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Vieux 17/12/2015, 16h12
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Rédacteurs : Duc et Diego



SOMMAIRE

PAGE 1

1 LA ZONE DE CONFORT post #2 et post #3
2 PROGRAMME : LIFESTYLE posts #7 #8 #9 #10 #11 #12 #13 #14

PAGE 10

3 LA TENTATION DU NICE GUY ET LA FRIEND ZONE post #95
4 LES FEMMES ET LE SEXE post #96 et post #97
5 PORTEZ VOS COUILLES post #98 et post #99
6 LA SEXUALISATION post #100 et post #101 (+ Annexes Sexu + Bootcamp Sexu)

PAGE 15

7 WINGMAN PLUS FORT QUE SUPERMAN

PAGE 17

8 DON'T ASK DON'T TELL


Qu'est-ce que c'est ?

Ce sont des articles écrits à plusieurs, où chacun ramène sa patte jusqu'à ce qu'on obtienne un consensus.
À minima, il y a une relecture et une validation d'au moins deux personnes.



Pourquoi faire ?

On est quelques uns sur le forum à ne pas se retrouver pleinement dans tous les articles qu'on lit, ou à ressentir quelques divergences ou mises au point utiles par rapport à certains concepts récurrents : que ce soit celui de l'Alpha, du prizing, ou l'utilisation des negs et du FO par exemple.

Bref on avait envie de donner notre avis sur la séduction, sous forme d’une série d’articles.
Des articles plus proches de notre réalité mais aussi des nombreuses questions ou interrogations qu’on trouve sur le forum.
Des articles qu'on souhaiterai moins “académiques”, plus en profondeur que ce qu’on trouve déjà sur le net (on verra si on y arrive hein !).
Des trucs aussi qu'on n'a pas envie de répéter mille fois.

On avait quelques guidelines :
  • On voulait parler de vécu. Des vrais openers (pas des Mystery openers traduits de l’anglais qui ne marchent pas en France).
  • On voulait parler de Field Testé ! Ce qui marche, ce qui marche pas, etc…
  • On a remarqué assez vite qu'on mettait l'accent sur l'inner game (le savoir être)
  • Et surtout, on voulait se marrer ! La séduction est un jeu ! This is the Game ! Pourquoi devrait-on la traiter de manière sérieuse, encyclopédique, universitaire ?
L’ambition, c’est de retranscrire notre vision de la séduction, sans vouloir être un manuel. Aucune vocation à être dogmatique, on vous refile juste nos clés.



Qui participe ?

Dans l'absolu, tout le monde.

Pour le moment, on s'échange les rôles entre rédacteurs et comité de relecture entre les quelques membres du crew Projet Chaos.

Ce projet est né avec quelques membres ADS localisés sur Paris et l'Ile de France, on a commencé à rigoler sur le forum d’un “Projet Chaos” parce qu'on se fait trop de films, et de fil en aiguille maintenant on se voit, on va en boîte ensemble, on discute du game, de sexe, mais surtout des femmes.
Et globalement, on se marre, on est devenus potes.

Dans le lot, on trouve tout un tas d'individus peu fréquentables : Chochem, Zebra Squale, Barney, Youri, Marqual etc... Et d'autres occasionnels aussi, c'est pas un club privé non plus.

Après, ya quand même deux guignols qui chapeautent le truc : Duc et Diego.



Duc et Diego en pleine action

Ça peut évoluer, on n'est pas fermés.

Si vous avez un truc en tête, vous pouvez nous contacter par mp pour relecture et publication ici. Mais ici on ne publie que du collaboratif (ne serait-ce que pour la relecture) !
Vos remarques et commentaires sont les bienvenus.
Vous pouvez également laisser vos idées ou suggestions pour les prochains thèmes
Un sommaire sera mis à jour régulièrement pour que ce soit facile à suivre.

En attendant, merci à tous les participants !

Et on commence avec un article sur la Zone de Confort avec un Guest : Phantom Green.

Dernière modification par don Diego de la Vega ; 03/07/2016 à 23h36
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Vieux 20/03/2016, 13h16
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La tentation du Nice Guy et la FZ

Assumer ses désirs 1/4

Rédacteurs : Duc, Chochem, Youri, Marqual et Diego





Lorsque nous venons en aide aux séducteurs en herbe présents sur le forum, deux interrogations majeures reviennent fréquemment :
  • J’ai été le gentleman parfait, je n’ai pas pensé au sexe une seule seconde, et je me retrouve en FZ alors qu’elle couche avec un mec qu’elle a rencontré il y a 2h (#jelatravailledepuis6mois)
Et :
  • Ne va t’ elle pas me voir venir ? Comprendre que je veux coucher avec elle ?

Nous allons tenter de vous convaincre que ce n’est en aucun cas un problème de séduire ouvertement, de flirter, d’assumer votre désir.
Il suffit simplement d’endosser le bon état d’esprit.

Cet article est le premier d’une suite logique dont l'axe de rédaction est assumer ses désirs : description des erreurs qui conduisent à la FZ (1/4, cet article), un petit décodage sur les femmes et le sexe (2/4), puis nous verrons pourquoi il faut assumer ses désirs et comment le faire (3/4, "portez vos couilles"), en terminant sur la sexualisation (4/4).




1 Pourquoi est-on tenté de devenir son meilleur ami ?

Vous avez rencontré cette fille et vous avez envie d’être avec elle. Elle représente tout ce que vous avez toujours voulu.
Mais comment la séduire ? Malheureusement, vous n’en savez foutrement rien !

Le fond du problème, c'est qu'elle ne vous tombe pas d’elle-même dans les bras et vous avez trop peur de lui faire comprendre qu’elle vous attire.


Toute prise de risque pourrait compromettre la situation, alors vous commencez par passer un maximum de temps à ses côtés et à échanger un tas de messages avec elle. Quelque part, au fond de vous, vous vous dites que c’est comme ça que se créera une opportunité. Et vous vous contentez de mener une interaction molle, "sous le radar".

C’est la première erreur : en vous comportant de façon neutre, sans aspérité et sans relief, vous ne provoquez aucune émotion forte, pas d’esprit aventureux, donc vous ne dégagez pas grand chose de sexy.




"je veux la séduire ! Mais pour ne pas me prendre une bâche, je vais passer sous le radar et passer pour un pote inoffensif pour elle, et elle verra que je suis un mec en or"

Après tout, un meilleur ami, c’est presque comme un petit ami. Il ne manque pas grand chose pour permettre à cette complicité intime et intense de s’épanouir en un grand arc-en-ciel d’Amour !

Et voilà comment on en arrive à une des erreurs les plus répandues :
“Je ne suis peut être pas très beau, pas très drôle… mais je suis gentil. Au bout d’un moment, l’être cher à mon coeur comprendra qu’elle en a marre des jerks et me verra tel que je suis, avec tout l’amour que j’ai à donner.”

C’est faux !
OK, nous vous conseillerons toujours d’être un mec sympathique et non un jerk, mais attention, ne tombez pas dans l’excès en devenant son confident “SOS love”.
C’est comme ça qu’on entre dans la FZ : par un romantisme mal placé et par peur de montrer clairement son attirance.
En pensant vous montrer comme l’homme idéal, vous devenez en fait un Nice Guy : un brave type, un gentil garçon. Et contrairement aux idées reçues, la plupart du temps, le Nice Guy n’est pas un mec bien.



2 Pourquoi le Nice Guy est en réalité un égoïste

Le Nice Guy est un faux gentil.

Il se propose en réconfort lorsqu’il passe des heures à écouter sa target lui raconter ses peines de coeur. Mais au fond, il a aussi et surtout cette curiosité de se tenir au courant d’où en est la concurrence et s’il y a une “fenêtre de tir” pour lui.

Il traverse la moitié de la ville pour apporter une soupe chaude à celle qu’il croit aimer (l’OI fait souvent partie des accessoires du Nice Guy) non pas tant pour qu’elle se sente mieux mais dans le secret espoir que, d’un coup, celle-ci ai une révélation face à de telles attentions.

