[Arriba18]

Salut à tous.

Je vais ici vous faire part d'un problème qui aura peut-être frôlé certains d'entre vous: celui de s'améliorer et d'améliorer sa vie sans devoir se forcer. Je m'explique.

Lorsque j'étais adolescent, j'étais plutôt du genre sûr de moi et de ce que je croyais, et je trouvais que la plupart des autres gens étaient plutôt cons - surtout quand ils ont commencé à boire et à faire tout ce qui, à moi, me semblait complètement futile. J'étais assez introverti et un peu hautain. Cela ne m'empêchait pas de m'amuser avec ceux que je trouvais intéressant, et cette distance m'a même valu du succès à certaines occasions. Maintenant, ne caricaturons pas, je n'étais pas non plus un ermite et j'avais ma place dans plusieurs groupes. Mais je m'en foutais de ce que les autres pensaient de moi - et cela me donnait, aux yeux de certains, une sorte de respectabilité et de profondeur. Avec les filles, cela devait, je pense, me donner certains aspects alpha, même si je ne cherchai jamais à avoir le lead du groupe et que je ne l'avais pas.

A 18 ans, j'ai rencontré une fille qui a maintenant été ma copine pendant 2 ans et demi - on s'est séparé il y a 1 an et demi, à mon initiative. J'ai eu d'autres copines avant - dès 12 ans, et puis en moyenne une par an, mais ça ne durait jamais bien longtemps. Mais celle là marque la séparation entre deux ères. Avec elle, j'étais assez jaloux et assez fusionnel, et j'avais du mal quand elle s'amusait en soirée avec ses potes. Je trouvais encore ça débile et adolescent.

Lorsque je l'ai quittée, j'étais en 2e d'unif et elle en 1ere. Je vais maintenant entrer en 4e. ça a été une sorte de libération, et j'ai soudain voulu connaître tout ce que j'avais évité jusque là. Je voulais sortir, je voulais m'amuser avec des filles. Quelques lectures d'Artdeseduire m'ont aidé, et m'ont permis de séduire une fille avec laquelle je suis sorti un mois après l'autre. Enfin, c'était compliqué parce qu'à la base je ne voulais pas me caser. Durant les moments où on ne sortait pas ensemble, je m'amusais quand même en soirée, j'ai même embrassé 5 filles durant la même soirée à un moment donné. Je restais une sorte d'introverti, un mix de confiance en soi et de peur d'aborder qui me faisait rester dans ma protection, qui me permettait d'éviter les risques et donc de compromettre ma belle image que je voulais garder.

Finalement, cette fille et moi nous sommes séparés pendant l'été 2012: j'étais trop jaloux, j'avais encore des problèmes qui m'empêchaient d'apprécier normalement une relation. J'ai été en vacances à Malte, deux semaines, les meilleures de ma vie: niveau d'énergie incroyable, les gens m'adoraient, copine de vacances etc. Comme dans les films. Leader des troupes.

Cette expérience m'a vraiment marquée, et revenu ici, je voulais l'avoir à nouveau.
C'est ici le coeur du sujet dont je voudrais vous parler.

Désirant devenir LE mec qu'on adore, le leader, j'ai commencé à relire ADS. J'ai commencé à vouloir sortir en soirées souvent, faire mon baptême (bonne expérience soit-dit en passant), devenir extraverti, être motivé et motivant.

Mais voilà, c'est comme si j'avais essayé de me forcer, d'aller à l'opposé de moi-même au nom des principes de séduction. J'essayai d'être toujours positif, toujours ouvert, toujours énergique - mais au final, ça m'a tué. Ce n'était pas moi, je n'étais pas en phase avec moi-même, je cherchais toujours l'acceptation dans le regard des autres, qu'ils me montrent que j'étais sur le bon chemin pour être meilleur socialement. Je devenais needy, tout le contraire de ce que je recherchais à la base. Le milieu universitaire ne m'a pas aidé, surtout celui du cercle, puisqu'il est rempli d'extraverti et que, dans la ville universitaire minuscule où je vis, l'extraversion est vraiment valorisée, et tout le monde se connaît, en gros. On est toujours dans le centre ville, dans le milieu de l'animation. Et moi, ça m'épuise, ça m'a épuisé. Cette année entière qui vient de s'écouler a peu à peu détruit mes repères, ma confiance en moi, ma manière d'être en relation avec les autres. Maintenant, je suis stressé dès que je parle à quelqu'un: les idées que j'ai sur la séduction et l'unif m'ont fait croire que je devais à tout prix être intéressant, plaire à la personne en face de moi, être quelqu'un.

