[Away]

En toute objectivité !

En dehors de la séduction, en dehors de vos possessions matérielles, en dehors de votre évolution de carrière, de votre cercle social bien rempli, que tout vous sourit ou non.
Evidemment tout ça joue sur notre bonheur, mais par exemple, il m'arrive de regarder ma vie d'un oeil le plus objectif possible et de constater que franchement, je vois pas de quoi je pourrais me plaindre (à part le célibat ). Pourtant, quelque chose au plus profond de moi me fait dire que non, malgré tout, je ne suis pas encore heureux, il manque quelque chose et je ne saurais pas dire quoi.
Perpétuel sentiment d'insatisfaction, et Dieu sait à quel point j'ai bossé mon inner-game !

Qu'en est-il pour vous ?

[Hanneman]

Envoyé par Away

En toute objectivité !

En dehors de la séduction, en dehors de vos possessions matérielles, en dehors de votre évolution de carrière, de votre cercle social bien rempli, que tout vous sourit ou non.
Evidemment tout ça joue sur notre bonheur, mais par exemple, il m'arrive de regarder ma vie d'un oeil le plus objectif possible et de constater que franchement, je vois pas de quoi je pourrais me plaindre (à part le célibat ). Pourtant, quelque chose au plus profond de moi me fait dire que non, malgré tout, je ne suis pas encore heureux, il manque quelque chose et je ne saurais pas dire quoi.
Perpétuel sentiment d'insatisfaction, et Dieu sait à quel point j'ai bossé mon inner-game !

Qu'en est-il pour vous ?

Je n'ai pas de voiture, pas d'emploi, peu de revenus (en même temps j'ai choisi cette situation en perspective d'avenir), pas de copine.

La seule chose qui me fait un peu de peine c'est de ne pas avoir de copine (ce qui ne veut pas dure que je n'ai pas de compagnie féminine régulièrement).

Mais sinon, OUI je suis heureux. Je suis fier au plus profond de moi d'être l'homme que je suis après tout ce que j'ai enduré.

C'est d'ailleurs le thème principal que j'évoque dans mon journal... Si tu veux aller le lire...

[Away]

Envoyé par hanneman

Mais sinon, OUI je suis heureux. Je suis fier au plus profond de moi d'être l'homme que je suis après tout ce que j'ai enduré.

C'est d'ailleurs le thème principal que j'évoque dans mon journal... Si tu veux aller le lire...

Ça tombe bien, je cherchais des témoignages de gens qui ont pu surmonté ce sentiment !
Je le commence demain (partiels demain matin oblige...)

[Hanneman]

Envoyé par Away

Ça tombe bien, je cherchais des témoignages de gens qui ont pu surmonté ce sentiment !
Je le commence demain (partiels demain matin oblige...)

Ok ça roule

[Une visiteuse]

Pour la première fois depuis un moment, je suis en paix avec moi-même. Pendant six mois, je vais faire autre chose que de me regarder le nombril, de voir ce qui ne tourne pas rond dans ma petite vie bien rangée et bien ennuyeuse, je prends soin d'autres personnes qui me le rendent en affection, sourire, petites attentions etc. Alors même si c'est crevant, pas toujours très rose, je côtoie des gens formidables, qui ne jugent pas, avec qui les interactions sont vraiment pures, simples, j'en apprends tous les jours sur moi-même, j'apprends à devenir quelqu'un de meilleur sur le plan humain c'est à dire ouvert d'esprit, capable d'aller au delà des différences, d'accepter l'autre avec ses limites, à communiquer pacifiquement etc. C'est une chance formidable qui m'ait offerte, donc oui, clairement, je suis heureuse même si je suis célibataire

[Anashka]

Je ne sais pas si, ce manque, ce petit truc qui fait que ça cloche toujours un peu n'est pas un désir de fusion, de non-solitude. (D'où la quête irrépressible de l'amour)

Tu passes les 9 premiers mois de ton existence dans le ventre d'une personne : tu perçois ces émotions, tu adsorbes sa nourriture, il parait que dès 4 mois tu commences à entendre des bruits extérieurs... Et un jour, tu es déchiré de cette personne par la mise au monde.

Et plus tu avanceras dans la vie, plus tu seras séparé de cet état de symbiose. D'abord en posant l'autre en objet distinct de toi (avec une volonté propre) : c'est une connaissance acquise, non innée (qui se confirme quand tu te reconnais dans la glace). Tu perds peu à peu confiance en la toute puissance de tes parents nourriciers. Parfois tu chiales un moment pour un morceau de téton (plus vieux tu comprends que quand il s'agit de BOOBS la séduction est plus efficace) etc.