Il lui offre des cadeaux, parfois hors de prix, en se disant que c’est juste pour lui faire plaisir. Au fond, il essaie d’acheter son amour.

Comble de l’ironie et du masochisme, il l’aide parfois même dans ses histoires d’amour avec d’autres. En jouant les entremetteurs par exemple, car celle qu’il croit aimer lui a dit qu’elle était attiré par Machin mais qu’elle n’osait pas lui révéler ses sentiments.
N’est-ce pas la preuve d’amour suprême, chercher avant tout le bonheur de l’autre plutôt que le sien?

Non.
La plupart des hommes utilisant cette stratégie ne s’en rendent même pas compte et pensent être de vrais gentils puisqu’ils se voient comme capables de tous les sacrifices pour leur target.
Ne doit-on pas respecter et même admirer une telle abnégation ?

Toujours pas, car la véritable gentillesse est désintéressée.

Les Nice Guys se voient alors souvent comme la victime des méchantes femmes irrationnelles qui finissent toujours par coucher avec des connards, laissant notre Nice Guy sur le bord de la route, dans la plus complète incompréhension (Nice Guy qui, parfois, à force de répéter ce scénario, décide parfois de devenir un vrai connard).

Deux preuves que ce n’est pas de la véritable gentillesse:
1°/ le Nice Guy ne ferait pas les mêmes efforts pour un pote ou pour une fille qui ne l’attirerait pas
2°/ Le Nice Guy nourrit un profond sentiment d’injustice voire du ressentiment si sa target ne finit pas par lui tomber dans les bras. Il en arrive à la traiter d’idiote ou de salope (dans sa tête la plupart du temps) lorsqu’elle flirte avec un inconnu ou quelqu’un qui n’a pas fait la moitié des efforts de notre Nice Guy. Si ses actions étaient véritablement motivées par la générosité et le désintérêt, il ne devrait avoir aucun ressentiment. C'est d’autant plus absurde que le Nice Guy reproche finalement à sa target des choses qu’il a volontairement réalisées.

Si vous voulez vous empêcher d’être Nice Guy sans perdre votre bienveillance naturelle, voici un conseil tout simple: avant d’agir, demandez-vous systématiquement si ce que vous faites pour cette fille, vous le feriez pour un pote ou une fille qui ne vous intéresse pas.

Est-ce que vous paieriez un verre ou un taxi à un mec sympa que vous venez de rencontrer dans une boîte de nuit?
Est-ce que vous aideriez à déménager un mec que vous avez rencontré il y a 3 jours, 3 semaines, 3 mois?

Il ne s’agit pas de répondre systématiquement non à ce type de question.
Il s’agit d’identifier ce que vous faites parce que vous êtes réellement bienveillant et altruiste et ce que vous faites inconsciemment en vue de séduire.

Stratégie de séduction vouée le plus souvent à l’échec en procédant de cette manière, puisque vous sacrifiez votre valeur au profit de celle de votre target. On retrouve cette fameuse idée de la femme mise sur un piédestal.



3 Pourquoi être Nice Guy ou en FZ est une stratégie perdante ?

La stratégie du confident, du mec gentil, sensible, disponible n’est pas une stratégie gagnante. Aucune fille ne couche avec un mec par pitié, ou parce qu’il est “gentil”.
Vous pouvez faire ce que vous voulez, être son confident pendant 6 mois, la soutenir pendant 2 mois lors du décès de sa grand-mère, lui acheter un petit chien ou un collier de diamants, être disponible pour elle au téléphone H24 et l’aider à déménager, aucune fille ne couchera avec vous pour vous récompenser.
Ça ne marche tout simplement pas comme ça.

Faire preuve de gentillesse et de bienveillance envers vos target n’est pas un problème. Il faut juste ne pas se sacrifier pour elles.

Si vous êtes gentil dans le but de vous faire aimer, vous allez droit dans le mur.
Vous allez vous épuiser dans des actions démesurées qui ne vous apporterons pas de satisfaction personnelle, alimentant toujours plus de rancoeur contre votre target voire contre la gente féminine dans son ensemble à force de répétition.

Oui vous avez montré des qualités qu’une femme peut rechercher sur le long terme (vous êtes gentil, vous êtes sensible, vous êtes à l’écoute, vous avez de la compassion, vous êtes intelligent et de bon conseil, c’est agréable de faire du shopping ou d’aller au cinéma avec vous).
Mais ça ne suffit pas !

Soyez un mec sympa, mais ne soyez pas son meilleur ami. Être apprécié est une condition nécessaire mais certainement pas suffisante pour séduire.

Par conséquent, s’acharner à construire une image positive mais asexuée auprès de votre target revient, quels que soient les efforts consentis, à se positionner en fait en-dehors du champ de la séduction.


En général quand une fille vous dit que vous êtes "trop mignon", elle ne vous voit pas comme ça :




Elle vous voit plutôt comme ça :




Conclusion

On a donc vu que la stratégie du meilleur ami asexué est une stratégie perdante.
La stratégie inverse, c'est à dire d'être plus sexué, pourrait faire peur à certains débutants.
“Ne va-t-elle pas me voir venir ? Ne va-t-elle pas être effrayée par mes idées lubriques ? Ne va-t-elle pas considérer que je ne la vois que comme un objet sexuel ?"


Nous allons tenter de démystifier ces peurs pour vous faire comprendre que les filles ne considèrent pas que le sexe est "sale" ou que le désir est forcément "déplacé".
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les femmes aiment le sexe.

Dernière modification par don Diego de la Vega ; 05/04/2016 à 19h53
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  #3  
Vieux 20/03/2016, 19h56
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Les femmes et le sexe

Assumer ses désirs 2/4

Rédacteurs : Duc, Chochem, Youri, Barney, Visiteuse, Damemas et Diego




“Je ne comprends pas la psychologie féminine !”

On retrouve souvent cette pensée sur le forum : les femmes sont des êtres à part et leur univers est impénétrable pour les hommes, elles agissent et réagissent bizarrement, etc...
Or la “psychologie féminine” ça n’existe pas vraiment, il y a potentiellement autant de différences entre un homme et une femme qu’entre deux hommes.
A force de considérer les femmes comme des aliens, ça n’aide pas à les comprendre. Et donc, on en vient ainsi à surestimer le poids des différences biologiques et leurs prétendus effets sur les comportements…

En réalité les différences hommes / femmes s’expliquent en majorité par la sociologie et l’aspect culturel (éducation, rôles attendus et assignés en fonction des genres, …).
Nous sommes tous influencés par des conceptions idéologiques !



1 Les femmes aiment le sexe autant que nous !

C’est dur à comprendre parce qu’on a été élevés en pensant le contraire.
Nous sommes des enfants de Disney : les filles sont des princesses, délicates, qui ne pensent jamais au cul, et les hommes qui arrivent à coucher avec sont des rustres qui usent de ruses pour arriver à leurs fins.

Cela nous laisse penser que faire preuve de bonté d’âme, chanter la sérénade sous les fenêtres d’une princesse, et faire une déclaration d’amour sincère et enflammée suffit à séduire la fille que l’on convoite, parce qu’elle reconnaîtra dans ce comportement la marque de “l’homme de sa vie”. Sauf que, dans la réalité, vous allez vous planter sévèrement si vous vous amusez à ça. Pourfendre un dragon ou délivrer votre target d’un cachot peut vous faire gagner des points, mais ce n’est pas tous les jours que ça arrive.


Comme nous l’avons vu précédemment, notre ami Nice Guy tombé en FZ aime secrètement se voir comme le héros tragique d’une histoire d’amour.
Il a beau se rendre compte qu'il n'arrive à rien, il cultive néanmoins cette image fantasmée et vertueuse de lui.
Le point fondamental qui lui échappe dans sa logique, c’est que les femmes aiment le sexe !
Elles recherchent donc davantage un partenaire sexué qu’un confident.

Si vous ne deviez retenir qu’une phrase de cet article ce serait :
“Les femmes aiment le sexe au moins autant que nous !”

