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  #1  
Vieux 12/12/2014, 01h36
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Par défaut Je me sens seul dans mes pensées

Yo !

Voilà, prochainement je vais ouvrir un journal, je crois que j'ai beaucoup de choses à extérioriser et un psy, j'ai déjà essayé mais c'est pas mon truc. Pas pour l'instant du moins.

Bon voilà, je mets ça comme un problème parce que... c'en est un. Voici ma situation :

J'ai mal, pour le monde. D'un côté, je vis comme un ado normal, plus qu'1 an et demi et c'est la majorité... Enfin ? Je sais pas.

Je sors souvent, avec des amis, des potes, des connaissances. J'ai reconstruit ma SP alors que j'étais à un niveau assez bas ya pas très longtemps, avec un moral super bas. Là maintenant ça va d'enfer, mais carrément, j'ai appris à aimer les autres, à m'aimer aussi et surtout et surtout et c'est le plus important : à pas me prendre la tête pour de la merde.

Mais je dois avouer que je me sens seul. Je suis un idéaliste et j'essaye de voir la vie avec réalisme. Et à vrai dire, j'ai plutôt bien réussi. J'ai pris beaucoup de recul sur mon idéalisme qui me faisait foncer dans le mur littéralement et me faisait manquer de profondeur. Ouais, c'est pas fini encore, ce sera sûrement jamais fini.

C'est un bon point, mais je me sens mal en fait. Je suis devenu quelqu'un qui écoute beaucoup les gens, mais qui sait s'affirmer, j'ai pas peur de mes choix, et quand quelqu'un respecte pas quelqu'un d'autre, je lui fais comprendre gentiment et sans violence que ça ne sert à rien.

J'ai réussi à me calmer et à avoir un caractère beaucoup plus serein et posé. Et sans rire, je crois que les infusions, ça m'a beaucoup aidé, c'est devenu quelque chose d'indispensable dans ma vie en si peu de temps.

Bref je m'égare comme toujours, mais ça peut être considéré comme important. Pour en revenir au sujet initial : je me sens seul dans mon cerveau. J'ai beau rencontrer tous les jours des gens très intelligents, très sympas, très tout ce que vous voulez à vrai dire, mais j'arrive pas à me suffire de ça. J'ai l'impression de toujours vouloir trop aider, d'être trop sympa. Avec mes targets c'est différent, ça se passe d'ailleurs très bien en ce moment, mais j'ai l'impression d'être trop exigeant. Je veux quelqu'un avec qui je me sentirai bien, je veux pas une meuf comme ça, qu'est juste belle et sympa. Et du coup souvent, quand c'est le moment fatidique bah j'en ai tout simplement pas envie, alors je le fais pas.

Ouais, je close pas. Ca me fait chier. Je pourrais, je l'ai déjà fait, mais à vrai dire et en y repensant, tous mes KC ont toujours été des KC... chais pas mais c'était pas convaincant. Ca répondait pas à mes exigences. Le problème c'est que je pense que ces exigences, je peux pas les mettre de côté, parce que je me sentirais mal sinon avec la personne. Je veux pas une fille parfaite, simplement quelqu'un qui me convienne. Et ça, c'est dur à trouver. Sûrement parce que j'ai des critères qui sont trop restrict.
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  #2  
Vieux 12/12/2014, 01h40
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J'essaye pourtant d'être tolérant, et d'essayer d'approfondir les relations avec les gens. Ca marche, et je découvre beaucoup de choses intéressantes de personnes différentes. Mon intérêt reste mais en même temps disparaît. Je m'implique de plus en plus dans la conversation, tisse des liens de plus en plus forts, mais ça me convient pas, parce que ouais, ya des points communs, mais chez aucune personne je ne trouve de pensée humaniste.

