[Animale]

Salut,

J'écris ce topic pour exprimer un sentiment fort qui m'habite. Je viens d'être diplômé de mon école d'ingé en alternance, suis devenu au fil du temps de plus en plus confiant et consistant dans ma façon de draguer. Et je décompresse totalement par rapport à la pression intense des examens.
Maintenant que j'ai eu ce que je voulais (quelques closes, une LTR) je suis confronté à une situation ennuyeuse. Le stade de vouloir assouvir mes envies biologiques est passé, et je veux maintenant faire des projets collectifs avec des gens auprès de qui je me sens bien. Je mesure le prix émotionnel que j'ai payé pendant près de 5 ans pour tenir mes objectifs (obtenir ce diplôme). J'ai dû soigner des bobos mentaux durant ces 5 ans et les 3 dernières années ça a plus piqué que jamais car j'ai décidé d'arrêter la béquille de médocs qu'on me prescrivait depuis l'âge de 9 ans (à cet âge-là j'étais difficilement gerable c'est vrai mais le médecin qui me suivait m'a autorisé à arrêter à l'âge de 15 ans.. Mais mes parents ne l'entendaient pas ainsi et se procuraient pour moi des ordonnances jusqu'à mon entrée en école d'ingénieur après que j'aie bataillé avec eux). Bref cette béquille m'a entravé dans mon développement, émoussé mes affects, mon goût pour les choses simples comme des films, de la musique... Et je ne m'intéressais aux gens (les filles plutôt) que pour la baise mis à part des amis de longue date qui m'ont toujours poussé à aller en soirées. Depuis que j'ai arrêté je me prends de passion pour quelques groupes, je mets beaucoup plus d'émotions dans tout ce que je vis...

Mais ça c'est assez récent et la majorité de mes contacts a connu le mec dans son monde, froid, distant, passant toutes ses pauses aux chiottes tellement qu'il était perclu de peurs et d'une douleur émotionnelle forte qui le saisissait jusqu'à la gorge. C'était l'époque où parler me causait davantage de souffrances que de bien, et où la seule source de plaisir était dans les rapports sexuels.

J'ai 3-4 copains que je connais et qui ont pendant longtemps été des bouffées d'air grâce aux sorties qu'on a faites ensemble. Mais le temps passe, ils font leur vie. J'étais leur priorité, puis à force de rester dans ma bulle pour me soigner et passer mes examens, ils ont rencontré plus de gens, plus souvent... Et des projets que j'ai esquissés avec l'un d'entre eux (aller en vacances à Ibiza) ne s'est finalement pas fait. Ça me met mal à l'aise, j'ai un paquet de fric qui dort sur mon compte et que je ne peux pas mobiliser car je n'arrive pas à trouver de personnes fiables, avec qui je m'entends vraiment bien, pour passer du bon temps loin du travail. J'échangerais volontiers mille baises contre une escapade au soleil dans un pays exotique. Partir en vacances solo ou rester dans ma ville sont deux options qui m'embêtent l'une autant que l'autre.

Ce qui complique les choses c'est que mes copains ne se connaissent pas entre eux (pas la même école ou les mêmes passions) et que les faire rencontrer RÉGULIÈREMENT est assez difficile.

J'ai d'autres projets à venir, comme obtenir le permis voiture, m'inscrire et faire une saison complète dans un club de rugby. Me retrouver en août 2019 et passer d'1m80 80kg à 1m80 95kg tout en muscles.

Pour être clair, je ne cherche pas de solution précise, je pense la connaître... Je ressens simplement l'envie d'échanger autour de ça, de savoir si vous avez déjà connu des galères sociales qui vous frustrent parce sur plein de plans vous avez des qualités (aisance matérielle, grande énergie, intellect..) que vous n'arrivez pas à exploiter pour faire des projets cool avec des gens et améliorer ainsi votre lifestyle.

[Oncle Barney]

Je trouve que tu es encore beaucoup tourné vers le passé pour ce qui est de ta vie sociale.

