[Haruh]

Envoyé par 'Barney'

L'un n'empêche pas l'autre, au contraire
C'est ce qu'on appelle également un ancrage, une marque qui reste et qui va resurgir dans les situations semblables.

D'accord.

Envoyé par 'Barney'

Qu'est ce que tu n'as pas compris? Je vois pas trop ce que je pourrais développer. A la limite reformuler oui.

Soit un événement extérieur est le déclencheur d'une émotion, cette émotion est alors une indication que quelque chose nous a interpellé et est important pour nous. C'est quelque chose de soudain.

Soit c'est plus un malaise qui s'installe, lentement. Là ça convoque le cerveau qui par le jeu de tout un processus, va ruminer tout un scénario (reconnaissable parce que c'est une histoire qui revient souvent dans notre tête), avec un dialogue intérieur plus ou moins conscient, et la génération d'émotions qui s'accroit au fur et à mesure de cette rumination.

Ce que je n'avais pas compris, c'était en quoi la différence de ces deux sources agissait sur les causes/conséquences des problèmes rencontrés et sur les méthodes/façon de résolutions de ces problèmes. Et tu y as répondu.
Laisses moi reformuler pour voir si j'ai bien compris.
Ce qui me vient à l'esprit quand je lis ta réponse, c'est qu'il faut faire une différence entre un état (source du ventre) et une pensé (source cérébrale). C'est bien ça ?

Sinon, je trouve en me relisant que le mot problème ne me plait pas. C'est pas vraiment un problème en soit mais plutôt une réaction/pensé inadaptée à l'environnement.
Elle peut ne plus être un problème dans une autre situation, ce qui veut dire être adaptée.

Envoyé par once-around

Voilà qui me rassure, Haruh. Evidemment, j'adapte cette préférence dans la communication au contexte, je ne pense pas être psychorigide à ce sujet, loin de là. Surtout que généralement les gens regardent eux aussi dans les yeux de manière spontanée et que dans les cas où je sens mon interlocuteur mal à l'aise, j'essaie le plus possible de faire preuve d'empathie et de légèreté, connaissant parfaitement la difficulté que les interactions sociales peuvent constituer.

D'ailleurs comme je l'ai dit, je n'avais jamais eu ce ressenti avant. Si ce n'est avec une pote qui est hyperactive, parle super vite et a parfois tendance à couper la parole. Et je ne lui en veux aucunement pour ça au vu de sa condition. D'ailleurs elle s'excuse à chaque fois que je lui fais remarquer.

En tout cas merci, je note le conseil, couplé à l'astuce de Barney, ça me donne une base solide pour rebondir .

Tu me sembles avoir bon fond et tendance a imaginé en premier que l'obstacle est en toi plutôt qu'en face. Ça permet au moins de ne pas provoquer des malentendus .

Peut être que ce "besoin" de tenir le regard quand tu parles est un héritage de ton éducation ?
Je me rappelle avoir eu la même réflexion il y a environ 1 an. J'ai donc cherché un épisode marquant dans mon passé qui pourrait expliquer ce comportement mais je n'en ai pas trouvé. Quelques temps plus tard, j'y ai repensé lors d'une conversation avec ma mère et elle m'a fait la même réflexion, de ne pas l'écouter parce que je ne la regardais pas . J'en ai déduis que cela venait de mon éducation.

Pour ta situation, peut être que dans ton entourage, vous avez tendance à avoir ce comportement, du moins quand vous parlez de choses que vous aimez vraiment, et que cette fille ne l'a pas pour diverse raisons. D'où ton ressenti.

No soucis. J'essaye de faire des efforts dans mon rapport aux autres quand je suis dans un mouvement d'entre-aide. On m'a reproché d'être trop rigide et froid (#Maths).
J'essaye donc d'utiliser des tournures de phrases plus agréable pour celui qui m'écoute, un peu comme la CNV de Barney tout en ajoutant quelque chose d'important pour moi, une base d'avancement, une méthode de résolution qui a marché pour moi.
Mais j'ai conscience maintenant que les méthodes ne sont pas toutes générales et que ce qui a marché pour moi peut ne pas marcher pour toi.

En tout cas c'est cool, hésites pas à nous dire si tu as noté un changement .