Je me suis engagé à faire partie d'assos bénévoles pour dans quelques temps, mais à 16 ans, ils recrutent peu (pas en fait) et ça me fait chier. Je trouve pas les gens humanistes, idéalistes, qui veulent façonner un monde meilleur, je trouve pas cette force de vivre, de solidarité, de vouloir aider tout le monde à tout prix, toute sa vie. Même mon meilleur ami, bah voilà, il est perverti par l'argent, son rêve c'est de faire HEC et d'avoir un réseau pour gagner un max de fric... Après je l'adore ya pas de problèmes mais dans mon idéologie de vie, je me sens terriblement et plus que ça : seul. Je sais pas où en parler. Quand j'en parle, on me prend pour un fou, un hippie qui fume des joints en quête d'ouverture spirituelle (remarque c'est pas trop faux ça ), un espèce d'idéaliste à deux balles, un rêveur. J'ai beau faire rêver les gens justement, ça n'en demeure qu'un rêve pour les autres et au final personne ne s'allie à moi, personne ne me comprend.

J'ai du mal à m'adapter à la société d'aujourd'hui, j'ai un profond conflit au fond de moi-même, le fait que je veuille aider tout le monde, que le monde aille bien et le fait que faut regarder la vérité en face : qui aujourd'hui veut aider et pense aux autres ? Ca fait pas beaucoup de monde. J'ai l'impression d'être une sorte de Mandela illuminé qui finira au fond d'un caniveau à sniffer de la coke pour essayer de se donner raison.

Ca fait mal, parce que j'ai beau tout avoir dans ma vie (même le bonheur !), j'ai cette espèce de vide. J'ai besoin d'échanger sur l'humanisme et à chaque fois que je le fais, c'est tellement superficiel et contradictoire ! Voir que les gens jouent tellement sur les apparences. Et ne me sortez pas l'argument primitif "les plus beaux font la cour aux femelles et les plus forts gagnent un voyage dans le trou de la dame", c'est absurde. Et c'est injuste. C'est triste comme argument et j'en ai marre de voir de la tristesse alors qu'il y a tellement de bonheur dans ce monde. J'en ai marre que les gens ne ressassent que ce qui est "moche" et ne voient pas le "beau" (c'est des mots qui parlent de l'apparence, du coup je les aime pas trop).

Ouais voilà en fait, je crois juste que je suis trop décalé, trop bizarre, trop différent des gens, (et en plus j'ose faire une distinction avec une généralité, quel culot) et ça m'énerve. J'aimerais mieux ne pas me poser ces questions et être un player random qui nique jusqu'au matin sans se poser la question du fait que je choisis cette meuf juste parce qu'elle a un putain de cul et des obus made in Germany. J'aimerais être simple, con, et arrêter de m'embrouiller la tête moi-même. Ouais j'ai arrêté de me prendre la tête pour de la merde et je vis (paradoxal), mais à côté ya un seul truc qui bloque et c'est cette profonde remise en question : suis-je définitivement seul ?

Je sais pas si j'ai été clair, c'est un texte fait surtout à l'intuition et pas relu, c'est sincère, ptetre trop, et la fatigue ne joue pas en mon sens, parce qu'autant j'oublie plein de trucs que je voudrais dire, autant je dis des trucs absurdes et contradictoires.
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  #3  
Vieux 12/12/2014, 11h54
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Pour ton problème avec les meufs, ça vient avant tout du fait que tu n'as jamais tâter la marchandise. Je me trompe?
Ce que tu décris est un mécanisme psychologique de défense pour se mettre à distance des émotions qu provoquent le partage de son intimité avec une autre personne, et la découverte de l'intimité de l'autre.
En gros, tu ne t'autorises pas à ressentir ton désir pour l'autre. Du coup, t'as l'impression de faire les choses pour faire comme tout le monde alors que tu veux pas. C'est sûr que ce n'est pas comme ça que tu pourras y arriver. Il faut que ça parte de toi, de tes envies. Si t'as pas envie, ne te force pas. Mais sois honnête avec toi même. Accepte d'avoir peur (tes écrits montrent que tu as l'air d'être superman, sans connaitre la peur, preuve que tu la caches derrière tout ce joli portrait).

