Bouclier de femme ?

Ohyeah · #**131** 23/08/2022, 10h33

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Envoyé par Notic

Cest plus un constat qu'un vrai reproche mais tu as tout fait raison c'est grandement de notre faute.

C'est l'effet Golem je crois (chochem qui m'avait explique a l'epoque). Quand on attend peu de quelqu'un il reste dans la mediocrite. Ca touche beaucoup les femmes a priori puisqu'on les recompense/encourage pour pas grand chose voir pour rien.

Effectivement je ne peux pas me plaindre que les femmes (la plupart) soient completement ininteressantes alors que j'ai baise une meuf qui m'a parle de sa grande passion: le film spiderman.
(Me jugez pas elle etait ultra bonne)

Et j'ai joue le jeu et supporte ce genre d'echange merdique un paquet de fois. Avec le meme cynisme evoque par freaky friday.

oui on est des fdp
quelle que soit leur intérêt/passion/loisirs, on fait genre que c'est trop bien et trop cool, on pose des questions, on s'intéresse à ce qu'elles adorent
alors qu'en réalité on s'en bat les couilles mais d'une force
l'objectif est juste de faire passer des bonnes vibes pour qu'elles se sentent bien en notre compagnie et plus si affinité

je peux regarder droit dans les yeux d'une nana avec onlyfans/instagram où elle montre son gros boule et lui parler de women empowerment, de lui poser des questions sur sa passion alors qu'en réalité je méprise cette industrie

évidemment qu'après, toutes les nanas se disent que tout était parfait avec tel mec, et qu'elles ne comprennent pas pourquoi ça a merdé vu qu'on est des gros mythomanes de 1ère catégorie
impossible donc pour elles de se remettre en question

on est des psychopathes, nos couilles nous rendent psychopathes

ya un vrai travail à faire de notre côté cf beren

mais je suppose que c'est pareil du côté des femmes, elles s'en tamponnent l'anus aussi de ce nos passions/intérêts
cf les nice guys qui ne comprennent pas non plus pourquoi ils se sont faits recaler alors que madame ne leur a dit que des compliments

de toutes façons, même si on les critique, ça n'a aucun effet, puisque les 30 mecs derrière vont la complimenter (pour eux aussi avoir accès à sa chatte) donc nos critiques n'ont aucune valeur (1 vs 30)

le serpent qui se mord la queue

selon moi, on ne peut pas corriger les maux de la société à notre échelle individuelle
la seule chose qu'on puisse faire est de s'adapter au monde dans lequel on vit et d'effectuer les meilleurs choix pour nous

Beren777 · #**132** 23/08/2022, 10h51

Comme les con-citoyens portent bien leur nom (con = vagin = homme abêti par son obsession de la femme, ou femme solipsiste/gynocentrique se reposant uniquement sur son sexe), et que le progressisme capitaliste est trop puissant, seule la loi (juridique ou martiale) peut nous sortir de cette impasse. Un tyran bienveillant, donc. Un Poutine.

En réinstituant un mariage fort, en censurant la merde (pornographie, OnlyFans/MYM, Instagram, TikTok, Tinder, Adopte un Mec, etc.), en censurant les idées décadentes/subversives (cf. la dernière campagne publicitaire du Planning Familial français), en régulant le monde de la nuit (boîtes de nuit et compagnie), et désexualisant l'espace public (cesser de montrer un nichon pour ventre une gamme de voitures), en imposant une éducation fondée sur le respect de la complémentarité des sexes plutôt que sur leur prétendue et illusoire "égalité" et en encourageant féminin sacré et virilité, en rétablissant les espaces de vie séparés (fin de la mixité à tout-prix, comme dans les écoles par exemple)...

Mr. Kong · #**133** 23/08/2022, 11h53

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Envoyé par Beren777

Comme les hommes, les femmes cultivaient leur “entre-soi”, leur sororité : le boudoir, le cabaret et les jardins.
C’est pourquoi autrefois, jusqu’à l’aube du XXe siècle, elles étaient initiées aux arts et culture, aux choses de la nature, à certains métiers de l’artisanat (couture, lavanderie, etc.) qui résonnent avec leur ipséité/ethos profond. C’est la tradition du fin’amor, de la courtoisie, et du salon mondain, où l’élégance était la maître vertu. Madame de Sévigné, Virginie Ancelot…
Au Japon, par exemple, la Geisha était l’expression la plus aboutie de cela. Sous l’Antiquité grecque et romaine : l’hétaïre.

Pourquoi faisaient-elles cela ? Parce qu’elles savaient que leur sexe n’était pas suffisant, car l’accès à ce dernier était généralisé pour les hommes (maisons closes, maîtresses/favorites, viols), et qu’il ne leur permettait pas tous les passe-droits que l’on connaît aujourd’hui. Les salonnières voulaient se placer dans l'élite féminine, et éviter que leur mari n'aille voir ailleurs. Certaines salonnières le sont devenues après une tromperie de leur mari, par sursaut d'orgueil. Elles ont donc développé pour elles-mêmes les compétences/qualités dont elles manquaient, et que leur mari était parti chercher ailleurs. "Je veux être la dernière, celle qui marque les esprits de son temps comme étant la plus wifey-material".