Tu nous parles d'un nouveau Toi, mais j'ai pas l'impression que tu cherches à te réaliser à partir de là. Ca signifierait tenter de nouvelles activités qui pourraient te faire kiffer, rencontrer de nouvelles personnes qui te ressemblent et te comprennent, etc. Bref, donner à ta vie le même éclat que la personne que tu es aujourd'hui. On dirait que tu as peur parce que tu es en manque de repères. C'est normal, mais tu dois aujourd'hui apprendre à dépasser ces peurs qui ne sont que des écrans de fumée masquant ce que doit être ta nouvelle vie (et donc je te fais te projeter un peu plus loin que de simples vacances).

Qu'en penses tu?

[Animale]

C'est ça Barney. L'image que j'ai c'est celle d'un 3 tonnes lancé à 90 km/h sur une route qui n'est pas sur son itinéraire, il lui faudra un peu de temps avant de freiner et revenir sur son trajet de base.

Tout ça pour dire qu'en effet je n'ai pas beaucoup de repères, et surtout beaucoup d'interdits. J'ai une croyance forte depuis plusieurs années qui est de chercher à toujours m'exprimer de façon à être convaincant ou pertinent. Autre règle d'airain qui est tenace, c'est que le non-verbal (notamment le body language) a plus de poids dans les relations que le reste. Et du coup je parle assez rarement dans certains contextes : en soirée danse, avec les collègues dont j'ignore ce qu'ils font dans le détail (mon contrat d' apprentissage était dans le domaine des process de gestion de projet, donc j'étais pas tenu de connaître le détail de leurs actions, plutôt de développer des outils facilitant l'analyse de données qui sont communes à tous les projets).

J'ai la crainte de ne pas être légitime ou de manquer de connaissances sur un sujet pour en discuter avec à-propos. Et les fois où je suis sorti danser, je parlais assez peu avec les filles de peur de me faire basher. Je les emmenais danser que lorsque leurs invitations étaient évidentes (un long regard,...).

J'ai envie de saisir les opportunités qui se présentent devant moi, conscient que je ne suis plus un enfant depuis longtemps. Et des fois quand la situation n'est pas claire, qu'il y a des signaux moins explicites (des amis de copains qui restent à proximité au café du boulot, une personne en soirée qui me regarde, semblant attendre une réaction à la discussion, un groupe de filles qui passent à côté, une fille toute seule qui attend que ça se passe, une nana croyante-pratiquante qui chez elle avec moi me dit "ça fait bizarre d'être à moitié à poil" après avoir glissé quelques instants plus tôt une main sous mon caleçon), je me dis des fois "tiens, et si y avait un coup à jouer dans cette situation ?"

Je complète ce post plus tard, je dois y aller.

[Oncle Barney]

Envoyé par Animale

J'ai une croyance forte depuis plusieurs années qui est de chercher à toujours m'exprimer de façon à être convaincant ou pertinent.

Dans n'importe quelle situation? Genre quand tu croises ta voisine de 70ans dans les escaliers?
Quelle est ton intention en faisant cela? Qui veux tu convaincre, et de quoi?
A moins que ça soit pour donner une image idéale aux autres?
Que redoutes tu si tu ne t'assujettis pas à cette discipline?

Envoyé par Animale

Autre règle d'airain qui est tenace, c'est que le non-verbal (notamment le body language) a plus de poids dans les relations que le reste.

Et de cette règle absolue, tu en arrives à faire le piquet de peur de communiquer ton manque d'assurance, c'est ça? Sachant qu'en faisant cela, tu communiques au mieux de la froideur. Mission remplie?

Tu sais ce qui va avec ta règle d'airin? C'est que le BL ne se contrôle pas entièrement, et sûrement pas en permanence (le conscient ne pouvant gérer que genre 10% de ce que tu fais). Il est en fait la résultante de ton état interne, c'est à dire de ton état d'esprit à un instant T. Toi qui est obnubilé par l'image que tu renvoies (parce que c'est de ça dont il s'agit là encore), tu passes totalement à côté du sujet! C'est ce qu'il se passe en toi qui doit attiré ton attention, et non l'extérieur!

