[Seducer]

Salut !
J'ai un petit conseil à te donner pour améliorer ta capacité de synthèse et avoir plus d'impact vis-à-vis de tes interlocuteurs lors de tes futurs entretiens. Lorsque tu prépares ta présentation, je suppose que tu souhaites présenter des stages ou expériences professionnelles. Pour chaque expérience, prépare une présentation très brève (30 secondes pour dire en quoi cela a consisté). Ensuite, note au brouillon 2 à 3 mots clés. Ces mots clés seront ce que l'expérience t'as apporté. Cela peut être "travail en groupe" ou alors "organisation" ou même "autorité". Enfin, pour chaque mot clé, note 1 anecdote dans laquelle tu as pu illustrer ce caractère. Par exemple pour "travail en groupe" : "J'ai dû participer à un projet de création d'un nouveau modèle X. Pour cela, moi et mon équipe avons dû nous répartir les tâches intelligemment car nous avions qu'une semaine pour mener à bien ce projet. [...]". Bien sûr cette anecdote doit être la plus courte possible, mais elle se doit d'être aussi très claire et précise. Tes interlocuteurs doivent voir à travers cette anecdote en quoi TOI tu as excellé.

Pourquoi ce conseil ? A mon avis, il n'y a rien de plus synthétique que les mots clés. Travaille autour de mots clés et tu verras qu'il sera beaucoup plus simple pour ton cerveau d'être synthétique et de mobiliser des connaissances sans partir trop loin. J'insiste sur le fait que chaque chose que tu diras autour de ces mots clés doit se ramener à toi, tu as peu de temps, durant ce laps de temps il faut absolument que tes interlocuteurs voient qui tu es et ce que tu vaux. C'est court un entretien, et très sélectif !

[AutelDuLustre]

Je viens d'avoir un entretien au téléphone justement.
Là c'était plus de style "décontracté" (les moins rassurants car peu structurés mais en même temps au moins on évite de se réfugier derrière la récitation).

J'ai surtout essayé de faire passer LES bonnes informations vis-à-vis du poste.

J'avais préparé les documents autour en surlignant les mots clés de mon CV en rapport avec le poste et les informations que je voulais faire passer sur mes compétences/connaissances.

Après je me suis un peu fait piéger des fois. Ceci dit, je fais un rapport après coup pour m'améliorer sur les points qui m'ont surpris.

Prévoir, c'est réussir !

[FFedo]

C'est marrant, tu me fais penser à un mec qui était avec moi en école d'ingé : le gars avec une culture G de malade, retenait TOUT, s'intéressait à tout et jusque dans les détails ... mais quand il devait expliquer quelque chose ça prenait 2 jours car il ne pouvait pas synthétiser et rentrait trop loin dans les détails.

(Sans compter les "heuuu" et les blancs car il cherche ses mots vu qu'il se perd certainement dans la quantité d'informations que son cerveau lui remonte en même temps)

Ca fait un bail que je ne l'ai pas revu donc je ne peux pas te dire s'il a changé et si oui comment. Par contre je vais te parler de quelque chose qui me concerne moi :
J'avais du mal à parler de façon fluide, quand je me suis rendu compte que cela pouvait me porter préjudice je prenais 2 ou 3 secondes avant de parler pour réfléchir à ce que j'allais dire... Maintenant je suis beaucoup plus fluide, j'ai vraiment progresser (surtout en langues étrangères).

[Rakos]

Envoyé par autel

Avant, je pensais que le problème venait de mon manque d'interactions sociales

Moi il m'arrive de me dire que j'ai pas développer un certaine 'intelligence vis a vis des autres du a un manque d'interactions sociales.
Tu t'es déjà fait cette réflexion ?

[Oncle Barney]

Je te conseille fortement la lecture de ce livre. Tu y trouveras pas mal de réponses à tes questions et ton fonctionnement.

Juste par curiosité: as tu choisi d'être ingénieur? Est ce un rêve, une passion d'exercer ce métier?

[AutelDuLustre]

Ah merci je n'avais pas vu ce dernier message

Ouais comme d'habitude je retombe sur l'hypersensibilité, la boucle est bouclée une fois encore...

J'avoue que ça me fait bien chier d'être victime de ce que je considère comme une tare étant donné que j'aspire au succès, etc.
Or, visiblement, c'est tout l'inverse de ce qu'il me faudrait...