Et c’est la science qui le dit :
Voici une expérience (Daniel Bergner*|*Slate.fr) menée par Meredith CHIVERS, professeure de psychologie à la Queen's University (Canada), et qui est spécialisée dans la recherche sur la libido féminine :

Les cobayes, hommes et femmes, sont exposés à des vidéos sensuelles, érotiques ou pornographiques. D’une part, leur niveau d’excitation est mesuré objectivement grâce à des sondes, et d’autre part, ils doivent indiquer subjectivement leur niveau d’excitation pour chaque vidéo à l’aide d’un questionnaire.

Résultat : d’après les sondes les femmes se sont révélées excitées par toutes les scènes représentant l’acte sexuel, tout comme les hommes…
Cependant, si les réponses aux questionnaires remplis par les hommes concordaient avec les résultats de leur sonde, les femmes, elles, ont quasiment toujours répondu avoir un niveau d’excitation moindre que ce que leur appareil indiquait.

Le décalage sonde/questionnaire s’estompait dès lors que les femmes croyaient que leurs réponses seraient vérifiées par “un détecteur de mensonges”.
Il y a donc bien une minimisation -consciente ou inconsciente- de la part des femmes quant à leur niveau d’excitation qui est bien au moins égal à celui des hommes.

On vous renvoie à cette étude pour plus d’info.
On y apprend également que les femmes ne sont pas moins visuelles que les hommes, et que leur rapport aux plans cul et à l’attachement n’est pas différent du nôtre, etc..

Nous allons maintenant voir comment expliquer ce phénomène de minimisation.



2 Pression sociale et héritages culturels

Mais alors, si les femmes aiment vraiment le sexe et qu’elles ne sont pas si différentes de nous, pourquoi tout laisse à penser le contraire ?
Pourquoi une telle désinformation ?
Pourquoi faut-il arrêter d’écouter votre maman ou vos meilleures amiEs en matière de séduction ?
Voici une petite anecdote de Youri à ce sujet….


Citation:
Envoyé par Youri
“C’était à l’époque où j’étais encore un nice guy qui cherchait péniblement à plaire à tout le monde. Mes meilleures amies de l’époque, pour la plupart des filles que j’avais tenté de séduire quelques mois ou années auparavant (Coïncidence ? Je ne crois pas) et auprès desquelles je venais parfois chercher conseil, me tenaient toutes à peu près le même discours.
Ce discours est le suivant : quand je leur demandais ce qu’elles recherchaient chez un homme, ce qui leur plaisaient au sein de la gente masculine, celles ci m’affirmaient être à la recherche d’un homme gentil, mignon, attentionné et drôle. Bref, tout ce que j’étais déjà à l’époque. N’étant pas complètement idiot non plus, je me rendais bien compte que cette méthode ne fonctionnait pas. Mais j’ignorais comment procéder pour la dépasser. C’est à peu près à cette époque là que j’ai découvert le Game. Je me suis donc rapidement rendu compte que mes amiES m’ont toujours donné les pires conseils en matière de séduction.

Ce qu’elles disaient n’étaient pourtant pas faux vous comprenez, mais en partie.
La plupart d’entre elles ne reconnaissaient qu’une partie de la réalité, et oubliaient de mentionner qu'elles recherchaient aussi une certaine dose de bestialité, de l'assurance, et du sexe, ayant parfois peur (et non pas à tort au vu de la société dans laquelle nous vivons) de passer pour des “salopes” aux yeux de leur entourage en exprimant leur désir et leur envie de sexe.

N’importe quel homme avec un minimum d'expérience avec les femmes sait bien que ça ne suffit pas d'être gentil et mignon pour séduire.”
Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, la stratégie asexuée du Nice Guy le conduit dans la FZ. Pendant tout ce temps à échanger avec sa target, il va tâcher de lui montrer qu’il est l’homme idéal. Mais une vision bâtie selon quels critères ?

Nous allons voir que nous sommes souvent influencés inconsciemment par certaines idéologies et autres schémas dévalorisants qui expliquent que les femmes n’expriment par leur désir clairement et qui ne nous rendent pas service pour baiser en toute liberté …


La morale judéo-chrétienne et son héritage

Même si nous avons, pour la plupart, reçu une éducation athée et laïque, nous avons tous hérité de plusieurs siècles de christianisme ou autres morales religieuses. C'est principalement de là que provient l'image "sale" du sexe. C'est un des sept pêchés capitaux (= la luxure), et si vous pratiquez l'onanisme (= la branlette), vous irez en enfer (pour faire court).



Si vous vous branlez, un démon viendra pour vous arracher les couilles.

Cet interdit du sexe est, il est vrai, beaucoup plus fort en ce qui concerne les femmes.
La sexualité de la femme était considérée comme “démoniaque” : c’est Eve qui tente Adam et qui met l’humanité dans la panade. Ce tabou du sexe, cette “pureté” imposée aux filles, sont des idées à relativiser mais elles survivent...

En dignes héritiers de la morale religieuse, on retrouve les critères de Disney et de tout un tas d’histoires romantiques.
Là où tout n’est que pureté… et chasteté!


Le Slut Shaming

Tout cela explique aussi pourquoi nous vivons dans une culture où le Slut Shaming existe (lien Le «*Slut Shaming* | «Genre !).
Ce phénomène vous semble peut-être légèrement exagéré : vous pouvez être tentés de vous dire que dans notre société d’aujourd’hui, les moeurs ont évolué et qu’on ne traite plus les femmes de “trainées” ou “de petite vertu” comme au siècle dernier.

Et pourtant, n’avez-vous jamais fait une vanne à propos d’une “salope” ? Ne seriez-vous pas gêné que votre future fille ramène un mec différent chaque soir ? Auriez-vous le même problème avec votre fils ?
Malheureusement, nous sommes encore tous conditionnés dans cette idée que le sexe est dégradant pour la femme, que c’est sale, qu’elle perd de sa valeur chaque fois qu’elle se donne à un homme (Rien que cette expression “se donner” est représentative du conditionnement).

Les femmes ont donc aussi intériorisé cette vision des choses et peuvent alors se montrer tout aussi promptes à juger durement les autres femmes à ce sujet (pour s'en différencier). C’est ce qui rend la séduction d’une target en présence de ses copines d’autant plus délicate. C’est un paramètre à prendre en compte dans votre Game, notamment en gardant à l’esprit la nécessité de provoquer l’isolation.

Dans cette vision des choses véhiculée par notre société, la “virilité” d’un homme, son succès et sa valeur, seront jugés d’après son nombre de conquêtes.
La féminité d’une femme, son succès et sa valeur, seront jugés d’après le nombre de ses prétendants et de ce qu’il seront prêts à faire pour obtenir la moindre validation de sa part.

Dernière modification par don Diego de la Vega ; 21/03/2016 à 10h59
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Vieux 20/03/2016, 20h00
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3 Les mécanismes de défense et de résistances chez les femmes

Face à cette culture du Slut-Shaming, les femmes ont développé des mécanismes de défense et autres résistances.

Hormis les causes culturelles détaillées ci-dessus, les résistances des femmes s’expliquent aussi par des causes mécaniques : elles sont sans cesse assaillies de propositions plus ou moins honnêtes (voir aux extrêmes le phénomène de harcèlement). Dans un tel cadre où l’offre est fatalement supérieure à la demande, les femmes les plus convoitées se retrouvent à sélectionner en permanence et le durcissement de leurs critères devient donc purement mécanique.

Vous ferez donc face à des mécanismes de résistance qu’on évoque souvent ; le Bitch-Shield (Bitch Shield : comment s'en sortir quand une fille vous test ?) et l’Anti Slut Defense (Vaincre l'ASD : Rassurer les Femmes pour Closer plus Souvent...).

Et bien sûr, dans pas mal de cas, la fille n’est juste pas intéressée pour partager quoi que ce soit avec vous… This is the game !




Toute la difficulté est d’être capable de lire entre les lignes et interpréter les signaux ambigus afin de savoir si vous êtes game-over ou si vous faites simplement face à des mécanismes de défense...