Envoyé par Animale

Et du coup je parle assez rarement dans certains contextes : en soirée danse, avec les collègues dont j'ignore ce qu'ils font dans le détail (mon contrat d' apprentissage était dans le domaine des process de gestion de projet, donc j'étais pas tenu de connaître le détail de leurs actions, plutôt de développer des outils facilitant l'analyse de données qui sont communes à tous les projets).

J'ai la crainte de ne pas être légitime ou de manquer de connaissances sur un sujet pour en discuter avec à-propos.

Bon je passe sur ce que tu nous racontes sur tes collègues (ce HS complet ), là tu nous racontes juste la conséquence de la première règle que tu as édictée. Tant que tu t'astreins à la tenir, t'étonne pas du résultat )

Envoyé par Animale

Et les fois où je suis sorti danser, je parlais assez peu avec les filles de peur de me faire basher. Je les emmenais danser que lorsque leurs invitations étaient évidentes (un long regard,...).

Te faire basher?
Tu nous expliques ton cheminement entre le fait de parler avec les filles et te faire basher?

Envoyé par Animale

J'ai envie de saisir les opportunités qui se présentent devant moi, conscient que je ne suis plus un enfant depuis longtemps. Et des fois quand la situation n'est pas claire, qu'il y a des signaux moins explicites (des amis de copains qui restent à proximité au café du boulot, une personne en soirée qui me regarde, semblant attendre une réaction à la discussion, un groupe de filles qui passent à côté, une fille toute seule qui attend que ça se passe, une nana croyante-pratiquante qui chez elle avec moi me dit "ça fait bizarre d'être à moitié à poil" après avoir glissé quelques instants plus tôt une main sous mon caleçon), je me dis des fois "tiens, et si y avait un coup à jouer dans cette situation ?"

Ca m'a l'air d'être un beau bordel dans ta tête!
Me dis pas que tu mets tout ça au même niveau?!

*Des amis de copains qui restent à proximité au café du boulot*
Oui et? Pas compris

*une personne en soirée qui me regarde*
Ca manque de contextualisation. Tu parles de mecs ou de filles? Et puis un simple regard ne signifie rien, yen faut plusieurs, et pour s'assurer du truc, tu peux sourire pour voir si ça fait réagir. Ya des articles là dessus sur le site tu devrais aller voir ça.

*semblant attendre une réaction à la discussion*
C'est la suite du bout de phrase d'avant?
On dirait que tu nous ressors des flashs qui te reviennent en tête et que toi seul peut comprendre

*un groupe de filles qui passent à côté*
Oui, et? Tu t'en veux de pas aborder un groupe de filles? Genre c'est un truc évident pour tout le monde et toi tu sais pas le faire? Comment ça se passe?

*une fille toute seule qui attend que ça se passe*
Donc là tu pars de SPU? T'as quelle expérience à ce niveau?

* une nana croyante-pratiquante qui chez elle avec moi me dit "ça fait bizarre d'être à moitié à poil" après avoir glissé quelques instants plus tôt une main sous mon caleçon*
Tu nous expliques ce que ça vient faire au milieu de tout le reste??? Rassure nous, c'est une boutade

Envoyé par Animale

Je complète ce post plus tard, je dois y aller.

T'es parti loin visiblement!

[Animale]

Envoyé par Oncle Barney

Dans n'importe quelle situation? Genre quand tu croises ta voisine de 70ans dans les escaliers?
Quelle est ton intention en faisant cela? Qui veux tu convaincre, et de quoi?
A moins que ça soit pour donner une image idéale aux autres?
Que redoutes tu si tu ne t'assujettis pas à cette discipline?

Eh bien je crois (sans doute que ce n'est pas justifié) que ça va m'aider à être vu comme quelqu'un qui a de la valeur et donc qu'on va avoir envie de mieux connaître !

