[Don Quijote]

Je vais essayer de faire court pour un cas qui a été vu mainte fois sur ce forum.

A 26 ans, j’ignore même la bise amicale fait à une femme (en dehors de ma famille). Sur ce constat -n’ayant pas d’autres alternatives car amis nerds et aucun cercle social- j’ai pris mon courage à deux mains, et abordé sur plusieurs mois dans des lieux publics. J’en attendais pas grand-chose, mise à part me prouver à moi-même que j’étais capable de mener une interaction naturelle face à une femme.

Etrangement, j’étais assez détendu et souriant, ce qui m’a obtenu des sourires en retour et des numéros : aucune d’elles n’ont donné suite. Prévisible en somme, j’ai fais l’erreur de poursuivre dans ce sens, jusqu’ à ce que je tombe dernièrement sur une fille dans un lieu pourtant convivial, qui m’a rejeté comme une merde : « t’as que ça à foutre sérieux ? » suivi d’un «…bite sur pattes ».
Je suis de naturel assez discret et respectueux, et voir les regards se braqués autours de moi : une femme de la cinquantaine indignée, homme de la trentaine amusé, des jeunes de 17 ans à pouffer de rires… jamais je n’ai vécu une expérience aussi humiliante. Il ne s’agit là que de l’aboutissement d’une vie catastrophique en termes de relations sociales, proche du néant. L’anecdote ici présente est grotesque voire comique, mais lorsqu’on la vie et qu’on rumine ça chez sois, seul face à sois même, on a envie de se cacher pour ne plus ressortir.

Depuis je fais un blocage avec le genre féminin, je sors de chez moi que sous la contrainte et je baisse le regard lorsqu’une femme viens dans ma direction.
Bien que j’aie toujours éprouvé du désir pour des filles qui me plaisaient, je supportais bien ce mode de vie solitaire. Je n’ai jamais cherché à consommer du porno- hormis les spam sur les sites frauduleux- que j’ai toujours considéré malsain, ayant grandis dans une famille d'origine espagnole pieuse. Seulement depuis l’incident, mon cerveau bloque, et rationalise froidement sur tout ce qui m’entoure.
Mais je ne me laisse pas abattre pour autant : je pratique du sport, sors dés que possible -loin de tout centres villes cela dit- et me donne à fond pour ma passion, qui évacue l’anxiété ambiante.

Souvent je ne comprends pas pourquoi je suis si repoussant, ni pourquoi les femmes sont si méprisantes. S’intéressent-elles vraiment à l’individu, ou tout ce qui peut graviter autours de lui ? Pourquoi faut-il se prendre en selfie avec une bande d’individu ou devant le mont Fuji pour susciter de l’intérêt ? Pourquoi tant de pré-requis pour seulement COMMUNIQUER ? Où est l’humanité dans les rapports homme-femme en France actuellement ? Cette démarche de ''pick up street'' (que je hais ces termes américanisés), ne devrait pas être conseillé à des débutant, ça reviens à endosser un lourd fardeau pour des épaules bien fébriles.

A l’heure qu’il est, je ne comprends RIEN aux rapports humains