Si j'avais été une femme, ça l'aurait fait mais quand t'es un homme qui en plus aime les modèles virils "à l'ancienne...", c'est impossible à assumer. Je l'ai dit à un pote masi j'ai eu l'impression d'être si faible que j'ai vite remis mon armure de chevalier.


Pensez-vous qu'en développement personnel il y a des paliers qu'on ne pourra pas dépasser ?
Et est-ce possible pour un HOMME en France d'assumer son hypersensibilité sans passer pour un baltringue ? Ceci dit, je crois que les femmes sont bonne pour détecter cela chez moi malgré ma stratégie de la froideur/du je menfoutisme.

Car même quand j'ai été à fond, j'étais obligé de me "cacher" durant quelques heures pour récupérer et retourner à l'action qui me faisait beaucoup de bien. Le seul avantage on va dire c'est que je pratique le chaud/froid sans faire exprès. Et je peux assez facilement lire les femmes, ce qui me permet de m'adapter, de choisir celles qui sont VRAIMENT intéressées et de bien détecter les signaux très subtils de KC.
Tout arme à un prix j'imagine...

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Juste par curiosité: as tu choisi d'être ingénieur? Est ce un rêve, une passion d'exercer ce métier?

Choisi ? Oui et non.
J'aimais bien les mathématiques, le français aussi donc j'ai déjà dû choisir entre la voie littéraire et la voie scientifique.
Disons que je préfère globalement la voie littéraire mais la voie scientifique me va aussi.

Après j'ai failli être officier militaire mais j'ai plutôt choisi la voie d'ingénieur ; les deux avaient des avantages et des inconvénients.

Bref, j'ai toujours dû faire des choix difficile là dessus. Après, le travail est très secondaire, j'apprécie la modélisation, l'aide à al décision donc le métier d'ingénieur ne me dérange pas (encore faut-il trouver le bon poste...).

Pour moi la vie ne peut pas se résumer à travail-femme-enfants-voiture de luxe (ça ne m'attire pas trop d'ailleurs). Je veux beaucoup plus ! J'aimerais faire tant de choses - être tant de personnes à la fois !
Donc ouais, forcément ma motivation n'est pas énorme car pour moi le travail est une simple base, un tremplin.

[tron]

Envoyé par AutelDuLustre

Pensez-vous qu'en développement personnel il y a des paliers qu'on ne pourra pas dépasser ?

Y a pas de raison.

Il pourrait être intéressant de voir plus en détail cette hypersensibilité, voir si c'est genre un problème ou un trait de personnalité déjà. Je crois pas que ça soit juste ta personnalité vue que c'est visiblement handicapant et si c'est juste ta personnalité alors oui tu pourra l'assumer sans passer pour une baltringue.

[YOOL]

Le neuro-droitier, apprend en premier les généralités d’un nouveau sujet, puis s’intéresse aux détails après avoir trouvé une vision d’ensemble.
Il saisit rapidement de nouvelles idées, et peut agencer ensemble des concepts différents pour en faire un tout cohérent.
Il a une vision globale et traite les informations de manière parallèle, si bien que sa pensée apparaît parfois difficile à suivre car il a du mal à argumenter.
En lui laissant le temps, il peut impressionner par la nouveauté de sa pensée.
Suivre un plan pour rédiger lui est difficile, et il aurait tendance à partir dans toutes les directions.
Il a l’art de poser les questions pertinentes et il a toujours plusieurs projets en tête.
En sport, il perçoit d’emblée les capacités nécessaires et les met en œuvre de manière globale, en laissant peu de place à la pratique des détails.

Je suis un neuro-droitier dans l'âme alors

Ce que tu peut faire pour mieux te présenter c'est de choisirs un angle d'approche par exemple soit tu explique ton parcours avec une ligne directrice chronologique, soit avec une ligne directrice par secteurs de compétence. Par exemple:

Par chronologie:
-Année 1- appris chose x et y
-Année 2- faits stage à x, appris chose z et bénévolat à y
-Année 3- Séjours en Angleterre ou j'ai travailler à z

Par secteurs:

-Langue- Anglais courent perfectionner par un séjours linguistique
-formation- Ecoles, stage.
-travails- bénévolats et travail dans une entreprise étrangère

Sa peut aussi s'appliquer pour une présentation de projets, soit expliquer les différents points de ton projets soit expliquer son évolution.

