[novice1]

HEllo,

j'ai un petit soucis, je développe des sentiments/fantasmes sur les personnes qui ont un grand savoir sur un domaine que je veux acquérir peut importe la tronche, le sexe, l'age...

Actuellement c'est mon entraîneur de sports de près de 40ans. Je commence à avoir des sentiments pour lui et c'est difficile de retenir ces sentiments qui ne font que grandir sachant que je le vois quasi tous les jours.
C'est un super entraîneur avec qui j'ai fais beaucoup de progrès, je ne voudrais pas le changer pour un autre.

Je ne sais pas comment retenir ces sentiments, je ne sais pas si je devrais tenter quelques choses avec lui car il a l'air de me voir comme sa fille. D'ailleurs j'ignore s'il est celib.

Je tiens beaucoup à progresser dans ce sport et cet entraîneur est vraiment bon je me dis que ces sentiments vont tout foutre en l'air !

[The Lone Gunmen]

C'était pas un de tes profs l'autre jour ?

Tu te tortures l'esprit, passe à l'action, finement, et tu verras bien. Sinon tu vas vivre toute ta vie dans le regret et dans le " et si .. "

Courage

[novice1]

Envoyé par The Lone Gunmen

C'était pas un de tes profs l'autre jour ?

Tu te tortures l'esprit, passe à l'action, finement, et tu verras bien. Sinon tu vas vivre toute ta vie dans le regret et dans le " et si .. "

Courage

Si et je me suis pris un râteau par mon prof quand je l'ai invité , ce qui ne me dérange pas tant que ça vu que je ne l'aurais probablement plus comme prof. Mais avec cet entraîneur c'est différent je veux le garder et si je me prends un râteau on sera tout les deux gêné je crains qu'il cesse d'être dur aux entraînements avec moi par pitié ect.

[tron]

Cette orientation t'empêche pas de vivre des histoires simples ou t'es exclusivement attiré par ce type de personne?

Il y a je pense une forme d'idéalisation importante.

[novice1]

Envoyé par tron

Cette orientation t'empêche pas de vivre des histoires simples ou t'es exclusivement attiré par ce type de personne?

Il y a je pense une forme d'idéalisation importante.

il n'y que ce genre d'hommes qui m'attirent vraiment. Ça ne m'empêche pas de voir d'autres mecs pour me faire la main ou juste passer un bon moment avec mais je sais que je me lassera très rapidement de les fréquenter. Oui je dois sûrement les idéaliser et je me demande parfois si j'arrivais à acquérir leur connaissance voir les surpasser si j'aurais toujours cette attirance pour eux ou si ca y mettrais une fin.

[tron]

Envoyé par novice1

Oui je dois sûrement les idéaliser et je me demande parfois si j'arrivais à acquérir leur connaissance voir les surpasser si j'aurais toujours cette attirance pour eux ou si ca y mettrais une fin.

Si on suit ce que tu dis, cette question est légitime. On peut se demander ce que tu recherches dans ces relations, cherches-tu la rencontre ou est-ce très secondaire? et si une fois en couple tu te sentira de confronter ton imaginaire à la réalité, est-ce que tu ne sera pas lassé non plus?

L'idéalisation c'est bien, ça permet de croire en une histoire avant qu'elle ait commencé, c'est un moteur. A un moment elle doit laisser la place à la relations basée sur le réel.
On peut aussi faire des rencontres qui s'alimentent elles-mêmes, ces relations ne sont pas dès le début basé sur de l'imaginaire mais sur du réel.

Pour répondre à ta question, s'il t'intéresse il faudra plutôt chercher à le séduire et voir comment il réagit, c'est une mauvaise idée de faire du rentre dedans en proposant un rendez-vous, lui n'est pas dans ton idéalisation.
Je t'invite à ne pas perdre de vu ce contraste qu'il y a entre ton amour idéalisé et un amour plus profond basé sur le relationnel.

Je ferme aucune question. Il ne faudrait juste pas que cette focalisation certes légitime t'aveugles sur d'autres types de relation qui te conviendrait peut-être plus (ou peut-être pas).