Envoyé par Oncle Barney

Et de cette règle absolue, tu en arrives à faire le piquet de peur de communiquer ton manque d'assurance, c'est ça? Sachant qu'en faisant cela, tu communiques au mieux de la froideur. Mission remplie?

Tu sais ce qui va avec ta règle d'airin? C'est que le BL ne se contrôle pas entièrement, et sûrement pas en permanence (le conscient ne pouvant gérer que genre 10% de ce que tu fais). Il est en fait la résultante de ton état interne, c'est à dire de ton état d'esprit à un instant T. Toi qui est obnubilé par l'image que tu renvoies (parce que c'est de ça dont il s'agit là encore), tu passes totalement à côté du sujet! C'est ce qu'il se passe en toi qui doit attiré ton attention, et non l'extérieur!

Je l'assume Barney, d'attacher de l'importance au regard des autres... j'ai peur de revivre des moments désagréables au collège, lycée ou je m'exprimais tout le temps en classe sans retenue et ça faisait suer les gens. Généralisation abusive, manque de recul sur la situation, je le comprends tout à fait. Si j'arrivais à accepter cette peur je me poserais sûrement la question différemment, et oserais davantage m'exprimer.

Envoyé par Oncle Barney

Bon je passe sur ce que tu nous racontes sur tes collègues (ce HS complet ), là tu nous racontes juste la conséquence de la première règle que tu as édictée. Tant que tu t'astreins à la tenir, t'étonne pas du résultat )

Te faire basher?
Tu nous expliques ton cheminement entre le fait de parler avec les filles et te faire basher?



Ca m'a l'air d'être un beau bordel dans ta tête!
Me dis pas que tu mets tout ça au même niveau?!

*Des amis de copains qui restent à proximité au café du boulot*
Oui et? Pas compris

*une personne en soirée qui me regarde*
Ca manque de contextualisation. Tu parles de mecs ou de filles? Et puis un simple regard ne signifie rien, yen faut plusieurs, et pour s'assurer du truc, tu peux sourire pour voir si ça fait réagir. Ya des articles là dessus sur le site tu devrais aller voir ça.

*semblant attendre une réaction à la discussion*
C'est la suite du bout de phrase d'avant?
On dirait que tu nous ressors des flashs qui te reviennent en tête et que toi seul peut comprendre

C'est une croyance encore une fois peut-être un peu tordue... j'aimerais bien pouvoir être certain qu'une personne + ou - inconnue a envie que j'aille lui parler, que je me rapproche d'elle (dans le cas d'une fille que je convoite). Et j'appréhende qu'en me trompant sur l'envie réelle d'une personne d'être approchée, ça me desserve pour les autres personnes autour.
Pour cette phrase : *semblant attendre une réaction à la discussion* c'est juste que parfois dans une discussion en groupe un blanc s'installe, quelques personnes du groupe me regardent, et tout le monde sauf moi a donné son avis sur le sujet car je ne me sens pas assez calé sur la question pour répondre.
*Des amis de copains qui restent à proximité au café du boulot* : bah je sais pas, des fois ces personnes-là ne me regardent pas ou ne me posent pas de questions du coup j'hésite à aller faire le premier pas.

Envoyé par Oncle Barney

*une fille toute seule qui attend que ça se passe*
Donc là tu pars de SPU? T'as quelle expérience à ce niveau?

Expérience 0 quasiment. J'ai dû aborder 3 filles dans ma vie, les autres avec qui j'ai eu des rapports sexuels je les ai rencontrées dans des activités de groupe. Sauf pour ma LTR la plus longue en la draguant dans le train.[/quote]

Envoyé par Oncle Barney

*un groupe de filles qui passent à côté*
Oui, et? Tu t'en veux de pas aborder un groupe de filles? Genre c'est un truc évident pour tout le monde et toi tu sais pas le faire? Comment ça se passe?

