Citation:
Envoyé par Bob Leponge
Un jour, tu comprendras que tout ce que tu penses à cet instant là est faux, et est uniquement le produit de ton anxiété.
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J'espère au plus profond de moi que tu as raison !
Citation:
Envoyé par Bob Leponge
Mais j'ai l'impression que tu as déjà inconsciemment fais ton choix.
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C'est aussi ce qui me fait peur : être déterminé inconsciemment par trop de choses, trop de craintes, peut être un désir secret d'échouer, j'en sais rien...
Désolé pour la longueur,mais qu'on me laisse en dire plus sur ma situation précisément (même si je vais me répéter par rapport à ce que j'ai écrit dans d'autres sujets au cours des derniers mois) :
J'habite dans une commune où il ne m'est pas possible de toute façon d'aborder, et j'ai des difficultés de déplacement pour des raisons financières et matérielles. Depuis octobre, je me rends toutes les trois semaines dans une grande ville où je passe la journée. Là-bas je vois ma psy et je travaille en bibliothèque pour la préparation de mon concours. Et je me réserve toujours 2-3 h lors de ces journées pour essayer de parler à des femmes. Malheureusement à chaque fois c'est la paralysie et je passe 2-3 heures à errer sur le terrain où à rester dans des lieux publics sans avoir le courage d'aborder DG. Même si je ne suis pas totalement mécontent de moi (et j'essaie justement de me traiter avec la plus grande indulgence possible pour ne pas faire régresser l'estime de soi que je construis peu à peu), car j'ai abordé un certain nombre de femmes pour des renseignements ce que je n'aurais jamais fait il y a ne serait ce qu'un an.
La semaine dernière j'ai décidé d'accélérer le rythme des choses : je vais me rendre là-bas toutes les deux semaines au lieu de toutes les trois semaines. Je gagne sur tous les tableaux en faisant ça : je travaillerai plus, je verrai plus la psy, et je me trouverai plus souvent sur le terrain. Même si évidement ça me fera plus de frais. Mais bon on a rien sans rien.
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Donc voilà, je vais me rendre là bas toutes les deux semaines à partir de la fin du mois. Et ce sera autant d'occasions en plus de me faire violence sur le terrain. Parce que chaque fois que je suis sur le chemin du retour, dans le train, c'est la déprime et la frustration, le moral démonté et je pense pendant 3 jours aux filles que j'ai vues sans avoir eu le courage des les aborder.
J'ai heureusement tendance à me sentir beaucoup plus confiant qu'autrefois mais je n'arrive pas à dépasser un certain cap, et personne ne peut m'aider car TOUT a été dit à ce sujet. Moi seul peut décider les choses.
Mais comme je disais, mon identité personnelle fait partie des choses qui maintiennent mon angoisse à l'approche. Car on m'a trop dit, quand j'étais au lycée et à la fac que j'étais trop différent psychologiquement et intellectuellement pour pouvoir attirer des files et qu'elles s'intéressent à moi.
Pour donner une comparaison c'est un peu comme si j'étais habillé en smoking au milieu d'une assemblée composée de punks. Il y a une règle d'or qui est que :
ce qui se ressemble s'assemble et les gens rejettent le plus souvent ceux qui ne sont pas comme eux. Pas par agressivité mais juste par instinct ou peur, c'est sociologique.
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Il faudrait que je sois quelqu'un de normal. Et ça, je vois pas comment ça peut être possible :
ça veut dire être un homme lambda, qui regarde le sport, les séries TV, écoute de la musique branchée, a visité 5 ou 6 pays, connait le langage des banlieues, va dans les bars le soir avec ses potes, s'habille décontracté, etc. Et tout ça je ne pourrai jamais le faire.
J'aimerais (désolé de le redire) qu'on m'explique ce à quoi il faut s'intéresser dans la vie pour intéresser les femmes et qu'elles me désirent sexuellement. Et ce dont il faut leur parler pour aboutir à ce résultat-là. Et qu'on m'explique comment ça va être possible si on s'intéresse qu'à des trucs intellectuels d'avoir de la conversation et de stimuler émotionnellement une fille (avant tout émotionnelle).