L’homme pouvait en effet disposer de quatre types de femme :
- l’épouse (pour le projet de vie, la descendance)
- la muse (pour la passion. Étonnamment, relativement peu de sexe, au risque d’altérer l’image d’idéal féminin)
- la madone (pour l’éducation sentimentale, comme dirait Flaubert, et la transmission du dandysme, de la culture de salon. Relation le plus souvent platonique, donc sans sexe)
- la prostituée (pour le sexe)

De nos jours, les hommes ne sont plus assez exigeants car ils sont le plus souvent en situation de misère sexuelle, notamment parce qu'eux-mêmes ne cultivent plus leur virilité (évoquée dans mon message plus haut). Et comme le niveau moyen des femmes est médiocre, et que l'homme lambda n'ose plus aller voir ailleurs (par manque d'opportunité ou par crainte du jugement féministe, ou le risque de divorce), la femme lambda n'a plus besoin de se surpasser. Il n'y a plus de Prostituée (légalement condamnée en France), plus de Muse (une Eva Green ou une Monica Bellucci, une Dita von Teese, une Joconde quoi. Car ces valeurs de féminité sacrée sont critiquées/condamnées par les progressistes), plus de Madone (une George Sand, ou une Madame de Merteuil, une Marie Arnoux).

Ce post est particulièrement brillant tant en terme d'érudition que de pertinence.

J'ai souvent eu une approche artistique et asexuée sans comprendre que j'étais dans un rapport de type muse. Tu as refait ma journée.

@ Notic : il s'agit de l'effet Pygmalion

Le Yel' · #**134** 23/08/2022, 12h07

Citation:

Envoyé par Beren777

Comme les hommes, les femmes cultivaient leur “entre-soi”, leur sororité : le boudoir, le cabaret et les jardins.
C’est pourquoi autrefois, jusqu’à l’aube du XXe siècle, elles étaient initiées aux arts et culture, aux choses de la nature, à certains métiers de l’artisanat (couture, lavanderie, etc.) qui résonnent avec leur ipséité/ethos profond. C’est la tradition du fin’amor, de la courtoisie, et du salon mondain, où l’élégance était la maître vertu. Madame de Sévigné, Virginie Ancelot…
Au Japon, par exemple, la Geisha était l’expression la plus aboutie de cela. Sous l’Antiquité grecque et romaine : l’hétaïre.

Pourquoi faisaient-elles cela ? Parce qu’elles savaient que leur sexe n’était pas suffisant, car l’accès à ce dernier était généralisé pour les hommes (maisons closes, maîtresses/favorites, viols), et qu’il ne leur permettait pas tous les passe-droits que l’on connaît aujourd’hui. Les salonnières voulaient se placer dans l'élite féminine, et éviter que leur mari n'aille voir ailleurs. Certaines salonnières le sont devenues après une tromperie de leur mari, par sursaut d'orgueil. Elles ont donc développé pour elles-mêmes les compétences/qualités dont elles manquaient, et que leur mari était parti chercher ailleurs. "Je veux être la dernière, celle qui marque les esprits de son temps comme étant la plus wifey-material".

L’homme pouvait en effet disposer de quatre types de femme :
- l’épouse (pour le projet de vie, la descendance)
- la muse (pour la passion. Étonnamment, relativement peu de sexe, au risque d’altérer l’image d’idéal féminin)
- la madone (pour l’éducation sentimentale, comme dirait Flaubert, et la transmission du dandysme, de la culture de salon. Relation le plus souvent platonique, donc sans sexe)
- la prostituée (pour le sexe)

De nos jours, les hommes ne sont plus assez exigeants car ils sont le plus souvent en situation de misère sexuelle, notamment parce qu'eux-mêmes ne cultivent plus leur virilité (évoquée dans mon message plus haut). Et comme le niveau moyen des femmes est médiocre, et que l'homme lambda n'ose plus aller voir ailleurs (par manque d'opportunité ou par crainte du jugement féministe, ou le risque de divorce), la femme lambda n'a plus besoin de se surpasser. Il n'y a plus de Prostituée (légalement condamnée en France), plus de Muse (une Eva Green ou une Monica Bellucci, une Dita von Teese, une Joconde quoi. Car ces valeurs de féminité sacrée sont critiquées/condamnées par les progressistes), plus de Madone (une George Sand, ou une Madame de Merteuil, une Marie Arnoux).

C'est pas faux.

(100 caractères, 100 caractères, 100 caractères, 100 caractères, 100 caractères, 100 caractères, )

sektor · #**135** 23/08/2022, 16h23

Un régal à lire ce topic.

J'aimerai même aller plus loin en ramenant ça au fait ça ne concerne majoritairement que l'occident.