Pour ce qui est de ton idéal, n'espère pas rencontrer des gens partageant ta vision entière du monde. Mais si déjà tu fais des rencontres avec des personnes ayant une vision similaire, en tout cas allant dans le bon sens, ne crois tu pas que tu te sentirais moins seul?
Pour ce qui est des associations, tu en trouveras forcément qui prennent des adolescents. D'ailleurs certaines sont justement spécialisées là dedans (tape "associations adolescents" dans google, tu as le choix).
Citation:
J'ai l'impression d'être une sorte de Mandela illuminé qui finira au fond d'un caniveau à sniffer de la coke pour essayer de se donner raison.
Oui tu es et resteras un illuminé tant que tu ne passeras pas à l'action. Les discours, c'est bien beau, mais à un moment donné, sois en accord avec toi même et agis!

Ca ne m'étonne pas que tu te sentes seul avec tes pensées, tu te complais dans celles ci et tu te donnes toutes les excuses du monde pour ne pas faire les rencontres qui te permettraient de t'ouvrir au monde.

Réfléchis bien à cela
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  #4  
Vieux 14/12/2014, 02h14
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Citation:
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Pour ton problème avec les meufs, ça vient avant tout du fait que tu n'as jamais tâter la marchandise. Je me trompe?
Je me sens complètement con dès que tu me dis ça haha. Ouais c'est vrai, fin on va dire que ya jamais rien eu de fou et à vrai dire je ne sais pas par où commencer. Ca ne va jamais plus loin que les "poutous". J'ai une croyance limitante qui me dit qu'une fille de 16 ans ne sera pas ouverte à des avances d'ordre sexuel alors qu'on ne se connait presque pas. Je me dis que tout est toujours plus facile quand on est majeur. Enfin, autant j'arrive à sexualiser les interactions (kinos surtout, la conversation ça passe) et à arriver plus ou moins bien au KC, ça déjà c'est pas mauvais, encore à améliorer et à travailler avant de passer à la vitesse supérieure.
Citation:
Ce que tu décris est un mécanisme psychologique de défense pour se mettre à distance des émotions qu provoquent le partage de son intimité avec une autre personne, et la découverte de l'intimité de l'autre.
En gros, tu ne t'autorises pas à ressentir ton désir pour l'autre. Du coup, t'as l'impression de faire les choses pour faire comme tout le monde alors que tu veux pas. C'est sûr que ce n'est pas comme ça que tu pourras y arriver. Il faut que ça parte de toi, de tes envies. Si t'as pas envie, ne te force pas. Mais sois honnête avec toi même. Accepte d'avoir peur (tes écrits montrent que tu as l'air d'être superman, sans connaitre la peur, preuve que tu la caches derrière tout ce joli portrait).
Bah en fait, autant au début je désire et puis, je me désintéresse très vite et j'ai l'impression que je place la barre un peu trop haut pour qu'une fille soit avec moi. Et je sais pas quoi faire parce que c'est bien et en même temps non, enfin en fait j'en sais rien, j'aimerais savoir mais je ne sais pas.

Ouais par contre je suis complètement d'accord sur ça, j'essaye de faire ça pour tout le monde, j'essaye de penser un peu à mon bien (c'est comme les études, je me dis qu'il faut que je me donne un coup de pied au cul et que pour être intéressé il faut s'y intéresser... mais c'est pas si facile). Après ouais, je crois que j'ai peur en fait de montrer mon désir pour une personne. C'est bizarre, j'arrive pas à assumer mes désirs envers une fille. Non c'est vrai, autant je sais que je peux très bien faire tout ce que je veux de mon corps, dire ce que je veux, ça il y a pas de problèmes, j'assume ma personne en général, mais quand ça parle de désir pour le sexe opposé, j'ose pas me mouiller, dire que ya quelqu'un qui m'intéresse, je parle très difficilement de mes sentiments, je suis jamais fixé sur mes sentiments, par peur du jugement. Peur qu'on me juge sur un choix d'ordre sentimental et qu'on me balance des phrases du type : "mais cette meuf c'est de la merde, pourquoi tu la dragues". Je le sais mais je suis bloqué parce que j'ai beau essayer de surmonter cette peur chaque jour, je suis dans un trou et je ne trouve pas l'échelle qui me permettra de remonter à la surface. C'est pour ça que je dragouille jamais des "moches" (bon faut avouer aussi elles m'intéressent pas au premier clin d'oeil pour la plupart). Cette peur des apparences, et Dieu sait que je déteste le fait que notre société soit basée en partie sur des apparences, ça me fait chier. Aussi, j'arrive pas à me défaire du fait que je veux plaire à beaucoup de gens. Avec moi, jamais d'emmerdes, je déteste ça, ça provoque plus de perte de temps qu'autre chose. Les emmerdes j'essaye de les résoudre, tant mieux. C'est un trait de caractère du nice guy mais ça fait carrément partie de ma personnalité. J'arrive à manier l'assurance de mes choix avec l'assurance d'entretenir des relations saines avec le max de monde.

