J'ai trompé et été trompé, au sens double: un coup d'un soir ET une maitresse un amant.
A chaque fois dans des couples monogames. Ce n'est pas arrivé dans ma plus longue relation de trouple.
D'abord, il faut bien définir le terme.
On entend généralement par tromper un acte sexuel sans que le ou la partenaire officielle le sache, et il y a une idée implicite ou officielle de fidélité sexuelle dans le couple formé.
Parce que pour certains, un bisou c'est déjà tromper, un câlin aussi, voire du temps ensemble seul à seul. Je vais donc m'en tenir à la première définition: cacher du sexe à un partenaire pour qui on se pose comme fidèle du point de vue sexuel.
Lorsque j'ai trompé, je ne l'ai jamais fait par manque sexuel, toujours parce que je me sentais isolé, rabaissé, du point de vue émotionnel; pour moi c'est pour ça que tu trompes: ton partenaire te fais sentir comme une merde et tu as besoin de savoir que tu peux plaire et être aimé pour toi-même, en dehors du couple.
Le sexe est marqueur d'intimité (d'autant plus pour les hommes un peu de base, qui ont peu ou mal d'autres manières de l'exprimer), donc quand tu es privé de sexe dans ton couple, pour plein d'hommes, tu es privé d'intimité. Et c'est ça que tu vas chercher ailleurs. Pas le cul en soi, sinon se masturber suffirait.
Ensuite, j'ai trompé aussi parce qu'à certaines périodes, j'étais paumé, j'avais besoin de savoir si je pouvais plaire encore, ressentir ça, cette énergie là.
Dans ma relation de trouple, il ne m'est jamzais venu à l'esprit de tromper, parce que tous mes besoins affectifs et intimes étaient pleinement satisfaits, et que j'étais sûr que seul ou non je n'avais plus rien à prouver.
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