Affichage des résultats du sondage: Selon vous, il est utile d'aborder la question de la séduction avec un psychiatre :
|
Pour débloquer si vraiment ça coince au début
|
|
3 |
25,00% |
Pour progresser et améliorer ses résultats
|
|
7 |
58,33% |
Un psy n'est pas forcément la personne la plus adaptée
|
|
2 |
16,67% |
|
|
|
|
|
07/02/2015, 20h26
|
|
Sage
|
|
Date d'inscription: septembre 2010
Localisation: Montpellier
Messages: 10 205
|
|
Citation:
Envoyé par indianna
J'épuise personne !
|
Si tu le fais et ça t'isole, je te rends service en te le disant. Les gens qui te répondent là sont pas encore épuisés j'imagine (rien n'est moins sûr) mais c'est une question de temps à mon avis.
Le SPU c'est pas simple, voir un psy non plus, le sexe quand on a lourd passif (ou pas!) c'est pas simple. C'est pas une raison pour poser un nombre infini de question. Là tu vas parler à la personne intéressée en plus, elle pourra répondre à toutes tes questions.
Tu me donnes l'impression de juste déverser tes doutes & peurs ici sans chercher à construire derrière, c'est le rôle d'un psy ça (entre autre) pas le notre.
Pour répondre à la question:
T'es pas obligé de tout dévoiler la première séance, tu peux attendre d'être en confiance c'est ton territoire le cabinet mais le sexe est une partie intégrante du psyché donc c'est difficile de faire un travail de fond sans l'aborder. Si ton psy te juge, parles lui en et quittes là.
__________________
Tout est une question de perception.
Dernière modification par tron ; 07/02/2015 à 20h43
|
Découvrez notre produit : |
|
07/02/2015, 20h46
|
|
Master
|
|
Date d'inscription: juin 2013
Localisation: Uqbar, Tlön
Messages: 2 661
|
|
Citation:
Envoyé par tron
le sexe quand on a lourd passif c'est pas simple.
|
ça veut dire quoi exactement?
Citation:
Envoyé par tron
C'est pas une raison pour poser un nombre infini de question.
|
Je n'ai pas un nombre infini de questions à poser. Quelques unes me suffisent.
Citation:
Envoyé par tron
Tu me donnes l'impression de juste déverser tes doutes & peurs ici sans chercher à construire derrière, c'est le rôle d'un psy ça (entre autre) pas le notre.
|
C'est justement pour savoir comment pouvait être abordé avec un psy tout ce qui est relatif à la séduction et la sexualité, que j'ai créé la discussion.
Même dans un bon climat de confiance ce sera difficile de lui dire par exemple que j'ai envie de vivre pas mal d'aventures ou que je me sens être un demi-puceau du fait que je n'ai pas eu de relations non protégées. Je ne sais même pas s'il faudra dire la phrase sous cette forme.
C'est troublant, j'aurai parfois l'impression que certaines confidences s'adresseraient plus à un sexologue qu'à un psychiatre ou psychologue.
|
07/02/2015, 23h08
|
Confirmé
|
|
Date d'inscription: janvier 2012
Localisation: canada
Messages: 589
|
|
Bonjour,
Je n'ai pas vraiment tout suivi la conversation, je lisais en diagonal.
Je te recommande d'aller voir un psy, parle à cette personne de tout ce que tu as envie de parler, le plus ouvertement possible, un psy, c'est bon pour tout le monde qui a réellement envie de progresser et qui est stagné en ce moment à un niveau. Un psy est la pour t'écouter, cette personne est la pour toi pour t'aider le plus possible. Un psy est une personne qui est la pour écouter sans porté de jugement en te donnant des pistes de réflexions pour que tu puisses avancer. Si tu veux, c'est comme les phares de ta voiture, tu ne vois pas ou tu vas, mais tu y vas en sécurité et tu avances.
Un psy est privé et dois respecter le code de déontologie et de ne jamais rien révélé à des tiers. La confiance ce crée par contre, il se peut que le psy que tu aura choisi ne te conviennes pas, il ce peut que tu doives en essayer quelques uns pour trouver ton bon psy à toi.
__________________
vous pouvez tous accomplir de grande chose dans la vie!
Suffit parfois d'une seule étincelle!
|
07/02/2015, 23h22
|
Master
|
|
Date d'inscription: mai 2013
Messages: 2 317
|
|
Citation:
Envoyé par indiana007
çC'est justement pour savoir comment pouvait être abordé avec un psy tout ce qui est relatif à la séduction et la sexualité, que j'ai créé la discussion.
