[marqual]

Ouverture des femmes : comment les aider à s’ouvrir en condensant la slow seduction pour des rencontres plus « vraies» .

De plus en plus de messages de plainte sur le forum concernant l’ouverture des femmes à la séduction et/ou les LMR me font prendre conscience de l’urgence pour certains de faire un petit point sur le sujet. La majorité des players semblent penser que l’ouverture (ou le manque d’ouverture) d’une fille n’est pas en rapport direct avec la qualité de leur game, que c’est un facteur qu’on ne maîtrise pas. La plupart du temps, c’est faux.


Back to basis : repérer les BONNES targets.

Il ne s’agit pas ici de repérer les filles à qui vous plaisez. Celles-ci font évidemment partie des targets possibles, mais on ne se limite pas à elles. Il est tout à fait possible d’aborder une fille qui ne vous a pas repéré de son côté et de conclure sans problème avec elle. Je ne vous parlerai donc pas d’IoI, ce n’est pas le sujet, et si vous avez du mal à les repérer il y a déjà suffisamment d’écrits sur le sujet. Par ailleurs c’est une des choses qui vient le plus rapidement avec la pratique.
En NPU, dans les bars, je remarque souvent des mecs tenant ce type de raisonnement complètement foireux : « Non, les cinq jolies filles là-bas elles ont l’air de bien s’amuser entre elles, je vais les déranger, je vais plutôt aborder celle-ci, toute seule au bar ». WTF… Comment en arrive-t-on à penser que draguer une fille seule qui s’emmerde est plus facile que draguer cinq filles qui s’amusent, même sans wing ? Quelques règles de base pour vous éviter de vous tromper sur vos prochains abordages :

- On ne dérange jamais (JAMAIS) quelqu’un qui s’éclate. C’est impossible. A son contact on entre dans son mood. Donc on ne se freine pas pour aborder ces gens (mecs ou filles)

- Pas de jupe, pas de parfum, pas de maquillage… Pas d’abordage. La fille qui ne fait pas l’effort de plaire est plus souvent une fille fermée qu’une hippie anti-mode / anti-cosmétique.

- Une fille qui danse n’a pas forcément envie qu’on la laisse tranquille, et tu n’es pas obligé de lui parler pour créer le premier contact.

- Une fille qui danse avec ses copines en tournant le dos à tout le reste du bar (i.e formation dite de la tortue) a souvent envie de rester entre filles.

- Une fille seule (ou deux filles seules) depuis un moment serai(en)t déjà accompagnée(s) si elle(s) en avai(en)t envie.

- La fille qui danse sur le bar ne le fait généralement pas par amour de la danse ou par amour du bar.

- Une fille dans un groupe mixte n’est pas nécessairement en couple avec l’un des mecs qui l’accompagnent (mais l’un deux au moins en a régulièrement le projet)

- Une fille qui vient avec son mec n’oublie pas qu’elle a un mec pendant la pause pipi de celui-ci.

- Une fille qui parle fort ne le fait pas pour être mieux entendue mais pour être mieux vue.

Voilà, ce sont des règles qui peuvent paraître basiques, mais visiblement pas acquises par tout le monde d’après ce qu’on observe. Et si ça peut éviter à certains d’entre vous d’aller chercher des râteaux gratuits ou de se mettre des barrières là où il n’y en a pas, c’est cadeau.
Ceci étant dit, les filles foncièrement ouvertes ou foncièrement fermées ne représentent qu’une partie des nanas dans un endroit donné. La majorité d’entre elles ne sont ni fermées ni spécialement ouvertes. Elles sont juste présentes. Dès lors, la distinction « ouverte / fermée » n’a plus de sens. On parlera plutôt d’une fille ouverte à vous, ou fermée à vous. Vous l’aurez compris, le gros du travail est de réussir à les faire s’ouvrir pour éviter les râteaux non justifiés, et, surtout, les LMR. Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à remercier Zebra, Zelos, Tron, et Hannemann qui m’ont aidé à leur insu parfois à réaliser certaines choses que je vais expliquer, et souvent à mettre des mots sur d’autres choses que j’avais comprises vaguement. Ce qui suit tient au moins autant de la compilation théorique de leurs pensées et de leurs parcours que de conclusions tirées de ma propre expérience.