Bref, on passe de la symbiose à la solitude. La seule chose qui peut donné à nouveau ce sentiment de symbiose c'est l'amour (amoureux)(et certaines drogues). Bien sûr, la symbiose, la fusion dans l'amour est une illusion et une illusion qui demande beaucoup de travail pour être trouver, consolider, réaffirmer, pour durer... Et c'est une illusion de symbiose, un rêve, des paillettes (la communication qu'il faut pour maintenir ce petite bout de chimère !)...

Alors, célibataire, tu peux réaliser qu'il te manque ce quelque chose (on ne fait pas symbiose seul) à moins d'avoir des amitiés extrêmement complices (et encore). En couple, tu peux ressentir parfois que l'illusion est trop grotesque et que tu n'y crois pas. Tu te sépares pour trouver une illusion plus forte. Et parfois, au détour d'un hasard, tu as ça.

Autrement, si on me demande si je suis heureuse, je dirais oui (parce que j'apprends chaque jour à faire grande mes illusions d'amour et de bonheur) et non (parce que Camus et l'absurdité de l'existence sont des réalités). Tout dépends de la place que je décide de laisser au "solide" et au "chimérique".




(Joli sujet !)

[Mr Specter]

Je suis en pleine situation de remise en question!
D'un point de vue objectif, oui je pourrai être heureux!
Mais quelque chose ne va pas encore chez moi, au plus profond de moi!

C'est mon estime et ma paix intérieur.

On peu être heureux avec des choses matérielles, des relations, son environnement, mais si on est pas sain à l'intérieur, je ne vois pas comment ce qui nous entoure peu l'être!

Donc je pense que être heureux, c'est être en paix avec soi même, s'aimer soi!

Alors je ne peu pas dire que je sois hyper heureux en ce moment, ni triste. Mais j'essaie de trouver et comprendre pourquoi ces dernières années, ma vie était un grand huit émotionnel instable.

Je travaille donc mes fondations pour devenir heureux!

C'est pour moi le chemin pour être heureux!

[Away]

Envoyé par Anashka

Bref, on passe de la symbiose à la solitude. La seule chose qui peut donné à nouveau ce sentiment de symbiose c'est l'amour (amoureux)(et certaines drogues). Bien sûr, la symbiose, la fusion dans l'amour est une illusion et une illusion qui demande beaucoup de travail pour être trouver, consolider, réaffirmer, pour durer... Et c'est une illusion de symbiose, un rêve, des paillettes (la communication qu'il faut pour maintenir ce petite bout de chimère !)...

Alors, célibataire, tu peux réaliser qu'il te manque ce quelque chose (on ne fait pas symbiose seul) à moins d'avoir des amitiés extrêmement complices (et encore). En couple, tu peux ressentir parfois que l'illusion est trop grotesque et que tu n'y crois pas. Tu te sépares pour trouver une illusion plus forte. Et parfois, au détour d'un hasard, tu as ça.

Anashka je crois que je vais te suivre de près ! J'ai toujours été passionné de psychologie / psychiatrie, et ton raisonnement est très intéressant.

Une question quand même, alors : l'enfant (ça n'est pas mon cas) qui n'aurait pas eu de parents à aimer au cours de son enfance assimilerait l'autre à une découverte et non plus à une "retrouvaille" (puisque l'argument principal, c'est en fait de dire que l'objet sexuel est REtrouvé et non pas simplement trouvé, en considération du rapport à la mère). Selon moi la découverte d'un amour qui n'a jamais existé, qui n'a jamais été connue, s'accompagne également d'un besoin de maternité. Or, si on rapproche le bonheur de l'état de symbiose amoureuse, on se rend vite compte que conférer à l'autre une fonction maternelle empêche la réciprocité du sentiment (puisque qui dit réciprocité dit échanges égaux, mais qui dit fonction maternelle dit par nature échanges inégaux, que peux donner l'enfant (qu'il soit fictif ou réel) à part son amour ?)
Il y a une difficulté persistante pour l'adulte privé d'amour dans son enfance de maintenir des liens amoureux et symbiotiques stables ?

Merci pour vos témoignages à tous en tout cas ce qu'on remarque beaucoup dans vos réponses, c'est qu'il y a une fierté (majoritairement) : on est partis de bien bas, et aujourd'hui les progrès accomplis par des années de travail s'en ressentent enfin, malgré certaines failles.
La réponse nuancée d'Anashka est peut-être la plus proche de la réalité objective, il est impossible d'être heureux "à plein temps."

[marqual]

Questions pour tous ceux qui ne se sentent pas encore pleinement heureux :

- Quel est votre vocation, votre but dans la vie, le truc pour lequel vous sentez que vous êtes faits ? L'avez-vous au moins trouvé ? L'avez-vous ne serait-ce que cherché ?

- Comment décririez-vous l'homme (la femme) que vous rêveriez d'être ? Et celui (celle) que vous pourriez devenir en travaillant un peu ?