Parfois, vous ferez face à la résistance classique : "Je ne couche pas le premier soir".
Le piège face à ça est de cesser votre escalade et de ne même pas essayer de vérifier la véracité de cette affirmation.

Citation:
Envoyé par Jack Beauregard
"Dans ce genre de situation, le but est de dédramatiser l'acte en lui même. 90% du temps, c'est de la grosse pensée limitante ou de la protection sociale pour préserver son image, même si elle en meurt d'envie. Alors, si jamais c'est le cas, on rebondit sur du fun en essayant de rester dans le sujet pour l'inciter à s’imaginer coucher avec vous, et on fait preuve d'un peu de psychologie au cours de la discussion pour la rassurer sur tout ça"
Nous allons maintenant voir comment prendre en compte tout cela dans votre Game et comment sortir de ces schémas pour une sexualité féminine plus épanouie… afin que tout le monde soit gagnant !



4 Faire sauter les mécanismes de défense sans dépasser les limites

Reprenons ici l’exemple de la LMR “Je ne couche pas le premier soir”.
Afin de savoir si elle dit ça juste par peur du jugement (ASD) ou si c’est vraiment un choix ferme, voilà ce que vous pouvez (devriez) faire et ce que vous ne devrez surtout pas faire :

DOs :
Tenir compte de sa réaction et de son body langage lors des kinos (ne pas continuer si elle a l’air mal à l’aise ou qu’elle vous dit d’arrêter).
Poser des compliance test : est-ce que ses actes sont cohérents avec ses résistances ? Si le rapprochement physique et les kinos fonctionnent, si elle vous suit pour prendre un verre, puis chez vous ou chez elle, vous pourrez en déduire que tout reste possible.
Bref, se fier aux actes plutôt qu'aux paroles !

DON’Ts :
Culpabiliser, mettre la pression, manipuler
Ex: dire “Maintenant qu’on est là [sous entendu : dans la chambre / sur le lit / chez moi / chez toi] on ne va pas s'arrêter là quand même”, “Hum si tu es là c’est que tu en as envie” “Hmm tu ne peux pas me laisser comme ça, tu as vu comment je suis excité” “Allez, laisse-toi aller”.
Forcer les choses quelle que soit la nature de la contrainte

En effet, s’il est de bon ton de tenter de challenger les résistances, on ne doit pas le faire à tout prix.
La culpabilisation, la manipulation ou la coercition ne sont pas des méthodes convenables, quelles qu’en soit leurs formes, pour faire sauter une résistance.
Pour la bonne et simple raison que CÉDER n’est pas CONSENTIR.

Vous vous devez de respecter la volonté et le choix de l’autre - tout comme votre partenaire doit respecter vos choix et vos limites !
De plus, certaines filles choisissent de ne pas coucher le 1er soir pour d'autres raisons que la peur de passer pour une salope. Et quand bien même, toutes les raisons sont valables. Nous sommes en droit de ne pas partager leur vision des choses mais nous n'avons pas à imposer la nôtre. Et cela ne veut pas dire qu'elles n'ont pas décidé par elles-mêmes, et que ce sont juste des idiotes soumises à la pression de la société.

Et de toute façon n’oubliez jamais que vous n’avez aucun intérêt à coucher avec une personne qui n’en a pas vraiment envie.



5 Modifier nos perceptions et agir contre le slut-shaming

Nous avons tous, hommes comme femmes, notre part de responsabilité dans la reproduction des schémas et visions néfastes comme vu précédement.
Et nous avons tous et toutes à y gagner d’en prendre conscience et à ne pas les reproduire.
Afin de créer un environnement où tout le monde pourra baiser comme bon lui semble, vous pouvez tâcher d’agir sur votre comportement et sur celui de votre entourage.


Voici quelques pistes, non exhaustives :
  • Ne jamais juger négativement les désirs ou l’enthousiasme au lit d’une target.
>>> Mieux, encouragez-la et aidez-la à assumer ses désirs (article suivant).
  • Être discret et respecter la confiance de ses partenaires sexuels / targets.
>>> N’allez pas donner des détails sur vos conquêtes ou ce qu’il se passe dans l’intimité, et bien sûr ne faites pas “tourner” les photos ou sextapes de vos targets. C’est une question de respect, de confiance, et au delà de la question éthique on rappelle que la diffusion est illégale et lourdement sanctionnée.
Surtout que souvent la seule raison qui nous pousse à l’indiscrétion c’est de nous faire mousser (égo mal placé) ou pire de nous moquer.
  • Ne pas participer aux potins et aux rumeurs sur la vie sexuelle des filles de son entourage.
>>> Adoptez l’attitude : So what, elle a couché avec X et Y ? So what, elle a branlé Z en boite ? So what, elle a participé à un bukkake ? Tant mieux pour elle, who cares ! Etc
  • Ne pas "afficher” les filles qui ont des comportements sexuels en soirée ou autre.
Il ne se passe pas une semaine sans qu'une nana ne soit "affichée" pour rigoler avec des photos/vidéos volées…. Et ça mène à des gros problèmes de harcèlement pour ces filles; ces pratiques sont juste intolérables.
>>> Si vous voyez ce genre de bashing tourner dans votre entourage ou sur les réseaux sociaux, ne diffusez pas davantage les photos, ne cautionnez pas, et signalez les contenus pour qu’ils soient retirés des réseaux sociaux.
  • Ne pas utiliser un langage qui entretient l’idée selon laquelle le sexe est dégradant pour les femmes.
>>> Ne pas utiliser du vocabulaire passif et dévalorisant pour décrire la sexualité des femmes.
Ex: “Se faire baiser / troncher / démonter” “se faire passer dessus" car cela suggère que ce n’est pas son désir qui a été le moteur de cet acte, qu’elle subit sa sexualité, qu’elle seule s’est faite séduire (elle n’a pas séduit le mec), …
A noter : Même pour parler de vous ou de vos potes mecs, évitez de dire des trucs du style “Je me suis fait enculer par x..” parce que ça laisse croire que se faire pénétrer c’est honteux et dégradant (surtout si c’est dans l’anus) … Vous serez bien alors embêtés si vous avez envie de proposer une sodo à votre partenaire !

>>> Ne pas utiliser un langage qui stigmatise les filles actives sexuellement et/ou qui parlent de sexe ouvertement.
Ex : ne pas qualifier de “salope” une fille qui aime le cul ou qui n’a pas de tabou (pour un compliment vous avez “cochonne”).
Ne pas dire d’une fille qui a des partenaires multiples qu’elle “ne se respecte pas” (même quand on baise beaucoup on sélectionne !).
  • Préférer un vocabulaire qui reconnaît le désir mutuel plutôt qu’un vocabulaire de conquête ou de possession pour parler de vos “exploits” / “closes”.
Ex: “On a bien baisé”, “On s’est envoyés en l’air”, “On s’est choppés” plutôt que “Je l’ai bien niquée / baisée”, “Je me la suis tapée / faite”, “Je l’ai serrée”.
  • Attention à “l’humour” sexiste .
Les blagues sexistes ne sont pas si anodines qu’on veut bien le croire.
Si on les trouve drôles, même au 2nd degré ; c’est parce qu’elles sont conformes à la vision des rapports hommes-femmes véhiculée par notre société.


Donc, avant de dire : “Haha je l’aurais bien violée elle avec sa petite robe” à vos potes pour rigoler, demandez-vous pourquoi vous trouvez ça cool / drôle, et si ça ne contribue pas à diffuser des mythes dangereux sur la sexualité des femmes (ici: c’est la femme avec ses vêtements qui incite au viol).



Conclusion

Nous avons donc vu qu’il faut comprendre certains codes sociaux pour mieux adapter votre offre. En pratique, cela signifie :

Challenger les résistances et affirmations relevant en fait de la protection de l’image sociale (anti-slut defense et certains bitch shields).
Penser à isoler la target du regard de ses amis, c’est se faciliter le close car on diminue la pression sociale subie par la target.
Rassurer sur sa discrétion c’est aussi diminuer la pression sociale.