Je rentre maintenant d'un roadtrip aux usa, et il y avait un mec dans notre groupe de 5 qui m'a appris quelque chose par sa manière d'être. Il était un peu comme le grand frère du groupe; sûr de ce qu'il pensait, protecteur. Pas forcément leader, au contraire il suivait souvent, souvent indifférent mais il disait quand il voulait faire quelque chose, s'énervait aussi parfois, comme les autres, bien qu'il ruminait trop souvent les problèmes quand il y en avait. Bref, qualités et défauts. Mais je me suis rendu compte, durant ce voyage, que j'aimais bien une certaine solitude, ne pas toujours être avec d'autres gens, et que je voulais être, comme ce type, une sorte de protecteur, sûr de sa vie. Je ne veux pas passer pour le guignol de service, je ne peux pas être extraverti et ne veut pas être le gros fêtard qu'on voit dans toutes les soirées.

Maintenant, je veux une vie équilibrée, m'améliorer dans mes passions tout en découvrant de nouvelles choses mais sans en faire une maladie comme je le fais depuis un an. Être juste bien dans ma vie, posé, avec des amis, et des sorties où j'arrête de me prendre la tête à devoir plaire à tous. Je veux être solide et ne pas montrer une image needy de moi aux autres.

Mais, à partir de là, il faudrait que j'apprenne à m'améliorer dans le game et dans les relations sociales en générales, sans me forcer à faire des choses avec lesquelles je ne me sens pas du tout en phase. Sortir de ma zone de confort sans pour autant tomber dans le vide. Ne plus se forcer à sortir, se forcer à parler aux gens, se forcer à essayer de dire des choses marrantes. Mais s'améliorer, construire un bon cercle social, ne pas passer à côté de ma vie non plus. Allier l'introversion & la profondeur à l'ouverture et la sympathie.

Nous sommes tous ici car nous avons une certaine capacité d'autoréflexion sur nous-même et sur notre vie. Je suis sûr que beaucoup d'entre vous ont ou ont connu, dans une certaine mesure, la même difficulté que moi. Que pensez-vous de la bonne manière de l'aborder?

Merci à ceux qui auront le courage de lire et de répondre

[Arriba18]

Pensée de deux heures du mat', pas forcément les meilleures mais je veux les partager.

Peut-être que ce n'est qu'un passage, mais j'ai l'impression d'être en train de remonter une pente, de me retrouver moi-même. De retrouver ma vie après cette année de tempête intérieure. D'enfin savoir plus ou moins ce que je veux.

Alors j'aimerais vous poser cette question: est-il judicieux d'arrêter le game pendant un certain temps, afin de me retrouver moi-même, retrouver ce que j'aime, reconstruire mon cercle d'amis, penser un peu à moi au lieu de penser au regard des autres? J'ai l'impression que je me mets trop de pression quand je pense au game, et que je profite plus de la vie quand je pense à mes amis, à faire de nouveaux choix de vie, à la "vraie vie" en bref. J'ai comme l'impression qu'arrêter un peu de penser aux filles, à vouloir à tout prix être le gars sympa qu'on a envie de se faire, me ferait du bien. Que le game est pour l'instant un obstacle à mon bien-être car il s'immisce dans chaque aspect de ma vie, alors même que je n'ai pas réellement fait de bpu ou de spu et que je n'ai pas tellement à me plaindre de cette année niveau filles...

Certains d'entre vous ont-ils vécu la même expérience? Qu'arrêter le game, ne pas penser au spu, au bpu, au npu, leur a fait du bien? Juste sortir "normalement"? Je me dis que si l'envie de m'améliorer avec les filles me reprend, je pourrai toujours m'entraîner, mais que pour l'instant je n'en ressens pas le besoin. Impression qui peut toujours changer avec le temps. Mais là j'ai l'impression de me laisser emporter par la pression sociale qui dit qu'un mec doit se faire des filles, doit s'amuser en soirée, doit être d'une certaine manière. Qu'en pensez-vous?

[Flymer]

Hello tout d'abord.

