Citation:
Envoyé par Polignac
C'est plus dur pour les débutants, pas pour ceux qui ont l'habitude, confiance en eux et une mécanique bien huilée ! Je pense que c'est ça le message.
|
Faux. Sans vouloir te donner tord par esprit de contradiction.
J'ai pensé à cela ; à si c'était plus dur de "pêcho" en 2018.
Je ne saurais dire si c'est plus dur, parce que j'ai jamais été un "scoreur", ni avant, ni maintenant et que je ne tiens pas de statistiques de mes "performances" sur le terrain.
Par contre, moi qui ai une confiance en moi extrêmement solide face aux nanas et une séduction naturelle bien rodée, je peux dire que ça ne garantie pas une réussite particulière.
Bien entendu, je ne parle pas ici de SDR, je parle du "terter", du field, du bitume.
Voilà mon avis de "pourquoi c'est pas facile, même quand on a pas de problème particulier pour séduire".
Les SDR ont complètement déformés l'équilibre du marché de la séduction en exacerbant des comportements qui nuisent aux relations :
- Le confort du média virtuel incite l'utilisateur à se reposer sur cet outil pour disposer d'une opportunité, plutôt que de s'ouvrir aux autres pour créer des opportunités dans le réel
- Le confort du média virtuel rend la rencontre réelle et spontanée, étrange et anxiogène du fait du manque de socialisation
- Le rapport à l'image sur le média virtuel est complètement égo-centré et obsessionnel, l'application de rencontre est utilisée pour s'exhiber plutôt que pour rencontrer l'autre
- Notre rapport à l'image ainsi modifié, nous augmentons nos exigences en termes de physique, rendant la sélection de notre opportunité plus étriquée
- L'illusion de l'immédiateté de l'opportunité sur ces applications de "rencontres" nuisant à la valeur de l'interaction (tout ce qui est acquis vite et sans effort à toujours moins de valeur supposée que ce qui est obtenu par l'effort)
- La multiplicité des opportunités (et donc des partenaires) qui favorise toujours les demoiselles, nuis à la valeur des hommes (pour illustrer mon propos, je citerai cet adage : "un de perdu, dix de retrouvés")
J'ai aussi remarqué une réaction constante chez la majorité des demoiselles ; elles doivent avant toute chose se refuser à la proposition de rencontre qu'un jeune homme leur fait. Même si elles en ont envie, elles ne pourront pas dire oui immédiatement. Très peu sont prêtes à accepter. Et quand je dis "accepter", je ne veux pas dire "accepter une offre sexuelle", non je veux dire "accepter l'idée de revoir l'autre".
Car accepter sans opposer de résistance, ça signifie être "facile" pour la majorité d'entre elles qui perpétuent sans le savoir le "slut shaming". Ne pas constituer un challenge pour l'homme signifie n'avoir aucune valeur à ses yeux.
Enfin... ça c'est un reliquat de l'héritage religieux où l'homme doit conquérir sa promise... Mais malgré tout, ce reliquat persiste, rendant la rencontre plus épineuse que ce qu'elle devrait être.
Mais ça, c'est quelque chose qui existe depuis des lustres en fait.