Plaire, séduire, faire s’ouvrir

Plaire, séduire, et faire s’ouvrir sont trois choses distinctes. Pour plaire, soit vous essayez d’être passe-partout pour potentiellement toucher un max de filles (façon articles AdS), soit vous polarisez à fond pour toucher moins de filles mais plus fort (façon O’Malley, GLL, etc…). Ou encore vous polarisez plus ou moins modérément pour vous situer où vous le souhaitez entre les deux. Pas grand-chose d’autre à expliquer. Quelle que soit votre position, plaire est un prérequis pour séduire et faire s’ouvrir.

Pour séduire, de manière très globale, deux solutions. Soit sous le radar en indirect (et la plupart du temps vous resterez bien sous le radar, et aussi bien sur la béquille), soit direct. Personnellement, vous l’aurez compris, je ne crois pas en l’indirect. Reste le direct, assez simple en gros : il s’agit, selon les techniques qui vous conviennent le mieux et vos propres méthodes, de faire monter la tension émotionnelle et sexuelle le plus haut possible dans le temps imparti en croisant les doigts pour qu’au moment du coup de sifflet final (la fermeture du bar par exemple, ou votre propre signal), elle soit assez élevée pour vous payer un ticket direction le string de la demoiselle. Si à cet instant la tension est montée trop haut par rapport au confort, c’est la LMR. Et c’est là qu’on vous retrouve sur AdS en train de vous plaindre que les filles ne sont pas assez ouvertes. Face à la LMR, deux solutions : soit vous rendez les armes et pliez les gaules (et la gaule), soit il vous en reste sous le pied pour refaire monter une dernière fois la tension d’un cran en espérant que ça suffira. Dans les deux cas, c’est pas terrible.

Ouverture et confort

Reste l’ouverture. Faire s’ouvrir. Le sujet principal de ce post. Dans un premier temps, je voudrais que vous compreniez bien que faire s’ouvrir une fille et monter le confort sont deux choses différentes. Le confort c’est de la fumée, c’est un tour de passe-passe. C’est ce qui fait qu’elle trouve normal d’avoir votre langue dans sa bouche au bout d’un quart d’heure alors que ses parents, la société, le pape et le préfet de police lui répètent depuis 20 ans de pas parler aux inconnus. Le confort, c’est juste montrer que vous êtes un mec normal, pas dangereux, qui fait les mêmes choses que tout le monde, et qui partage des points communs avec elle. Rien de plus. Mais ce qui suffit à mettre votre langue dans sa bouche ne suffit pas toujours à mettre votre bite dans sa teuch. Et puis il y a embrasser et embrasser. Faire s’ouvrir quelqu’un, c’est bien plus profond que juste créer du confort. Il s’agit d’enlever l’armure, de se mettre à nu complètement (sens fig.) pour inciter l’autre à en faire autant. Ca ne fonctionne pas toujours. Certaines personnes sont juste incapables de se livrer comme ça au moment d’une rencontre. Il s’agit d’échanger d’adulte à adulte, de personne à personne, pas d’homme à femme, toute notion de séduction mise à part.

Ouverture et tension

Zebra met en avant un point très juste et très important : il est plus facile de nouer ce type de lien avec un homme qu’avec une femme tout juste rencontrés lorsque l’on est un homme soi-même, car avec une femme la tension sexuelle inhérente (même minime) tend à réduire l’ouverture. En clair, lorsque l’on rencontre une femme, il est difficile de se sortir des rôles prédéfinis par les codes de séduction pour échanger sans aucune tension. Et pourtant la mise à nu requiert de sortir de ce schéma. Pour RENCONTRER véritablement quelqu’un, il faut pouvoir le faire sans aucune arrière-pensée (c’est ce que le simple confort ne permet pas). Ainsi, pour faire complètement s’ouvrir à vous une femme (ou n’importe qui, remarquez), il faut d’abord être capable de s’ouvrir soi-même et d’évacuer toute tension sexuelle. Le paradoxe (ou le problème) me direz-vous, est qu’en agissant ainsi on tombe inévitablement en FZ. Vrai. Et même si je vais vous donner le truc pour éviter que ça devienne un handicap, vous allez quand même flirter avec les limites.

