[Macks]

Bonjour à tous,

J'ai un peu hésité sur l'endroit où poster ce sujet, entre SOS couple et Débat j'ai choisis la deuxième section.

Ce sujet va je pense donner lieux à un débat intéressant entre partisans de la vie de couple "classique" et les défenseurs de la liberté masculine.

C'est un passage obligé pour certains après un certain temps de relation, mais au bout de combien de temps de relation peut-on envisager cette étape en toute sérénité?

Et aussi et surtout comment faire de ce moment une nouvelle étape vers la croissance du couple et éviter d'en faire le point de retournement de la dynamique positive du couple.

Car oui une fois dans le même appart, ce sont les défaut qui ressortent, le manque créateur de désir laisse place à la routine de la disponibilité de l'autre, on découvre les mauvaises habitudes de l'autre, ces petits défauts qui autrefois semblaient mignons peuvent devenir étouffants. Comment conserver le désir, l'équilibre, la complicité en d'autre terme l’énergie qui anime toute relation saine...au début ?

Pour mon ma part, je suis en LTR depuis 10 mois grosso merdo. Pendant les premiers mois nous étions géographiquement proches (1h30 en voiture) donc vu la facilité qu'on avait à se voir et le fait que nous étions au début de notre relation le problème ne se posait pas.

Or les 4-5 mois suivants nous avons été à distance et nous nous sommes beaucoup moins vu et nous en avons un peu souffert tous les deux, étant habitués à passer pas mal de temps ensemble.

Elle a trouvé un job à Paris (en partie pour se rapprocher de moi) et moi il est très probable que j'arrive à la capital également. Nous nous sommes donc mis d'accord sur le fait que je viendrais chez elle. On a évoqué nos appréhensions personnelles tous les deux, ce qui est normal à mon sens.

Je ne viens pas demander de l'aide sur mon cas perso, c'était juste pour illustrer.

Et vous, quel est votre avis sur la question ? Votre expérience perso, bonne ou mauvaise ? Les conditions de réussite ?

Ciao !

[Yan's]

Le coup du vote est un peu restrictif à mon avis. Ca dépend de plein de choses dont vos envies et les occasions qui se présentent (du coup j'ai pas voté).

Quelques exemples :
- Un couple d'amis s'est installé chez elle après un an (lui était en location et a rendu l'appart, elle est proprio).
- Un autre couple d'amis s'est installé ensemble après 6 mois (ils avaient chacun un appart à 15 minutes l'un de l'autre), mais en se connaissant depuis très longtemps avant de sortir ensemble. Ils ont pris un nouveau logement à 2.
- Je me suis installé en couple après 3 ans (pas possible avant pour cause d'études).
- Je me suis installé en couple après 4 mois car je déménageais et elle venait de revenir dans le coin (donc vivait chez ses parents).
- Et là au boût de 10 jours, je ne l'envisage pas encore

Ces 4 exemples montrent bien qu'il n'y a pas de règles (le 5ème ne compte pas). Mais sachant que ça fait 10 mois ou que ça fera un peu plus, ça me semble cohérent que vous vous installiez ensemble.

Par contre, quelques "conseils" qui valent ce qu'ils valent :
- Attention au fait de s'installer "chez elle", il faut que tu y sois à l'aise, que tu le considères comme un chez toi, un chez vous. Ca peut vouloir dire re-déménagement rapidement pour un appart choisit par vous 2.
- Il va falloir casser vos habitudes de tri / rangement / organisation /... pour quelque chose de commun.
- Parlez-en un max pour que ça se passe bien, avant et pendant aussi !

[Jack Beauregard]

Yop !

Envoyé par Macks

C'est un passage obligé pour certains après un certain temps de relation, mais au bout de combien de temps de relation peut-on envisager cette étape en toute sérénité?

C'est un faux débat, pour la simple raison que tout le monde ne fonctionne pas de la même façon et à une manière différente de ressentir les choses et de gérer le temps.

Je pense que l'âge d'une part est important. Les plus jeunes ont peut être une envie plus grande de faire le saut (fougue de la jeunesse, envie de partir chez papa/maman...) et prennent peut être plus facilement ce risque que les plus âgés qui réfléchiront peut être un peu plus.

Il n'y a pas de temps défini pour tous. C'est une chose qui doit se ressentir et une envie partagée pour l'un et l'autre. Pour parler de mon propre cas, au départ j'avais mon appart' seul. Puis ma copine est venue un jour, et un autre jour, puis elle prenait des affaires pour deux- trois jours, puis pour la semaine... et finalement elle venue s'installer cher moi au bout d'un an.

A l'inverse, j'ai une copine qui s'est mis en appart' avec son gars chez lui au bout de 3 semaines. Ça dépend de chacun.

Envoyé par Macks

Et aussi et surtout comment faire de ce moment une nouvelle étape vers la croissance du couple et éviter d'en faire le point de retournement de la dynamique positive du couple.

