"Elles couchent pour ne pas avoir à dire non"

Fripon · #1 15/07/2013, 10h02

En décembre 2010, il y avait cet article :
Elles couchent pour ne pas avoir à dire « non » | Rue89
Qu'en pensez-vous ?

Polignac · #2 15/07/2013, 11h21

Je préviens tout de suite, j'ai un point de vu très tranché sur le féminisme. À mon sens il était important, il y a quelques décennies/années, mais aujourd'hui il n'a plus lieu d'être.
Je respecte totalement la femme, mais je pense qu'il ne faut pas aller trop loin dans le féminisme.

Oui, ça existe, mais c'est rare, les femmes savent dire non.

Mais il s'agit d'une volonté de culpabiliser l'homme, que je trouve banalisée aujourd'hui. Non les femmes ne sont pas toutes des petites choses fragiles et soumises, oui elles savent se défendre et refuser. (j'en ai eu 2 fois l'expérience, dans ce cas tu l'accepte très bien, et tu respectes sa volonté)

Il y a, aujourd'hui, une politique de victimisation de la femme et de culpabilisation des hommes, par les mêmes personnes qui veulent nous faire croire que : pour draguer les hommes doivent être gentils et sensibles, la taille ça ne compte pas ... etc

Donc oui, ça doit exister, mais c'est une minorité de femmes, car à mon sens, aujourd'hui, le respect et l'égalité entre hommes et femmes existent.

tron · #3 15/07/2013, 11h28

L'article parle juste de jerks qui s'attaquent à des filles qui n'ont aucunes estiment d'elles mêmes, je trouve ça vraiment glauque.

Wyrdie · #4 15/07/2013, 11h47

Citation:

Envoyé par tron

L'article parle juste de jerks qui s'attaquent à des filles qui n'ont aucunes estiment d'elles mêmes, je trouve ça vraiment glauque.

+1 j'ai trouvé ca hyper glauque j'ai arreté de lire, je suis pas allé jusqu'au bout de l'article...

Derby · #5 15/07/2013, 11h57

Je trouve cet article bien orienté. On fait presque passer les mecs pour des violeurs, or en matière de sexualité, la communication est importante, et si la fille ne sait pas se faire comprendre, montrer qu'elle ne veut vraiment pas, ce n'est pas la faute des mecs.
Ajoutons à ça, qu'en cette matière, on fait parfois des concessions nous aussi les mecs, quand on fait des choses qu'on n'aime pas pour faire plaisir à l'autre, et pourtant on n'écrit pas des articles pour dire qu'on s'est fait violer...

tron · #6 15/07/2013, 12h13

Idem Wyrdie surtout que je me suis pas senti concerné. Enfin si des fois je couche pour pas dire non, j'en ai jamais parlé jusqu'à présent en publique. Le juge c'est foutu de moi quand j'en ai parlé.

Citation:

Je suis pas allé jusqu'au bout de l'article...

T'abuses Derby lol.
Evidemment que dans la plupart des cas on galère tellement qu'on va pas laisser la possibilité à la fille de nous placer un dernier FTC.

Ici si on suit un exemple on voit un mec qui baise une jeune vierge dans des fougères ou d'une fille qui se fait souvent toucher les seins pour "rire". Je remet pas en cause ta moral mais je pense que tu visualises mal le type de situation.

Pegasus · #7 15/07/2013, 12h15

Je viens de lire l'article et il me fais pensé a celui sur les étudiantes qui se prostitue, on vois la aussi les femmes comme des victimes des méchants hommes pervers... Fort dommage que cela tourne ainsi.

Les femmes savent largement dire non de nos jours et je suis Helas bien placé pour le savoir

Quand une femme ne vous trouve pas beau elle dit non et le mec rejetter n'as pas le droit a un artcle pour son mal d'etre.

Apres oui des femmes du subisent la mode, les médiats et la pression de pas passé pour une coincer, mais les hommes aussi ! Un mec qui as un petit pénis ou le mec que les femmes ne veulent pas de lui vous pensez qu'arriver a 30 ans il n'aura pas de problème de confiance en lui et de virilité ?

De nos jours le problème est des deux cotés et l'epoque actuel demande beaucoup de performance et le droit a l'erreur est pas trop possible.

Derby · #8 15/07/2013, 12h21

Citation:

Envoyé par tron

Idem Wyrdie surtout que je me suis pas senti concerné. Enfin si des fois je couche pour pas dire non, j'en ai jamais parlé jusqu'à présent en publique, le juge c'est foutu de moi quand j'en ai parlé.

T'abuses Derby lol.
Evidemment que dans la plupart des cas on galère tellement qu'on va pas laisser la possibilité à la fille de nous placer un dernier FTC.

Ici si on suit un exemple on voit un mec qui baise une jeune vierge dans des fougères ou d'une fille qui se fait souvent toucher les seins pour "rire". Je remet pas en cause ta moral mais je pense que tu visualises mal le type de situation.