Ouverture et séduction

Le constat est simple : la tension vous permet de séduire et de « forcer » des barrières, l’ouverture vous permet de les ouvrir au lieu de les forcer, ce qui est bien mieux, mais la tension empêche une ouverture pleine et sincère des deux côtés. A priori, il semble donc impossible de séduire en s’ouvrant pleinement et en laissant l’autre s’ouvrir pleinement à son tour. De là peut-être nous viennent les nombreux sujets qui fleurissent actuellement sur le forum sur le thème du jeu et de la franchise. Pourtant, il existe un truc tout con qui vous permettra de conjuguer tension sexuelle/séduction et ouverture de l’autre à soi. C’est méta discursif, il s’agit simplement de verbaliser la tension. En gros la méthode est simple, mais requiert d’avoir un niveau suffisant pour faire monter la tension et l’intérêt de la fille assez rapidement, pour ensuite geler cet intérêt et lui laisser le temps de s’ouvrir. Quand vous vous sentez suffisamment avancé dans votre game et à l’aise avec elle, quand vous avez reçu suffisamment d’IoI, verbalisez clairement votre intérêt ET LE SIEN, puis changez aussitôt radicalement de frame. Vous entrez dans des sujets plus profonds ou plus larges, et vous arrêtez net d’essayer de la séduire.

[marqual]

En pratique, la phase de transition donne des trucs comme ça :

« - Bla bla bla, c’est sympa de sortir, on rencontre du monde toussa toussa…
- Non, les gens échangent des banalités, ils disent j’aime ci, j’aime pas ça, ils ont l’impression de rencontrer du monde mais ils ne connaissent personne. Là par exemple, nous deux on parle depuis X temps, je sais que tu fais ça ça ça, mais on se connaît pas. On sait juste qu’on se plait. Mais on sait pas qui on est. Tiens, on arrête de jouer 5 minutes, parle-moi vraiment de toi… »

Ou encore :

« Les relations hommes femmes ? Ça n’existe plus. Y’a des hommes qui parlent à des femmes pour essayer de les séduire, elles de leur côté elles laissent faire pour voir si ils en sont capables, et y’a rien d’autre qui passe dans le dialogue. Regarde nous, ça fait une heure qu’on brasse du vent pour essayer de sous-entendre des trucs qu’on sait tous les deux depuis une heure justement, et on avancera pas plus tant qu’on restera dans le même rôle. D’ailleurs moi je lâche le mien maintenant… »

Et ma préférée (golden balls requises pour celle-ci) :

« Non je drague pas souvent (ou oui je drague souvent, c’est selon, ça sert à rien de mentir). Et (mais) c’est lassant. Toujours les mêmes phrases, dans le même ordre. J’en ai marre de ce jeu-là. Je voudrais bien que ça change parfois, les règles, tout ça… Dis, vu que je pense qu’on se plaît bien, on pourrait faire un truc différent pour ce soir. Genre à partir de maintenant, parler comme si on n’allait pas coucher ensemble, et je te draguerai demain matin à la place. »


Pourquoi ça fonctionne ?

Primo : parce que vous mettez en évidence que la séduction n’est qu’un jeu (vous remarquerez que dans les routines ci-dessus, je parle de jeu ou de théâtre systématiquement). Donc ça fait retomber la pression de la rencontre.

Secondo : parce qu’en verbalisant votre intérêt mutuel et la tension entre vous, vous fixez cette tension, vous la figez (Zelos, tu me demandais dans un post récent pourquoi je considérais les mots comme des armes, voilà pourquoi : ils ne font pas que désigner les choses, ils les figent). A partir de ce moment, vous pouvez changer de frame sans trop vous occuper de la faire monter ou de la maintenir. Elle est actée, et ne redescendra que très lentement. Donc vous pouvez véritablement partir à la découverte de la femme en face de vous.

Tertio : parce qu’en mettant la question de la tension en stand-by comme ça, vous apprenez à connaître la fille en face de vous sans le prisme permanant de la séduction, comme la slow seduction permet régulièrement de le faire. En gros, vous condensez de force quelques semaines de game en quelques heures. Ça reste de la condensation, ça va pas aussi loin et aussi profond que la slow seduction, mais c’est ce qui s’en rapproche le plus en si peu de temps.

