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Envoyé par don Diego de la Vega
Je n'ai pas encore tout lu, mais il me semble que la grille de lecture de l'étude est orientée vers des notions de pouvoir ou de domination symbolique.
Et assez peu finalement vers le mécanisme de construction des relations humaines.
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C'est pas tout à fait ça. Elle parle des relations entre les membres, comment se construit une hiérarchie entre ceux qui ont compris (les PUAs et les coachs) et ceux qui n'ont pas encore compris (les AFCs).
Pour la domination et le pouvoir, c'est comment se redéfinit le masculin dans la communauté à la fois en opposition et en accord avec le féminin.
Vraiment, voyez l'objet de l'étude circonscrit à la communauté d'hommes qu'on représente, comment on s'est construit et comment on s'est organisé.
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Envoyé par don Diego de la Vega
Que l'étude contienne ou pas ce genre d'orientations, les résumés qui en ont été fait l'instrumentalise dans ce sens. Non ?
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Si tu parles des articles de presse, je ne préfère pas répondre, sinon on n'a pas fini. Je préfère rester sur l'étude en elle même.
Et à ce sujet, les 3 autres liens sont des passages de l'étude, repris pour rentrer dans le cadre d'autres études de ses confrères (j'ai compris ça en tout cas)
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Envoyé par tron
Ben c'est dans l'autre étude où elle décrit l'homme alpha comme un sage qui enseigne aux autres alors qu'au final cette conception se rapproche plus de DSK que de nous ne serait-ce que par la construction de ce concept.
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Elle ne parle pas de l'homme alpha qui transmet en tant que tel, elle parle de ceux qui ont atteint un certain niveau qui se retrouve à transmettre pour redonner à la communauté, souvent en tant que coach (ça pullulait à l'époque es débuts).
Et elle parle encore moins de "sage".
C'est aussi en ça que je te trouve très partial, tu me donnes encore une fois l'impression d'une relecture de ses écrits
Donc si tu as des citations de passage à faire, n'hésite pas.
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Envoyé par tron
Elle appuie ses propos avec le discours du PUA qui semble plus ou moins vouloir la séduire mais elle défend ce point de vu en dehors de l'aspect témoignage.
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Elle n'appuie rien, elle constate. Tu y vois une conviction de sa part sur telle ou telle chose, or elle ne fait que relater. Je ne vois vraiment pas, encore une fois, à quel moment elle approuve quoique ce soit
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Envoyé par tron
Ce n'est pas le but de l'étude de parler de la commercialisation ou des dérives et c'est justement pour ça que je trouve qu'il y a un parti pris, c'est elle qui choisie son objet d'étude et ses contours.
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C'est toi qui interprète ce choix comme un parti pris. Or vu le parcours de la demoiselle, il est logique qu'elle ait cerné ces aspects là (elle a publié sur le genre H/F auparavant), c'est vraisemblablement pour ça qu'elle a décidé d'étudier la communauté de séduction. Elle est arrivée ici avec un axe d'analyse plus ou moins en tête. Elle n'a pas décidé de faire une thèse au petit bonheur la chance en pointant cette communauté. Tu vois ce que je veux dire?
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Envoyé par tron
L'aspect noble pour moi est dans le fait que la communauté soit là pour répondre à un problème sociétal de la féminisation de la société
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J'aimerais vraiment que tu me cites les passages qui te font dire ça. J'ai la lecture opposée depuis le début.
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Envoyé par tron
Je comprends l'aspect subjectif des valeurs mais je crois pas qu'en présentant les choses comme ça à 100 personnes des gens pourront dire que cette communauté c'est de la merde.
Y en aura mais ça sera des gens qui ont une opinion très sectaire du sujet à la base donc est-ce qu'on entre pas déjà en posant ce principe dans quelque chose de valeur objectivement bonne?
Après là on a une discussion très épistémologique j'ai l'impression. C'est très intéressant mais je sais pas si ça sert ou ça dessert réellement les propos. La science c'est aussi l'art de trouver la réalité même à travers les partis pris.
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En fait, ya rien de tout ça. Je pense savoir où se situe le problème, et il est de l'ordre de la simple lecture.
Regarde:
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Envoyé par Extrait
Christine Delphy propose une conceptualisation de ce discours communément répandu – notamment dans les médias et les ouvrages de psychologie populaire (Jonas, 2006) – sous l’expression de « mythe de l’égalité déjà là » (Delphy, 2010). Or postuler que l’égalité est accomplie a au moins deux effets. D’une part, sous l’affirmation d’une égalité acquise, les inégalités effectives s’effacent, d’autre part et consécutivement, les revendications féministes apparaissent dès lors dépassées. Appeler à une égalité tandis que celle-ci serait accomplie, confère en effet aux discours féministes un caractère inique et dangereusement excessif.
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Là, je parie que tu as compris qu'elle jugeait le discours féministe "dangereusement excessif", je me trompe?
La lecture que j'en fais, soutenu par le fait qu'elle utilise en permanence lorsqu'elle relate le discours de la communauté le conditionnel, c'est qu'elle déroule l'argumentaire de la communauté pour l'expliquer au lecteur, et en aucun cas elle ne donne son avis de manière prosélyte. Et toute l'étude est ainsi.
Quand on voit le ton de ses interventions dans la presse écrite ou les conférences (look sur google vidéos), il me parait clair que ça se rapproche plus de ma lecture que de la tienne (même si j'aurais peut être préféré que tu aies raison).
Désolé pour ceux qui nous lisent, il y a une mésentente majeure dès le départ entre nous qui doit être aplanie.