Je ne sais pas si c'est reproductible ou pas puisque je ne l'ai pratiqué qu'avec l'une de mes ex. Aussi, je la mettais souvent au défi de me faire "réagir", jouant l'impassibilité et titillant ainsi son besoin de me séduire et de constater qu'elle m'excitait.
Souvent quand je lançais ce jeu, j'étais en position allongé sur le canapé ou dans le lit en tenue légère.
Je lui envoyais un message clair et totalement grossier mais tout en restant complètement sérieux au niveau du visage et désintéressé, par exemple :
- J'écartais la couette uniquement au niveau de mon sexe.
- Ou alors je me dandinais dans le lit pendant quelques moments
- Je lui prenais la main franchement et la posais sur mon sexe au repos
Ou toutes autres initiatives parfaitement grossières, maladroites "extravagantes" qui ne pourraient laisser de doute quand à mes envies coquines.
Cependant, comme je me plais de le faire, je conservais toujours au niveau de mon expression un ton "grave", "réfléchi" avec parfois un léger "sourire en coin" que je n'arrivais pas toujours à contenir.
Sa réaction était toujours la même. Elle me regarde, je poursuis impassible à faire mine de réfléchir. Elle regarde mon "compagnon de longue date" et elle rigole du fait de l'écart intenable entre ce que je lui montre par le bas et ce que j'exprime par le haut.
Aussi, bien souvent, soit elle tentait de me caresser ou soit elle me demandait si j'avais envie (elle connaissait naturellement la réponse).
Pour rien au monde, j'aurais répondu "oui" et c'était là notre jeu.
Je répondais donc par différentes manières:
- En la repoussant,
- En lui disant que je n'ai vraiment pas envie aujourd'hui,
- En lui demandant de me laisser réfléchir sur des choses un peu plus sérieuse,
- En lui demandant de garder ses distances
Les contours du défi prenaient forme. Elle devait donc me faire rentrer dans la droiture, bien avant que celle-ci n'entre en elle.
Et la bataille s'articulait en 4 rounds qui pouvaient être absents ou présents suivant les jours où nous étions livrés à ce jeu.
Le premier : Me mettre en érection.
Le second : Me faire reprendre une expression faciale plus en accord avec la situation
Le troisième : Que je prenne l'initiative de la caresser
Le quatrième : Que je prenne le lead au niveau de la relation
La constitution de l'homme fait que le premier round était perdu rapidement.
Elle me caressait en observant mon sujet et à chaque léger mouvement d'afflux sanguin. A chaque soubresaut elle me regardait en rigolant et victorieuse elle me disais avec joie :
"Hey, tu vois ça bouge et tu grossis"
Moi, en conservant mon impassibilité et niant en bloc, même l'évidence : "Non, ça ne bouge pas, laisse moi tranquille tu me déranges."
Lorsque que j'arrivais au terme, je pouvais lâcher toujours l'air très embêté : "Non mais franchement t'es chiante, j'ai vraiment pas envie, fiche-moi la paix!"
Je ne bougeais en dehors des convulsions de ce traître passé aux mains de l'ennemi toujours pas d'un poil.
Aussi, elle entamait les caresses qui convergeaient progressivement vers la zone la plus exposée qu'elle goûtait bien souvent pour finir de constater que ses premiers charmes avaient fait leur travail.
Le premier round était donc perdu... pour mon plus grand bonheur.
Second round :
Une fois la mise en bouche effectuée et que ma verge était l'objet de ses plus fortes considérations.
Je n'avais plus la force de tenir ce rôle plus longtemps même si je conservais toute ma dignité en tenant l'immobilisme quand les assauts répétés de ma compagne se faisaient plus violents sur ma fragilité.
Mais ma dignité d'homme faisait que je recevais le châtiment non sans la moindre difficulté, mais en restant parfaitement de marbre.
Je me devais, comme le condamné face à son bourreau ne pas tenter de fuir (signe de faiblesse et de peur) mais faire face, yeux dans les yeux, accepter la sentence et la vivre entièrement pour qu'à défaut de devoir perdre la vie, je ne gagne en honneur.
"Rester digne", c'est bien là, la chose qui nous importe le plus dans des conditions aussi basses et aussi terribles!
Troisième round :
Après cette mise en condition. Elle me chevauchait avec ténacité et cachait enfin par son "entre" les méfaits de ma première défaite.
Elle poursuivait sa course folle qui demandait parfois un certain équilibre. Pour l'aider, j'étais contraint de la soutenir par les fesses ce qui me permettait ainsi de jouir de son corps plus entièrement mais je cédais ainsi à sa fourberie. Et par sa prestidigitation, sans que je ne m'en rende compte, je cédais une nouvelle fois cet autre round, troisième partie de nos ébats.
Quatrième round :
Homme maltraité et traîné dans la boue que j'étais.
Ayant perdu toute fierté, il me fallait corrigé l'affront qu'elle m'avait fait subir par une correction à la mesure de mon humiliation.
Ainsi, j'inversais les rôles, reprenais ma position et engendrais en elle le fruit de ma frustration.
L'échange était rude mais son excitation propice à une nouvelle introduction plus franche, plus bestiale dans d'autres positions que celle dont j'ai fait l'ébauche précédemment.
Nous poursuivions le plat sans résistante, de sa part (que je délectais) comme de la mienne.
Quelle oeuvre que nous réalisions-là par les enlacements de nos deux corps!
A moitié artistes, à moitié tableaux, les choses se confondaient aussi vite qu'elles ne se généraient.
Aussi bien qu'il était bien difficile de distinguer la proie du prédateur.
Une chose était certaine. Nous étions tous deux satisfaits d'une telle bataille et bien qu'il faille toujours sur le thème un vainqueur et un vaincu.
Le trouble et l'intensité de notre jouissance nous faisaient vite oublier l'historique de ce qui nous avait plongé dans cet état.
Alors, nous déchargions!
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La vie est expérience.
Dernière modification par Heyden ; 14/05/2011 à 08h32
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