Pas mal hein? Aller sans plus tarder, je déballe mon sac.
Comme vous aller le constater je ne suis pas un homme de lettres. C'est certainement le bordel dans mon récit. Bon courage pour la lecture
Deuxième teaser (qui va certainement décevoir): Non je ne l'ai pas retourné comme un jeune animal sauvage dans la voiture. Mais peut être que vous comprendrez en lisant.
Table réservée la veille pour 20h30, j'arrive devant chez elle 15 min avant l'heure de réservation.
J'attends 5 min dehors assis sur le capot de la voiture puis elle arrive. Ravissante pour le coup, ça changeait des vieux uniformes de LaPoste.
On arrive au resto et heureusement que j'avais réservé c'était blin-dé. Aucune mesure de distanciation pour le coup: entassés comme des sardines.
Rapidement servi on commence à discuter taf (pas en mode relous) et de ses péripéties en voiture car à chaque fois qu'elle sort il lui arrive un truc
On passe part tous les sujets: cinéma, musique, séries, livre. Quelques questions perso etc...Dynamique, beaucoup de rires donc bien loin d'avoir passé un mauvais moment.
Plusieurs fois je lui prend les mains pour regarder un coup sa montre et son tatouage.
On sera resté deux bonnes heures à tables mais qui pour le coup sont passées à une vitesse folle.
Pour la première fois j'ai eux le droit au serveur chiant, pot de colle qui cherche à s'initier dans la conversation. Au bout de trois fois je lui ai balancé un méchant regard parce qu'il commençait vraiment à nous saouler.
Arrive le moment de payer (comme part hasard le serveur pot de colle nous encaisse avec un regard complice) Gros malaise pour nous deux: elle reconnait une mauvaise connaissance du collège et moi...un ancien ami (qui habite IRL a 10m de chez moi) à qui je n'ai pas parlé depuis 4-5 ans et que je déteste par dessus tout.
Je m'empresse de payer et on s'extirpe vite de se panier de crabes.
Je lui propose d'aller manger un dessert, une crêpe dans le centre ville : elle accepte volontiers.
Parfait donc n'est ce pas? Et bien non...la crêperie que je visais à fermée à 22h...soit 30 min avant que l'on quitte le restaurant.
J'avais omis ce détail et dans ma tête c'était un peu la merde
Tant pis j'arrête de tergiverser, go plan C, balade dans le village.
On se pose dans ce que j'appel notre "QG" un square avec une araignée (cette structure faite avec de grosses cordes pour grimper et deux plateformes pour s’asseoir).
On monte non sans mal car les talons ne sont pas les meilleurs chaussures pour l'escalade
Point positif on à eux le droit à un couché de soleil magnifique et une (presque) pleine Lune avec un ciel bien étoilé.
Elle était assise au dessus de moi ce qui fait que j'avais ses jambes au niveau de mon torse et ses pieds à portés de mains
J'y vois là une belle occasion de tester sa résistance aux chatouilles
Je balade plusieurs fois mes mains et visiblement elle est très sensible au niveau des pieds. Je n'en n'abuse pas non plus car je n'avais pas envie de la retrouver 10m plus bas pour la ramasser à la petite cuillère
Elle me pose quelques questions, savoir qui je suis (en terme de personnalité) et indirectement mon passé avec les nanas (sujet piège) . Sans entrer dans les détails j'ai raconté mes "histoires" de collège et Licence. Mais elle ne sait pas que je suis encore un "innocent"
Sur la personnalité on se rejoint sur pas mal de point c'était intéressant mais pas de conclusions hâtives.
Elle n'a eux que deux copains dont le dernier remonte au collège. D'ailleurs petite anecdote ce mec lui parle tous les 3 mois (véridique) pour lui raconte ses péripéties avec ses nanas et ses ex (elle m'a montré les messages). Visuellement la conversation est froide (aucun smileys: quelques "lol" ou "mdr") Bien loin de nos conversations à tous les deux.
Je n'ai rien dit et toute seule elle à évoque le fait de le bloquer définitivement.
Elle me fait aussi part de son agression sexuelle (sans pénétration) dans le bus du collège (avec procès au tribunal quelques années plus tard). Ce qui fait le lien avec le fait qu'elle à énormément de mal avec les transport en commun et qu'elle s'est fabriquée une carapace (?) avec les hommes.
Elle m'a confié qu'elle à pour tendance à rembarrer tout ceux qui l'aborde et qu'elle était surprise que j'avais engagé la conversation avec elle le premier jour.
Donc j'ai face à moi une nana quelque part traumatisée (le mot un peu fort) et qui porte une mini carapace en pensant que les mecs sont des pervers et ou des connards: l'affaire ce corse, à moi de lui prouver le contraire.
La nuit se rafraîchit et elle aussi. Elle se blottit un peu plus sur moi et je pose mes mains sur ses cuisses mais sans plus et la discussion s'en suit jusqu’à 2h du matin.
Pour le coup il commence vraiment à faire froid et j'étais fatigué: presque à m'endormir sur elle (pas top pour un mâle Bêta). Je sens qu'elle tremble aussi et je propose de la ramener (à pied) chez elle (500m du QG).
On descend de notre perchoir et la voyant galérer je lui tend ma mains puis sans réfléchir je la soulève dans mes bras (une mains dans le dos, une autre sous ses deux genoux) et je la dépose un peu plus loin: elle était morte de rire :v
On remonte la rue ensemble et elle regarde son téléphone et une avalanche de SMS apparaît venant de sa sœur et ses parents
Ils sont très curieux visiblement et ça l'exaspère
On arrive devant chez elle (c'est le noir complet: pas de lampadaire on ne voit rien) et je me vois mal tenter de l'embrasser alors que je navigue à l'aveugle. Plan B, je passe ma mains sur ce que je pense être sa nuque et je lui laisse un baiser sur son front (elle est petite donc c'est pratique héhé).
Je retourne dans ma voiture et rentre chez moi tranquillement (j'ai jamais roulé aussi lentement).
Un SMS arrive venant d'elle:
"Bon normalement j'ai réussi à rentrer sans faire de bruit
Merci pour ce soir c'était vraiment sympa
Réchauffe toi bien et passe une bonne nuit (smiley bisous+cœur)"
Peut être avais-je remporté une première bataille ?