@zorro: accusation fantaisiste, personne n'est pire que toi en la matière!
@yah: En fait, ce qu'on essaie de te dire c'est que, fondamentalement, le sujet de prêter relève de la notion de confiance. S'abstenir de prêter quoi que ce soit à qui que ce soit est valable d'un point de vue logique (ce que je ne prête pas, je suis certain de le garder) mais constitue au final un handicap social.
Ne rien prêter à personne va renvoyer l'image de quelqu'un de méfiant. Au-delà de ton déficit d'image personnelle, la personne qui te fait la demande va en déduire que tu te méfies d'elle en particulier, ce qui va compromettre en partie ou totalement (en fonction du contexte) la création de lien avec ladite personne.
Ce qui ne signifie pas pour autant qu'il faut impérativement et systématiquement se défaire de ses biens au profit des autres. C'est bien évidemment une question de mesure, de circonstance et de précautions élémentaires (qui t'ont été rappelées dans les post précédents).
Quand tu prends ta voiture, tu as, de fait, un risque d'accident. T'empêches-tu pour autant de circuler dans ta McLaren P1? Non.
Bha là, c'est pareil.
Après, une question qui me vient, c'est de savoir si cette absence de retour des objets prêtés ne te chagrine pas en réalité parce que tu l'analyses comme un IOD?
En effet, j'ai du mal à croire que tu n'as jamais rien prêté à des amis sans jamais en obtenir la restitution. Or là, tu concentres bien ta réflexion uniquement sur les target indélicates.
Auquel cas, cette idée extrémiste de ne plus rien prêter à tes target relèverait plus d'une stratégie inconsciente pour éviter de te prendre en pleine face ce que tu considères comme un rejet plutôt qu'une protection de tes affaires.
@mes amis du forum: ouais, je suis en pleine lecture de bouquins de vulgarisation psychologique en ce moment...