Je m'en veux dans la mesure où parfois j'ai le sentiment que j'aurais rien à perdre à essayer d'aller leur parler et que même j'en ai envie. Et je reste planté là, à cause de croyances fausses et d'un manque d'expérience.

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Bon j'ai d'autres éléments à apporter dans un message séparé.

[Animale]

Pour être plus clair et concis sur mon état d'esprit :

Par rapport à il y a quelques temps j'accepte mieux d'être célibataire. Pour une raison simple qui est que je connais mes manques personnels qui ne me permettent pas d'être en couple pour l'instant : déficit de valeur perçue, réseau de potes encore peu soudé, timidité rampante... pour tout dire, quand je suis en soirée, ça me ferait plaisir aussi d'être avec des gens qui sont tous dans le même univers/trip ce qui facilite la cohésion de groupe.
Mon grand regret c'est d'avoir été frappé par une vilaine phase d'isolement et de quasi-dépression, tout simplement parce que je ne cherchais qu'à coucher avec des filles. Pendant toutes mes études j'ai littéralement sacrifié mes relations avec mes camarades de classe, n'arrivant pas à voir à l'époque qu'est-ce que je pourrais faire avec eux (je ne pensais qu'à avoir du sexe avec des filles). Ben maintenant que les études sont finies et que j'ai accompli mes objectifs (FCs, LTR...) je le vois tout ce que j'aurais pu faire avec eux : me confier, les aider, les épauler, aller voir du foot ensemble, pratiquer une activité sportive en commun, découvrir de nouveaux lieux, cultures... mais c'est fini avec eux, on a terminé notre cursus sans se lier d'amitié.

Le lien avec la drague c'est qu'avoir plein d'envies mais qu'on n'arrive pas à assumer, c'est le pire cocktail au monde qui existe. C'est une vraie machine à se plomber tout seul.
Mon souci actuel est d'arriver à me dire que si je me plante avec quelqu'un ce n'est pas grave et qu'il y a plein de raisons pouvant l'expliquer. Et j'ai vu aussi que les personnes populaires se sont bougées le cul pendant plusieurs années, en endurant un paquet de petites/grandes souffrances pour s'élever.

[Oncle Barney]

Envoyé par Animale

Eh bien je crois (sans doute que ce n'est pas justifié) que ça va m'aider à être vu comme quelqu'un qui a de la valeur et donc qu'on va avoir envie de mieux connaître !

Et ça marche?
Parce que tu sembles faire des efforts importants à ce sujet (te sens tu naturel avec les autres de temps en temps ou bien?), ça devrait porter ses fruits, non?

J'allais te demander: aussi loin que tu te souviennes, à quand remontes ce comportement et cette vision des choses?
Mais la réponse semble être là:

Envoyé par Animale

Je l'assume Barney, d'attacher de l'importance au regard des autres... j'ai peur de revivre des moments désagréables au collège, lycée ou je m'exprimais tout le temps en classe sans retenue et ça faisait suer les gens. Généralisation abusive, manque de recul sur la situation, je le comprends tout à fait. Si j'arrivais à accepter cette peur je me poserais sûrement la question différemment, et oserais davantage m'exprimer.

Le problème Animale, c'est que tu te comportes dans ta vie actuelle comme si tu étais toujours dans cette classe
Et si ya bien quelqu'un ici qui peut comprendre ça, c'est bien moi! Parce que c'était mon cas du primaire au collège!

Tu as intégré un fonctionnement comme tu le dis pour ne pas revivre ce que tu as vécu. Ca a été à un moment de ta vie primordial que tu fasses attention à ton comportement, pour rester intégrer, pour ne pas finir seul, et c'est compréhensible!
Sauf que depuis tout ce temps, le contexte n'a plus rien à voir, les gens qui t'entourent sont des adultes, pas des enfants ou des ados. Les enjeux ne sont plus les mêmes. Et toi, tu as aussi changé, évidemment!
Tant que tu ne réaliseras pas ça, tu resteras enfermé dans ta prison :-/

Envoyé par Animale

C'est une croyance encore une fois peut-être un peu tordue... j'aimerais bien pouvoir être certain qu'une personne + ou - inconnue a envie que j'aille lui parler, que je me rapproche d'elle (dans le cas d'une fille que je convoite). Et j'appréhende qu'en me trompant sur l'envie réelle d'une personne d'être approchée, ça me desserve pour les autres personnes autour.

