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Vieux 21/03/2016, 11h07
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Portez vos couilles !

Assumer ses désirs 3/4

Rédacteurs : Duc, Chochem, Youri, Barney, Visiteuse, Damemas et Diego





1 La paralysie de l'action

Pour celui qui débute, la séduction et les femmes sont des territoires inconnus, imprévisibles, donc anxiogènes. À cela s'ajoute la peur du rejet, cette blessure de l'égo.

Si il y a un choix à faire entre moins de souffrance, ou la possibilité de souffrir plus encore, nous choisissons par défaut moins de souffrance, ce qui parait logique (or nous allons voir que ça ne l'est pas). A l'adolescence, aller voir une fille et échouer, avec cette pensée qu'on pourrait provoquer la risée du bahut, que ce serait la honte, ce n'est pas évident.


Prisonnier dans ce monde d'hésitation, dans ce cercle vicieux et sans fin, c'est la virilité du débutant qui s'affaiblit. Elle est râpée, jusqu'à devenir ce gars gentil, désespéré et assisté. Alors on cherche à faire disparaître cette hésitation, en faisant des approches sans grand risques... Et sans résultats.

On l'a assimilé durant notre enfance : la peur du rejet est en chacun de nous. Tout le monde essaie d’éviter le rejet. Et c’est justement le mauvais état d’esprit pour rencontrer le succès. Car le rejet est totalement inévitable, nous en avons tous fait l’expérience. Et on ressent quasiment toujours ce petit pincement (“approach anxiety”), même si on acquiert un blindage à force, ça ne disparaît jamais totalement.

La plupart des hommes, surtout dans leurs premières années après la puberté, sont trop fragiles ou trop timides pour tenter le moindre move envers une fille tant qu’ils ne sont pas certains qu’elle ne les rejettera pas.
Et donc en essayant d’éviter le rejet, chaque action devient très calculée (overthinking), sans spontanéité. Quoi dire, que faire, quel SMS envoyer, toutes ces questions vont faire bugger le débutant et impacter son comportement de façon négative.
Ce qui est particulièrement contre-intuitif, c’est que plus on essaie d’éviter d’être rejeté, plus on augmente les chances de l’être (et hop on boucle sur la FZ et le Nice Guy !). La plupart des débutants échouent car ils essaient de créer la situation “parfaite” : cela n’arrivera jamais compte tenu de l’imperfectibilité des relations humaines !


L'Histoire cachée : au moyen-âge, voilà le sort réservé à ceux qui n'osaient pas aborder.



2 Comment s'en sortir ?

Simplement en se rendant compte que le choix de l'inaction est plus douloureux que celui de l'action et du risque. Préférez toujours l'action à l'inaction, et apprenez à gérer les situations comme elles viennent. Tout ceux parmi nous qui ont passé des années dans ce mode "hésitation" savent aujourd'hui très bien que les rejets sont toujours préférables aux regrets. Toujours.

Il n'y a pas de recette miracle pour ça. Il faut quitter sa zone de confort et passer à l'action !

Votre nouveau crédo :
Citation:
je préfère le rejet que le regret
Quand vous vous retrouvez hésitant, nerveux, AGISSEZ. Mieux vaux produire de l'action, que de produire de la frustration.
N'attendez pas qu'un moment idéal, propice à l'accostage se fasse sentir. Agissez ! Action, action, action !

Citation:
100% des gagnants ont commencé par tenter leur chance


Le principal obstacle qui nous empêche d’avancer : c’est la peur de la honte.

Mais c’est quoi ?
En gros : on s’empêche d’aborder une HB. Parce qu’on a peur de la suite.
A l’adolescence, on a peur qu’elle nous affiche dans tout le collège/lycée (Ouai Machin il est trop en kiff sur moi, alors qu’il est trop moche quoi ! Que tout le monde le montre du doigt en l’insultant ! Et faisons ce rituel tous les matins ! Et à chaque récré !)

On garde ce mécanisme après hein ! A la fac, au boulot... On a incorporé cette notion de pression sociale.
Mais chose un peu plus grave, on garde même ce comportement quand ça n’a pas d’impact.
La fille qui attends en se protégeant de la pluie sous l’abribus ? Pas de pression sociale. Rien. Mais on a peur d’aborder, car peur de l’échec, peur qu’on nous rétorque “D’où tu me parles, t’es trop moche, et tu pues”.

Ce que vous devez comprendre, c’est que notre cerveau intègre des mécanismes sophistiqués pour nous baiser la gueule.
D’un point de vue évolutif, ces mécanismes ont joué leurs rôles : vous êtes assez vivant pour lire cet article, donc vos ancêtres, ainsi que vous, ont survécu.

En gros, notre cerveau est capable de nous manipuler. Une partie de notre cerveau (la partie Bear Grylls, celle qui s’occupe de la survie) est capable de donner une réponse en quelques mili-secondes. Le problème c'est qu’il vous faut plusieurs secondes parfois avant de vous lancer pour open.
Alors c’est pas des voix dans la tête hein, mais ça va se transcrire par des messages chimiques : adrénaline quand on sent un danger (bah ouai, si un lion veut vous manger, vous avez intérêt à courir, l’adrénaline dope vos muscles). Dopamine pour vous inciter à faire un truc que le corps juge “safe”, bouffée de peur quand on marche sur le bord d’une falaise : votre cerveau vous piège pour prendre une décision. Vous (en tant que personne rationnelle) savez que cette falaise est solide, qu’il y a une balustrade en acier, et que vous ne pouvez pas tomber.
Malgré tout, on se sent mal, parce que notre corps veut nous manipuler chimiquement pour nous éloigner du bord de la falaise.

Alors ce mécanisme, il est génial en tout point : on peut réagir à des situations difficiles.

Le problème, c’est qu’il s’applique dorénavant à des situations non-dangereuses pour l’intégrité physique.
C’est le cas de la “honte” et du “trac” par exemple.

Maintenant que vous êtes au courant (les auteurs de l’article sont soumis au trac, à la peur de la honte, etc… on est dans le même bateau hein !), voyons comment renvoyer notre cerveau sa priorité : nous rendre heureux !

Acceptez et apprenez à vivre avec. Ce n’est pas si mal. Une décharge d’adrénaline due au stress peut vos donner le coup de boost nécéssaire en entretien d’embauche !
Une méthode pour évacuer cet état de trac ? Il faut activer ses muscles (ils vont consommer l’adrénaline). Sautiller sur place, lancer ses bras en avant, courir sur place... et surtout vous lancer dans l'action.

Et rappelez vous : votre cerveau veut vous enfler, mais VOUS êtes aux commandes.
C’est à vous de décider ! Et cette HB 10 au comptoir, quoi qu’en dise votre cerveau, c’est pas comme sauter à pied joint le long d’une falaise !

C’est la conclusion de cette partie : les femmes, l’abordage, etc… ne représentent aucun danger ! (si elle dit non, vous restez 2 inconnus et vous partez chacun de votre côté !).
Et si y a pas de danger potentiel : le mécanisme de défense de votre cerveau est obsolète. Donc la honte, le trac, etc… vous les laissez à vos ancêtre.

Et en pratique ?
  • Arrêtez de vous perdre dans vos stratégies ou vos pensées limitantes et appliquez la règle des trois secondes.
  • Plus tôt vous vous confronterez aux barrières et aux résistances de votre target, plus tôt vous pourrez jouer dessus avec humour, et vous ferez ainsi avancer les choses : poussez toujours l’interaction jusqu’à son maximum !

Dernière modification par don Diego de la Vega ; 21/03/2016 à 16h12
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