Quarto : parce que comme vous n’êtes pas cons, de temps à autres (pas trop souvent quand même), vous jetez un œil en scréd à la tension pour voir si, quand même, elle est encore là (un collé-serré entre deux sujets de conversation, un kino bien placé, un regard sur sa bouche, etc…). Un peu comme on surveille de loin un feu qui a bien pris.

Pourquoi ça peut ne pas fonctionner ?

La routine de transition, quelle que soit celle que vous utilisez (une des miennes, une que vous trouverez seuls en lien avec votre sujet de conversation) passe presque toujours si vous avez correctement évalué son intérêt. C’est pas là que ça bloque (à part la dernière qui sera parfois jugée trop arrogante). C’est la suite qui peut bloquer le plus souvent, la frame sans séduction de votre part. Principalement pour deux raisons possibles. La première, c’est que comme je le disais, certaines personnes sont incapables de se livrer. Elles peuvent avoir l’envie de le faire, parfois même l’impression de le faire alors que rien ne passe, et vous vous retrouvez d’un seul coup comme un con au stade ou vous étiez juste après l’abordage, sans vous en rendre compte. La seconde, c’est un manque de sincérité possible de votre part. C’est une technique qui peut donner envie d’être utilisée comme un simple push/pull verbal. Sauf que c’est un peu plus puissant et complexe que ça. Si vous voyez les choses de cette manière, au moment de changer de frame vous aurez l’impression de faire un push. Or une personne sincère en face de vous qui serait intéressée par le fait de partager véritablement avec quelqu’un ressentira cette transition comme un pull, une marque d’intérêt de votre part. Donc si vous n’êtes pas sincère dans votre démarche alors que de son côté elle l’est, vous n’êtes plus en phase, et là d’un coup la tension, l’intérêt, tout fout le camp et vous pouvez plier les gaules, y’a plus rien à voir.

Conclusion : Vous vous plaignez que les femmes, surtout en France, ne sont pas assez ouvertes à la séduction. Et quand on regarde l’ouverture des étrangères, vous avez sûrement en partie raison. Seulement, pourquoi s’ouvriraient-elles si de votre côté vous ne vous intéressez qu’au fait de les séduire ? Les étrangères qu’on aime tant ne sont pas ouvertes à la séduction, elles sont ouvertes aux RENCONTRES, de tous types. C’est ce qui prend malheureusement beaucoup de temps à nos françaises. La « méthode » que je viens de vous donner n’est ni indispensable, ni infaillible pour séduire. En revanche, menée sincèrement, je pense qu’elle vous apportera parfois des rencontres plus profondes et plus « vraies » de manière plus rapide. Et lorsqu’elle fonctionne, elle vous évite les LMR SYSTEMATIQUEMENT (en tout cas j’ai rarement pris de LMR, et jamais en faisant ça). Les seuls prérequis sont un gros IG, une maîtrise correcte des codes sociaux, une bonne lecture de l’intérêt de la fille (sinon la phase de transition va vous faire tout drôle^^), et surtout la sincérité. Par soucis d’efficacité, certes, mais aussi parce qu’il y a assez de baratineurs dans la nature pour pas en lâcher une fournée supplémentaire.

J’espère avoir été clair et utile, j’attends vos coms.

Marqual.

[Zelos54]

Un grand merci et félicitation pour l'effort de nous rédiger une méthode de cristallisation de la tension sexuelle. Cristalliser, c'est mettre en mot donc dans le conscient (soumis à la moraline, à l'anti-slut defense), c'est aussi se donner le pouvoir de réagir : accepter ou refuser ce qui est mis en mot.

A partir du moment où on ne correspond pas aux standards de la fille (qui rêve souvent du blond aux yeux bleus, du guitariste mystérieux ou du latino scintillant), il faut s'adresser à son subconscient, qui lui, désire simplement de la bite pour combler un vide d'ordre physique (le vagin) et de l'affection jusqu'à satisfaction.

Ainsi donc, on dit aux players de ne pas verbaliser d'intérêt global parce que ce serait tenter de cristalliser un intérêt qui n'a pas forcément été bâti, ce qui ferait immédiatement réagir la fille négativement, activant des résistances.

