Ouf. Perso je ne comprends rien. Ça fait longtemps que j’observe, que j’essaie de comprendre ce que font les gens ensemble.... Je ne comprends pas mais pas du tout.
Je pensais que la poutine serait une valeur sûre, que je capotais pour rien, et j’avais créé ce topic juste au cas, pour me rassurer, j’étais certain qu’on allait se foutre de ma gueule.
Comment est-on censé passer du niveau "connaissance" à "ami" si inviter l’autre à manger une poutine fait gay. Je devrais l’inviter à aller au musée ? à voir un film au cinéma ? à faire une partie de Super Mario chez moi ? Ça fait tout aussi gay. L’inviter à prendre un verre en tête à tête ferait moins gay ?... vous êtes sérieux ? Vrai ou pas, c’est encore plus naze que mon idée de poutine.
Des potes, ça n’existerait que pour les party et rencontrer des filles ? Il faudrait que j’attende qu’un évènement arrive par magie dans le coin ? « Hey mec, ils vont enfin faire sauter le stade olympique ! Ça te dit de venir ? J’ai quinze potes qui y seront, dont des filles trop belles. Il parait en plus que la musique sera bonne. »
Existe-t-il quelque chose de simple ?
J’ai l’impression que c’est encore plus difficile de se faire pote avec des gars que des filles.
Avec une fille, il n’y a pas la question de savoir si c’est un plan gay ou pas, j’ai pas besoin d’avoir invité plein de gens, on n’a pas besoin d’être des amis proches, ça peut parfaitement être juste pour faire connaissance, il n’y a pas besoin d’avoir de jolies personnes dans les environs à part nous deux. Elle vient, ou pas, tout simplement, et si elle arrive en s’imaginant que c’est une date : EH BEN T’EN MIEUX.
J’en avais marre de me prendre la tête. Je lui ai envoyé mon courriel avec quelques modifications.
Je commence par lui proposer une activité cool en lien avec nos études. Au début j’avais invité une fille, mais elle s’est désistée parce que qu’elle s’est trouvé un emploi (elle, c’est
un autre problème). Les places étant limitées et toutes prises, je lui ai offert de prendre celle de la fille :
Citation:
Salut [Olivier],
Une place vient de se libérer pour [telle activité cool en lien avec nos études], [Catherine] venant tout juste de se décommander. Si tu veux venir, ce serait ce jeudi [à telle heure à tel endroit]. Tu n’as rien à faire, les deux places sont à mon nom.
Si ça ne marche pas pour toi, je voudrais bien avoir de tes nouvelles et essayer la poutine dont tu me parlais souvent. Tu serais libre un soir prochain ?
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Ça fait trois jours. Je crois que je ne recevrai jamais de réponse.