Après, j'ai l'impression qu'on est dans la droite ligne de ce qui vient d'être dit au dessus. Tu as développé une peur sociale qui n'a plus lieu d'être. Si tu travailles sur cette origine, je pense que ça te libérera pour le reste, en tout cas pour reconquérir ces terrains jamais vraiment explorés par ton toi adulte (faire les expériences de la vie, fait d'inconnu, de tests et d'erreurs).

Envoyé par Animale

Pour cette phrase : *semblant attendre une réaction à la discussion* c'est juste que parfois dans une discussion en groupe un blanc s'installe, quelques personnes du groupe me regardent, et tout le monde sauf moi a donné son avis sur le sujet car je ne me sens pas assez calé sur la question pour répondre.

Parce que les autres le sont peut être? Ils pensent peut être l'être, mais c'est rare d'être pertinents dans ce qu'on dit, à moins d'être un spécialiste du sujet.
La vérité, c'est que les gens parlent et échangent, c'est ça qui fait notre identité et nous permet d'évoluer sur nos pensées. Toi, tu as décidé de ne jamais entrer dans l’arène, pensant ainsi ne jamais te tromper ou en tout cas ne pas faire d'erreur. Alors que tu fais probablement la plus grande erreur de ta vie...

Envoyé par Animale

*Des amis de copains qui restent à proximité au café du boulot* : bah je sais pas, des fois ces personnes-là ne me regardent pas ou ne me posent pas de questions du coup j'hésite à aller faire le premier pas.

Et s'ils se disaient la même chose? Tu ne leur poses pas de questions, donc ils pensent que tu t'en fous d'eux...

A cause de tes expériences d'ados, ton intelligence sociale est au ras des pâquerettes (c'était aussi mon cas!). La bonne nouvelle, c'est que ça se travaille! Mais toujours à partir du moment où tu lâcheras les boulets que tu as gardé aux pieds...

Envoyé par Animale

Expérience 0 quasiment. J'ai dû aborder 3 filles dans ma vie, les autres avec qui j'ai eu des rapports sexuels je les ai rencontrées dans des activités de groupe. Sauf pour ma LTR la plus longue en la draguant dans le train.

Vu ton niveau actuel, laisse ça de côté (sauf les jours où tu te sens super bien!). Ne te force surtout pas, ça ne ferait qu'empirer les choses! D'abord, réapprendre les bases de la sociabilisation.

Envoyé par Animale

Je m'en veux dans la mesure où parfois j'ai le sentiment que j'aurais rien à perdre à essayer d'aller leur parler et que même j'en ai envie. Et je reste planté là, à cause de croyances fausses et d'un manque d'expérience.

Sauf que ça te mène dans une impasse, où plutôt dans un cercle vicieux où tu enfonces ta propre estime.

Donc STOP ces pensées là. Accepte de partir de là où tu es, c'est à dire en prenant en compte tout ce que je t'ai dit. Tu es aujourd'hui loin de pouvoir faire ce que tu idéalises dans ta tête, et c'est pas grave! C'est ok, c'est normal. Accepte de devoir partir de plus loin, en progressant par petites étapes. Mais pour ça, encore une fois, il faut faire le ménage et la paix avec toi même.

[Animale]

Envoyé par Oncle Barney

Et ça marche?
Parce que tu sembles faire des efforts importants à ce sujet (te sens tu naturel avec les autres de temps en temps ou bien?), ça devrait porter ses fruits, non?

