On peut rester "nice" toute sa vie et savoir s'affirmer qd les situations s'y prêtent ou qd on ne veut pas.
Une affirmation subite, brusque ne passera pas avec des personnes habituées au OUI constant.
En couple, la place du trop gentil est très vite occupée par Mme qui incarne tous les rôles. Elle n'acceptera pas de concéder s'il change d'opinion en cours de route. Il préfère fuir.
Une fois papa, il aura du mal à envoyer son fils au Football Club si maman n'est pas d'accord à cause de la présence de Dédé, le voisin un peu titubant et la draguant lorsqu'elle fait la vidange de la voiture en mini short.
Sans le savoir, il occupe progressivement la place de papa en faisant rempart entre maman et le voisin.
Le cordon n'est pas coupé et le gosse reste tjs dans les pattes de maman. Il ne connaîtra pas vraiment les valeurs masculines avant son entrée en collectivité. Si rien n'est fait, il devient trop "nice" à son tour. Jeunes, les "doux" vont vers les filles par défaut puisqu'ils sont malmenés par leur propre genre. Ils ne le veulent pas, ils s'adaptent.
De cause à effet, cet homme trop gentil perd toutes les places qu'il aurait pu occuper au départ.
La frustration cumulée ressemble à une cocotte minute. Le jour où elle explose, elle fait très mal.
Les gentils et sympas le restent en sachant s'affirmer uniquement:
« Ok, je suis nice, un fait établi ! Ce soir, tu dégages avec tes copines et moi je reste faire le repassage avec maman.
Et NON, je n’irai pas te chercher à la sortie de boîte. Au commissariat de police au besoin mais pas avant 10h…demain c’est dimanche , grasse mat’ et La Cuisine des mousquetaires avec mes idoles Maïté et Micheline avant.
Des femmes c***llues comme j’les aime ».
Ton pote, pour d'autres raisons, cumule autant de frustrations pénalisantes.
Tu as l'avantage sur lui de pouvoir modifier légèrement ton attitude globale et pas tout une représentation erronée de la gente féminine.
Demande-lui sa vision de la vraie femme. Il va p-ê te décrire Maman lui aussi