Je ne sais pas si ça me conduira, ou pas, à ma perte. Et je n'aime pas ce mystère qui traîne autour de moi-même.

Citation:
Pour ce qui est de ton idéal, n'espère pas rencontrer des gens partageant ta vision entière du monde. Mais si déjà tu fais des rencontres avec des personnes ayant une vision similaire, en tout cas allant dans le bon sens, ne crois tu pas que tu te sentirais moins seul?
Pour ce qui est des associations, tu en trouveras forcément qui prennent des adolescents. D'ailleurs certaines sont justement spécialisées là dedans (tape "associations adolescents" dans google, tu as le choix).
J'en ai déjà rencontré mais je crois que j'en demande encore trop, c'est jamais assez profond pour moi, j'ai l'impression de rester toujours à une couche superficielle de la pensée. J'aime voir le fond des gens et j'aime montrer mon fond aussi, mais j'ai pas l'impression de connaître vraiment les personnes en question. Bon ca va j'ai mon cercle social "restreint" que je connais très bien, mais, je crois que j'en demande trop par rapport aux autres.
Beh, de bénévolat, sur Montpellier pas trop en fait, je me suis renseigné déjà et j'ai reçu des mails (alors que sur ma fiche ya écrit 16 ans) et c'est pour des majeurs toujours, c'est énervant.
Citation:
Oui tu es et resteras un illuminé tant que tu ne passeras pas à l'action. Les discours, c'est bien beau, mais à un moment donné, sois en accord avec toi même et agis!
Tu as raison, je ne me donne pas assez les moyens. Je veux tout, maintenant, le plus vite possible et je me donne pas assez le temps de vivre. Je dois agir, maintenant, c'est une nécessité.

Citation:
Ca ne m'étonne pas que tu te sentes seul avec tes pensées, tu te complais dans celles ci et tu te donnes toutes les excuses du monde pour ne pas faire les rencontres qui te permettraient de t'ouvrir au monde.

Réfléchis bien à cela
C'est vrai... Je voulais me fixer déjà un défi "sarge" en ville. Mais ce n'est que de la volonté au jour d'aujourd'hui et au final, aucun n'acte n'a été accompli... Je dois le faire, je vais le faire, je le fais.

Merci encore Barney, tes interventions sur ce forum -je lis surtout, je participe moins- sont toujours pertinentes et permettent de faire un pas en avant, c'est vraiment bien.
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  #5  
Vieux 14/12/2014, 07h44
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Je me suis trimbalé pas mal d'année avec ce genre de certitudes : que mes valeurs étaient supérieur à celle des autres, que j'étais plus malin, plus mature, que ma vision des choses était unique et sans commune mesure.

C'est faux.

Dans les faits, tu gamberges beaucoup et tu t'empêches d'agir. Tu te trouves des excuses, que ces gens la ne sont pas assez biens, ils sont gentils mais pas à ton niveau. Cette fille là elle est mignonne mais pas assez ceci ou cela.

Alors oui t'es peut être un peu plus malin, t'as des questionnements que les autres n'ont pas et encore ça, rien ne le prouve. Mais surtout t'es en train de te créer une zone de confort, t'es en train de te replier dans toi même, dans ta bulle, pour te protéger des interactions avec les autres.