Si on va en Afrique par exemple, on ne voit pas ce type schéma. Ça ressemble plus à ce que ici on qualifierai de comportement "traditionnels" ou "anciens", "dépassé"

La femme n'a pas honte d'être une femme et son combat ce n'est pas l'écriture inclusive, l'égalité entre homme et femme ou d'autres délire propre à l'occident.

Nous avons accès à tout, avons besoin de se créer des problèmes et sommes aliénés.

Il y a une sorte de dégénérescence c'est fou. En discuter sur un forum ne changera rien, cela dit, c'est très intéressant

marseye · #**136** 23/08/2022, 16h37

Citation:

Envoyé par sektor

Un régal à lire ce topic.

J'aimerai même aller plus loin en ramenant ça au fait ça ne concerne majoritairement que l'occident.

Si on va en Afrique par exemple, on ne voit pas ce type schéma. Ça ressemble plus à ce que ici on qualifierai de comportement "traditionnels" ou "anciens", "dépassé"

La femme n'a pas honte d'être une femme et son combat ce n'est pas l'écriture inclusive, l'égalité entre homme et femme ou d'autres délire propre à l'occident.

Nous avons accès à tout, avons besoin de se créer des problèmes et sommes aliénés.

Il y a une sorte de dégénérescence c'est fou. En discuter sur un forum ne changera rien, cela dit, c'est très intéressant

j'ai eu cette discution avec un proche, sur la depression.

on imagine mal un soudanais ou un rwandais, un afghan etre en depression , peut etre que je me trompe , mais etre en depression c'est avoir le temps de penser , donc un probleme de pays riches.

Beren777 · #**137** 23/08/2022, 17h13

Citation:

Envoyé par sektor

Un régal à lire ce topic.

J'aimerai même aller plus loin en ramenant ça au fait ça ne concerne majoritairement que l'occident.

Si on va en Afrique par exemple, on ne voit pas ce type schéma. Ça ressemble plus à ce que ici on qualifierai de comportement "traditionnels" ou "anciens", "dépassé"

La femme n'a pas honte d'être une femme et son combat ce n'est pas l'écriture inclusive, l'égalité entre homme et femme ou d'autres délire propre à l'occident.

Nous avons accès à tout, avons besoin de se créer des problèmes et sommes aliénés.

Il y a une sorte de dégénérescence c'est fou. En discuter sur un forum ne changera rien, cela dit, c'est très intéressant

Malheureusement, ça arrive de plus en plus fort en Afrique, dans les grandes villes.
Adapté à la sauce locale (donc au comportement/à la culture des autochtones), cela donne un mélange folklorique tout à fait déplaisant aussi. La mondialisation et le "soft power" occidental sont désormais presque partout. Le monde entier est fucked-up, comme dirait OhYeah. Seules quelques rares enclaves sont encore plus ou moins préservées (pour combien de temps ? ).

Ce qui sauve en Afrique, c'est que la loi et l'État n'encouragent pas (pour l'instant) ces conneries, et que le poids de la religion et des moeurs familiales pèse toujours un peu.

Ohyeah · #**138** 23/08/2022, 17h14

Citation:

Envoyé par marseye

j'ai eu cette discution avec un proche, sur la depression.

on imagine mal un soudanais ou un rwandais, un afghan etre en depression , peut etre que je me trompe , mais etre en depression c'est avoir le temps de penser , donc un probleme de pays riches.

parce qu'ils ont les premiers échelons de la pyramide de maslow à valider en premier

quand t'es menacé par une kalash ou quand tu crèves la dalle tu ne penses pas à ta dépression, au sens de la vie, à ta future carrière ou à ta misère sexuelle

oui c'est un problème de riche, sauf que tu préfères avoir des problèmes de riche que des problèmes de pauvre

je t'assure que je suis bien content aujourd'hui de me poser des questions sur ma vie sentimentale plutôt de me demander si on aura droit à autre chose que des pates ce soir

Blyyath · #**139** 24/08/2022, 23h02

La dépression touche tout le monde dans tout les pays quelques soit leur niveau de richesse. C'est simplement que dans les pays en développement il n'y a pas de psy à tout les coins de rues et les gens n'ont pas les moyens de toutes façon. C'est comme pour les cancers, il y a des morts à la pelle mais ce n'est presque jamais diagnostiqué. Ce n'est pas parceque un problème n'est pas mesurable qu'il n'existe pas.

Toby66 · #**140** 25/08/2022, 11h24

C'est vrai qu'avoir faim, être pauvre et en insécurité totale en permanence rend très heureux, c'est prouvé.

La preuve j'ai vu un docu avec Lady Di, entourée de ces petits noirs si joyeux face aux Milky Ways qu'elle leur distribuait. Ils sont tellement attendrissants, ils sont plus sages que nous, ces petits du quart monde, si simples et pourtant si sages. Nous avec nos Iphones, nous ne savons plus sourire à la vie.