Je viens de lire tes deux messages et les trouve intéressants.

Pour ma part, je suis assez serein. L'important lorsque tu cherches ton bonheur est de noter ce qui marche ou non.

Il y a des domaines où tu es plus doué naturellement, et il est alors simple de s'améliorer sans se forcer; C'est imo génétique, certaines parties de ton cerveau sont favorisées par l'expression de tes gênes, puis par tes succès ou échecs.
Les parties non favorisées par les gênes sont souvent celles où tu subis le plus d'échecs, et il est alors difficile de sortir du cercle vicieux. Cela demande un réel effort de volonté.

Seulement si tu réussis à faire cette effort, à trouver l'intelligence pour rentrer de nouveau dans un cercle vertueux, tu franchis un nouveau cap et de nouvelles expériences te sont offertes.

Par exemple, au tennis, faire un coup puissant requiert de développer des muscles. [partie reptilienne du cerveau], faire un lift - faire pivoter la balle vers l'avant - requiert de la technique, un certain angle de raquette...
Une fois que tu maitrises les deux techniques et seulement à ce moment là, tu fais des coups Puissants & Liftés. Ils sont alors beaucoup plus déroutants pour ton adversaire, la vitesse de la balle étant très augmentée.

Tu ne peux pas chercher à développer toutes les parties du cerveau en même temps parfois - tu sens alors que tu n'y arrives pas, que tu patines -, il vaut mieux alors se concentrer sur une chose. Plus tard, tu te rends compte qu'avoir travaillé sur celle-ci t'a permit de développer la chose d'à coté.

C'est peut-être pareil pour toi en ce moment avec le npu, spu, ..., tu as l'impression de plafonner, de ne plus progresser. Reconcentres toi sur une seule chose plus précise. Redonne toi des challenges. Trouves tes faiblesses & des actions pour en venir à bout.

L'une que je vois à la lecture de ton post, c'est qu'il t'arrive de faire des actions - ou de ne pas en faire - par peur du regard des autres. Force toi à vaincre cette peur: ne les fais plus ou fais les en fonction de ta peur.

Je crois que le bien être passe par le fait d'apprendre de nouvelles choses en permanence, de vivre des expériences inédites pour créer des nouvelles connexions dans ton cerveau, et à ton rythme d'apprentissage.

Voilà, beaucoup de choses à dire il me reste pour peu de temps

Je t'envoie mon skype.

[Rakos]

Post datant de pas longtemps sur l'introversion

Je t'invite a lire ce post , déjà pour en apprendre un peu plus ton "mode de fonctionnement" .

De toute façon , je pense que t'as compris que le grand fêtard , c'était pas toi , rien de bien grave . Je pense que tu t'amuse assez quand t'es en cour , a la fac ( si j'ai bien saisi ?) , t'as des amis qui te trouve sympa parce que t'as un coté " pas comme tout le monde " et ce qui te permet d'avoir un coté mystérieux.

Pour revenir a l'intitulé , je pense que c'est plutôt simple , lire des articles de séductions et touche ce qui y touche , et appliqué au fur a mesure le long des jours qui passent . Bien sur , que si tous cela t'intéresse vraiment , va pas te forcer .. ( mais mon petit doigt me dit que ya rien a craindre pour sa ^^ )

Et d'ailleurs je tient a te remercier , je vais utilser ton expérience pour éviter de faire les même erreur car je vais en fac d'anglais le mois prochain , je dois avouer que c'était en grosse partit pour le ratio fille/gars , d’après certaine personne sa se rapproche des 80/20 , mais j'aime l'anglais aussi ! je comptais aller sociabiliser de partout , me faire invitez souvent pour pouvoir enchaîner les conquêtes mais je suis plutôt un LTR man a mon avis.
Je me changerais pas enfin de compte .

[Arriba18]

Merci pour vos réponses.

J'ai pris un peu de temps pour ne plus penser à tout ça, revoir des amis, retrouver une stabilité. Je viens d'arriver à Montréal en séjour d'échange et j'y resterai pendant quatre mois. J'ai eu beaucoup à faire cette première semaine, toute la paperasse et trouver un appart.
Hier il y avait une soirée avec les étudiants internationaux en club. Je n'étais pas là pour serrer à la base, mais en voyant pas mal de monde qui s'emballait, et l'alcool aidant, j'ai moi-même commencé à regarder autour de moi voir s'il y en avait qui m'intéressaient.