Citation:
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Ce que tu décris est un mécanisme psychologique de défense pour se mettre à distance des émotions qu provoquent le partage de son intimité avec une autre personne, et la découverte de l'intimité de l'autre.
Tout est là.
Travail ton empathie, apprends à apprécier les autres et surtout acceptent les comme ils sont. Sort de ta zone de confort, plus tu attendra et plus ça deviendra dur, crois moi sur parole.
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  #6  
Vieux 14/12/2014, 11h22
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Je veux que tu prennes vraiment conscience de ce mécanisme qui t'empêche d'agir. C'est le premier pas - et le plus important - vers ton épanouissement.

Ne fais pas confiance à cette petite voix qui te détourne de l'action. C'est juste la voix du petit enfant en toi qui se protège de l'extérieur. Apprends à le rassurer, apprends à découvrir le monde au lieu de le juger.

Ton salut est dans l'action, en dépassant petit à petit les limites que tu te fixes.
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  #7  
Vieux 14/12/2014, 11h54
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Ce que tu décris est un mécanisme psychologique de défense pour se mettre à distance des émotions qu provoquent le partage de son intimité avec une autre personne, et la découverte de l'intimité de l'autre.
En gros, tu ne t'autorises pas à ressentir ton désir pour l'autre. Du coup, t'as l'impression de faire les choses pour faire comme tout le monde alors que tu veux pas.

Je me retrouve un peu dans ce qu'a écrit le bonhomme sur la partie de désintérêt des target au moment clé.

Je crois que finalement , j'ai le même problème , je doit avoir une barrière qui stoppe les interactions à ce moment là , comme si je ne faisais pas confiances à ses personnes , et que du coup , je limitais l'interaction pour ne pas que ça aille plus loin .

Dans le cas du Bonhomme , je n'en connais pas l'origine , elle peut etre diverse , un moment marquant ou il a été blessé , ou la solitude à un moment donné , etc ...

Je crois savoir l'origine ( ou les origines ) de mon problème , tu doit le savoir aussi Barney si ta déja lu mon journal



Pour revenir au post , je ne sais comment te conseiller pour ce désintérêt des targets au moment clé, etant dans le même cas , pour ce qui est du reste , comme l'a dis Barney , trouve des personnes allant dans le même sens que toi dans tes idées , passe pas ton temps à chercher LA personne qui auras les mêmes

ps: pour ce qui est de ta croyance limitante sur l'inactivitée totale des filles de 16 ans , va voir le sujet : http://forum-seduction.artdeseduire....-un-autre.html

Il a 15 ans , et vers la fin du post , il est sur 3 targets qui cherchent seulement à s'amuser
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Mon journal fraichement écrit : des critiques et commentaires sont les bienvenues !
Le journal Qui Croasse


Mes Sincères Croassements
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  #8  
Vieux 15/12/2014, 22h20
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Alors, à vrai dire, je suis dans une situation assez complexe.

J'aime l'Homme, le monde et j'ai foi en lui. Mon désir d'être "parfait" vient pas juste d'un désir de vouloir "pécho de la gadji" ou d'être le "maître incontesté". En fait non, j'aimerais aider le monde, j'aimerais abolir le mal... mais je cours derrière un idéal, un idéal qui ne pourrait jamais être atteint. La perfection est ennuyeuse à mourir, et la mort, fait partie de la vie. En soit j'aimerais arrêter les tués, les assasinés, les malades, la souffrance, mais je ne peux pas, et personne ne pourra jamais enlever le peu de mal qu'il pourrait y avoir dans le monde.
Si je veux être parfait, c'est pour être un "modèle" pour les autres, pour changer le monde. Le problème c'est qu'il n'y a pas qu'une seule opinion sur ce qu'est le bien et le mal. Il y a autant d'opinions que de personnes différentes. Et c'est rageant. Rageant parce qu'au final, qu'est-ce qu'être parfait si ce n'est un délire personnel ? On peut tendre vers ce qui nous semble être le bien, mais vouloir être parfait, c'est une perte de temps. J'en suis conscient.

