[iArcadia]

Hello guys!

Tout d'abord, merci à tous pour vos réponses. Je répond un peu tardivement, mais vaut mieux tard que jamais (apparemment).

J'ai effectué quelques recherches de mon côté, et je pense avoir trouvé quelques pistes.

Premièrement, la notion d'objectifs, dont certains ont pu mentionner dans leur post. Que ce soit à court terme, moyen terme ou long terme, je n'en jamais vraiment eu. Ou alors j'en ai (eu), mais je ne les utilise pas comme moteur de motivation. Je vais donc m'attarder sur ce point dans la période qui vient.

Deuxièmement, la manque d'organisation. Je crois pouvoir dire que j'en ai tout simplement aucune. Mettre en place un genre de planning sur une ou deux semaines au fil de temps pourrait potentiellement m'aider. Il faut que je creuse aussi ce point.

Aussi, j'ai enfin commencer à en parler à mon entourage, ou plutôt deux personnes au moment où j'écris ces lignes :

- Ma mère. Je me rend compte que j'aurai dû lui en parler bien plus tôt, et que j'ai trop attendu que la situation se dégrade. Elle a été super compréhensive, et compte bien m'aider autant qu'elle le peut. Donc merci maman !

- Un ami, qui au contraire de moi, a des objectifs et en a atteint certains, notamment un poste plus important dans l'entreprise où il est, qu'il convoitait depuis quelques temps. Je l'ai sondé en lui demandant d'où il tire cette motivation etc. Comme je m'y attendais, il surkiffe son job, donc c'est naturel chez lui de se jeter corps et âme dans son boulot. J'en reviens donc une fois de plus sur : est-ce que ce que je fais actuellement me correspond vraiment professionnellement parlant ?

Je pense, aujourd'hui, plus concrètement à prendre rdv avec une personnage capable de m'aider. Ma mère a des contacts qu'ils l'ont aidé (ou qui l'aide toujours actuellement), on a donc prévu d'en rediscuter.

Je songe aussi à ouvrir un journal ici, un peu comme un tableau de bord, et d'où je pourrais apercevoir ma progression noir sur blanc.

@phantom_green

Merci d'avoir partagé ton expérience personnelle sur le sujet.

En toute franchise, je ne me vois pas vraiment me relancer dans minimum deux années d'études... Mais peut-être que je vais devoir me lancer, tout dépend des réponses que je trouve.

@Fold4Info

Tout comme phantom, Roldacross et notrade, je ne pense être un surdoué non décelé, mais écoute, je vais prendre ça comme un compliment indirecte .

Non plus sérieusement, il est vrai que j'ai réussi relativement facilement mes études, mais il faut noter quelques points :

- Au niveau du BAC, l'année où je l'ai passé, il était vraiment simple globalement, et en plus j'ai eu la chance d'avoir doublé pour tomber sur la première année où une spécialité informatique a été mise en place. Et puis pour ne pas mentir, c'est principalement la SVT, qui avait un coefficient assez conséquent, qui m'a donné le diplôme. Pour le coup c'est une matière qui est simple si tu es un minimum intéressé. Je me suis rendu compte que ce n'était que de la logique pure et dure : si quelque chose se passe, c'est parce-qu'il se passe autre chose de particulier ailleurs, etc, etc. Une suite d'événements logiques pour schématiser. Pas de formule à apprendre, le simple fait d'écouter en cours me suffisait.

- Post BAC, comme je l'ai dit, j'avais déjà un certain bagage avant d'y arriver + j'ai toujours une sorte de facilité en programmation. Et comme les études sup sont plus spécialisées, beaucoup de matières tournaient autour du développement.

En bref, je ne pense ni être au-dessus, ni être en-dessous de l'intelligence moyenne.

@AlexandreDeMacedoine

mais la double peine que tu t'infliges c'est de culpabiliser puis de presque culpabiliser de culpabiliser et ainsi va le cercle vicieux.