Même dans un bon climat de confiance ce sera difficile de lui dire par exemple que j'ai envie de vivre pas mal d'aventures ou que je me sens être un demi-puceau du fait que je n'ai pas eu de relations non protégées. Je ne sais même pas s'il faudra dire la phrase sous cette forme.
C'est troublant, j'aurai parfois l'impression que certaines confidences s'adresseraient plus à un sexologue qu'à un psychiatre ou psychologue.
|
L'idée, c'est que tu fasses toutes tes "confidences" à la même personne, parce que tu es un être, une personnalité, une âme. Les problèmes que tu as se répercutent forcément les uns sur les autres, et "séparer" les problèmes pour en confier une partie à un thérapeute et une autre partie à un autre thérapeute, ça serait aussi efficace que de soigner un cancer en dansant tout nu autour d'un feu de camp un soir de pleine lune.
La personne ne peut pas t'aider si tu fausses le diagnostic. Si ton thérapeute pense que tu as besoin d'un sexologue (tu peux le lui demander), il te le dira.
Et oui, il faut dire la phrase sous cette forme. Dit le comme ça te vient en tête.
__________________
"Mais au lieu de lui faire comprendre qu'elle te plaît, pourquoi tu n'essaies pas de faire en sorte que TOI tu lui plaises ?"
|
08/02/2015, 15h20
|
|
Initié
|
|
Date d'inscription: mars 2014
Localisation: Grenoble
Messages: 281
|
|
A travers tes questionnements permanents, j'ai une impression (mais seul toi peut connaitre la vérité).
Tu te questionnes car il y a peut-être dans ta tête, un monstre mythique toujours menaçant: la peur. La peur de l'échec (décevoir les attentes); la peur de faire quelque chose d'anormal...La peur de l'exclusion sociale.
J'ignore ton passé. Y a-t-il des expériences de la vie qui t'ont appris que tu étais quelqu'un d'inadapté, et que tu devais toujours t'adapter aux autres? Et que si tu n'étais pas au niveau, tu risquais l'exclusion?
Si c'est le cas, pour cette fois, n'aies pas honte d'être toi, présente-toi à elle comme tu es, avec tes difficultés, questionnements...si elle n'est pas en mesure de répondre à une question, elle te le dira.
|
08/02/2015, 15h44
|
|
Master
|
|
Date d'inscription: janvier 2014
Messages: 2 032
|
|
Moi j'ai répondu non, car tu parles d'un psychiatre et non d'un psychologue il me semble.
Et puis je pense que tu as des problème bien plus important que la séduction, la séduction n'est pas la maladie mais un symptôme chez toi.
Donc c'est bien que tu ailles un psy, mais fait le avant tout pour t'améliorer en tant qu'homes et si cela t'aide avec les femmes tant mieux.
J'espère réellement que tu ne le fais pas juste pour espérer que cela t'aide à choper des meufs.
|
08/02/2015, 15h45
|
|
Master
|
|
Date d'inscription: juin 2013
Localisation: Uqbar, Tlön
Messages: 2 661
|
|
Citation:
Envoyé par Wittmann
A travers tes questionnements permanents, j'ai une impression (mais seul toi peut connaitre la vérité).
Tu te questionnes car il y a peut-être dans ta tête, un monstre mythique toujours menaçant: la peur. La peur de l'échec (décevoir les attentes); la peur de faire quelque chose d'anormal...La peur de l'exclusion sociale.
J'ignore ton passé. Y a-t-il des expériences de la vie qui t'ont appris que tu étais quelqu'un d'inadapté, et que tu devais toujours t'adapter aux autres? Et que si tu n'étais pas au niveau, tu risquais l'exclusion?
Si c'est le cas, pour cette fois, n'aies pas honte d'être toi, présente-toi à elle comme tu es, avec tes difficultés, questionnements...si elle n'est pas en mesure de répondre à une question, elle te le dira.
|
Je pense que je suis un génie, mais vraiment absolu, de l'inadaptation et de l'asocialisation (avec "a" privatif).
A partir de là, il me semble que la seule stratégie efficace chez moi consistera à faire de mon inadaptation et de mon asocialisation un atout.
Et c'est très difficile.
Citation:
Envoyé par Staf
J'espère réellement que tu ne le fais pas juste pour espérer que cela t'aide à choper des meufs.
|
Non mais c'est difficile de nier que cette dimension est présente. Et c'est pour ça que je dois éviter de voir un psy comme le remède absolu, parce que c'est pas après une ou deux séances, je crois bien, que je vais aborder en masse.
