En vrai il faudrait commencer par voir et analyser le concept du choix.
Dans la mesure où la liberté est la valeur boussole de notre monde occidental, il est évident que le choix amoureux en tant qu'exercice de cette liberté, devrait nous intéresser.
Mais pas le temps
1° L'élargissement des marchés matrimoniaux.
Important de signaler que les choix amoureux fondé sur l'amour et le désir sont profondément individualistes . Car il n'associe plus de clan, de famille etc. C'est l'autonomie affective (la possibilité de choisir (seul)) qui est au centre des rencontres, c'est plus papa et maman qui choisissent CF la famille romaine (pater familias).
+ ici il faudrait voir en détail comment plusieurs facteurs ont contribué à désenclaver l'amour, c'est à dire à détacher l'amour de tout le tissu moral et social pour faire émerger des marchés de rencontres auto régulés. bye bye l'endogamie
Faut voir qu'il y' a un élargissement total presque universel du champs de rencontres.
Plus personne n'est vraiment limité par une famille, un ordre, une caste... statut social.. ethnie.. religion etc...( oui, oui y'a des contre exemples, voyez le mouvement global svp)
Chaque personne a théoriquement accès aux autres.
De là une concurrence accru et permanente.
C'est l'extension du domaine de la lutte de Houellebecq.
Faudrait aussi que je m'intéresse à ce bouquin de Karl Polanyi :
La Grande Transformation — Wikipedia
mais bon, pas le niveau pour l'instant.
2° Naissance des marchés sexuels.
Ce qu'on a vu plus haut + l'érotisation des relations amoureuse (le cul pour le cul ) ont conduit à la disparation de l'endogamie et à la dérégulation des relations amoureuse au nom de l'individuation.
Le truc intéressant c'est la sexualisation des identités puisque la beauté et l'attrait sexuel peuvent alors influencer lourdement le choix des acteurs.
EX : la femme peut mettre en avant son capital érotique pour s’élever sur l'échelle social au lieu de se tourner vers le marché du travail.
La compétition peut exister à la fois dans le groupe social mais aussi à l'extérieur de celui-ci. Théoriquement il est ouvert à tous.
Le processus de rencontre est donc structuré sur le modèle d'un marché puisque chacun échange librement les attributs de son moi (traits sociaux, psychologiques et sexuels,physiques)
Chacun pouvant exprimer librement ses attentes.
- on peut s'intéresser au statut social, au caractère, au physique..etc... et changer ses curseurs de choix.
3° Des gagnants et des perdants.
Si les rencontres sont désirmais orgnaisé comme un marché, on peut en deduire que certains acteurs sont plus à même de définir qui est un partenaire désirables. Ceux en haut de la pyramide sexuelle.
Car oui, l'abondance sexuelle acquise par certains est le reflet de la possession d'un certain capituel sexuel/érotique.
D'où le fantasme logique de beaucoup de membre sur le PUA. La possession en série de la femme octroie de la valeur.
Car oui, avoir accès au sexe c'est gfaire preuve de charme, d'adaptation, de créativité, de bonne présentation de soi, de la capacité à se mettre en valeur etc...
Bah les autres.... c'est tout le reste du topic.
C'est une réalité qu'il ne faut pas nier.
CONCLUSION
Une compétition sexuelle généralisée transforme fondamentalement la nature du désir,
et forcément le désir se trouve régulé par les lois de l'offre et de la demande, de la rareté et de l'abondance. Le désir me semble incorporé à une vision économique où la surabondance diminue la valeur ou où la rareté crée la valeur.
Bon après tout ce qui attribuation de valeur à un objet ça devient tellement subjectif... et soumis a tellement de facteurs...