Bonsoir à tous,
Je sollicite vos avis sur une rencontre que j'ai faite il y maintenant une dizaine de jour (lundi de Pâques).
Je vous expose la situation ainsi que mon avis à la fin, sachant que lorsque l'on est extérieur à une situation, tout est limpide. D'où mon post.
J'ai donc rencontré cette fille, Mélanie, à l'arrêt de tram de ma gare. Je revenais d'un weekend chargé. On cause plusieurs minutes à attendre le tram. C'est plaisant. Je lui dis qu'on va aller boire un verre et lui demande son numéro. Elle me le donne et je lui fixe un RDV jeudi, 18 h.
Puis je lui dis : "Si t'es intéressée, tu viens. Si t'es pas intéressée, tu viens pas."
Elle me répond : "Je ne pose pas de lapins."
On monte dans le tram, elle s'assoit à côté de moi, on continue de causer et j'apprends qu'elle habite non loin de chez moi, juste à côté.
Elle me raccompagne jusque devant chez moi et me dit "à jeudi !".
J'ai pris l'habitude de n'utiliser les textos et même les appels que pour fixer des RDV, faire avancer les choses. Donc, pas de "bonne nuit", "comment vas-tu ?" tous les jours.
Jeudi matin, 8h 30, je reçois ce texto de sa part :
"Bonjour, j'espère que tu vas bien.
Peut-on remettre à ce lundi ou mardi soir 18h notre verre ? Je ne suis pas très en forme aujourd'hui.
Bonne journée.
Mélanie"
Je lui réponds 2h plus tard, entre 2 dossiers (ça égaye mon télétravail) :
"Hello Mélanie,
OK pour lundi.
Prompt rétablissement.
Belle journée à toi,
Victor"
Tout ça, c'était jeudi.
Pas de comm', ni de ma part, ni de la sienne, entre-temps.
Lundi matin (c'est-à-dire début de cette semaine pour un peu de perspective temporelle), je reçois ce message de sa part :
"Merci. A ce soir 18h!
Bonne journée."
Je la rejoins donc lundi soir au bar convenu.
On passe 2 h autour d'un verre. Ca se passe bien. Coquette, regards, toussa toussa.
Sur le chemin du retour, je tente de l'embrasser, mais elle me freine et me dit : "je suis lente pour ce genre de choses."
Je la raccompagne devant chez elle, "comme ça, tu verras où j'habite", me dit-elle.
Arrivés devant son immeuble, j'en profite pour lui demander si elle est libre jeudi.
Elle me dit oui et je lui colle un second RDV, qu'elle accepte.
Je lui dis qu'on va cuisiner chez moi.
Elle me dit qu'elle préfère un verre ou un resto.
Je lui dis que non, c'est bien trop tôt pour un resto (les rencontres, au début, c'est investissement minimal, parce que j'ignore à qui j'ai affaire.)
Ce sera donc jeudi, 18h, chez moi, pour cuisiner le dîner ensemble.
Jeudi matin, je reçois ceci de sa part :
"Salut, encore merci pour le verre lundi, c'était sympa. J'ai passé un bon moment.
Ca te dit de se revoir début de semaine prochaine ? On peut aller boire un verre ou un resto, comme tu veux.
Bises
Mélanie"
Ce à quoi je réponds :
"Hello Mélanie,
Comment vas-tu ?
On a convenu ce soir.
Belle journée à toi,
Victor"
Elle répond :
"OK pour ce soir alors.
18h grand place ? (la place où on a bu un verre lundi)
Bonne journée."
Je réponds : "18h, chez toi ou chez moi."
Elle me dit : "Je t'ai dit que c'était un peu tôt. Je préfère sortir boire un verre
"
Moi : "18h c'est trop tôt pour faire la cuisine et manger ?"
Elle : "Bon OK chez toi alors."
Moi : "Amène ton dessert préféré."
Elle : "OK. Tu aimes quoi ?"
Elle m'apportera une tartelette avec les fruits que j'apprécie.
On a donc eu un 2e RDV jeudi soir, chez moi.
Elle a pelé les légumes.
Très bonne ambiance.
On a passé 3h ensemble.
J'ai de nouveau voulu l'embrasser.
Elle se laisse caresser (cheveux, cuisses, cou, visage, patati patata), mais esquive quand je désire l'embrasser. Elle me ressort : "je suis lente pour ce genre de choses."
Je retourne à ma chaise (on mange en tête-à-tête) puis, désirant cerner son état d'esprit davantage, je lui dis en souriant : "Tu sais, mon appartement n'est pas une dictature. Tu peux partir si tu veux."
Ce à quoi elle me réponds : "Je ne veux pas partir. Je suis bien."