Dernière modification par indiana007 ; 08/02/2015 à 15h49
|
08/02/2015, 16h08
|
|
Initié
|
|
Date d'inscription: mars 2014
Localisation: Grenoble
Messages: 281
|
|
Ahah c'est toujours bien d'être champion dans un domaine
Je t'en parle, car j'ai récemment réalisé que j'avais une mauvaise estime de moi. En fait, je le savais depuis longtemps, mais je n'avais pas vraiment compris tout ce que ça impliquait en termes de peurs.
Il est probable que, comme moi, tu aies très tôt fait face à un rejet de ta personne. L'école, notamment, est le meilleur lieu pour apprendre que tu es une merde : parce que tu es roux, gros, mauvais à l'école, trop bon à l'école...Bref, si tu as le malheur de posséder une différence et d'être plutôt timide par nature, tu deviens vite un objet de moqueries, d'évitement.
Je me souviens des regards qui fuyaient quand je voulais me joindre à un groupe, de l'attitude soudain fermée vis-à-vis de moi qu'exprimaient mes camarades. Comme si j'étais la honte même et qu'en plus j'étais contagieux.
Alors, comme l'homme a une formidable capacité d'apprentissage, ton mental apprend. Il t'apprend que tu es un être bizarre, fondamentalement inadapté.
Interprétation logique vu ta situation? Oui, mais c'est une mauvaise interprétation. La vérité, c'est qu'on est tous fait du même bois, mais qu'on a pas les mêmes histoires. La vérité, c'est que l'école, et la société même, est créatrice de marginalisation. On estime que 10% des élèves sont harcelés à l'école. Je suis persuadé que, même si on retirait les harceleurs et les harcelés de l'école, il se formerait à nouveau, parmi ceux qui restent, une caste de dominants et une caste d' "intouchables". Il est probable que l'école crée, de façon systémique, de la moquerie et de l'exclusion.
Mais très peu de gens sont "fondamentalement" inadaptés. Chacun voit sa personnalité, son comportement, ses goûts, construits et modulés par les expériences, la façon dont on les interprète...
Après il est possible que les gènes aient quelque influence sur, disons la propension à l'anxiété, l'extraversion ou autre, mais elle doit être très faible.
A partir de ce sentiment d'être inadaptés, il existe autant de développements possibles que de personnes humaines. Certains vont se lancer à la poursuite d'un idéal de développement personnel, par définition impossible à atteindre mais qui peut faire avancer. D'autres ne feront rien, s'adapteront tant qu'ils peuvent à la société où ils vivent: certains deviendront des stars, poussés par l'envie de racheter leur faute originelle et montrer leur valeur (on dit que c'est le cas de l'Abbé Pierre). D'autres, enfin, cherchent et trouvent des "familles" aux marges de la société: les punk, les geek...les islamistes?
Bref, à toi de voir quelle voie est la tienne. Mais je pense que la compréhension du fait que notre idée d'être inadapté est construite, est un préalable au choix éclairé.
|
08/02/2015, 20h16
|
|
Master
|
|
Date d'inscription: juin 2013
Localisation: Uqbar, Tlön
Messages: 2 661
|
|
C'est vraiment une question compliquée.
Moi j'ai en gros l'impression qu'être quelqu'un de normal, c'est faire des soirées entre amis, se saouler en boite, regarder le foot, avoir régulièrement des relations de couples, faire des apéros barbecues avec des "potes", etc...
Enfin voilà la vie du type lambda qui a entre 20 et 30 ans... j'ai l'impression.
Après je sais pas, le problème c'est aussi que j'ai toujours instinctivement cherché la recette miracle qui va faire que je vais etre accepté, intégré, compris, bref, qui va faire que je vais etre apprécié pour ce que je suis...
Et puis c'est difficile de savoir s'il faut adopter la stratégie de la singularité ou au contraire la stratégie de se fondre dans la masse, ou alors un mixte des deux.
Ce serait vraiment le reve si je pouvais devenir quelqu'un de "normal". Ou au moins en donner l'apparence.
Il y a des moments où je me dis que la seule solution pour moi ça va etre de jouer ma personnalité à fond mais vraiment à fond. Parce que si j'essaie de ressembler à autre chose on verra tout de suite que je joue un role et ça collera pas !
Et puis c'est pas normal que j'ai rien à dire aux gens, que le monde m'indiffère la plupart du temps, que souvent la seule chose qui m'incite à sortir de mon monde c'est l'envie de séduire une fille ou de coucher avec mais à ce moment là ça bloque par peur de l'approche, pas normal que les taches de la vie quotidienne me saoulent à ce point, pas normal que je sente mon esprit comme aspiré par une autre dimension à savoir ma dimension intérieure, ma vie intérieure etc...
Je vais voir ça avec la psy, mais il me parait évident désormais que j'ai une forme d'autisme ou quelque chose du genre.