Nous allons maintenant essayer de vous convaincre qu'une stratégie sexuée ne vous disqualifiera pas. Assumez la séduction. Assumez le désir de séduire, ainsi que le désir sexuel.

Mieux, aidez-la à assumer ses désirs.

Dans l’article suivant nous verrons comment on peut séduire avec cette mentalité positive, en vous démontrant comment cette attitude (entre autres) participera à vous rendre séduisant.

Dernière modification par don Diego de la Vega ; 21/03/2016 à 11h05
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Vieux 21/03/2016, 11h07
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Portez vos couilles !

Assumer ses désirs 3/4

Rédacteurs : Duc, Chochem, Youri, Barney, Visiteuse, Damemas et Diego





1 La paralysie de l'action

Pour celui qui débute, la séduction et les femmes sont des territoires inconnus, imprévisibles, donc anxiogènes. À cela s'ajoute la peur du rejet, cette blessure de l'égo.

Si il y a un choix à faire entre moins de souffrance, ou la possibilité de souffrir plus encore, nous choisissons par défaut moins de souffrance, ce qui parait logique (or nous allons voir que ça ne l'est pas). A l'adolescence, aller voir une fille et échouer, avec cette pensée qu'on pourrait provoquer la risée du bahut, que ce serait la honte, ce n'est pas évident.


Prisonnier dans ce monde d'hésitation, dans ce cercle vicieux et sans fin, c'est la virilité du débutant qui s'affaiblit. Elle est râpée, jusqu'à devenir ce gars gentil, désespéré et assisté. Alors on cherche à faire disparaître cette hésitation, en faisant des approches sans grand risques... Et sans résultats.

On l'a assimilé durant notre enfance : la peur du rejet est en chacun de nous. Tout le monde essaie d’éviter le rejet. Et c’est justement le mauvais état d’esprit pour rencontrer le succès. Car le rejet est totalement inévitable, nous en avons tous fait l’expérience. Et on ressent quasiment toujours ce petit pincement (“approach anxiety”), même si on acquiert un blindage à force, ça ne disparaît jamais totalement.

La plupart des hommes, surtout dans leurs premières années après la puberté, sont trop fragiles ou trop timides pour tenter le moindre move envers une fille tant qu’ils ne sont pas certains qu’elle ne les rejettera pas.
Et donc en essayant d’éviter le rejet, chaque action devient très calculée (overthinking), sans spontanéité. Quoi dire, que faire, quel SMS envoyer, toutes ces questions vont faire bugger le débutant et impacter son comportement de façon négative.
Ce qui est particulièrement contre-intuitif, c’est que plus on essaie d’éviter d’être rejeté, plus on augmente les chances de l’être (et hop on boucle sur la FZ et le Nice Guy !). La plupart des débutants échouent car ils essaient de créer la situation “parfaite” : cela n’arrivera jamais compte tenu de l’imperfectibilité des relations humaines !


L'Histoire cachée : au moyen-âge, voilà le sort réservé à ceux qui n'osaient pas aborder.



2 Comment s'en sortir ?

Simplement en se rendant compte que le choix de l'inaction est plus douloureux que celui de l'action et du risque. Préférez toujours l'action à l'inaction, et apprenez à gérer les situations comme elles viennent. Tout ceux parmi nous qui ont passé des années dans ce mode "hésitation" savent aujourd'hui très bien que les rejets sont toujours préférables aux regrets. Toujours.

Il n'y a pas de recette miracle pour ça. Il faut quitter sa zone de confort et passer à l'action !

Votre nouveau crédo :
Citation:
je préfère le rejet que le regret
Quand vous vous retrouvez hésitant, nerveux, AGISSEZ. Mieux vaux produire de l'action, que de produire de la frustration.
N'attendez pas qu'un moment idéal, propice à l'accostage se fasse sentir. Agissez ! Action, action, action !

Citation:
100% des gagnants ont commencé par tenter leur chance


Le principal obstacle qui nous empêche d’avancer : c’est la peur de la honte.

Mais c’est quoi ?
En gros : on s’empêche d’aborder une HB. Parce qu’on a peur de la suite.
A l’adolescence, on a peur qu’elle nous affiche dans tout le collège/lycée (Ouai Machin il est trop en kiff sur moi, alors qu’il est trop moche quoi ! Que tout le monde le montre du doigt en l’insultant ! Et faisons ce rituel tous les matins ! Et à chaque récré !)

On garde ce mécanisme après hein ! A la fac, au boulot... On a incorporé cette notion de pression sociale.
Mais chose un peu plus grave, on garde même ce comportement quand ça n’a pas d’impact.
La fille qui attends en se protégeant de la pluie sous l’abribus ? Pas de pression sociale. Rien. Mais on a peur d’aborder, car peur de l’échec, peur qu’on nous rétorque “D’où tu me parles, t’es trop moche, et tu pues”.

Ce que vous devez comprendre, c’est que notre cerveau intègre des mécanismes sophistiqués pour nous baiser la gueule.
D’un point de vue évolutif, ces mécanismes ont joué leurs rôles : vous êtes assez vivant pour lire cet article, donc vos ancêtres, ainsi que vous, ont survécu.

En gros, notre cerveau est capable de nous manipuler. Une partie de notre cerveau (la partie Bear Grylls, celle qui s’occupe de la survie) est capable de donner une réponse en quelques mili-secondes. Le problème c'est qu’il vous faut plusieurs secondes parfois avant de vous lancer pour open.
Alors c’est pas des voix dans la tête hein, mais ça va se transcrire par des messages chimiques : adrénaline quand on sent un danger (bah ouai, si un lion veut vous manger, vous avez intérêt à courir, l’adrénaline dope vos muscles). Dopamine pour vous inciter à faire un truc que le corps juge “safe”, bouffée de peur quand on marche sur le bord d’une falaise : votre cerveau vous piège pour prendre une décision. Vous (en tant que personne rationnelle) savez que cette falaise est solide, qu’il y a une balustrade en acier, et que vous ne pouvez pas tomber.
Malgré tout, on se sent mal, parce que notre corps veut nous manipuler chimiquement pour nous éloigner du bord de la falaise.

Alors ce mécanisme, il est génial en tout point : on peut réagir à des situations difficiles.

Le problème, c’est qu’il s’applique dorénavant à des situations non-dangereuses pour l’intégrité physique.
C’est le cas de la “honte” et du “trac” par exemple.

Maintenant que vous êtes au courant (les auteurs de l’article sont soumis au trac, à la peur de la honte, etc… on est dans le même bateau hein !), voyons comment renvoyer notre cerveau sa priorité : nous rendre heureux !

Acceptez et apprenez à vivre avec. Ce n’est pas si mal. Une décharge d’adrénaline due au stress peut vos donner le coup de boost nécéssaire en entretien d’embauche !
Une méthode pour évacuer cet état de trac ? Il faut activer ses muscles (ils vont consommer l’adrénaline). Sautiller sur place, lancer ses bras en avant, courir sur place... et surtout vous lancer dans l'action.

Et rappelez vous : votre cerveau veut vous enfler, mais VOUS êtes aux commandes.
C’est à vous de décider ! Et cette HB 10 au comptoir, quoi qu’en dise votre cerveau, c’est pas comme sauter à pied joint le long d’une falaise !

C’est la conclusion de cette partie : les femmes, l’abordage, etc… ne représentent aucun danger ! (si elle dit non, vous restez 2 inconnus et vous partez chacun de votre côté !).
Et si y a pas de danger potentiel : le mécanisme de défense de votre cerveau est obsolète. Donc la honte, le trac, etc… vous les laissez à vos ancêtre.

Et en pratique ?
  • Arrêtez de vous perdre dans vos stratégies ou vos pensées limitantes et appliquez la règle des trois secondes.
  • Plus tôt vous vous confronterez aux barrières et aux résistances de votre target, plus tôt vous pourrez jouer dessus avec humour, et vous ferez ainsi avancer les choses : poussez toujours l’interaction jusqu’à son maximum !

