[ELNS]

Hello,

Selon vous, où en la société actuellement niveau SPU, dans cette ère post-covid ? Diriez-vous que ça marche encore à peu près bien, ou est-ce que ça continue de se casser la g***** lamentablement ?

Je demande ça car, pour X raisons liées à mon contexte de vie (travail de chez moi, isolé en 1ère couronne d'une grande ville à 30mn du centre, activités extra-pro pas idéales pour les rencontres), j'en suis réduit à Tinder & compagnie. Ce qui me désespère au plus haut point... rien ne vaut la magie d'une rencontre en vrai, particulièrement lorsqu'il s'agit d'aborder une inconnue.

Je pratiquais un peu avant le covid, vers 2018, 2019. J'ai à peu près tout eu en terme de réactions de la part des filles (d'excellentes interactions, avec prise de numéro, mais aussi des bides). Aujourd'hui, j'ai une monstrueuse envie de m'y remettre, mais je n'ose pas trop. Non pas par peur, bien au contraire. Mais plutôt... car j'ai l'impression que les femmes aujourd'hui, à 80-90%, détestent ça. Elles ont déjà une poule de mecs à disposition sur leurs applis de rencontre, réseaux sociaux, et ne veulent qu'une chose, c'est qu'on leur foute la paix.
Je n'oublierai jamais cette phrase entendue il y a longtemps de la part d'une amie : "Moi j'ai horreur de me faire aborder dans la rue, lorsqu'un mec fait ça, je l'envoie chi** direct, par principe, même s'il est beau".

Du coup, voilà. Une partie de moi a envie de me remettre dans le game gentiment, mais j'ai un peu l'impression d'aller contre le sens du vent. A moins d'aborder des quantités de filles énormes, pour espérer tomber sur les 10% qui sont ouvertes, et gratter 1 ou 2 numéros... ce à quoi je me refuse (je suis sélectif dans mes approches ).

N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de tout ça !

[CHARO]

Salut,

Je partage aussi ta pensée. En tant que total novice ce qui me freine le plus pour aborder c'est le poids des idées reçus sur la drague de rue, c'est-à-dire qqchs de lourd et intrusif pour les femmes. Et si on rajoute à ça la montée en puissance du féminisme et des témoignages de femmes harcelés par des mecs relous dans la rue sur les résaux. Ça ne donne vraiment pas envie de se jeter dans le bain en ces temps.

Mais je pense qu'il y a un facteur géographique à prendre en compte. Aborder à Paris, ce n'est pas la même chose que le faire à Toulon lol.

[damien dams]

Bonjour,

Déjà, si vous partez avec l'a priori que les femmes sont harcelées par des mecs relous, c'est même pas la peine d'essayer...
Coupez l'écran, sortez au parc, au café, abordez gentiment la voisine ou les 2 touristes souriantes à côté de vous et vous verrez si c'est pas mieux que Tinder.

Pour moi, la seule variable décisive dans le SPU, c'est la capacité à lire très rapidement les signes d'intérêt ou de non intérêt; si vous êtes capable de percevoir rapidement cela, vous ne serez relou pour aucune fille (ou 5% allez) Source : moi, je pratique, constamment depuis 3 ans et j'ai jamais eu un échec violent; des rateaux à foison oui mais aussi beaucoup de belles histoires.

Allez lire le journal de Tuor ou Notrade, voir même Hanneman pour voir si le SPU est fini. M'enfin restez sur Instagram et Tinder ou seul Chad et Rodrigo 1m90 s'en sorte, ça fait plus de place dans la vraie vie pour les randoms comme moi.

[ELNS]

Envoyé par CHARO

Et si on rajoute à ça la montée en puissance du féminisme et des témoignages de femmes harcelés par des mecs relous dans la rue sur les résaux. Ça ne donne vraiment pas envie de se jeter dans le bain en ces temps.

En vérité, je ne parlais pas forcément de ça. Le féminisme, les hashtag metoo & compagnie, on en parle beaucoup dans les médias et sur les réseaux, mais pas sûr que ça soit une réalité de terrain.
Non, moi je parle plutôt du fait concret, qu'une femme qui a des paquets de mecs à dispo sur ses applis/réseaux, en plus de ceux qu'elles côtoie dans son cercle social et professionnel, ne ressens absolument pas le besoin de faire d'autres rencontres. Et que donc, lorsqu'elle marche dans la rue, attend son bus, ou lit un bouquin dans un parc, elle veut avant tout qu'on lui foute la paix. Ce qui n'aurait probablement pas été le cas il y a 50 ans.
Ceci est bien entendu mon impression, mais je peux me tromper.

Envoyé par CHARO

Aborder à Paris, ce n'est pas la même chose que le faire à Toulon lol.