J'allais te demander: aussi loin que tu te souviennes, à quand remontes ce comportement et cette vision des choses?
Mais la réponse semble être là:

Le problème Animale, c'est que tu te comportes dans ta vie actuelle comme si tu étais toujours dans cette classe
Et si ya bien quelqu'un ici qui peut comprendre ça, c'est bien moi! Parce que c'était mon cas du primaire au collège!

Tu as intégré un fonctionnement comme tu le dis pour ne pas revivre ce que tu as vécu. Ca a été à un moment de ta vie primordial que tu fasses attention à ton comportement, pour rester intégrer, pour ne pas finir seul, et c'est compréhensible!
Sauf que depuis tout ce temps, le contexte n'a plus rien à voir, les gens qui t'entourent sont des adultes, pas des enfants ou des ados. Les enjeux ne sont plus les mêmes. Et toi, tu as aussi changé, évidemment!
Tant que tu ne réaliseras pas ça, tu resteras enfermé dans ta prison :-/

Je pense que longtemps j'ai joué avec le frein à main et la peur de dire où faire n'importe quoi. Je ne devais pas être très naturel je pense. Je ne parlais pas avec mon cœur. Jamais. Je voyais les émotions comme des trucs bizarres. Bref j'avais besoin de changer cette façon de voir la réalité, car elle ne fonctionnait pas. Et m'entravait dans la compréhension des situations sociales.

Justement je ne sais pas encore discerner clairement les enjeux de l'enfance, adolescence et âge adulte. Dans les trois cas un enjeu est de mener une vie qui nous plaît, trouver l'amour pour une nuit ou la vie (l'amour d'une nuit au sens purement sexuel c'est typique de l'adolescence et des premières grosses montées de désir). Mais sinon peu importe notre âge on aspire tous à avoir des amis avec qui passer des bons moments et une compagne... Alors si on met de côté le rapport au temps, les occupations, j'ai l'impression que ces enjeux sont invariants dans le temps. Je n'arrive pas à y voir de différences concrètes à part sur la forme.
Sinon grâce à ma thérapie précédente j'ai accepté que nous les hommes, ne pouvons pas nous réduire à notre strict intellect. Les règles d'airain que je me suis fixées datent de l'âge de 20 ans où j'étais saoulé de ne pas trouver de suite à mes propositions d'invitations, de conversations de plus en plus courtes avec les gens, de ne pas arriver à conclure malgré mes envies, et elles ont été alimentées par une décennie de prises de neuroleptiques, de manque d'énergie, de week-ends et vacances seul à la maison... J'ai eu une explication sur la cause de mon comportement, d'une part les neuros qui émoussent les affects et un manque d'activités sociales après le collège/lycée/études supérieures. On a cherché à contrôler tous les aspects de ma vie d'adolescent (et les médicaments ont été un moyen simple mais radical d'y arriver)

Envoyé par Oncle Barney

Après, j'ai l'impression qu'on est dans la droite ligne de ce qui vient d'être dit au dessus. Tu as développé une peur sociale qui n'a plus lieu d'être. Si tu travailles sur cette origine, je pense que ça te libérera pour le reste, en tout cas pour reconquérir ces terrains jamais vraiment explorés par ton toi adulte (faire les expériences de la vie, fait d'inconnu, de tests et d'erreurs).

Parce que les autres le sont peut être? Ils pensent peut être l'être, mais c'est rare d'être pertinents dans ce qu'on dit, à moins d'être un spécialiste du sujet.
La vérité, c'est que les gens parlent et échangent, c'est ça qui fait notre identité et nous permet d'évoluer sur nos pensées. Toi, tu as décidé de ne jamais entrer dans l’arène, pensant ainsi ne jamais te tromper ou en tout cas ne pas faire d'erreur. Alors que tu fais probablement la plus grande erreur de ta vie...

Et s'ils se disaient la même chose? Tu ne leur poses pas de questions, donc ils pensent que tu t'en fous d'eux...