Mais quand l'intérêt existe ! qu'on sait le voir, eh bien le cristalliser peut être intéressant. En effet, on peut cristalliser un intérêt réciproque comme un "jeu de séduction" pour ne plus subir ses effets - les effets de la tension sexuelle qui empêchent de s'ouvrir. Ainsi, on passe à une phase où chacun s'ouvre à l'autre, ce qui permet une connexion émotionnelle forte.

J'ai bien compris ?

Je l'ai déjà fait spontanément de temps en temps quand mon game était purement verbal. C'était quand je sentais que la fille avait un ciboulot et qu'elle était mature. Mais je n'avais pas encore l'audace d'escalader à ce moment donc c'était tout le temps la friendzone.

J'utiliserai ça.

Encore merci bro.

P.S. : ta 3e routine est en plein dans ma zone de confort, yeahhh ! J'le dirai à ma façon quand une fille a du mal à s'ouvrir.

P.P.S. : j'ai réussi à caser "ainsi donc", je suis trop content ma journée est réussie. :')

[Staf]

Je suis pratiquement d'accords avec ce que tu as dit, mais selon mon expérience y'a deux points que je tiens tout particulièrement à relever

1 je suis completement en désaccords avec la fille sans maquillage sans parfum ect, souvent elles ont été avec moi les filles les plus fun et ouverte sexuellement.

2 tu dis aimer que le direct ne pas croire en l'indirect, pas de soucis c'est une histoire de gout, mais ce que je comprends pas c'est que tes pattern pour moi justement c'est de l'indirect :

« - Bla bla bla, c’est sympa de sortir, on rencontre du monde toussa toussa…
- Non, les gens échangent des banalités, ils disent j’aime ci, j’aime pas ça, ils ont l’impression de rencontrer du monde mais ils ne connaissent personne. Là par exemple, nous deux on parle depuis X temps, je sais que tu fais ça ça ça, mais on se connaît pas. On sait juste qu’on se plait. Mais on sait pas qui on est. Tiens, on arrête de jouer 5 minutes, parle-moi vraiment de toi… »

Ou encore :

« Les relations hommes femmes ? Ça n’existe plus. Y’a des hommes qui parlent à des femmes pour essayer de les séduire, elles de leur côté elles laissent faire pour voir si ils en sont capables, et y’a rien d’autre qui passe dans le dialogue. Regarde nous, ça fait une heure qu’on brasse du vent pour essayer de sous-entendre des trucs qu’on sait tous les deux depuis une heure justement, et on avancera pas plus tant qu’on restera dans le même rôle. D’ailleurs moi je lâche le mien maintenant… »

Et ma préférée (golden balls requises pour celle-ci) :

« Non je drague pas souvent (ou oui je drague souvent, c’est selon, ça sert à rien de mentir). Et (mais) c’est lassant. Toujours les mêmes phrases, dans le même ordre. J’en ai marre de ce jeu-là. Je voudrais bien que ça change parfois, les règles, tout ça… Dis, vu que je pense qu’on se plaît bien, on pourrait faire un truc différent pour ce soir. Genre à partir de maintenant, parler comme si on n’allait pas coucher ensemble, et je te draguerai demain matin à la place. »

Donc je comprends pas trop ...

[AlexandreDeMacedoine]

J'aime l'esprit de ce message, notamment sur le naturel des rencontres.

Je n'ai fait que de games de ma vie mais un était direct et lent, l'autre était indirect et rapide.

Ce que je n'aime pas dans l'indirect rapide, c'est que tu as l'impression de devoir garder l'interaction de séduction continuellement comme tu le dis. En plus, tu restes sur une connaissance superficielle de la fille, le baiser devient bof.

Avec l'autre, j'ai fait du direct et effectivement la tension est suspendue. Je ne l'avais pas remarqué et je restais dans la séduction mais en fiat je n'avais plus grand chose à faire que de discuter de sujets profonds avec la fille (qui me faisait confiance sans m'avoir mis dans la FZ). Premièrement : au moins on apprend vraiment à savoir si la fille nous plaît grâce aux discussions profondes ; deuxièmement : tout a été dit, on n'est pas dans une interaction peu naturelle, on voit si l'on est compatible .

