Très intéressant article ...
Ce qui fait question à mon sens avant tout c'est l'implication ou non d'une pathologie psychiatrique (schizophrénie, trouble bipolaire...) dans ce profil psychologique
Sinon je pense que ce phénomène est typiquement d'ordre multifactoriel (si on le situe hors champ de la pathologie psychiatrique). Causes possibles: atomisation de la société, inflation généralisée de l'exigence féminine, compétitivité, virtualisation du monde qui donne une impression d'intégration alors qu'on met pas le nez dehors...
Citation:
Envoyé par PoissonRouge
Que ce soit les zèbres, les hyperactifs, etc. ou maintenant c'est Hikikomori, la plupart des psys avec lesquels j'ai eu l'occasion d'en parler rejetaient ces désignations qui ont plus tendance à enfermer les gens dans une représentation bancale de leur personnalité qu'à les aider à comprendre les véritables problèmes à la base de leurs difficultés sociales.
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Oui c'est là qu'on se rend compte que tous les concepts de psychiatrie ou de psychologie clinique ne sont que des outils, des repères, et que la réalité psychique de la personne en face est toujours plus complexe, souvent hybride. J'en parlais encore à une psy ce matin : elle me disait que même si chez un sujet on trouvera toujours une structure de fond on verra souvent des traits relevant de troubles autres par rapport à cette structure de fond.
Un diagnostic est plus un point de repère qu'une donnée dans laquelle s'enfermer.