C'est forcément une étape de la croissance du couple. Une chose est de se voir en étant chacun chez soi, s'en est une autre que de vivre avec elle. L'intimité est grande et le temps passé ensemble également. Ça permet de discuter de plus de choses, de faire des projets ensemble... Par l'acte de la volonté de vivre ensemble, je pense que c'est de fait une vraie croissance pour le couple.

Envoyé par Macks

Car oui une fois dans le même appart, ce sont les défaut qui ressortent, le manque créateur de désir laisse place à la routine de la disponibilité de l'autre, on découvre les mauvaises habitudes de l'autre, ces petits défauts qui autrefois semblaient mignons peuvent devenir étouffants. Comment conserver le désir, l'équilibre, la complicité en d'autre terme l’énergie qui anime toute relation saine...au début ?

Bienvenue dans les LTR !

C'est là qu'intervient tout l'important travail que tu dois mettre en place dans ton couple. Toujours se dire que si tu arrête de la séduire, de t'investir pour elle et pour ton couple, elle se lassera et elle partira. Jamais elle ne doit être considérée comme acquise.

Par contre, je ne suis pas d'accord pour le manque de désir qui laisse place à la routine. Je pense que c'est à chacun de réaliser la chance qu'il a de vivre avec celle qu'il aime. (Après, j'ai vécu un long amour à distance, ce qui explique que j'ai peut être ce recul sur la situation).

C'est à chacun de faire en sorte de faire vivre son couple de façon à ce qu'il ne meurt pas et ne tombe pas dans la routine.


Jack'.

[Holistic-Feline]

J'ai répondu que je préfère garder mon indépendance, cela dit je vais expliquer ma situation en essayant d'être pragmatique et de faire le parallèle avec la subjectivité de tout un chacun.

On est pas loin d'avoir fait une constitution, mais c'est pas pour rien. Et cette constitution c'est des accords, j'ai tout en tête, on a rien écrit.

J'ai rencontré cette fille il y a 7 ans, ont été amis, très complices.
J'ai toujours eu des rapports que je jugerai d'assez familier avec les gens (je connais souvent la famille, justement, les problématiques, les goûts, et j'en passe). Avec elle aussi.
Je suis dans une relation depuis bientôt 3 ans. On a voyagé, découvert, rencontrés, ensemble et de notre côté, et plusieurs choses restent :
Respect de l'indépendance de l'autre. Elle a son idéologie avec son but d'autonomie, qu'elle vit elle-même et dont elle me parle. Idem pour moi. On partage des moments à deux que je dirais forts et uniques, comme le voyage ou les activités sensationnelles (du sauna au kayak, pourquoi pas le saut à l'élastique pour la prochaine, vous aurez compris le secteur d'activités). On a une idéologie commune de ce vivre ensemble qui nous satisfait : créativité, concerts, régime alimentaire éthique, sport, lecture, cinéma, etc. On fait en fonction de ce que l'on vit dans la situation actuelle. On s'accorde sur la libido, en créant de l'attraction notamment, et on repose souvent les limites de la fidélité. On ne s'emballe pas quand on parle de choses sensibles comme la sexualité car on veut un résultat de "leçon à tirer" derrière. On juge avant tout notre relation comme "être prioritaire par rapport aux autres" et "être disponible dans la demande du besoin de l'autre" (tout en se référent au fait que notre but est aussi l'indépendance et l'autonomie). On tend au mieux vers l'authenticité et la restitution des faits dans nos relations extérieurs, on se fait rencontrer les gens que l'on connait souvent, sans forcément reproduire la rencontre mais pour poser des visages sur les noms qui reviennent souvent dans nos fréquentations.

Notre "travail de couple", c'est de s'ajuster en fonction de toutes ces données et de celles qui peuvent de nouveau apparaitre.

On a habitait ensemble 4 mois, puis pendant 6 mois j'ai habitais avec des amis par intérêt professionnel et pratique, elle aussi. Là nous sommes en cohabitation depuis fin août, donc 7 mois.

Envoyé par Macks

Car oui une fois dans le même appart, ce sont les défaut qui ressortent, le manque créateur de désir laisse place à la routine de la disponibilité de l'autre, on découvre les mauvaises habitudes de l'autre, ces petits défauts qui autrefois semblaient mignons peuvent devenir étouffants. Comment conserver le désir, l'équilibre, la complicité en d'autre terme l’énergie qui anime toute relation saine...au début ?

Nous ne vivons pas de tension vis-à-vis de nos défauts. On les connait et on fait en sorte de, soit les cultivés par toute démarche de créativité et d'astuce (c'est à dire, pour ne pas que cela devienne quelque chose de néfaste) soit les qualités et l'attractivité sont tellement entretenues que ça ne pose pas de problème.