[beibena]

Envoyé par novice1

Hello,

j'ai un petit soucis, je développe des sentiments/fantasmes sur les personnes qui ont un grand savoir sur un domaine que je veux acquérir peut importe la tronche, le sexe, l'age...

Actuellement c'est mon entraîneur de sports de près de 40ans. Je commence à avoir des sentiments pour lui et c'est difficile de retenir ces sentiments qui ne font que grandir sachant que je le vois quasi tous les jours.
C'est un super entraîneur avec qui j'ai fais beaucoup de progrès, je ne voudrais pas le changer pour un autre.

Je ne sais pas comment retenir ces sentiments, je ne sais pas si je devrais tenter quelques choses avec lui car il a l'air de me voir comme sa fille. D'ailleurs j'ignore s'il est celib.

Je tiens beaucoup à progresser dans ce sport et cet entraîneur est vraiment bon je me dis que ces sentiments vont tout foutre en l'air !

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Il n'y que ce genre d'hommes qui m'attirent vraiment. Ça ne m'empêche pas de voir d'autres mecs pour me faire la main ou juste passer un bon moment avec mais je sais que je me lassera très rapidement de les fréquenter. Oui je dois sûrement les idéaliser et je me demande parfois si j'arrivais à acquérir leur connaissance voir les surpasser si j'aurais toujours cette attirance pour eux ou si ca y mettrais une fin.

Je suis exactement dans la même situation que toi, à savoir que je dois admirer un homme pour m'y intéresser. J'ai ce besoin presque viscéral de repérer chez lui une certaine "supériorité" vis à vis de moi (supériorité que l'on accorde légitimement et instinctivement à nos parents durant l'enfance).

J'interprète ce comportement comme une réaction défensive de protection, une sorte d'"armure psychologique" utilisée comme réponse à un ensemble de facteurs : une relation père/fille malsaine voire une absence de figure paternelle, une vision faussée de l'Homme, un nombre important de couples dysfonctionnels dans l'entourage, des expériences passées ratées et traumatisantes, un manque de confiance en soi, une peur de l'abandon mais surtout une grande difficulté à concevoir que l'on peut être aimée et estimée telle que nous sommes, une impression poignante d'être porteuse d'une tare honteuse qu'aucune qualité ne suffirait à compenser.

De fait, les relations possibles, simples et potentiellement épanouissantes peuvent provoquer un faux sentiment d'indifférence et de lassitude qui se révèle en fait être une peur terriblement angoissante d'être dévoilée au grand jour et de laisser ainsi l'autre percevoir nos faiblesses les plus intimes. Une peur aussi d'être heureuse aussi simplement : pourquoi ce serait aussi facile quand ça a toujours été compliqué?

On aura donc plutôt tendance à laisser de côté ces hommes que l'on trouvera inintéressants et ennuyeux (parce que ce serait trop facile) , pour rejouer inlassablement le scénario raté de notre relation primaire à l'homme : la relation avec notre père.

En choisissant des hommes nous rappelant suffisamment notre père pour rentrer dans les critères mais qui semblent tellement meilleurs et tellement éloignés de ce "monstre", on croit se diriger vers une relation plus prometteuse, une relation enfin réussie qui nous permettrai de guérir notre profonde blessure engendré par un sentiment d'injustice non digéré. Quelle plus belle occasion pour prendre une revanche sur la vie que de se prouver factuellement que non ce n'est pas de notre faute si notre père ne nous a pas aimé comme il aurait du mais bien parce que c'est un connard sans nom. Que la tare n'est pas en nous mais en lui et seulement en lui.

Pour cela évidemment, il faut sublimer ces "homme mirages", les admirer, les glorifier (comme un petit enfant le ferait avec son papa) en les parant de toutes les qualités que l'on aurait voulu présentes chez un père pour lequel on éprouve souvent une rancoeur infinie.