Sincèrement, je ne sais pas trop quoi répondre à ça, tant ça me semble correct.

En sus tu sembles beaucoup t'accrocher au négatif, chaque évènement de ta vie (même normalement "positif") est présenté sous un jour négatif, là on est dans l'extrême du pessimisme !

C'est assez marrant que tu en conclus cela de moi, étant donné que quand je parle avec des amis et qu'ils parlent de façon négative, je suis le premier à leur faire remarquer et à leur dire de plutôt chercher le positif dans les événements, et d'être le plus optimiste possible.

La solution est simple : t'arrêter, faire le ménage dans tout ce merdier et structurer une vision moins éparpillée et paniquée de ta situation. Ensuite définir un point de visée précis et un gros objectif à moyen terme plus éventuellement des petits objectifs bonus.

"t'arrêter", qu'entendais-tu derrière ce terme ?

J'aimerai bien que tu explicites un peu, car dans ce que je voulais faire, c'était démissionner peu importe ce que mon patron allait me dire, pour faire un point sur tout cela plus sereinement.

"voulais faire" car ma mère me déconseille de démissionner un coup de tête. Ce que je comprend parfaitement car financièrement ça va devenir plus compliqué, ajoutons à ça qu'elle va être à la retraite dans deux mois, et donc que si je n'ai pas de revenu on ne pourra plus payer le loyer.

@ZeKeH

Merci pour ton commentaire

Ce n'est qu'un avis, mais j epense que tu fais partie de ces gens qui n'ont simplement pas l'envie de se casser le cul toute leur vie pour un simple salaire. Mais qui préférerais avoir sûrement un salaire moindre mais qui leur permettrais de jouer tranquillement au jeux vidéos, de s'occuper de leur futures enfants, et de profiter simplement de la vie.

J'avoue cette partie m'a fait tilter. En effet, je ne demande pas un salaire immense, si je bosse c'est seulement parce-qu'on ne peut pas faire autrement pour vivre.

Si je pouvais bosser moins avec parallèlement un salaire plus faible, pour avoir plus de temps personnel, peut-être que je serais pas dans cette remise en question aujourd'hui.

Ou peut-être que je le serai quand même. Tout dépend de la raison qui me freine j'imagine.

[AlexandreDeMacedoine]

C'est assez marrant que tu en conclus cela de moi, étant donné que quand je parle avec des amis et qu'ils parlent de façon négative, je suis le premier à leur faire remarquer et à leur dire de plutôt chercher le positif dans les événements, et d'être le plus optimiste possible.

Oui ça me parle mais est-ce que tu appliques cette logique à toi ?
Car personnellement je suis aussi globalement lucide et optimiste quand on me demande des conseils mais quand il s'agit de moi c'est catastrophisme, etc. Il faut que je me force un peu pour appliquer la logique optimiste "éclairée" à moi-même.
Après ça peut être différent pour toi, à toi de le dire mais si ce n'est pas le cas le constater est déjà un grand pas pour prendre du recul face à ses auto-jugements.

"t'arrêter", qu'entendais-tu derrière ce terme ?

J'aimerai bien que tu explicites un peu, car dans ce que je voulais faire, c'était démissionner peu importe ce que mon patron allait me dire, pour faire un point sur tout cela plus sereinement.

"voulais faire" car ma mère me déconseille de démissionner un coup de tête. Ce que je comprend parfaitement car financièrement ça va devenir plus compliqué, ajoutons à ça qu'elle va être à la retraite dans deux mois, et donc que si je n'ai pas de revenu on ne pourra plus payer le loyer.

