[Péitho]

Perso je ne crois pas du tout à la réussite de la stratégie victimaire, vous êtes à la masse sur le niveau d'influence de l'idéologie progressiste en entreprise. Je n'en parlerais pas à la hiérarchie.

Je me répète mais : faire en sorte que l'histoire impacte le moins possible ta situation pro. Car elle impactera, et elle montera tes collègues, voire tes patrons contre toi.

Tout ce que tu as à faire c'est ravaler ta fierté, lui donner un argument non-émotionnel, imparable, tout en lui faisant croire à tes sentiments passés. "j'ai conclu que cette relation ne pouvait plus marcher pour telle et telle raison, ça me fait mal à moi aussi, car notre relation avait pour moi de la valeur" pour caricaturer et en trouvant le juste milieu

Arrête de lui balancer des reproches pour justifier la rupture, fait l'inverse : des compliments et un argument personnel.

[Hanneman]

Total désaccord.

L'argumentation ne changera strictement rien. Elle n'est pas prête à l'entendre. Elle est dans un processus de vengeance. L'argument n'est pas un outil contre ce genre de position.

De plus, quand je parle de stratégie victimaire, il ne s'agit pas de se comporter comme une victime, mais d'utiliser les outils qui protègent les victimes ; la mettre face aux abus qu'elles lui fera subir. Peu importe leur passif, elle n'a pas à agir ainsi en entreprise.

Penser que se comporter à l'intérieur d'une entreprise, comme on conseillerait de le faire lorsque les choses se passent à l'extérieur d'une entreprise me semble totalement inapproprié.

[Péitho]

Et tu crois vraiment qu'il y a des outils qui protègent les victimes hommes en entreprise ? Encore moins en France

Si je me plains d'une collègue à mon patron, il me rit simplement au nez, et pense que je suis une baltringue, indigne d'être payée. Il encensera même ma collègue.

Plus que d'argumentation, je parle de manipulation. Ca me semble jouable. Même si effectivement c'est assez tard et que le problème n'est pas entièrement contournable (il y aura des conséquences au sein de l'entreprise)

[Hanneman]

Envoyé par Péitho

Et tu crois vraiment qu'il y a des outils qui protègent les victimes mâles ? Encore moins en France

Si je me plains d'une collègue à mon patron, il me rit simplement au nez, et pense que je suis une baltringue, indigne d'être payée. Il encensera même ma collègue.

Il y a des règles dans une entreprise. Elles doivent être suivies, que tu sois un homme ou une femme. Les droits doivent s'appliquer de la même façon.

Qu'est-ce que tu en sais de comment ça va se passer ? Tu connais la structure de son entreprise ? Tu connais la personne responsable de lui ? Tu connais le soin avec lequel cette politique est menée dans cette entreprise ? Tu connais ses liens hierarchiques ?

Non t'en sais rien et tout ce que tu fais c'est de la spéculation.

Plus que d'argumentation, je parle de manipulation. Ca me semble jouable. Même si effectivement c'est assez tard et que le problème n'est pas entièrement contournable (il y aura des conséquences au sein de l'entreprise)

Vu la tournure de la situation ; inutile. Le mal est déjà fait.

C'est quand la nana demande le divorce et te déverse son flot de reproche que tu vas tenter de redresser la situation ? Non pas vraiment.

[Péitho]

Envoyé par Hanneman

Il y a des règles dans une entreprise. Elles doivent être suivies, que tu sois un homme ou une femme. Les droits doivent s'appliquer de la même façon.

Je sais que tu aimes mettre en lumière des incohérences par imitation du comportement féminin, ou en utilisant leurs propres règles. Mais il y a une marge entre ça et dénoncer... (quoi d'ailleurs ?) à la hiérarchie.

Si on veut sauver ce qu'il reste de la masculinité, lui redonner des lettres de noblesse (ne serait-ce que la maîtrise et la sagesse), ça ne sera pas en demandant assistance au système et alors que celui ci ne prévoit pas de réponse.

J'ai senti un grand virage en France ces dernières années. Au point que ça devienne problématique et que je décide de ne plus jamais mélanger travail et séduction. C'est simplement dangereux.

Soyons réaliste, il n'y a pas d'intérêt à se plaindre d'une collègue pour des raisons persos en tant qu'homme dans une entreprise française.

Soit tu es dans l'administration, les écoles, le tertiaire ou entreprise pas trop à droite et tu prends des risques vis à vis de l'idéologie ambiante, soit sur es cadre, artisan, chef de projet, commerçant, et donc ta masculinité représente une part de ta valeur en tant que salarié, se plaindre l'amoindrira.

Je ne vois pas ce que tu as à gagner dans l'équation ? Les collègues seront remontés de la même façon, et l'histoire atteindra une sphère réellement problématique : les patrons devront trancher.