C'est plutôt, à mon sens, l'acceptation des retranchements de chacun qui pose problème. Soit on y fait face en commençant par se mettre en couple en en parlant, soit on laisse couler par peur que d'en parler aggrave la situation, et la situation, par logique, s'aggrave . Nous sommes des êtres langagiers, ne l'oublions pas.
Cela commence par faire un lien théorico-pratique de ce qu'est la fidélité : en parler, c'est bien, mettre des limites réel, c'est mieux. Un câlin, s'est tromper? Un bisou? Une grosse pelle? Et la pénétration? Et chaque situation porte t-elle à dire que si j'ai un rapport sexuel avec quelqu'un d'autre je ne t'aime plus? Pourtant je pense que j'aurai toujours des sentiments envers toi après, puisque cela fait 3 ans qu'on est ensemble...
Je ne donnerai évidemment pas de réponse puisque comme toute problématique, on part d'une situation existante que l'on vit dans le moment présent, ce que l'on appelle "base commune", pour d'une part faire le bilan de "là où on en est", et d'une autre part, faire le projet de "là où on souhaite aller" avec la variable des évènements difficilement calculables. Chaque situation est unique, dans chaque contexte précis, qui mérite d'être discutée et presque étudiée.


Mon avertissement sera de dire que nous sommes dans une société archi-érotisée. Cela engendre une sollicitation forte en chacun de nous quant à la disponibilité du corps attractif qui nous attire vers l'extérieur. La facilité est de craquer, la difficulté est de repérer notre désir que cet extérieur engendre en nous pour l'apporter CHEZ nous. "Les choses ne changent pas, c'est nous qui changeons." fait aussi référence à cela.

Ce qui a donc était bénéfique et cercle vertueux pour mon couple a été de dire que parfois j'étais attiré par des choses extérieurs : déco, modes de vie, filles, postérieurs, etc.
Et la démarche a été d'amener ces éléments attractifs à entretenir chez moi plutôt que d'y céder dans ma vie quotidienne par facilité. Un postérieur, comme un tableau, ça se refait si on a les mêmes outils pour, et cette démarche suffit pour accepter les autres défauts "difficilement changeables". D'où l'intérêt de l'entretien physique par exemple. Encore faut-il se détacher un peu du culte que l'on voue à l'image chez nous, les français, gros consommateurs d'image masturbative pornographisant l'esprit si je peux dire, vulgairement.


J'ai ma solution, qui marche pour moi, je suis apte à répondre à des questions et je pense qu'une base commun peut ressortir, adaptée à nos modes de vie occidentaux, pour entretenir un lien sur le long terme qui pour moi, quoi qu'on en dise (et j'ai les arguments) est beaucoup plus profitable que toute relation furtive, bien que j'accepte totalement les gens qui ont se mode de vie, tant qu'ils vivent bien avec et ne s'en plaignent pas cela ne me pose aucune problème.

[Fripon]

j'aurais voulu répondre à ce post, mais j'entre dans un contexte particulier :

1/ au bout de 3 mois de relation, on ne se comprenait pas alors on a fait une grande pause d'1 an mais on a gardé le contact

2/ elle est revenue en France (elle est étrangère) s'installer chez une amie, on s'est remis ensemble, mais au bout de 5 mois elle vivait très mal de vivre chez cette fille alors je l'ai accueillie, elle avait peur de me déranger mais je ne voulais pas qu'elle souffre comme ça de cette dingue de colocataire,

3/ c'est Paris, donc même si je lui ai dit que c'était temporaire, j'ai du m'y résoudre, elle ne pouvait pas habiter ailleurs, sachant qu'elle n'a pas suffisamment de revenus, et rarement une femme accepte que l'on revienne un cran en arrière

donc au final ça ferait 1 an et 8 mois si tu comptes la pause, sinon 8 mois,
en plus il faut savoir que ça a été forcé par le destin, ce n'est pas une situation où j'ai pu réfléchir pendant des mois... tu vois que quelqu'un que tu aimes, qui est en détresse, qui ne va pas bien mais qui n'ose pas le dire, alors tu l'aides ! (c'est une copine qui m'a révélé son mal-être)...

pas facile pour le sondage !

[Mandella]

La question est légitime mais n'a aucune réponse "générale".
Tout dépend de l'âge, le contexte, les envies, les possibilités.

Je suis resté 4 ans avec ma dernière LTR, les 2 premières années on était étudiant et les 2 années d'ensuite on ne travaillait pas dans la même ville.
=> impossibilité d'habiter ensemble.

Ensuite, après moi, elle a aménagé avec son nouveau copain au bout de 3 mois.
Question de maturité, de contexte et possibilité, de moyen (quand tu es à Paris, habiter ensemble est un bon moyen pour économiser une partie du loyer).

De plus, arrivé à un certain âge, on aménage ensemble beaucoup plus rapidement.

Je suis depuis 3 mois avec une nouvelle LTR, avec de grands projets, j'ai 28 ans et elle 21, et il est clair que si ça continue de fonctionner, on habitera pas ensemble avant 3 ans.