Bonsoir à tous,
Peut-être que certains se souviennent de moi, j'ai posté pas mal de sujets il y a un moment, suite à des précédentes aventures et relations tumultueuses qui m'ont utilisé pas mal de temps et d'énergie.
J'ai également posté un sujet sur un cercle d'amis toxiques qui ont fait de moi "le chat noir", et qui ne me considéraient pas. Vous m'avez conseillé de couper court avec. J'ai pris mes distances, bingo, 2 mois après je retrouve une veille conversation d'eux entrain de m'humilier sur mon dos et des photos que j'ai posté sur Insta (conversation sur messenger sur laquelle je n'étais pas dessus au moment où ils ont fait ça) . Je suis allé parler avec le concerné, seul à seul, pour lui demander quelle était la raison de ça (pris au dépourvu). Il s'est excusé en disant que c'était horrible, et j'ai précisé que c'était très hypocrite et incohérent venant de lui, car c'est lui qui a repris contact avec moi.
Après ça > bloquage de tout le groupe d'amis sur les réseaux, partout, j'en ai plus entendu parler.
Tout d'abord je tenais à vous remercier, car en partie grâce à vous, je suis en partie (pas totalement) affranchi de mes anciennes relations. J'ai l'impression de me respecter enfin à 22 ans. Je vivais pour mes relations amoureuses, j'étais trop attaché et needy, et les filles avec qui j'étais devait supporter le gouffre affectif que j'avais. Le problème venait en fait de moi
(pas évident à en prendre conscience et le ressentir). Je consulte régulièrement une psychologue, nous travaillons dessus, un problème qui concerne évidemment mon passé et la relation que j'ai eu avec ma mère. Je ne suis pas stable émotionnellement en couple ou en relation à 100%, mais je sens que je suis beaucoup plus lucide, et je me respecte davantage.
Ensuite, ce qui s'avère
être la plus grosse claque j'ai prise et que j'ai encore du mal à avaler, c'est la redpill. J'ai toujours eu cette vision de la femme pure, innocente et pleine de bonnes attentions (comme moi). Mais les femmes sont humaines, elles ont des défauts et des vices, parfois conscients parfois non. Je comprends que tous les discours neo-feministes sont finalement des bullshits et en expérimentant avec des rencontres qui sont éphémères, je comprends que les femmes aiment beaucoup plus le sexe hard, la toxicité et les relations malsaines que les hommes.
Ce qui m'a irrémédiablement amené
vers une phase de déni et de haine envers les femmes. "Ces salopes baisent qu'avec des bg musclés, elles sont hypocrites." "Pourquoi je devrais faire le premier pas et pas elle", etc... Bref tout un tas d'excuses minables qui m'ont littéralement bouffé pendant 1 an ou 2 avant de me rendre à l'évidence sur une chose. Je ne dois pas vivre à travers le regard des femmes, je dois me concentrer sur moi, sur ce qui me rend heureux.
Je ne suis pas encore guéri de ce passage, honnêtement j'y vois toujours une forme d'injustice, mais je commence à comprendre que je n'ai pas le contrôle sur ça mais sur moi-même.
Bizarrement, je me suis assagi, je vois mon cousin ou un pote cracher sur l'hypocrisie féminine et les vices qui vont avec, je n'y prêtre plus attention. Ok, c'est une réalité, au pire je m'en fou, je peux rien y faire.
Suite à ma rupture, en novembre dernier, j'ai fréquenté une seule fille pendant 1 mois ou 2. Nous nous sommes vu 3 fois pour baiser et rien d'autre. Une vraie meuf très cool, avec qui j'ai bien rigolé. Aucune prise de tête, la simplicité. Actuellement, nous nous parlons plus (elle part en stage à la Réunion). Nous étions d'accord pour dire que c'était simplement une relation sexefriends et rien d'autre.
J'ai en fait eu besoin de prendre du recul, énormément, plus j'avais des relations amoureuses et plus je m'embourbais, c'était une spirale sans fin.
Aujourd'hui je n'ai aucune envie d'être en couple à 22 ans. J'ai FC une quinzaine de filles, pas toutes vertes et mûres, mais probablement autant ou plus que la moyenne à mon âge, j'ai eu des relations qui m'ont permis d'en tirer des expériences vraiment non négligeable, je suis seule mais j'ai vraiment l'impression que mes couilles ont poussé, donc what else ?
Et bien maintenant, je vous explique un peu ma situation. J'ai été intégré dans une bonne école de commerce assez réputée, seulement > mon alternance sera à 200 bornes de ma ville étudiante, et comme l'alternance c'est 3 semaines dans un mois, vous vous doutez bien que je vivrais majoritairement dans la ville de mon alternance et non celle de mon école. Le soucis ? Bah je comptais sur cette école, pour pouvoir intégrer la vie associative étudiante, me faire un nouveau groupe d'amis, un nouveau cercle social sain avec de bonnes bases.
Parce que là , ma situation c'est :
Pas d'amis du tout (Covid + repli sur soi + j'ai break mon principal cercle social). Et honnêtement, vous allez me dire qu'à 22 ans j'ai encore le temps (j'espère non ?), je vous réponds, oui mais j'ai vraiment envie de vivre. Je supporte la solitude et je commence à en tirer profit (projet perso, études, inner game) mais ouais j'ai envie d'avoir une vie sociale épanouie, sortir en soir de semaine avec des potes, partir en week-end avec des potes etc... Actuellement dans la ville de mes parents (qui n'est pas celle de mon alternance ou de mon école), je ne juge clairement pas utile de me faire un groupe d'amis ici, surtout que je sais que dans 2 ou 3 mois c'est fini et j'y vivrai plus.
Ce que je n'ai absolument pas et je commence à le vivre moyennement bien (quand je vois tout le monde sortir dans les bars surtout...)
Je fais le sacrifice de ma vie sociale sur les deux prochaines années, au profit de mon avenir pro. Est-ce selon vous la meilleure solution qu'il soit ? Quelles perspectives d'évolution sur ce que je viens de vous raconter, pouvez-vous me proposer ? Qu'est-ce que vous feriez à ma place ?
Je vous souhaite une agréable soirée, et merci d'avoir pris le temps de me lire.