Dernière modification par don Diego de la Vega ; 21/03/2016 à 16h12
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  #6  
Vieux 21/03/2016, 11h07
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3 Portez vos couilles !

A travers la rubrique SOS, nous observons de nombreux profils constamment tiraillés entre désir et crainte. Entre émotions et raison .
Envie de se laisser aller aux émotions, aux pulsions, envie de cette fille.
Mais incapable de se jeter à l’eau, par peur du rejet, du jugement des autres, etc….

Ça ne fonctionnera pas comme ça. Un homme ne sachant pas ce qu’il veut et/ou totalement incapable d’assumer son désir sexuel n’est pas séduisant. De plus, en étant gêné vous même vous transmettez cette gêne à votre target.
Il faut donc apprendre à oser et accepter le risque de l’échec !

En tant qu’homme, vous DEVEZ assumer. Le désir et l’excitation sont contagieux ! Vous renvoyez ainsi l’image d’un homme véritablement viril, sûr de lui, qui sait ce qu’il veut.
Assumer la séduction est séduisant. L’homme propose, la femme dispose. C’est comme ça que ça marche.
Vous devez être solide comme un roc et ferme sur vos intentions. Aussi solide et ferme que le membre puissant qui vous accompagne au chaud dans votre slip. Il n’est pas si con celui-là, il sait ce qui est bon pour vous. Apprenez à l’écouter davantage. Suivez ce que vous dicte votre cerveau, mais consultez aussi votre bite.


Diego en pleine théorie

Le risque que ça foire ? Les refus, le rejet ? Voilà les questions qui vous minent et qui doivent trouver leurs réponse ailleurs (voir les articles "Lifestyle" et "Zone de Confort").

Pourquoi ressentir de la honte ou perdre confiance lorsqu’une fille refuse vos avances ? Ce n’est pas vraiment rationnel, le rapport bénéfice/risque étant totalement en votre faveur.

Il faut donc accepter le refus ou la LMR (Last Minute Resistance) avec le sourire, cela fait partie du jeu, et c’est la meilleure façon d’y réagir et de convaincre madame. De cette façon on peut même gagner des points et transformer cet échec en DHV (Demonstrating High Value).

Là encore, aidez la à assumer ses désirs.
Montrez lui que vous trouvez normal et même attirant qu'elle soit une petite cochonne.
Parfois, vous devrez assumer pour deux (rien de bien compliqué).

Lorsqu’un homme ne se montre pas assez entreprenant, cela blesse souvent l'orgueil féminin.
C’est ce qui se passe par exemple lorsque vous n’avez plus de nouvelles de votre target après avoir accepté de passer la nuit dans son lit… mais sans rien tenter car vous vous imaginez que la chasteté est une facette de l’Amour parfait. Si vous lui plaisez et que votre target ne sent pas que vous la désirez, elle va potentiellement remettre en cause sa féminité. Et croyez moi c’est dur à supporter pour une femme.
Elles veulent des mecs aventureux. Qui osent. C’est là qu’est tout le paradoxe, car elles peuvent aussi se refuser à tout moment, sans pour autant que vos démarches lui aient déplu. Elles apprécieront tout de même le fait d’avoir été courtisées et rassurées.

On peut être un gros pervers, à partir du moment où on reste un gentleman. Le pervers gentleman plaît aux filles !
Assumez vos désirs, soyez déjà au clair là dessus, serein. Ainsi vous aiderez votre target à assumer les siens. Elle sait qu’elle pourra se reposer sur vous, et que vous assumerez même à sa place parfois.

Et Osez. Surtout Osez. S’il y a un terme que vous devez retenir de ce paragraphe c’est celui-ci. Essayez, soyez fous, tentez de nouvelles choses. C’est en tombant que l’on apprend à marcher, en faisant des erreurs que l’on apprend à ne plus en faire.



4 Le Timing : quand l’attraction est là, il faut aller vite

Vous devez comprendre que la fille ne vous en VOUDRA PAS d’avoir tenter de l’embrasser ou de la séduire.

Citation:
Envoyé par Talleyrand
les femmes pardonnent parfois à celui qui brusque l’occasion, mais jamais à celui qui la manque.
Elle aura peut être trouvé ça “trop précipité”, ou “maladroit” au pire, mais ne vous le reprochera pas.
Elle peut vous dire non, et c’est son droit le plus strict, mais vous ne diminuerez quasiment JAMAIS vos chances en tentant le coup.
Elle admirera votre courage. Vous avez eu envie de l’embrasser, vous vous êtes penché en avant. Point.


Oh le fail ! Pas grave, on reprend la dernière étape et on retente dans quelques minutes !


Gérer le timing entre les RDV

Une erreur répandue, c’est de penser que les chances augmentent, que la facilité augmente à la 2ème, à la 3ème date, par rapport à la première date....
C’est faux, là aussi !
Tentez de l’embrasser le plus tôt possible, dès qu’une occasion s’y prête, que vous sentez le moment (n’attendez pas la fin du RDV car vous ne contrôlerez plus le timing et la logistique). La fille sait déjà probablement ce que vous avez derrière la tête quand vous lui avez proposé “d’aller prendre un verre” et que vous vous retrouvez pour un tête à tête (elle a probablement réfléchi 2h à sa tenue, pour trouver le parfait équilibre entre “sexy” et “classe”, “aguicheur” sans être “provocant”...).
Le but de la date n’est pas de savoir si vous êtes là en amis, mais de vérifier si on est prêt à s’engager (pour un baiser, une nuit, une relation, etc…).
Tentez de KC n’est jamais un faux pas qui vous disqualifiera. Si ça échoue, gardez le sourire ! Reprenez le game, vous retenterez plus tard.
Mais on ne remet pas au lendemain ce qu’on pourrait tenter aujourd’hui !


Duc répondait à quelqu’un l’autre jour. En gros la personne en SOS avait fait 2 ou 3 dates, dont la dernière chez la target, sur son lit, sans rien tenter.
Le membre en question nous dit “elle a peut être trouvé ça cool que je sois là sans pour autant lui sauter dessus”. Quand il a renvoyé un SMS pour proposer une autre date, la réponse fut “Hello sweety, j’ai rencontré quelqu’un ce week-end”.
No comment.


Donc on porte ses couilles.
D’abord, parce qu’on est honnête. Avec nous même, avec notre corps, avec la target.
Honnêtement, vous n’avez pas besoin d’une amie fille pour faire du shopping. Elle vous plaît. Donc c’est un rapport de séduction, de flirt, ou rien. Ne faîtes pas semblant de vouloir devenir son ami si vous ne voulez pas devenir son ami. Inutile de faire semblant !

Et ensuite, parce que c’est efficace. C’est cette attitude qui va faire de vous un partenaire sexuel potentiel.
Efficace, et moralement honnête ! Alors, on porte ses couilles ?



Conclusion

Vous vous dîtes “ouais encore un article déconnecté du field, dans la vraie vie on se prend des râteaux, ils me poussent à porter mes couilles et je vais me prendre un vent."

Et…. c’est vrai !

Oui on se prend des vents.
  • C’est trop tôt, je ne suis pas sûre de mes ”sentiments”
  • T’es un mec génial mais c’est compliqué
  • Je préfère qu’on reste amis
Certains sont des véritables “non”.
Vous pouvez avoir mal vu les signaux (elle vous considère comme un ami, vous avez trop tardé, etc…). Elle peut aussi ne pas être dans le mood ou avoir des soucis (pas le moment, ou des problèmes dans sa vie, etc..).
Ça arrive, on ne peut pas réussir sans échecs, et ça ne dépend pas forcément de nous ou de notre approche sur le moment.

Parfois ça sera “non, mais continue…”
Vous avez tenté le KC, la fille a détourné la tête. Mais elle ne s’enfuit pas non plus. Continuez à jouer le jeu, à danser la danse de la séduction, et retentez plus tard.