Voilà le résultat: j'ouvrais bien avec celles qui semblaient un tant soi peu intéressées. Eu des sourires, tout ça. Comme je danse plutôt pas mal, je lançais parfois "tu danses pas mal, mais je pense pas que tu puisses rivaliser avec moi". Parfois, quand elles bougeaient moins ou étaient un peu dans notre groupe, je leur demandais simplement leur prénom et elles répondaient avec plaisir. A un moment, je suis arrivé près d'un groupe, une des filles m'a fait un grand sourire, je lui demande son prénom... et en fait on se connaissait! Enfin, on avait une connaissance commune et on s'était croisé deux trois fois.

Par contre, après, pour créer plus d'attirance et les faire danser avec moi... Chaud. Peut-être que je ne prends pas assez d'initiatives par peur d'être le gros lourd ou de me faire rembarrer devant ses potes & mes potes. Il y en a une avec qui ça avait l'air de coller, j'ai commencé à vouloir danser avec elle et elle n'a pas voulu.

Bref, ça m'a donné envie de m'y remettre un peu, m'entrainer doucement en parallèle de faire des nouvelles rencontres et sortir juste pour le fun. Je n'ai pas envie d'y penser tout le temps mais ai quand même envie de m'améliorer. Y aller doucement. Tenter des choses qui ne me mettent pas trop dans l'embarras si ça rate, ne pas faire des choses qui ne sont pas moi. ça me gacherait juste mon séjour ici.

@Rakos: oui je suis introverti, mais peut aussi être le fêtard quand je suis dans l'ambiance et que je me sens bien. Mais j'ai pas envie d'être le fêtard lourd, mais bien celui qu'on a envie de connaître.

De manière générale, j'ai surtout envie de séduire par qui je suis, par mon attitude, ma personnalité réelle. Mon optique de séduction ferait plus partie du développement personnel et de l'amélioration de soi que de techniques précises...

[Arriba18]

Je suis d'ailleurs tombé sur cet article de ce site qui me plaît pas mal, et j'aimerais savoir ce que vous en penser:

Voici pourquoi nous ne pratiquons pas le Pick Up Autisme

[Oncle Barney]

Lance pas les gens là dessus, ça va pourrir ton sujet initial (supprime le lien, je te le conseille )

Je ne réécrirai pas ce que j'ai déjà mis ici, c'est dans mon journal.

Tu vas vite comprendre que tu n'es pas le seul. On en reparle quand tu y auras jeté un oeil

[Arriba18]

Merci pour ton post, il me parle en effet pas mal. Je me rends compte que j'ai envie que ma démarche soit bien plus celle d'une réalisation personnelle. En soi, me faire des filles, je l'ai déjà fait, et ça ne m'a apporté du plaisir et de la joie que quand je sentais que j'étais important pour elle, que j'étais congruent avec moi-même et que j'étais à ma place. "It's simple when it's right, it's right when it's simple". Je préfère être d'abord séduisant avant de penser à séduire.

Cela, pour moi, va d'abord passer par un bon relooking - sans peacocking à l'américaine, mais avec éventuellement de jolis accessoires simples pour compléter les bonnes pièces principales de la tenue. Etant à l'étranger, je vais en profiter pour prendre des cours de ce que je ne fais pas d'habitude (Tir à l'arc, Tae Kwon do, patinage (eeh oui, Canada oblige!), mais éventuellement peinture et photographie si j'ai le temps - ça en fait des choses!).
Etre ouvert et sociable avec les gens dans la limite de ce qui moi me plaît ou me met mal à l'aise - tout en étant aussi taquin, joueur, lorsque cela me plaît. Me séduire moi-même avant de séduire les autres.

Sur ce même site, j'ai lu des articles qui m'ont beaucoup plus parlé que les guides techniques, évolutionnistes (et oserais-je dire presque anarcho-capitalistes dans la mentalité) du pickup. Je vous les partage ici:
[EDIT: j'ai retiré les liens pour éviter la pub.]

Il y a notamment une phrase qui m'a fort parlée:

"Voilà ce qu'est véritablement un homme libre: quelqu'un qui s'est libéré de l'emprise que les autres ont sur lui, et pas quelqu'un qui a besoin de développer de l'emprise sur les autres."

