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Envoyé par mataud
Par contre, je ne comprends pas ton dernier paragraphe. En quoi moins confronter ses sentiments fait souffrir davantage ? Moins on en a, moins on souffre normalement...
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Ca fait souffrir davantage quand tu t'y reconfrontes inévitablement. Tu te crois en sécurité à l'intérieur de ta carapace mais tôt ou tard, tu seras rattrapé, et cette expérience le montre bien.
Et je parle même pas des conséquences sur ta vie à l'intérieur de la carapace, à tout ce que ça te ferme (est ce vraiment vivre? dans le sens sacré du terme, le sens que tu interroges à la fin de ta vie).
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Envoyé par mataud
Je comprends le mécanisme d’attachement, c’est pas parce que je mets du temps à m’attacher que je le refoule complètement. J’ai fait la paix avec mon passé, mais je pense que certaines fractures restent irréparables.
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Le penser rend la probabilité de ne pas être repérable nettement plus importante.
Et quand je te parle du mécanisme d'attachement, j'ai parlé avant tout de ce qu'il se passe chez l'autre face à la carapace, il faut en avoir conscience.
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Envoyé par mataud
Comment se livrer sans être en contrôle constant alors ?
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Par petites excursions hors la carapace, pour se rendre compte qu'à chaque fois on en revient sain et sauf. C'est ce qui permet de reprogrammer notre inconscient, par petites touches. Jusqu'à oser des sauts dans l'inconnu, et pour ça, il faut avoir la foi, ce qui vient avec le temps et ces nombreuses excursions.