Citation:
Envoyé par Marc Antoine
Depuis que j'ai arrêté d'être alpha, je baise 5x plus.
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J'avais zappé cette pique très pertinente, Marc Antoine.
C'est effectivement un paradoxe du game, la sacralisation du male alpha : par définition, le mâle alpha a du succès avec les filles et n'a donc pas besoin de draguer pour baiser.
Devoir faire des efforts pour séduire casse d'emblée le mythe du male alpha : faire des efforts, ruser, élaborer des stratégies pour "seulement" coucher avec une fille démontre déjà une faible valeur.
Même ceux qui ont un game subtil, leur permettant de faire un minimum d'efforts pour séduire, ne parviennent pas à atteindre la spontanéité naturelle, dénuée de tout artifice, intrinsèque au mythe du mâle alpha.
On peut aller plus loin dans la perversité en disant que ceux qui cherchent à ressembler à un mâle alpha (ou à s'en "rapprocher"), s'en éloignent du même coup, fatalement. En effet, chercher à imiter quelqu'un (ou un idéal) est une démarche de looser démontrant que tu n'es pas ce que tu cherches à imiter, par la force des choses.
Il y a une contradiction interne dans le concept de mâle alpha, tel qu'il est compris dans le game.
On ne peut donc pas être à la fois mâle alpha et player (!). Ou tu assumes ton côté "needy", ou tu dragues pas.
Le mâle alpha est une pure construction intellectuelle de player qui s'invente un antagoniste, un
autre idéal, afin de se transformer, devenir un homme meilleur. Ou un gorille à dos argenté régnant parmi ses guenons, au fin fond de l'ouganda.
Le game ne connaît en réalité que trois catégories : ceux qui galèrent, les gros baiseurs, et ceux qui croient en leur couple.
Si tu fais le parcours complet, tu passes par les trois étapes, et dans l'ordre.