A cause de tes expériences d'ados, ton intelligence sociale est au ras des pâquerettes (c'était aussi mon cas!). La bonne nouvelle, c'est que ça se travaille! Mais toujours à partir du moment où tu lâcheras les boulets que tu as gardé aux pieds...

Donc STOP ces pensées là. Accepte de partir de là où tu es, c'est à dire en prenant en compte tout ce que je t'ai dit. Tu es aujourd'hui loin de pouvoir faire ce que tu idéalises dans ta tête, et c'est pas grave! C'est ok, c'est normal. Accepte de devoir partir de plus loin, en progressant par petites étapes. Mais pour ça, encore une fois, il faut faire le ménage et la paix avec toi même.

Après pour être honnête, je pense que c'est une question de temps, voire de semaines. J'ai l'intuition que je peux faire ressortir d'autres habitudes
, façons de me comporter auprès de personnes qui n'ont qu'un historique récent voire vierge avec moi. Et voir après si je suis sur ma bonne voie ou pas. J'ai un peu revu certains objectifs à la baisse (je ne suis pas parti à Ibiza et j'ai fait part de mon état d'esprit au copain avec qui j'avais prévu ça), mais d'autres aussi intéressants surviennent. J'ai pu aller à Arcachon et voir la demi de la coupe du monde avec un ami. J'ai rendu visite à une amie de longue date dans son village natal et j'ai fait de très jolies photos sur Instagram. Normalement avec une pote je vois la finale à la fan zone de Bordeaux, j'ai hâte d'être à demain ! J'ai discuté avec un collègue qui m'a filé des bons plans pour ma recherche d'appartement. Je me fais suivre par une coach nutrition pour faire une sèche et arriver à +15kg de muscles (soit 1m80, 90kg) en août 2019 maximum. Jusqu'au mois d'août je vais m'astreindre à 30 minutes de course fractionnée, 2 fois par semaine. Au mois d'août qui arrive, je commence le rugby et je me suis inscrit avec une licence compétition (le coach est quelqu'un qui fait confiance à tous ses gars j'ai bien apprécié cet état d'esprit). En septembre normalement, en CDI en tant qu'ingenieur dans une grande entreprise d'aéronautique.

[Animale]

Sinon, j'avais 1 target dans le viseur récemment... Un fail complet, genre comme une claque énorme... Mais je suis content de me le prendre avec autant de franchise !
C'est une femme qui a 27 ans et qui sort d'une tentative de mariage ratée (son ex lui a cassé 2 côtes et elle a rompu). On a fait une sortie ensemble (dans un parc aquatique) et elle tenait à rester près de moi. Elle dit à tout le monde qu'on a bien accroché tous les deux. On a les mêmes passions (on supporte le même club de rugby). Elle me donne des petits noms comme "chouchou" ou ", mon chat". On se prenait par la main, la taille, se faisait des câlins et nos conversations étaient chaudes. Problème récurrent : je tente de l'embrasser (trop vite), elle recule.. Puis se rapproche de moi 2h plus tard. Mais j'ai la tête déjà ailleurs à ce moment-là, je suis moins lucide sur la situation et reste les yeux dans le vide à ne rien faire. Généralement mon énergie part assez vite en fumée, il suffit que je sois dans un parc d'attraction ou un stade et au bout d'un moment je grille. Et elle bosse en intérim, donc horaires dégueulasses.
Je n'ai rien pu faire après la sortie, je lui envoie un message pour lui dire qu'elle me plaît. On s'écrit et elle me demande de lui raconter un rêve érotique car elle est sûr que j'ai déjà pensé à elle. Je tente de l'appeler elle me dit qu'elle a la flemme de décrocher et me souhaite bonne nuit et bisous. Deux semaines et quelques messages plus tard je lui raconte un rêve que j'ai fait. Là elle me recale sèchement me dit cash que je ne l'intéresse pas et qu'elle aimerait que je l'oublie. Elle me bloque sur Facebook (notre principal moyen de communication). Malheureusement elle est sur le même groupe de sorties que moi et je vais devoir la recroiser dès vendredi..!