Souvent vous constaterez qu’au lieu de croire que c’est le fait de vous être lancé trop tôt qui vous aura planté, c’est l’absence d’attraction dès le départ qui aura manqué la plupart du temps.
Donc, au lieu de perdre des semaines voire des mois à jouer le meilleur ami et à souffrir plus ou moins en silence car rien ne se passe, pensez que le fait de se jeter à l’eau, le fait d’assumer pleinement son désir sert de révélateur qui va vous faire gagner du temps et des larmes (ouais, parce qu’il faut arrêter de se la raconter, nous les hommes on pleure aussi).

Il faut accepter de se planter pour pouvoir progresser. Personne n’a appris à faire du vélo sans jamais tomber. Il est temps d’enlever vos roulettes !




Dîtes vous bien que les filles que vous côtoierez auront exactement les même besoins ou envies que vous ! Simplement, elles ne les exprimeront pas de la même façon.
Envie d’avoir un copain, envie d’être séduite, envie de flirter, envie de sexe, etc… Pas envie de dormir avec un bisounours asexué et qui ne sera pas capable d’assumer ce qu’il est.

Dernière modification par don Diego de la Vega ; 21/03/2016 à 21h51
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Vieux 17/12/2015, 17h54
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La Zone de Confort

1/2

Rédacteurs : Phantom Green et Diego





Introduction : Quand j'étais timide


Le plus lointain souvenir que j'ai de moi-même est celui de quelqu'un de très timide, et très poli. Au centre de ce comportement, une éducation particulièrement rigoureuse sur la façon d'agir avec autrui. Avec du recul, iI y a du bon dedans, et du mauvais.

Timide, je l'ai été une grande partie de ma vie. Mais étant particulièrement porté sur l’empathie, je n'avais aucun problème dans mes relations avec les autres. Il suffisait de faire sauter le premier verrou, de briser la glace, et soudain je rentrais en connexion directe avec mes interlocuteurs. Je me faisais des amis, ou entamais des relations avec les femmes. A chaque fois que je "n'osais pas" agir, il me suffisait d'attendre que mon cercle social me valide, et j'avançais tranquillement.

Lorsque l’on a l’état d’esprit de quelqu’un de timide mais de chaleureux au fond de soi-même, on finit tôt au tard par faire des rencontres intéressantes avec les femmes. On finit par plaire, et vivre des aventures. Cela tient évidemment à la loi des nombres, à la somme de personnes que l’on rencontre.


Et puis la vie suit son cours. On rencontre plein de personnes, des femmes, et éventuellement une femme avec qui on vit une longue histoire. Et puis un jour, la grande histoire se termine. Et on se retrouve face à soi-même. Un soi-même potentiellement toujours très timide. Sauf que le temps a passé, et qu’on n’a plus forcément la même densité de cercle social. Et la zone de confort à pris largement le dessus. Comment tout recommencer ?



1) Qu’est-ce que la zone de confort ?

Qu'il s'agisse de l'exemple de la prise de poids gargantuesque de Richard Dean Anderson (Mac Gyver pour ceux qui connaissent), ou bien de séduction, la zone de confort (ZDC, Comfort Zone ou CZ) est ostensiblement un refuge quand la pression est trop forte. Une zone hors du temps et de la pression extérieure, où on n'a plus besoin de cogiter, de se remettre en question... Une position fœtale, en quelque sorte. Elle peut inclure des façons de se protéger (se mettre en retrait) ou bien des comportements (manger, boire, pour se réconforter).

Et pourtant, la Comfort Zone est le plus gros frein à votre bonheur. La plus grande destructrice de rêves, la mère des échecs.
Pourquoi ? Parce que la zone de confort, bien que directement utile à la notion de survie, peut avoir des effets négatifs sur votre confiance en vous.

Prenez l'exemple d'un lion qui a grandi dans un zoo, nourri à heures fixes sans se bouger le cul. Le jour où on tente de le réhabiliter dans son environnement naturel, à l'état sauvage, il meurt... Car il ne sait plus se débrouiller seul pour chasser. Vous êtes ce lion. Il est temps de sortir de votre enclos !

La CZ, c’est le périmètre de ce que l’on fait en toute sécurité, sans sentir que cela demande trop d’efforts. Cela correspond donc à l'ensemble de vos habitudes quotidiennes, la routine qu'on ne questionne plus. Et c’est aussi tout ce que l’on fait en validation du regard extérieur, sans prendre aucun risque.

Cette zone est donc nécessaire dans une certaine mesure : pour vous régénérer chaque jour, pour vous reposer, ou même pour remettre les choses à plat en cas de coup dur.




La pyramide des besoins de Maslow : les deux premiers blocs correspondent à la zone de confort. Pour les autres, ils se trouvent en dehors !


C’est donc une étape nécessaire à votre croissance et à votre bien-être… Mais s’arrêter à cette étape signifierait la fin de votre évolution !

Ne restez pas enfermé dans votre “prison dorée”, car la zone de confort confine à la vie de monsieur tout le monde. Pas de véritable “succès”, pas de véritable échec. Une vie confortable où l’on subit les choses en fonction du hasard que l’on peut rencontrer. Si la chance vient, tant mieux, sinon (la plupart du temps)… On vivote.
Les opportunités n'apparaîtront pas comme par magie sur votre canapé pendant que vous regardez la télé.
Elles n'apparaîtront a priori pas non plus sur le trajet domicile-travail que vous empruntez chaque jour, à moins que vous ne sachiez voir les choses sous un angle nouveau, en devenant capable d'ouvrir de nouvelles portes pour changer de regard sur les possibilités infinies qui se trouvent juste sous votre nez...

Il faut être très clair. La zone de confort ne disparaît jamais. Il suffit de rester pendant quelques jours ou quelques semaines sans en sortir pour qu’elle regagne du terrain. Les doutes reviennent, on craint de nouveau d’être jugé… C’est un mécanisme qu’il faut comprendre. Seules les actions répétées et l’acceptation d’agir même en étant anxieux permettent de récolter tout le bonheur du dépassement de soi.
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Dernière modification par don Diego de la Vega ; 27/02/2016 à 15h48
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Vieux 17/12/2015, 19h52
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La Zone de Confort

2/2


2) Comment en sortir ?

Voici 7 trucs à appliquer au quotidien pour exploser votre CZ !


Rationalisez vos peurs

Pour comprendre le mécanisme de la zone de confort, il faut comprendre de quoi on a peur. Si on sait comment faire face à nos peurs, la donne change.

Avoir peur, c'est humain. A chaque fois que l'on croise une femme qui nous plaît, notre cerveau nous envoie des signaux. L'adrénaline agit sur le cerveau et "boum", on se ressent dépassé par les événements et souvent, on n'ose plus rien faire. Pourquoi ? Parce que l’on a peur du rejet.

Oui, le rejet est capable de tétaniser la plupart des hommes. Pourquoi justement ne pas en profiter pour se démarquer des autres ? Voici comment fonctionne le mécanisme de la peur : ce que l’on craint, on l’attire, et ce que l’on regarde en face disparaît.

Cette peur est donc largement infondée, mis à part les répercussions sur votre égo. Or dans ces cas là votre égo ne vous sert à rien, au contraire vous gagnerez en estime personnelle à chaque petite victoire sur vos peurs inconscientes et donc sur votre zone de confort.
Vous avez saisi ? L’estime de soi est une valeur à construire et à entretenir, c’est ce qui vous permettra de croire en vous même si les autres essaient de vous déstabiliser. C'est l'importance que l'on porte à ses actions, indépendamment du regard des autres. Si vous croyez en vous, vous vous sentirez comme une montagne de confiance.
L’ego est l’image (erronée) de vous-même, celle que vous fantasmez mais (celle) que vous persistez à vouloir renvoyer aux autres. Détruisez la.

