[Anonyme57]

Envoyé par Kiwiii

Les antidepresseurs sont pour la plupart anxiolytiques, mais on ajoute souvent en debut de traitement une benzodiazepine parce que les antidepresseur mettent plusieurs jours a agir.

Et contrairement aux benzo les AD ne provoquent pas de dependance physique... Theoriquement....

Ah là j'suis pas d'accord.

Plusieurs choses : les AD ne sont pas des anxiolytiques, il y a confusion là. Les anxiolytiques sont des compléments des AD.

Ensuite, y a CLAIREMENT une dépendance physique et psychologique provoquée par les AD : suffit d'arrêter son traitement pendant une semaine et bonjour les palpitations, bouffées de chaleur, tremblement, crise d'angoisse. Il est toutefois vrai que les anxiolytiques créent un degré de dépendance plus important.

[Niico]

Je te parlerais de l'expérience d'un "ami" qui a vu la libido de sa copine baisser progressivement, alors qu'elle prenait quelques médocs pour le stress...

De son coté, il pensait que ça n'allait pas trop mal. Elle avait droit a un super orgasme a chaque rapport, elle était plutot bichoné, le mec, semblerait-il, prenait plus soins d'elle qu'aucun autre avant. Elle arrivait a avoir des orgasme dans quasi toutes les position. Leur rapports étaient fréquents, de bonne qualité, il souffrait pas d'éjac précoce, bref. un tableau blanc.

Cependant, la fille a dut partir, relation a distance. Tension sexuelle qui augmente... mais exam, stress, médoc, libido a 0.

Mon "ami" pensait que c'était le stress. La fatigue. Sa copine lui disait avoir besoin de se retrouver...
Et puis le verdict est tomber... Elle avait du mal a faire la chose en 2 temps :
avec la relation a distance, le mec tenait plus aussi bien qu'au début. Baisse de rithme, monté de tension ; il avait tendance a venir un poil avant. N'usant d'aucune contraception (ok ce sont des boulets oui, oui!) il devait se retirer avant la fin, au moment ou elle allait venir. Du coup, les "coup" se faisaient en 2 temps: lui, puis elle.
Et ça, ça la bloquait beaucoup. Triturage de crâne, focalisation sur le problème, baisse le libido. A 23 ans, c'est pas normal de se braquer comme ça avec un bon amant (mon "ami" semble etre quand meme un bon amant)

Du coup, le problème est toujours pas résolu, mais les médoc n'ont qu'une petite part la dedans, même si certains anxyolithique puissant ont un effet sur la libido avéré.

LE truc a savoir, c'est que la libido d'une femme est fragile, et qu'il faut la préserver! Et ressasser les même truc, ne se préoccuper que du problème, pas voir le bon coté, ça n'aide absolument pas...

[Iskra]

Je vais apporter ma contribution au sujet, vu que je suis moi aussi concerné.

Suivant un traitement antidépresseur depuis plus d'un an, j'ai eu le temps de me rendre compte des effets secondaires que cela comportait. Au niveau de la libido, c'est surtout pendant les premières prises qu'on est touché par une baisse du désir ou des dysfonctions sexuelles - chez les hommes, problèmes d'érection ou d'éjaculation. Quand on est bien habitué au traitement, c'est sûr que la libido ne pourra pas être à 100% comme avant, mais on est capable "d'assurer" de temps à autre.

J'ai commencé à diminuer mes prises il y a deux mois, et j'ai pu constater que ma libido avait bien remonté peu de temps après.

[Kiwiii]

Envoyé par Anonyme57

Ah là j'suis pas d'accord.

Plusieurs choses : les AD ne sont pas des anxiolytiques, il y a confusion là. Les anxiolytiques sont des compléments des AD.

Ensuite, y a CLAIREMENT une dépendance physique et psychologique provoquée par les AD : suffit d'arrêter son traitement pendant une semaine et bonjour les palpitations, bouffées de chaleur, tremblement, crise d'angoisse. Il est toutefois vrai que les anxiolytiques créent un degré de dépendance plus important.

Je n'ai pas dit que les AD sont des anxiolytiques, j'ai dit qu'ils avaient un effet anxiolytique.

Cela est du au phenomene de recapture de la serotonine.

On prescrit souvent des anxiolytiques en début de traitement antidepresseur, car l'effet optimal des Ad n'est atteint qu'au bout d'une dizaine voire quinzaine de jours.

Les effets que tu decris, sont ceux liés au syndrome de sevrage qui est malheureusement parfois pire que l'etat anterieur a la prise d'AD.

Mais je t'assure qu'un Ad ne provoque pas de tolérance physique obligeant a monter les doses comme un anxiolytique.

[Day9]

Je sais pas si cela a été dit mais c'est la dépression et non les AD qui provoquent la perte de la libido. Qu'elles continuent à les prendre et qu'elle se mette au sport à raison d'une demi/heure 3 fois par semaine. ( Même efficacité que les ad avec moins de rechutes à la sortie de la maladie.) Pour info la rémission doit arriver à compter de 6 mois et la guérison prend une année complète.
Pour accélérer la guérison;
Une TTC peut produire de bons résultats sur un temps assez rapide. ( 3/6 mois).
Caféine, tabac, alcool et tout autre stimulant sont à arrêter immédiatement.

[Kiwiii]

Envoyé par Day9

Je sais pas si cela a été dit mais c'est la dépression et non les AD qui provoquent la perte de la libido. Qu'elles continuent à les prendre et qu'elle se mette au sport à raison d'une demi/heure 3 fois par semaine. ( Même efficacité que les ad avec moins de rechutes à la sortie de la maladie.) Pour info la rémission doit arriver à compter de 6 mois et la guérison prend une année complète.
Pour accélérer la guérison;
Une TTC peut produire de bons résultats sur un temps assez rapide. ( 3/6 mois).
Caféine, tabac, alcool et tout autre stimulant sont à arrêter immédiatement.

Ca c'est dans la theorie, je souffre moi meme de crises de panique depuis six ans, des medecins m'ont dit que j'etais depressif, et je t'assure que les AD m'ont bien niqué la libido, avant d'en prendre tout allait bien.

TCC, pareil, j'en ai faites 2, ca na fait que deplacer le probleme.

[Day9]

C'est une plainte très courante chez les personnes atteintes de TAG et de dépression. Ceci pour deux raisons, généralement les gens ne se souviennent de leur libido vacillante qu'une fois qu'il commence à aller mieux. Au début de la maladie, on est tellement focalisé sur son stresse et son malêtre qu'on y pense même pas.
De plus, le mécanisme d'action d'un AD n'a théoriquement pas de rapport avec la chimie du sexe. Et Par ailleurs les données observables montrent bien un recouvrement progressif de l’appétit sexuel au fil du traitement et non l'inverse.

[Anonyme57]

Envoyé par Kiwiii

Mais je t'assure qu'un Ad ne provoque pas de tolérance physique obligeant a monter les doses comme un anxiolytique.

Là j'suis d'accord.

Personnellement, je trouve la prescription d'anxiolytiques obsolètes en début de traitement aux ADs.

Ensuite, pour mettre tout le monde d'accord en ce qui concerne l'influence des ADs sur la libido, voir le lien ici(magazine de la santé).