Elle n'a pas tort à mon avis mais cela dépend ton niveau d'avancée dans ta pensée. De ce que je lis, comme je te l'ai dit en tous cas à partir de ton message, tu es plutôt à un stade réactif sans structure suffisante pour vraiment voir cette démission comme constructive.
Et je ne te jette pas la pierre, je connais parfaitement cela mais j'ai aussi essayé de me challenger tout seul en me demandant : et après tu fais quoi ? Bah...rien. A part "tu trouves mieux"...oui mais quoi ? Dans l'absolu on peut trouver mais si c'était poru repartir avec un niveau de motivation identique à celui que j'avais en travaillant, autant garder la thunes et au final j'avais même réussi à avoir quelques augmentations en redirigeant le ras le bol vers la négociation, etc.

Quand je disais de t'"arrêter", je parlais plutôt du processus mental. Tu fais marcher le frein pour sortir du toboggan et mettre les choses totalement à plat.
La semaine dernière de confinement j'ai réfléchi à ma situation tous les jours et jour après jour l'émotion faisait place à la raison pour trouver des solutions et voir la situation sous d'autres angles, à commencer par évaluer la vraie valeur "négative" de ta situation et quelles sont les VRAIES demandes derrière ta frustration.

Etant vaguement impulsif, je connais bien les décisions sous le coup de l'émotion et souvent elles révèlent ensuite les vrais problèmes mais avec un coût salé (par exemple la démission).

[iArcadia]

Envoyé par AlexandreDeMacedoine

Oui ça me parle mais est-ce que tu appliques cette logique à toi ?
Car personnellement je suis aussi globalement lucide et optimiste quand on me demande des conseils mais quand il s'agit de moi c'est catastrophisme, etc. Il faut que je me force un peu pour appliquer la logique optimiste "éclairée" à moi-même.
Après ça peut être différent pour toi, à toi de le dire mais si ce n'est pas le cas le constater est déjà un grand pas pour prendre du recul face à ses auto-jugements.

Je dois avouer que je n'ai jamais vraiment réfléchi si j'appliquais cet optimise à moi-même. En soi, je n'ai pas l'impression d'avoir des pensées négatives habituellement. Mes derniers messages ont certainement été influencés par mon était d'esprit du moment, qui n'est pas forcément dans le positif.

Mais ça mériterai que j'y fasse plus attention à l'avenir, et que j'arrive à transformer mes pensées si je remarque quand elles sont tournées vers le négatif.

Envoyé par AlexandreDeMacedoine

Elle n'a pas tort à mon avis mais cela dépend ton niveau d'avancée dans ta pensée. De ce que je lis, comme je te l'ai dit en tous cas à partir de ton message, tu es plutôt à un stade réactif sans structure suffisante pour vraiment voir cette démission comme constructive.

[...]

Depuis mon messages précédents, nous en avons encore longuement parlé, et j'y ai aussi réfléchi.

Ma convocation est prévue pour demain après-midi, si la conclusion ne se termine pas par un licenciement, je ne démissionnerai pas de mon côté.

En revanche, je reste sur ma position : je ne veux pas rester, et je préférerai être licencié qu'avoir une autre sanction. Ça me libérerai un peu de la culpabilité que j'entretiens, car je sais que je leur fais défaut actuellement alors que ce n'est pas mon intention, et ça ne l'a jamais été.

Ensuite, je pense commencer à toucher du doigt l'une des raisons de motivation inexistante, qui est que je ne me vois plus professionnellement dans ce domaine. Il m'aura fallu un peu de temps pour m'en rendre compte, mais le développement web est une passion quand cela concerne mes propres projets.

Si je reste sur le même poste en changeant d'entreprise, j'aurai de la motivation au début car changement d'environnement, de projets... Le changement étant un petit moyen de boost, mais cette motivation disparaîtrai de la même façon et j'en reviendrai au même point. Et je ne pourrai pas switcher éternellement de boîte !

Il faut maintenant que je balaye d'autres domaines professionnels et voir ce qui pourrait m'intéresser, ce qui pourrait me plaire. J'appréhende un peu tout ça, mais je pense fermement que c'est la bonne direction !

Bien entendu, ce que j'avais écrit sur le manque d'objectifs et d'organisation reste d'actualité, je ne l'oublierai pas.