Le plus gros du travail consiste à fluidifier c'est penser en choisissant quoi dire plutot que de sortir le paver et le dénouer en temps réelle.

Il faut une ligne directrice et si tenir.

[AutelDuLustre]

Je pense que c'est inné car même petit j'étais comme ça sans avoir rien vécu de spécialement marquant et sans avoir eu une éducation trop ceci ou trop cela.

Quoi qu'il en soit, j'ai toujours eu l'impression dans l'action qu'il y avait un truc qui naturellement m'empêchait de continuer.
Par exemple, je m'amuse à fond socialement, apprécie être le centre d'attention, etc. puis le lendemain je me renferme comme pour canaliser un truc, reprendre mes esprits pour ne pas foirer.

Je crois que j'ai peur de mes réactions, de craquer (surtout pleurer pour rien qui est pour moi la pire humiliation - ce qui est bizarre c'est que je pleure même quand mon cerveau me dit qu'il n'y a pas de quoi car ce que je vois est complètement niais - par exemple récemment devant un film dont je tairais le nom (impossible à assumer même sur un forum) - il y a donc un décalage important entre mon corps/coeur et mon cerveau).

Je ne pleure pas en continu bien sûr mais je redoute que ça arrive.
Bref, j'ai peur de perdre le contrôle.

J'ai aussi l'impression de porter "tout le poids du monde" quand je décide un truc, peut-être car je m'approprie trop les émotions des gens en face.
Apparemment, il faudrait s'en détacher mais c'est plus facile à dire qu'à faire ! Par exemple j'ai échoué en mars/avril avec une fille et je sais qu’elle a souffert donc j'ai trinqué durant des semaines (ça s'est quand même amélioré par rapport à la première fois où j'ai eu une grosse crise émotionnelle) d'une part du fait de ma propre tristesse mais aussi parce que je me sentais coupable de ne pas l'avoir rassurée. Double peine.

J'avais lu "trop gentil pour être heureux" mais je me suis vite rendu compte que je n'avais pas vraiment ce problème car ce dernier est une construction psychologique. Or mon modèle est presque le modèle inverse en réaction à mon naturel hypersensible.

Tout ceci fait que j'ai une timidité très ciblée : la timidité sur le dévoilement de mes émotions et sentiments, éventuellement à heurter les gens. Sinon, je n'ai pas de vraie timidité sur les autres points ni même les troubles caractéristiques associés (transpiration, etc.). Je me sens juste mal à l'aise quand on entre dans un rapport émotionnel avec moi.

==> Quoi qu'il en soit, j'ai toujours eu l'impression d'avoir un boulet à traîner et une tare à masquer. Du coup, je parais très serein même si un examen plus approfondi révèle que je suis très nerveux.
Peut-être que si j'assumais ça se passerait différemment ? Là encore, difficile à faire car j'ai très mal pris des remarques là dessus par le passé.

Je vais explorer cette voie.
Je pense malheureusement qu'il n'y a pas 36 solutions : ASSUMER et donc prendre le risque que ça me pète à la gueule comme dans un passé récent. Déjà, ça a réduit mon impulsivité (qui correspondent chez moi à des crises émotionnelles très fortes qui me font perdre le contrôle - j'ai appris à les cerner et à comprendre que ce n'étaient pas de vraies émotions).

[tron]

Tout problème est un mixte d'innée et d'acquis et même les problèmes qu'on considère plus innées sont gérables de manière à ce que ça devienne moins (ou plus du tout) handicapant, on le voit avec l'autisme par exemple ou certaines bipolarités, schizophrénies, dépressions ou les surdoués ou certaines introversions trop handicapantes parce qu'ils s'assument pas (histoire de pas citer que des maladies). Heureusement ton problème me parait moins handicapant donc je me dis que si on arrive à faire quelque chose pour ces problèmes, le tient devrait être gérable.

Une solution pourrait être de tenter de gérer cette sensibilité (par le sport, l'analyse, tout ce qui te paraîtra pertinent) et de l'assumer.
Je sais que c'est pas évident de l'assumer mais ça fait accessoirement un exercice difficile pour prendre du recul sur le regard des autres. Le problème n'est pas que l'handicap mais peut-être aussi la trop grande importance apportée au regard des autres.