De même le fait de remplacer la peur de blesser et l'envie de plaire par le respect d'autrui et l'envie de faire plaisir.

Cette démarche, à mon sens, est bien plus mature qu'essayer de chopper toutes les jolies filles qui passent. Elle permet de devenir un adulte et non un espèce de rigolo qui se vante de pouvoir avoir qui il veut (ce qui parfois peut même pousser à essayer de séduire des filles qui ne nous attirent même pas).

Je ne dis pas que la communauté de la séduction pousse vers la drague avant de pousser vers le développement personnel. Au contraire, beaucoup d'articles d'ADS disent clairement qu'il faut avant tout travailler son inner game et son lifestyle. Mais moi je veux travailler ces deux là non pour les autres, mais avant tout pour moi-même.

Je suppose (et j'espère) que beaucoup de membres ont compris cela avant moi, et ça me ferait carrément plaisir si les gens me disent que je ne fais que dire des banalités et des évidences. Cela voudra dire que la communauté peut réellement apporter quelque chose.

En tout cas, je sens que, à ce niveau-ci de ma vie, cette optique est ce qui me convient, ce qui "feels right".

N'hésitez pas à laisser vos pensées, commentaires sur ces divagations. Merci à Barney pour ton lien, j'ai un peu regardé ton journal et il a l'air vraiment intéressant et je pense qu'il me parlera beaucoup, je le parcourrai sans aucun doute sous peu.
De même, j'espère que ces mots pourront aider quelques âmes perdues qui se reconnaitront dans ce que j'écris

[Mr Specter]

Cela fait depuis un bon moment que j'ai vu ce topic, peut être même le jour de sa publication et je voulais prendre le temps un jour d’écrire tout ça.

Moi aussi je sens que je me force trop à vouloir faire quelque chose pour m'améliorer, mais au fond de moi, ça me dérange, ça me fait mal! J'ai pas l'impression d'être moi même!
Il y a une frontière, à mon sens, entre se force pour s'améliorer, et se forcer pour de mauvaises choses.

Dans ton message Mystic, je me reconnais complètement.

Je ne vais pas extrapoler ma situation, car ce que tu dis c'est moi pratiquement.

Ce qui me fais mal aujourd'hui c'est de me forcer, je crois que de part les sites et les ebooks, on nous a tellement bouré le crâne avec le fait de se forcer, que dès que je vois un defaut, un truc qui va pas, ou une situation nouvelle, soit je me force a l'affronter, et je suis pas naturel, c'est pas top et j'ai l'impression de me trahir, donc je souffre, soit je fais rien et je culpabilise.

Alors c'est pas tout le temps, bien sur des fois j'ai un peu peur d'aborder cette jolie fille, et tout compte fait je le fais et ça se passe bien.

Un autre exemple, je ne dirai pas que j'ai le lead tout le temps dans mon groupe, mais de manière générale oui, et quand parfois je ne l'ai plus, ou moins, j'ai l'impression que c'est de ma faute et d'être mit de côté. en fait il faut aussi savoir laisser respirer les autres. Mais moi je vais me forcer à faire un truc pour me faire remarquer, et ça passe parfois pas top et meme si ça passe je me sens pas moi même.

Mais du coup je me dit que si je fais rien, je ne vais pas m'améliorer!

Je pense qu'en fait il faut se forcer à faire juste LA petite chose qui nous fait peur. Comme par exemple aborder une fille, s'intégrer un groupe, juste aller vers eux, et par la suite ne pas se forcer à etre quelqu'un d'autre, mais soi.

En tout cas, très intéressant comme topic.

[Narf]

Quand tu dois te forcer, c'est que t'y arrives pas naturellement

Parce que t'as pas l'habitude de le faire, ou que ça te correspond pas

Si tu te forces alors que c'est un truc qui te correspond pas ben ça t'apportera pas grand chose de bon
Si c'est parce que t'as pas l'habitude de le faire bah tu peux y aller tranquillement, comme quand tu changes un poisson d'aquarium

C'est nécessaire de se forcer un peu de temps en temps, parce qu'on réussit pas toujours à trouver la motivation pour faire les choses ; mais le faire constamment peut t'éloigner de ce que t'es vraiment et te faire plus de mal que de bien

C'est toujours tentant de devenir le roi du monde, mais bon au final c'est juste pour se comparer aux autres