Sous-entendu ? Plus facile à Paris ou à Toulon ?

Envoyé par damien dams

Pour moi, la seule variable décisive dans le SPU, c'est la capacité à lire très rapidement les signes d'intérêt ou de non intérêt; si vous êtes capable de percevoir rapidement cela, vous ne serez relou pour aucune fille (ou 5% allez) Source : moi, je pratique, constamment depuis 3 ans et j'ai jamais eu un échec violent; des rateaux à foison oui mais aussi beaucoup de belles histoires.

Alors, j'ai probablement (beaucoup) moins pratiqué que toi, mais j'ai tendance à penser que ceci est faux. Il y a des filles qui, par nature, ne veulent pas se faire aborder, quelle que soit la façon de faire. Mon amie que j'ai cité en est une preuve.
Et puis, d'expérience, pour moi il y a un signe qui ne trompe pas : c'est le premier regard que te lance la fille lorsque tu l'abordes. Avant même d'avoir vu à quoi tu ressembles, avant même que la discussion ait commencé. Juste le fait de lui dire "Salut", et de voir la façon avec laquelle elle lève les yeux vers toi, et te regarde. Cet instant, qui dure 2 secondes, en dit long sur l'état d'esprit dans lequel se trouve la fille. Il m'est souvent arrivé que dès cette toute première seconde, au moment où la fille me regarde, je sais déjà que c'est plié, avant même que j'ai ouvert la bouche, parce qu'elle est saoulée à l'idée de se faire aborder. Sachant qu'à ce moment-là, je n'ai pas encore eu le temps de faire des erreurs.

Envoyé par damien dams

M'enfin restez sur Instagram et Tinder ou seul Chad et Rodrigo 1m90 s'en sorte, ça fait plus de place dans la vraie vie pour les randoms comme moi.

Non je n'ai pas dis ça
La seule chose que j'affirme, c'est : il y a des filles qui sont "ouvertes" au fait de se faire aborder, et d'autres qui y sont totalement hermétiques. Si tu as le malheur de tomber sur la 2ème catégorie, tu as perdu dès l'instant où tu as commencé à jouer.

Maintenant, la question que je me pose (et c'est tout l'intérêt de mon post ), c'est de savoir : quel pourcentage de la population représentent ces "filles hermétiques" ? A mon sens, 80%, facile. MAIS : je peux me tromper, et j'invite toute personne qui n'est pas d'accord, à m'exposer son point de vue.

Ceci dit, merci à vous deux pour vos réponses

[ELNS]

Envoyé par damien dams

Coupez l'écran, sortez au parc, au café, abordez gentiment la voisine ou les 2 touristes souriantes à côté de vous et vous verrez si c'est pas mieux que Tinder.

PS : ça, pour moi ça ne rentre pas vraiment dans le cadre du SPU. A la terrasse d'un bar, le contexte est propice au contact, ça se fait très naturellement. Moi non plus je ne me suis jamais fait recaler en abordant ma voisine de table.
Non, là je parle plutôt de toute situation où la fille ne s'y attend pas. Pas nécessairement l'extrême de l'arrêter alors qu'elle marche dans la rue d'un pas pressé, mais disons les situations banales de la vie quotidienne (arrêt de bus, fil d'attente, vendeuse, fille qui flâne, etc).

Envoyé par damien dams

Allez lire le journal de Tuor ou Notrade, voir même Hanneman pour voir si le SPU est fini.

PS 2 : où puis-je aller jeter un oeil à ça ?

[Mr. Kong]

Non, moi je parle plutôt du fait concret, qu'une femme qui a des paquets de mecs à dispo sur ses applis/réseaux, en plus de ceux qu'elles côtoie dans son cercle social et professionnel, ne ressens absolument pas le besoin de faire d'autres rencontres. Et que donc, lorsqu'elle marche dans la rue, attend son bus, ou lit un bouquin dans un parc, elle veut avant tout qu'on lui foute la paix. Ce qui n'aurait probablement pas été le cas il y a 50 ans.
Ceci est bien entendu mon impression, mais je peux me tromper.

Bien sûr qu’il y en a.

Mais il y en a aussi plein qui voudraient autre chose que les SDR et avec un bon game IRL tu te démarques forcément.

[damien dams]

Alorq, je t'accorde évidemment que le nombre de rejets est plus important que le nombre de numéros ou d'histoires qui débouchent sur quelque chose.
Mais pour autant, c'est très gratifiant de tenter cela je trouve et personne n'est jamais mort suite à un compliment ou une approché respectueuse.