Je crois qu'en ce qui concerne la séduction la seule carte que je vais pouvoir jouer dans la vie c'est celle jouée par les artistes "fous" et vivant pas trop dans le monde réel, et qui on ne sait trop comment, closent à mort
---
La psy va avoir affaire à un spécimen d'une valeur inestimable. Désolé de le dire mais j'y crois.
|
08/02/2015, 23h42
|
|
Initié
|
|
Date d'inscription: mars 2014
Localisation: Grenoble
Messages: 281
|
|
Ma foi, tu es tellement...humain.
Les normes semblent te provoquer une sorte d'irritation, de stress, de peur...par leur simple existence. Alors pourtant que ces "normes" sont en fait purement informelles et ne t'obligent en rien. Beaucoup aiment sortir en boîte, mais pas tous, par exemple, beaucoup de mecs n'aiment pas sortir en boîte. Moi-même je commence d'ailleurs à faire de moins en moins de soirée, et je m'en porte bien.
Là où je veux en venir, c'est que tu internalises une pression énorme concernant les normes (ça rime). On en revient à l'image profonde que tu as de toi, la façon dont tu as appris quelle était ta place dans la société. Tu as acquis ces convictions:
- je suis inadapté
- les autres sont normaux
- il faut que je sois normal, donc que je m'adapte aux normes
Du coup, tu es entré dans une "culture de pensée" où chaque interaction sociale constitue une sorte de challenge, d'évaluation, où tu pourras enfin prouver que tu es intégré; sinon, si tu échoues à être "au niveau", intéressant, normal, alors tu subiras à nouveau les affres du rejet social.
Cette culture de pensée (c'est la mienne, et probablement la tienne à moins que je me trompe) peut devenir un vrai calvaire. Petit à petit, tu deviens hanté, en permanence, par une peur de l'échec, qui correspond à ta peur d'être rejeté, et à l'idée que tu es inadapté. Plusieurs stratégies sont possibles face à la peur de l'échec social, retenons-en deux:
- tenter à tout prix de s'adapter (c'est stressant et tu n'es pas prêt à ça je pense)
- conclure qu'on est pas fait pour le contact social et qu'on est un solitaire
Tu es solitaire en partie à cause de cette peur de l'échec social.
Cela n'exclue pas le fait que, "naturellement", tu apprécies les moments de solitude et que la sursociabilité peut te gaver. Mais on peut tout à fait jouir des moments de solitude et être à l'aise quand on rencontre des gens.
Après, les ermites ont existé: l'ascèse, c'est un choix. Et tu peux choisir cette voie si tu penses qu'elle te correspond. Par contre, il est préférable que ce soit un choix "libre" dans une certaine mesure, qui soit réellement guidé par le plaisir d'être seul.
Te concernant, je pense que tu as une telle peur de l'échec social que tu peux difficilement, actuellement, déterminer si tu es fait pour l'ascèse ou pas. Je parierais que tu es simplement un peu plus solitaire que d'autres sans forcément être ermite, mais à toi de voir.
Bref, tu te sens "persécuté" par les normes et pratiques sociales des autres parce que cela réveille en toi la peur de ne pas être au niveau...et d'être rejeté. Et quoi de plus humain? Le rejet nous fait tous peur.
Concernant le point jusqu'auquel tu peux te conformer aux normes, tu pourras le décider car tout choix se défend. Pour vivre en société, on a toujours besoin d'abandonner une part de sa liberté, de lisser un peu sa personnalité pour qu'elle rentre dans certains cadres. A quel point voudras-tu le faire? Il ne sera sans doute pas utile que tu te mettes à apprécier le football, la boîte de nuit ou la SPU. Après, pourras-tu te mettre à pratiquer des loisirs qu'avant tu fuyais? Peut-être que oui, si tu viens comme tu es, sans honte d'être toi, et si ces loisirs te plaisent?
N'hésite pas à expérimenter là-dessus, voir à quel point tu peux t'adapter ou te différencier :-)
Par contre, il se peut que tu fasses face à une cruelle désillusion: en comparaison du divers psychopathes, schizophrènes, psychotiques...tu seras peut-être un spécimen commun.
Pour finir, une dernière question: te sens-tu oppressé par la norme du bonheur obligatoire? Si oui, un livre peut t'intéresser: L'Euphorie perpétuelle, de Pascal Bruckner. Une passionnante étude sur la façon dont notre société a érigé le bonheur comme condition de vie (là où, par exemple, les chrétiens du moyen-âge considéraient la condition humaine comme misérable, et l'homme comme toujours imparfait. Pour eux, le bonheur permanent n'existait qu'au paradis).
|
|
|
Règles de messages
|
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Le code HTML peut être employé : non
|
|
|
Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 09h31.
|