Aussi, si je me désintéresse des gens c'est sûrement parce que je veux trouver ce fameux bro, ce "parfait". C'est tout aussi con. Mais c'est parce que je sais que seul on arrive à rien. Et que les autres, c'est nous avant tout. C'est une de mes valeurs : le mur. On est chacun une brique. Et c'est vrai, je veux être la grande brique qui tient toutes les autres, pour exercer ce qui me semble bien, mais je n'ai pas la science infuse, je ne suis pas Dieu. Non, je ne suis pas Dieu. Il y a quelques temps déjà, je croyais avoir été envoyé sur Terre par Dieu (je ne suis pas religieux, mais spirituel) pour accomplir la mission de répandre le bien. Mais tout comme Dieu existe Satan. Dieu n'existe pas sans Satan, fin ça c'est théorique, c'est le système binaire (pas de jour sans nuit, pas de bonheur sans malheur, etc...) et surtout c'est une croyance. Pour en revenir au sujet, ouais, je me croyais comme le nouveau Jésus, et que j'étais le seul à me comprendre, que j'étais seul intelligent parmi une bande de fous à lier, que je devais changer le monde du tout au tout.

N'empêche, mon désir reste le même, aider l'humain. Et je compte percer dans un milieu qui me permettra d'apporter un nouveau regard sur le monde et l'aider à l'améliorer. La musique certainement.

Désintéressé mais intéressé par les gens. C'est bizarre. En fait, j'accorde beaucoup d'importance à chacune des personnes qui traverse ma vie. Réellement. J'écoute beaucoup (et des fois justement je ne parle pas assez). Par exemple, quand quelqu'un me parle et que je lui coupe la parole pour dire quelque chose de très important (peur de perdre le fil), je m'excuse et je dis à l'autre de me dire ce qu'il avait à me dire parce que je pense que tout est important. Mais regardez, en soit, c'est toujours assez égoïste, je pense que MA parole est plus importante donc je la fais passer d'abord. Peut être parce que je ne suis pas assez écouté au final. J'ai pas d'histoires réellement intéressantes à raconter, enfin si, mais j'ose pas vraiment prendre la parole, j'ai l'impression que tout le monde est centré sur son petit soi (moi y compris) et du coup je laisse les autres parce que j'aime les autres et que je les respecte alors je suis en quelque sorte "confident, aide portable" et j'écoute de tout en étant actif tout de même dans la discussion (mais sans parler de moi, je parle très rarement de moi, sauf sur ce forum haha).

Le problème ce n'est pas tant que je n'apprécie pas les autres, mais je pense plutôt que je manque d'un intérêt de la part des autres, enfin c'est surtout moi qui ressent ça. C'est à dire que j'ai l'impression de n'intéresser personne, alors je ne parle pas de moi. Et ça c'est un comble pour mon moi qui se veut être parfait. Je ne veux pas être égocentrique alors j'écoute et j'écoute. Des fois je raconte des choses sur moi, mais à peu de gens, et ces gens m'apprécient réellement et je sais ce qu'ils valent à mes yeux. Des amis en fait.

A vrai dire, c'est pas une zone de confort (je sais ce que tu veux dire par zone de confort ne t'inquiètes pas j'ai un petit dessin juste à ma droite avec écrit "Coaching is not about being comfortable" tu devrais le trouver sur internet haha) justement, je suis dans l'inconfort le plus total et je ne sais pas qui je suis (moi-même je me découvre à travers ce forum) et je me cherche, je cherche à être et à exister. Mais je me trouve ces excuses ouais, pour ne pas avancer, je procrastine, je m'auto-sabote, au final je ne fais rien de concret. Enfin si, j'ai une vie en fait, mais elle ne me convient pas et pourtant je reste dans cette propre merde que je me suis construite moi-même.

Tout ça, je crois savoir d'où ça vient. Le rejet des autres au collège (pires années de ma vie certainement), des parents, des filles (les rateaux m'ont fait mal). En fait, le rejet dicte ma vie. J'en ai complètement peur. Alors je cherche ces gens qui ne me rejetteront jamais et je cherche à être parfait pour que PERSONNE ne me rejette. Mais merde, jsuis con. J'ai mal. J'ai juste mal. Le fait de savoir que le passé dicte ma vie inconsciemment me fait avoir de la peine en ce moment même. La seule chose qui m'empêche de vivre normalement, c'est cette peur du rejet, de ne pas plaire et de ne pas réussir.