Peut être est-ce pareil pour toi, peut être que ces hommes te semblent magnétiques parce que tu les regarde à travers ta propre histoire, à travers ce que tu voudrait qu'il soit et non comme ils sont vraiment cad des êtres humains loin de la perfection, avec des qualités mais aussi des défauts. Des hommes qui ne sont pas ton père idéal et fantasmé. Ils peuvent aussi bien t'émerveiller que te décevoir. Bien sûr, en ce qui concerne les hommes qui sont au même niveau de ... que toi, la question ne se pose même pas, tu l'as dit toi même, ils ne t'intéressent pas puisqu'ils ne représentent ni le défi ni le surpassement de soi-même, nécessaire pour nourrir artificiellement un égo blessé et meurtri. Et j'irai même plus loin, si ces hommes idéalisés se lançaient dans une relation avec toi, je pense que tu perdrais rapidement tout intérêt en découvrant leur condition tout simplement humaine, bien éloignée du fantasme qu'ils incarnaient.

A ce titre, il semble nécessaire de se rappeler en permanence, même si c'est très compliqué du fait d'un conditionnement bien ancré, que non ils ne sont pas forcément meilleurs que toi et que le bonheur n'est pas forcément lié à l'égo ou à "l'inaccessible".

[Chochem]

Et voilà, encore novice1 avec un OI, le 72ème cette année, et des excuses bidons pour ne pas y aller!

Et toujours pas de remise en question sur pourquoi cet enchaînement d'OI, sur pourquoi toujours des situations compliquées, sur pourquoi elle s'invente des excuses débiles...

Ah oui, dans un autre post, tu as aussi indiqué arrêter tes révisions pour pouvoir faire plein de sport parce que t'avais bouffé des cochonneries et pris du poids.

La décision la plus idiote du monde.

Tout va bien.

Les mauvais esprits diront qu'en matière sentimentale comme en matiere scolaire, tout ça relève d'une seule et même stratégie d'évitement.
Mais ce ne sont que des mauvais esprits, n'est ce pas?

[novice1]

Envoyé par beibena

Je suis exactement dans la même situation que toi, à savoir que je dois admirer un homme pour m'y intéresser. J'ai ce besoin presque viscéral de repérer chez lui une certaine "supériorité" vis à vis de moi (supériorité que l'on accorde légitimement et instinctivement à nos parents durant l'enfance).

J'interprète ce comportement comme une réaction défensive de protection, une sorte d'"armure psychologique" utilisée comme réponse à un ensemble de facteurs : une relation père/fille malsaine voire une absence de figure paternelle, une vision faussée de l'Homme, un nombre important de couples dysfonctionnels dans l'entourage, des expériences passées ratées et traumatisantes, un manque de confiance en soi, une peur de l'abandon mais surtout une grande difficulté à concevoir que l'on peut être aimée et estimée telle que nous sommes, une impression poignante d'être porteuse d'une tare honteuse qu'aucune qualité ne suffirait à compenser.

De fait, les relations possibles, simples et potentiellement épanouissantes peuvent provoquer un faux sentiment d'indifférence et de lassitude qui se révèle en fait être une peur terriblement angoissante d'être dévoilée au grand jour et de laisser ainsi l'autre percevoir nos faiblesses les plus intimes. Une peur aussi d'être heureuse aussi simplement : pourquoi ce serait aussi facile quand ça a toujours été compliqué?

On aura donc plutôt tendance à laisser de côté ces hommes que l'on trouvera inintéressants et ennuyeux (parce que ce serait trop facile) , pour rejouer inlassablement le scénario raté de notre relation primaire à l'homme : la relation avec notre père.

En choisissant des hommes nous rappelant suffisamment notre père pour rentrer dans les critères mais qui semblent tellement meilleurs et tellement éloignés de ce "monstre", on croit se diriger vers une relation plus prometteuse, une relation enfin réussie qui nous permettrai de guérir notre profonde blessure engendré par un sentiment d'injustice non digéré. Quelle plus belle occasion pour prendre une revanche sur la vie que de se prouver factuellement que non ce n'est pas de notre faute si notre père ne nous a pas aimé comme il aurait du mais bien parce que c'est un connard sans nom. Que la tare n'est pas en nous mais en lui et seulement en lui.