Moi je visualise (pour reprendre tes mots) très bien qu'on veut te faire passer les mecs pour des violeurs en puissance, tout ça à cause de quelques cons, ou de filles qui ne savent pas dire non.
Perso, j'ai déjà eu le cas de filles qui ne veulent pas coucher, tu les chauffes un peu, elles veulent. Puis après (mais quand je dis après, genre parfois une semaine), elles te disent "en fait Derby, j'avais vraiment pas envie". Et elles te font culpabiliser, et puis après la rupture, elles te font passer pour des violeurs (en omettant que parfois, c'est toi qui ne voulait pas, qu'elles te chauffaient, et que du coup t'acceptais, ou encore j'en avais une qui me faisait des trucs en rue ce que je trouvais vulgaire et après la rupture m'a fait passer pour le plus pervers des deux).
Non, on vit dans une société où les filles ont compris qu'elles peuvent jouer les victimes facilement, même quand elles sont les bourreaux finalement.

Mais les filles de l'article, en même temps, elles se tournaient vers des jerks et autre bad boy, faut pas s'étonner.

Derby · #9 15/07/2013, 12h22

Citation:

Envoyé par Pegasus

Je viens de lire l'article et il me fais pensé a celui sur les étudiantes qui se prostitue, on vois la aussi les femmes comme des victimes des méchants hommes pervers... Fort dommage que cela tourne ainsi.

Les femmes savent largement dire non de nos jours et je suis Helas bien placé pour le savoir

Quand une femme ne vous trouve pas beau elle dit non et le mec rejetter n'as pas le droit a un artcle pour son mal d'etre.

Apres oui des femmes du subisent la mode, les médiats et la pression de pas passé pour une coincer, mais les hommes aussi ! Un mec qui as un petit pénis ou le mec que les femmes ne veulent pas de lui vous pensez qu'arriver a 30 ans il n'aura pas de problème de confiance en lui et de virilité ?

De nos jours le problème est des deux cotés et l'epoque actuel demande beaucoup de performance et le droit a l'erreur est pas trop possible.

Ou le mec qui n'a pas envie de faire de cunni. J'ai un ami, sa copine l'a plaquée pour ça...

Polignac · #10 15/07/2013, 12h27

Citation:

Envoyé par Derby

Je trouve cet article bien orienté. On fait presque passer les mecs pour des violeurs, or en matière de sexualité, la communication est importante, et si la fille ne sait pas se faire comprendre, montrer qu'elle ne veut vraiment pas, ce n'est pas la faute des mecs.
Ajoutons à ça, qu'en cette matière, on fait parfois des concessions nous aussi les mecs, quand on fait des choses qu'on n'aime pas pour faire plaisir à l'autre, et pourtant on n'écrit pas des articles pour dire qu'on s'est fait violer...

Tout à fait d'accord

Un petit exemple, un extrait d'un article issu d'un site féministe (où la journaliste qui a écrit sur rue 89 (Nolwenn Le Blevennec) est très active): "À toi, mon ami qui ne viole pas"
Je vais citer les passages important pour ma réflexion, vous aurez le liens après

Citation:

À toi, mon cher ami qui n’est pas « comme ça » et qui te défends d’être un membre de la « culture du viol», à toi, donc, je dédie ces prochains mots (...)
Alors je vais te dire quelque chose, mon cher ami qui n’est pas « comme ça », il se peut que ça te fasses bizarre, mais voilà : il n’y a pas de « comme ça ». Il n’y a pas de profil. Il n’y a pas de stigmate « violeur » (...)Tu peux te défendre de n’être pas « comme ça », n’empêche (...)Tu dis que tu es irréprochable, tu dis que tu n’es pas « comme ça », d’accord. Je t’écoute, je te laisse dire.
Tu oublies juste quelques petits détails : l’électron libre que tu penses être, ça n’existe pas. Nous sommes tous fruits et actants de notre culture (...) Autre chose, mon ami : tu veux te distancier de la « responsabilité » qui t’incombe nécessairement quand on évoque la culture du viol (...) Mon ami, tu essaies de me dire que tu ne violes pas, je l’entends. Mais m’écoutes-tu quand je t’explique la peur, quand je te dissèque la terreur, quand je te montre le climat qui règne parfois à l’intérieur de mon cerveau de femme, qui se sent si vulnérable, si affaiblie par moments, si renvoyée à sa pauvre condition de « femme » par cette culture du viol, justement ? (...)Tout cela, mon ami, pour te dire que quand tu m’expliques que tu n’es pas « comme ça », quand tu me répètes en geignant que tu n’appartiens pas à cette « culture du viol », que tu ne te reconnais pas dans ce que l’on dépeint comme stigmates et aberrations, tu te leurres (...)

Les vitamines du bonheur, A toi, mon ami qui ne violes pas

Il y a une volonté d'associer l'homme à un violeur, et au mieux à un complice.