La révélation que je vais vous faire est la suivante : quand on “a peur”, c’est que justement …”il faut y aller”. C’est la différence entre ceux qui ont des vies épanouies, et les autres… Quand chacune des fibres des son corps sait que l’on a peur, qu’on a la bouche sèche, le coeur qui s’accélère : c’est le signal qu’il faut se lancer. Cela concerne aussi bien le fait d'aborder une femme dans la rue, que la prise de parole en public. La zone de confort est intimement liée à l’anxiété sociale. Il faut se battre contre cela, la peur n’a rien de mauvais, faites-en une alliée.


Brisez votre routine

Fermez et oubliez pendant 7 jours votre téléviseur, Facebook, Google+ et Twitter.

Utilisez le temps gagné pour apprendre quelque chose de nouveau, appeler ou rencontrer un ami que vous avez perdu de vue, sortir dehors, faire de l’exercice ou toute autre chose que vous vous étiez promis de faire mais que vous n’avez pas encore fait parce que vous n’aviez pas le temps.

Mettez de côté votre lecteur MP3 et votre téléphone intelligent et prenez un chemin différent pour vous rendre au travail ou à l’école. Sur votre chemin, prenez le temps d’observer les gens, les maisons, les édifices, les lieux. Réfléchissez à une chose que vous ferez durant la journée qui sera hors de votre zone de confort : offrir un café, des fleurs, un compliment, etc.

Si vous vous sentez un peu mal à l’aise en prenant une de ces initiatives, mais que vous sentez que vous aimeriez être capable de le faire, alors ne réfléchissez plus… Faîtes le ! ça piquera deux minutes, et vous ressentirez très vite la satisfaction d’avoir suivi votre instinct. Cerise sur le gâteau, la prochaine fois, ça fera moins peur.


Faites de nouvelles choses

Essayez de nouvelles activités, sortir dans des endroits que vous ne connaissez pas, c'est ainsi que vous rencontrerez de nouvelles personnes. Et c'est ainsi que vous rencontrerez de nouvelles opportunités.
Créez votre chance, cessez de l'attendre. Lancez vous des défis !

Écrivez un blogue, écrivez un livre, apprenez à jouer d’un instrument, apprenez une nouvelle langue, suivez un programme d’exercices, faites un nouveau sport ! Essayez quelque chose de nouveau durant 30 jours, essayez une activité complètement nouvelle seul, en famille, avec votre conjoint ou entre amis.

Allez suivre un cours de danse, de cuisine, de couture, de théâtre, etc... Vous pourriez être surpris des rencontres et des apprentissages qui en découleront.




Prenez la parole

Si cela n’est pas inné pour vous, donnez-vous le défi de prendre la parole. En classe ou au travail lors d’une réunion, posez une question (pertinente dans le contexte !), énoncez une idée, un commentaire ou une appréciation. Si vous préférez débuter par de plus petits pas, commencez simplement en remerciant votre professeur ou l’hôte de la réunion avant de partir.
Affirmez-vous et développez votre capacité d'initiative ! Que ce soit au travail, à l’école ou entre amis, défendez cette idée que vous avez en tête depuis longtemps mais que vous n’osez pas avancer par crainte de briser le statu quo*.

Entre le moment ou vous savez que vous avez peur et que vous devez agir (magnifique femme qui rencontre votre route, prise de parole en public), cela va souvent très vite. Alors comment agir ?

Prenez l’exemple d’un enfant qui veut prendre la parole en classe. Il lève la main et puis donne sa réponse. Lever la main est le début de l’action. C’est pareil pour vous. Qu’il s’agisse de faire un signe lorsque vous stoppez une belle femme, ou bien de se lever lors d’une prise en parole publique, une petite action vous permettra d’escalader et d’enchaîner sur une interaction plus conséquente. Le tout c’est d’amorcer l’action sans trop réfléchir.


Rencontrez des gens que vous ne connaissez pas

Adressez quelques mots, posez des questions ouvertes et intéressez-vous sincèrement à un collègue de travail ou d’école à qui vous n’avez jamais parlé, votre chauffeur de taxi ou d’autobus, un mendiant, votre facteur, le commis d’un magasin, le serveur au restaurant, etc. Intéressez-vous aux gens d’autres cultures, d’autres milieux sociaux ou professionnels. Faites-le une fois. Appréciez. Puis recommencez.

Allez parler aux petits vieux dans la rue, allez discuter avec le vendeur et contredisez-le sur des petites choses ! La zone de confort est particulièrement difficile à franchir pour les personnes qui n’aiment pas les conflits. Mais quelqu’un qui a peur des conflits n’assume pas toujours ce qu’il pense, et les gens le ressentent !

Une fois que vous aurez atteint une certaine aisance à briser vos routines et à aller vers les autres, vous serez capable de socialiser facilement avec des inconnus... Et ensuite vous pourrez même aborder à l'improviste.
Ok, vous transpirez, vous vous sentez nerveux, vous savez que vous devez aborder cette magnifique femme qui marche dans la rue… Mais vous ne savez pas comment vous y prendre.

La répétition est le meilleur allié pour combattre vos craintes. Plus vous serez habitués à discuter avec des inconnu(e)s, plus ce sera facile pour vous de lancer une conversation au milieu de nulle part. Prenez donc toute interaction comme une façon de sortir de sa zone de confort, surtout quand on est timide !


Apprenez à vous désensibiliser du regard des autres

Être capable de sortir dans la rue ou en soirée avec une perruque et des lunettes de soleil roses, au-delà du peacoking, c'est une façon de tuer une bonne fois pour toute votre égo mal placé et de comprendre que le ridicule ne tue pas ; au contraire, cela vous ouvrira des interactions !

Une fois que vous serez capables de faire ce genre de truc totalement décalé voire même juste débile, seulement pour le fun, l'idée de ressentir une quelconque pression sociale lorsque vous vous adresserez à une femme vous fera juste rigoler.
Vous pourrez faire ça au beau milieu d'un bus ou d'un wagon bondé, et vous amuser des regards tantôt réprobateurs, tantôt étonnés de monsieur-et-madame-tout-le-monde.
Certains hommes d'âge mur vous feront peut être même un sourire complice qui voudra dire "t'as des couilles, petit. Tu me donnes du rêve !"


Voyagez

Qu’il s’agisse d’un court road trip dans un coin encore mystérieux de votre région ou un voyage à l’autre bout du monde, les voyages offrent d’infinies occasions de sortir de sa zone de confort. Nouvelle langue, nouvelles moeurs, nouveaux plats et nouvelles rencontres sont parties intégrantes des voyages.
Partir vivre à l'étranger, c'est peut être la façon la plus radicale d'exploser sa zone de confort.



Conclusion

Vous allez me dire que ces conseils sont faciles à donner, mais difficiles à mettre en pratique. Oui, cela demande des efforts permanents pour sortir de sa Comfort Zone. C’est un combat qui n’est jamais terminé. Un jour on se sent au top, le lendemain c’est beaucoup plus difficile. Le cerveau est un muscle qui a besoin de répétition et d'entretien pour assimiler de l’expérience, tout comme vous le feriez en allant en salle de sport plusieurs fois par semaine.
Chaque expérience en dehors de votre CZ vous donnera le goût de recommencer et d’aller un peu plus loin. L’accumulation de ces expériences augmentera votre créativité, vous donnera des outils et une confiance insoupçonnée. Sortir de sa zone de confort est bénéfique tant au niveau personnel que professionnel. Cela peut être l’élément déclencheur d’une nouvelle relation ou de l’évolution de vos fonctions au travail.

N'oubliez pas, la vie est plus difficile mais infiniment plus riche quand on sort de sa zone de confort, et simplement médiocre quand on y reste...

Dernière modification par don Diego de la Vega ; 18/12/2015 à 12h05
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  #9  
Vieux 08/01/2016, 16h11
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Ouai génial les mecs, bien écrit, clair, précis.. Vivement la sortie du prochain article

(et bim...)
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Dernière modification par Sekigawa ; 11/01/2016 à 21h31
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  #10  
Vieux 09/01/2016, 16h55
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Whaouh !!

Ça a dû être un travail monstrueux !!

Merci à vous d'avoir fait ça je pense que ça va aider beaucoup de monde !
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