Bref tout est plus naturel et je pense même que verbaliser de façon simple et directe est le mieux. Sauf qu'il faut calibrer.
A mon humble avis les coachs de séduction, etc. sont traumatisés par la verbalisation parce qu'ils ne savaient pas la calibrer avant, genre la déclaration rapide, etc.

[Staf]

C'est quoi un direct lent ou un indirect rapide ?

[marqual]

@Staff : pour les filles pas apprêtées, j'avoue que d'instinct je vais pas spécialement vers elles, et effectivement il y en a sans doute qui vaudraient pourtant le détour, je te fais confiance là-dessus. Par contre je ne vois pas où tu vois de l'indirect dans mes patterns. Verbaliser un intérêt mutuel, aller jusqu'à dire à une fille que vous allez coucher ensemble le soir même mais que tu la dragueras que le lendemain matin, je veux bien que tu me dises comment on pourrait être plus direct

Tu y vois peut-être de l'indirect car c'est à ce moment que s'arrête le jeu de séduction classique. Mais justement, tu peux te permettre de passer en OFF ensuite (et donc de friser la FZ au passage) parce que tu viens de lâcher une énorme dernière cartouche en mode bien direct et sans équivoque.

En gros, pour schématiser cette méthode depuis l'abordage ça donne ça :

- Aborder la fille

- Faire monter son intérêt et la tension sexuelle. En direct, en indirect, en faisant le poirier, peu m'importe. Et ce guide n'a pas pour objet de vous apprendre à faire monter l'intérêt et la tension sexuelle. Savoir déjà faire ça est un prérequis pour pouvoir l'utiliser, c'est pas un truc pour débutant.

- Au moment où la tension et les IoI en face sont suffisamment présents (je dirais au bout d'une demi-heure à la louche, mais vous êtes peut-être plus rapides ou plus lents que moi), lâcher la routine. Pour ceux qui auraient commencé en indirect, c'est le moment inévitable où ils doivent passer en direct (pour ça que c'est mieux de commencer direct d'entrée de jeu).

- A partir de là, on va commencer à connecter avec la fille à un autre niveau, et autrement qu'à travers le jeu de séduction. La routine permet juste de dire à la fille "ok, la tension entre nous tu la sens, moi aussi, elle est palpable, et je suis content qu'elle existe. Mais là tout de suite j'ai envie de me concentrer sur toi, et tant qu'elle reste entre nous j'arrive pas à le faire. Alors je vais juste là poser là, sur cette étagère, regarde bien, je la mets pas à la poubelle. Je la mets juste de côté pour te connaître autrement, et on la ressortira après quand on voudra s'amuser tous les deux". Limite tu retravailles un peu cette phrase, ça fait une bonne quatrième routine. Le but du jeu n'est pas de foutre en l'air toute la première phase de séduction classique qui a été mise en place jusqu'à la routine. C'est au contraire de faire remarquer en le verbalisant que ce travail a été fait et bien fait. C'est justement le fait de verbaliser tout ça qui te permet ensuite, en découvrant vraiment la nana, de flirter avec les limites de la FZ sans y entrer tout à fait, et d'avoir une connexion émotionnelle plus forte. La routine garantit ton équilibre sur cette ligne, parce qu'elle sauvegarde en quelque sorte la tension et l'intérêt que tu as su éveiller chez elle avant. Tout ce que tu as à faire ensuite c'est souffler dessus un coup de temps en temps pour lui rappeler qu'elle existe. Mais entre ces brefs moments, elle ne diminue pas pour autant.

Il s'agit pas d'être indirect, il s'agit au contraire d'être suffisamment direct et conscient pour pouvoir se permettre d'arrêter de draguer banalement ensuite.

@Zelos : Effectivement, verbaliser la tension et le fait que la séduction n'est qu'un jeu permet dans une certaine mesure de se prémunir contre les aléas de ce jeu. Et effectivement, j'ai jamais tenté ce truc sur une fille dont je n'étais pas certain de l'intérêt, mais si l'intérêt n'est pas réciproque, je sens qu'on part sur une bâche épique. D'où l'importance de ne pas se méprendre sur les IoI et de ne pas lâcher la routine trop tôt. Il faut que la tension et l'intérêt de la fille soient forts et bien réels. C'est pour ça que je préfère utiliser le verbe "figer" que le verbe "cristalliser" ici (la cristallisation renvoie au fantasme, alors qu'ici on est sur du concret, de l'intérêt tangible).