A la fin, je la fais asseoir sur mes genoux et je m'occupe de son coup. Elle apprécie et se laisse aller un peu, mais semble tout de même retenue.
Elle n'a, bien sûr, pas pu passer à côté de ma puissante gaule quand elle s'est assise.
Mais une chaise, ce n'est pas si confortable.
Alors je l'amène doucement dans ma chambre, et elle s'assoit sur mon lit. Même comportement de sa part. Je voulais l'asseoir confortablement, mais finalement, la configuration ne s'y prêtait pas, même si elle s'est laissé embrasser dans le cou et sur la joue. Mais elle se retient encore.
Je lâche donc l'affaire.
Elle me ressort : "j'ai besoin de temps pour ça."
Je la raccompagne à la porte.
Je suis alors partagé quant à ses intentions. Je lui dis gentiment que je ne suis pas là pour me faire des amis, parce qu'à un moment, j'ai cru comprendre qu'elle ne serait pas fermée à cette option. Sauf que ça ne me convient pas.
J'en profite pour lui demander ce qu'elle fait le lendemain soir. Elle me dit qu'elle est prise par une de ses copines. Je lui propose alors samedi (aujourd'hui, donc), 14 h, chez elle.
Elle me dit qu'elle me contactera demain matin pour me dire.
Hier, en fin d'après-midi, elle m'envoie ce message :
"Coucou, on peut se voir demain dans l'aprem mais plutôt chez toi. Je suis en plein rangement chez moi, c'est un peu le bordel, la prochaine fois.
Bises"
Moi : "Hello,
Comment vas-tu ?
Parfait.
14h.
Ce sera l'occasion de goûter tes lèvres sucrées."
Elle : "Lol. Ou peut-être regarder un film."
Moi : "J'ai pas de TV. Je préfère les câlins."
Elle : "Un DVD et un ordi, ça marche aussi."
Moi : "J'ai horreur de rester les fesses assises."
Elle : "Tu aimes quel genre de film ?"
Moi : "Horreur"
Elle : "Des films d'horreur ???"
Moi (voyant bien que le film n'est qu'un prétexte) : "Tu étais séduisante hier. Il va se passer des choses."
Elle : "Tu me mets la pression."
Moi : "Aucune pression."
Elle : "Tant mieux parce que j'aime bien ta compagnie."
Moi : "Je sais."
Cet après-midi, 1h avant le 3e RDV, elle m'envoie ceci :
Elle : "Coucou, on peut se voir lundi en fin d'aprem 17h plutôt. J'ai mal au ventre là."
Moi : "Hello. Non."
Elle : "Pourquoi non ?"
Moi : "Parce que ce n'est qu'un prétexte."
Elle : "Non pas du tout."
Elle n'est donc pas venue, et je suis allé faire quelques courses au Soleil.
J'en ai profité pour prendre le numéro d'une fille à qui j'ai proposé un RDV.
Voici ce que je pense :
Je n'ai même plus envie de continuer à la voir.
A quoi cela servirait-il ?
C'est trop compliqué, cette situation.
Elle sait que j'ai bandé comme un taureau toute la soirée du jeudi.
Et elle continuait à me décocher ce regard long et amusé.
Elle sait que j'ai envie de la mettre dans mon lit.
Mon expérience me révèle que lorsqu'une femme est réellement attirée, elle n'érige pas toutes ces barrières, et on couche au 1er, voire au 2e RDV.
Or, ici, même après le 2e RDV, elle refuse le bisou.
Je pense tout simplement que je ne suis pas son type de mec, sinon on ne ferait pas un tel sur-place.
Du coup, les échanges se soldent sur son dernier message, auquel je ne compte pas répondre, parce qu'il y a, selon moi, trop d'incohérences à pointer. En synthèse :
Elle annule mais repropose à chaque fois dans le même message.
On en est donc à 3 annulations pour 3 RDV.
Quand elle annule, c'est toujours à la dernière minute.
Après, il y a toujours la probabilité (1 %, très minime) qu'elle veuille réellement prendre son temps, et qu'elle n'a pas eu beaucoup d'expériences. Mais je n'y crois pas.
Je ne connais pas son âge, mais d'après nos RDV, elle a entre 30 et 35 ans.
Donc je pense que c'est probablement davantage une chaudasse réformée :
Elle a eu son fun et maintenant elle veut un mec qui tient la route, vu son âge.
Mais, honnêtement, je pense (99 %), je ne l'intéresse pas suffisamment, tout simplement.
Donc, pour moi, c'est fini, je ne fais plus rien.
A quoi ça servirait de se revoir, sauf à me faire du mal, étant donné que, visiblement, on ne cherche pas la même chose ?