C'est si simple et si compliqué, car je ne sais pas par où commencer. Je viens de faire une propre analyse de moi-même là. C'est drôle et effrayant vous savez. J'ai identifié ma peur. C'est important je crois.

Par où commencer ? Je dois dire que je suis perdu après avoir écrit ce pavé au fil des idées

Enfin dites moi si je fais fausse route mais à vrai dire, je pense que j'ai touché le fond de moi-même. Je sais pas comment faire pour vaincre mes peurs, enfin en fait, j'aimerais tellement avoir une méthode pour faire face à ça. J'ai pensé à l'hypnose.

Je pense que j'ai répondu à peu près à tout le monde sur ce post. Merci de votre attention en tout cas.

J'adore ce forum
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  #9  
Vieux 17/12/2014, 16h57
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Je serais curieux de savoir comment s'est passé ton enfance, à l'école et dans ta famille.
Si tu veux en parler (ou pas).

Tu as en effet accouché d'une plutôt bonne analyse de toi. Mais n'ai pas la présomption de t'être complètement cerné, loin de là!
Ce n'est pourtant pas handicapant, on ne pourra certainement jamais nous comprendre dans notre globalité. Mais ça n'empêche absolument pas de travailler sur nous pour devenir meilleur et avoir une vie heureuse.

Moi ce que je te conseille, c'est de commencer par lire le livre que je conseille à tour de bras: Imparfait Libre et Heureux. Ca te donnera de nombreuses pistes de compréhension et d'actions à propos de ton estime de toi.

N'hésite pas si tu as des questions.
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  #10  
Vieux 31/12/2014, 00h13
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Désolé de cette période de non-réponse, il est temps maintenant !

Bon alors, c'est simple, j'ai pas vraiment de souvenirs ou alors je ne veux pas y penser. L'adolescence est pas encore finie, puis les années collège ont sûrement été celles qui m'ont le plus détruit intérieurement. Je cherchais à me faire aimer en gros, et j'ai dit et fait des choses débiles qui m'ont fait perdre toute crédibilité. Les gens ont commencé à ne pas m'aimer justement et à me trouver chelou et j'ai perdu beaucoup beaucoup de confiance en moi et d'estime aussi.

J'estime avoir fait un gros pas en avant l'année dernière, parce que j'ai commencé à réellement sociabiliser, je continue encore mais dans une moindre mesure car ça m'intéresse moins de voir des personnes nouvelles. En fait, j'aimerais surtout trouver mes vrais potes, fin comment dire, des gens qui me correspondent vraiment, pas prise de tête, positifs, qui m'aideraient à avancer, et là, je bloque. J'arrive pas à sociabiliser plus que des relations "potes", en fait c'est compliqué pour moi de me faire des meilleurs potes et tout et maintenant j'en ai plus, simplement, et ça me tracasse beaucoup. Pour revenir à l'adolescence, et bah j'aurais aimé l'aborder autrement, aujourd'hui, voilà, je me sens à la traîne sentimentalement. Ou alors jsuis vraiment avec une bande de précoces ou alors jsuis réellement en retard. J'ai pas embrassé beaucoup de filles, je suis pas un maître de cette dite "sexualisation" voire pas du tout, j'ai jamais FC (d'ailleurs j'aurais besoin d'aide vite fait haha) et voilà, j'ai peur je crois du rateau qu'on pourrait me foutre (quoique je commence à m'en détacher, excepté pour le vent possible du KC, j'en ai une peur bleue même si j'en ai jamais eu). Ptetre lié à mon adolescence où j'ai été pas mal rejeté par les filles justement, même les moins belles, alors que maintenant ça va.

Il est impossible de se connaître réellement je pense, il y a des fois où on s'impressionne soi-même dans le bon comme dans le mauvais et ça, on ne peut pas le prédire, c'est comme ça. Malgré que j'ai fait une bonne analyse de moi-même, elle n'est sûrement pas juste à 100% et je dois apprendre encore à affiner l'image que je connais de moi. Le chemin de toute une vie.

Ok je le lirai, je vais essayer de le trouver gratuitement (j'aime pas le fait qu'on fasse payer le bonheur, même si oui, on fait payer l'expérience, je le conçois).
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