Par contre, il ne s'agit pas de s'adresser à l'inconscient de la fille. C'est même le contraire. La morale et l'anti-slut defense dont tu parles font partie des règles du jeu. En lui faisant prendre conscience que tout ceci justement n'est qu'un jeu, tu commences à les désactiver au passage. En phase 2 (après la routine), une fois qu'elle s'est aperçue que tu es sincère dans ta démarche de "vraie rencontre" (je rappelle que la sincérité est un facteur clef de la réussite de tout ça, c'est nettement plus enrichissant), il ne reste rien ou presque de ce type de boucliers. Ils n'ont plus lieu d'être. C'est aussi ça qui aide à l'ouverture au sens large.

Triple avantage : verbaliser les codes permet de s'en affranchir un peu, verbaliser la tension permet de la mettre de côté pour le moment et de la sauvegarder pour plus tard (pour peu qu'on prenne garde de ne pas la laisser complètement s'éteindre quand même), et finalement en terme de connexion émotionnelle on accomplit en une soirée l'équivalent de quelques semaines de game classique. Avantage bonus : ça rend le sexe vraiment, vraiment meilleur.

[Staf]

Envoyé par marqual

@Staff : pour les filles pas apprêtées, j'avoue que d'instinct je vais pas spécialement vers elles, et effectivement il y en a sans doute qui vaudraient pourtant le détour, je te fais confiance là-dessus. Par contre je ne vois pas où tu vois de l'indirect dans mes patterns. Verbaliser un intérêt mutuel, aller jusqu'à dire à une fille que vous allez coucher ensemble le soir même mais que tu la dragueras que le lendemain matin, je veux bien que tu me dises comment on pourrait être plus direct

Tu y vois peut-être de l'indirect car c'est à ce moment que s'arrête le jeu de séduction classique. Mais justement, tu peux te permettre de passer en OFF ensuite (et donc de friser la FZ au passage) parce que tu viens de lâcher une énorme dernière cartouche en mode bien direct et sans équivoque.

En gros, pour schématiser cette méthode depuis l'abordage ça donne ça :

- Aborder la fille

- Faire monter son intérêt et la tension sexuelle. En direct, en indirect, en faisant le poirier, peu m'importe. Et ce guide n'a pas pour objet de vous apprendre à faire monter l'intérêt et la tension sexuelle. Savoir déjà faire ça est un prérequis pour pouvoir l'utiliser, c'est pas un truc pour débutant.

- Au moment où la tension et les IoI en face sont suffisamment présents (je dirais au bout d'une demi-heure à la louche, mais vous êtes peut-être plus rapides ou plus lents que moi), lâcher la routine. Pour ceux qui auraient commencé en indirect, c'est le moment inévitable où ils doivent passer en direct (pour ça que c'est mieux de commencer direct d'entrée de jeu).

- A partir de là, on va commencer à connecter avec la fille à un autre niveau, et autrement qu'à travers le jeu de séduction. La routine permet juste de dire à la fille "ok, la tension entre nous tu la sens, moi aussi, elle est palpable, et je suis content qu'elle existe. Mais là tout de suite j'ai envie de me concentrer sur toi, et tant qu'elle reste entre nous j'arrive pas à le faire. Alors je vais juste là poser là, sur cette étagère, regarde bien, je la mets pas à la poubelle. Je la mets juste de côté pour te connaître autrement, et on la ressortira après quand on voudra s'amuser tous les deux". Limite tu retravailles un peu cette phrase, ça fait une bonne quatrième routine. Le but du jeu n'est pas de foutre en l'air toute la première phase de séduction classique qui a été mise en place jusqu'à la routine. C'est au contraire de faire remarquer en le verbalisant que ce travail a été fait et bien fait. C'est justement le fait de verbaliser tout ça qui te permet ensuite, en découvrant vraiment la nana, de flirter avec les limites de la FZ sans y entrer tout à fait, et d'avoir une connexion émotionnelle plus forte. La routine garantit ton équilibre sur cette ligne, parce qu'elle sauvegarde en quelque sorte la tension et l'intérêt que tu as su éveiller chez elle avant. Tout ce que tu as à faire ensuite c'est souffler dessus un coup de temps en temps pour lui rappeler qu'elle existe. Mais entre ces brefs moments, elle ne diminue pas pour autant.