Envoyé par Hanneman

Non t'en sais rien et tout ce que tu fais c'est de la spéculation.

Bien sûr c'est de la spéculation, pour s'en sortir, pour tirer profit de la situation par anticipation. C'est moins risqué, plus cynique peut-être.

C'est quand la nana demande le divorce et te déverse son flot de reproche que tu vas tenter de redresser la situation ? Non pas vraiment.

C'est justement quand elle demande le divorce que tu as intérêt à avoir assuré tes arrières, et à traiter la rupture de la façon la plus rationnelle, pour éviter que le système tranche à ta place, et accessoirement te détruise.
Par "rationnelle" j'entends tous les moyens possibles pour raisonner la personne, y compris manipulation de son état interne si elle est dans l'émotion.

[Hanneman]

La considération de ta vision politique dans ce topic me semble complètement hors de propos.

[Péitho]

Je vois simplement une contradiction entre maitrise, sagesse, courage, force : des valeurs qui font partie de notre référentiel, et la résolution d'un problème via les ressources humaines. Ça plus que le danger en lui même, qui semble évident. Mais pas de soucis, aujourd'hui tu es syndicaliste, j'insiste pas

[Arnold]

Envoyé par Hanneman

Ahaha j'ai éclaté de rire sur le "t'es qu'un gros connard" : Certified women classic bullshit.

Ignore là a son retour. De toute façon, quoi que tu fasses, quoi que tu dises, quoi que tu ne fasses pas ou ne dises pas, elle trouvera un moyen de te casser les couilles, si elle en a envie.

Donc autant ne pas te prendre la tête avec quoi dire, quoi faire.

Si elle te casse les couilles, dis lui que tu iras en parler à ta hiérarchie. Utilise les moyens qu'elle utiliserait pour se défendre : fais toi passer pour une victime.

Y'a aucun moyen que cette histoire se termine bien à présent. Donc protèges toi en allant expliquer tes problèmes professionnels à ta hiérarchie si cela est nécéssaire.

Une scène Hollywoodienne.. franchement j'ai vraiment halluciné.

Ce qui est à se tirer les cheveux c'est le truc des messages de "bonne nuit". Ca ne valait clairement pas la peine de m'ignorer la veille et en plus je lui avais dit "tu as la tête de quelqu'un pour qui ca ne va pas" ce à quoi elle n'a pas répondu .

Le lendemain elle m'a reproché de ne pas avoir creusé plus, de ne pas lui avoir demandé ce qui n'allait pas et m'a reproché d'être "trop agressif" selon elle, pour qu'elle puisse dire ce qui n'allait pas.. pour rappel elle a vrillé sur une phrase que j'aurai dit avec le mauvais ton et a claqué la porte la veille en m'accusant de ne pas avoir dit bonne soirée. Bref comme un ami à moi a dit "fille a problèmes".

Est ce que tu as une idée de comment lui faire comprendre que je pourrais en parler à ma hiérarchie si elle déconne ? J'ai pas envie de lui annoncer sans tact, même si la tentation est grande face à son comportement de gamine.

[Arnold]

Envoyé par Péitho

Perso je ne crois pas du tout à la réussite de la stratégie victimaire, vous êtes à la masse sur le niveau d'influence de l'idéologie progressiste en entreprise. Je n'en parlerais pas à la hiérarchie.

Je me répète mais : faire en sorte que l'histoire impacte le moins possible ta situation pro. Car elle impactera, et elle montera tes collègues, voire tes patrons contre toi.

Tout ce que tu as à faire c'est ravaler ta fierté, lui donner un argument non-émotionnel, imparable, tout en lui faisant croire à tes sentiments passés. "j'ai conclu que cette relation ne pouvait plus marcher pour telle et telle raison, ça me fait mal à moi aussi, car notre relation avait pour moi de la valeur" pour caricaturer et en trouvant le juste milieu

Arrête de lui balancer des reproches pour justifier la rupture, fait l'inverse : des compliments et un argument personnel.

En fait c'est à ma faveur et à ma défaveur. Elle est déjà connue pour être une personne assez grande gueule et conflictuelle au sein de l'entreprise contrairement à moi qui suis un mec qui est posé et parle pas trop dans le milieu pro (rien que ca dejà, ca aurait du me mettre en garde). Ma boss est donc en alerte sur son comportement d'une part, ensuite d'autre part je m'entends bien avec le reste de l'équipe qui est majoritairement feminine (sur 10 filles je suis le seul mec) .

Donc clairement j'ai pensé à ce problème de solidarité feminine au sein de l'equipe, mais étant donné son caractère, les choses peuvent deja jouer en ma faveur. Après mon but est juste de faire de l'argent pour payer mon loyer etc, mais si elle ne le voit pas sous cette oeil, c'est tampis pour elle..

[Ohyeah]

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