Ensuite, il est possible que beaucoup de choses se jouent pendant les 2 premières secondes comme tu le dis.
Mais si tu vois que la fille est blasée par ton approche, rien ne t'empêche de verbaliser cela en mode taquin
"et oui, le 43eme mec de la journée qui vient te parler, sauf que moi je suis sympa et drôle et que tu perdrais quelque chose à ne pas me parler" normalement déjà tu as basculé sur un sourire. Si elle te sort 'j'ai un copain" tu t'excuses pour l'interruption et belle journée; PERSONNE de sensée ne va se vexer pour cela.

Ensuite, le pourcentage... et bien dur à dire mais pour moi on est évidemment très loin des 80% ; en période COVID et juste après, je dirais même que 70% des gens avaient plaisir à parler dans la rue.
Depuis peut être un peu moins, allez disons 50% de filles hermétiques... Mais j'insiste, sur les 50% hermétiques, je pense pas qu'il y ait plus de 10% qui vont rejeter violemment une approche, taquine, respectueuse et directe. Vraiment. Ou alors on ne vit pas dans le même monde.

ta copine qui dit "Moi j'ai horreur de me faire aborder dans la rue, lorsqu'un mec fait ça, je l'envoie chi** direct, par principe, même s'il est beau"" lol; selon son style de mec, on va lui amener Henry Cavill, Harry Styles ou Ryan Gosling qui vont la courtiser, on verra si elles les envoient ch**r
Après elle fait peut être partie de cette infime minorité de 5% pour qui Men Are Trash, c'est possible...

Encore 2 points :
-la drague de rue pure, je suis d'accord que c'est dur et même si ça m'arrive de faire, je vois pas trop l'intérêt. Contente toi de commencer par la librairie, le coffeeshop, la lectrice du parc, la fille avec la carte de la ville ouverte sous les yeux, la vendeuse en pause clope...
-ton sos s'appelle "besoin de motivation" : la première étape pour être motivé à quelque chose, c'est d'y croire et de ne pas se faire envahir par des croyances limitantes Si tu es convaincu que ça ne peut pas marcher, Kong, moi ou d'autres on peut t'en parler, tu sera jamais motivé.

"PS 2 : où puis-je aller jeter un oeil à ça ?" le journal de Tuor
https://forum-seduction.artdeseduire...guerir-39.html
Le gars, 41 ans, serein pour aborder tout ce qui porte jupons entre 20 et 40 ans, dans le calme et dans la ville de Dijon; alors évidemment il insiste sur les succès et il doit souvent ramasser ses dents mais le gars est quand même bien inspirant.
Edit : le gars commence le SPU à la page 39.

[ELNS]

Envoyé par damien dams

Encore 2 points :
-la drague de rue pure, je suis d'accord que c'est dur et même si ça m'arrive de faire, je vois pas trop l'intérêt. Contente toi de commencer par la librairie, le coffeeshop, la lectrice du parc, la fille avec la carte de la ville ouverte sous les yeux, la vendeuse en pause clope...
-ton sos s'appelle "besoin de motivation" : la première étape pour être motivé à quelque chose, c'est d'y croire et de ne pas se faire envahir par des croyances limitantes Si tu es convaincu que ça ne peut pas marcher, Kong, moi ou d'autres on peut t'en parler, tu sera jamais motivé.

Comme je l'ai précisé, je ne débute pas. J'ai déjà un peu pratiqué il y a quelques temps, donc je sais à peu près comment ça se passe. Et surtout : je sais que je suis capable du meilleur comme du pire
Donc effectivement je viens chercher ici de la motivation, non pas pour "me lancer", mais plutôt pour me convaincre que ça a un réel intérêt de faire ça. L'envie, elle, est bien présente.
Disons que dans l'absolu, je sais que ça peut marcher. Même très bien marcher. Je n'ai juste pas envie de devoir en aborder 150 pour avoir 3 numéros. J'ai envie de faire les choses bien, et pas de casser les c****** à tout le monde

Cela dit, effectivement, aborder une fille purement dans la rue, c'est chaud. Ou alors faut vraiment le contexte. Moi je parle effectivement des situations de la vie courante (la vendeuse, serveuse, librairei, etc), où ça peut être propice de le faire.

Merci pour le reste sinon !

[Hanneman]

La motivation n'est pas le facteur à travailler.

[Toby66]

Ta marge est juste réduite. Tu dois plus utiliser la drague directe mais laisser obligatoirement une porte de sortie.

Le compliment en passant marche très bien. Un compliment sur un effort, pas son corps. Vêtements, accessoires, ou bien une remarque débile "fait chaud hein?" J'ai discuté deux heures avec une femme comme ça. Elle sait que tu l'aborde pas pour lui vendre des encyclopédies...

Comme ça si elle dit merci puis plus rien, tu te casses, et si elle embraye ta conversation est lancée, safe et mutuelle.