Il s'agit pas d'être indirect, il s'agit au contraire d'être suffisamment direct et conscient pour pouvoir se permettre d'arrêter de draguer banalement ensuite.

@Zelos : Effectivement, verbaliser la tension et le fait que la séduction n'est qu'un jeu permet dans une certaine mesure de se prémunir contre les aléas de ce jeu. Et effectivement, j'ai jamais tenté ce truc sur une fille dont je n'étais pas certain de l'intérêt, mais si l'intérêt n'est pas réciproque, je sens qu'on part sur une bâche épique. D'où l'importance de ne pas se méprendre sur les IoI et de ne pas lâcher la routine trop tôt. Il faut que la tension et l'intérêt de la fille soient forts et bien réels. C'est pour ça que je préfère utiliser le verbe "figer" que le verbe "cristalliser" ici (la cristallisation renvoie au fantasme, alors qu'ici on est sur du concret, de l'intérêt tangible).

Par contre, il ne s'agit pas de s'adresser à l'inconscient de la fille. C'est même le contraire. La morale et l'anti-slut defense dont tu parles font partie des règles du jeu. En lui faisant prendre conscience que tout ceci justement n'est qu'un jeu, tu commences à les désactiver au passage. En phase 2 (après la routine), une fois qu'elle s'est aperçue que tu es sincère dans ta démarche de "vraie rencontre" (je rappelle que la sincérité est un facteur clef de la réussite de tout ça, c'est nettement plus enrichissant), il ne reste rien ou presque de ce type de boucliers. Ils n'ont plus lieu d'être. C'est aussi ça qui aide à l'ouverture au sens large.

Triple avantage : verbaliser les codes permet de s'en affranchir un peu, verbaliser la tension permet de la mettre de côté pour le moment et de la sauvegarder pour plus tard (pour peu qu'on prenne garde à ne pas la laisser complètement s'éteindre quand même), et finalement en terme de connexion émotionnelle on accomplit en une soirée l'équivalent de quelques semaines de game classique. Avantage bonus : ça rend le sexe vraiment, vraiment meilleur.

Ouais j'ai compris je pense tout simplement qu'on a pas la même définiton de l'indirect et du direct, bon après forcément vu que je fais que NPU, pour moi le direct c'est le "vrai" direct presque "bourrin".

[marqual]

Envoyé par Staf

Ouais j'ai compris je pense tout simplement qu'on a pas la même définiton de l'indirect et du direct, bon après forcément vu que je fais que NPU, pour moi le direct c'est le "vrai" direct presque "bourrin".

Oui on doit avoir des définitions différentes, ou plutôt une façon différente de calibrer. Parce que là, ce petit guide, ça s'inscrit dans le cadre du NPU justement. Pour moi bourrin c'est bourrin, direct c'est le fait de verbaliser son intérêt sans forcément être bourrin (on peut mais pas obligé). T'aurais une phrase que tu sors, toi, en mode direct ? Histoire que je me fasse une idée de ta calibration ? Parce qu'honnêtement, plus direct que d'annoncer à une fille que vous allez coucher ensemble, je vois pas...

Et du coup, l'indirect tu définis ça comment ? Avec un exemple si tu as

[toums85]

En fait, tout ça reviens à un truc que je me dis souvent et que je m'efforce de mettre VRAIMENT en pratique, à savoir : S'INTÉRESSER REELEMENT à la personne.

Dans mon game le plus classique je fonctionne comme ça. Je m'intéresse au maximum à tout ce qu'elle me dis, et j'essaye de comprendre "le pourquoi du comment", ce qui t'amène à connaitre la nana plus en profondeur. Une fois que tu commence à comprendre ce fameux "pourquoi du comment", et bien d'une part, tu peux décider de valider ou non ton intérêt, a savoir si le fond de pensée de la personne te plait, ou non. Et tu as les armes en main pour séduire. Reste à adapté les techniques en fonction de ce que j'ai appris sur la personne et jouer dessus. lol, je sais pas si c'est très clair ce que je raconte

En tout cas bravo, ton article est bien écrit, et j'aime beaucoup ta façon de faire/voir les choses