Pour cela évidemment, il faut sublimer ces "homme mirages", les admirer, les glorifier (comme un petit enfant le ferait avec son papa) en les parant de toutes les qualités que l'on aurait voulu présentes chez un père pour lequel on éprouve souvent une rancoeur infinie.

Peut être est-ce pareil pour toi, peut être que ces hommes te semblent magnétiques parce que tu les regarde à travers ta propre histoire, à travers ce que tu voudrait qu'il soit et non comme ils sont vraiment cad des êtres humains loin de la perfection, avec des qualités mais aussi des défauts. Des hommes qui ne sont pas ton père idéal et fantasmé. Ils peuvent aussi bien t'émerveiller que te décevoir. Bien sûr, en ce qui concerne les hommes qui sont au même niveau de ... que toi, la question ne se pose même pas, tu l'as dit toi même, ils ne t'intéressent pas puisqu'ils ne représentent ni le défi ni le surpassement de soi-même, nécessaire pour nourrir artificiellement un égo blessé et meurtri. Et j'irai même plus loin, si ces hommes idéalisés se lançaient dans une relation avec toi, je pense que tu perdrais rapidement tout intérêt en découvrant leur condition tout simplement humaine, bien éloignée du fantasme qu'ils incarnaient.

A ce titre, il semble nécessaire de se rappeler en permanence, même si c'est très compliqué du fait d'un conditionnement bien ancré, que non ils ne sont pas forcément meilleurs que toi et que le bonheur n'est pas forcément lié à l'égo ou à "l'inaccessible".

Merci Beibena j'aime beaucoup ton commentaire. Mais je pense pas que ce soit vraiment lié à mon père, j'ai une très bonne relation avec lui et j'ai toujours été sa petite préférée parmi ses enfants, j'ai toujours reçu beaucoup d'amour de sa part et il fait constamment passer mon bonheur avant le sien.
Le seul truc qui je pense a pu joué avec mon père c'est sa façon d'avoir mal géré ma différence quand j’étais très jeune, j’étais (je le suis toujours) une sorte de gamine complètement freak et j'ai vu du dégoût dans son regard, il se braquait. Ça a surement eu un impacte sur mon estime.

[novice1]

Envoyé par Chochem

Et voilà, encore novice1 avec un OI, le 72ème cette année, et des excuses bidons pour ne pas y aller!

Et toujours pas de remise en question sur pourquoi cet enchaînement d'OI, sur pourquoi toujours des situations compliquées, sur pourquoi elle s'invente des excuses débiles...

Ah oui, dans un autre post, tu as aussi indiqué arrêter tes révisions pour pouvoir faire plein de sport parce que t'avais bouffé des cochonneries et pris du poids.

La décision la plus idiote du monde.

Tout va bien.

Les mauvais esprits diront qu'en matière sentimentale comme en matiere scolaire, tout ça relève d'une seule et même stratégie d'évitement.
Mais ce ne sont que des mauvais esprits, n'est ce pas?

Pourquoi ai-je fais la grimace en voyant ton pseudo sur mon post avant même te lire?
"passe ton chemin" c'est pas toi qui disais ça ?
Pourquoi tu continu à lire mes post de "trols" ?

Je l'ai chercher la raison de ces OI et je ne l'ai pas trouvé. Tu a une idée?

Et j'ai jamais dis que j’arrêterais mes révisions, j'ai dis que je continuerais le sport pendant mes révisions. J'avais écris que je ressentais une grosse fatigue et je sais que c'est lié à l’arrêt du sport d'ou ma reprise.
Ca ne me sert à rien de réviser en étant constamment fatigué c'est pas productif. Plus, je commençais à développer une addiction à la nourriture et j'avais envie de me faire vomir par culpabilité d'avaler des masses de cochoneries. Il a fallu que je me reprenne en main et c'est fait.
Je révise et apprends mieux en mangeant sainement et en faisant des pauses : du sport notamment.

Tu cherche des incohérence là ou il n'y en a pas.

Et pour le prof je l'ai invité. J'inventais pas d'excuses pour ne pas yaler, j'attendais juste le bon moment : cad qu'il ne soit plus mon prof.