Message d'encouragement / de succès.
Bonjour à tous,
Je me permets de poster ici un message d’encouragement, en me basant sur ma propre expérience, pour vous montrer que des progrès sont possibles. Je précise que j’ai 25 ans aujourd’hui.
Comme vous allez le constater, j’ai été pendant trèèèès longtemps dans une phase A où les filles me faisaient peur… Avant de pouvoir basculer depuis peu dans une phase B où j’agis au lieu de penser.
Mon histoire dans les grandes lignes… Vous allez voir, c’est incroyable les progrès que j’ai réalisé. Et si moi j’ai réussi, vous pouvez réussir vous aussi.
Etape 1 : école / collège / lycée.
Je suis un enfant / adolescent ordinaire, je suis timide, je suis complexé par ma minceur, je suis tellement impliqué dans ma scolarité que j’en oublie presque les filles… Mais… Dès qu’une fille qui me plait me parle ou dès que je veux lui parler, je stresse. C’est la panique, 50 questions arrivent en même temps dans mon esprit : « Qu’est-ce que je peux dire à cette fille ? », « Oh non, la phrase que j’ai prononcé 5 minutes avant était vraiment minable, je me demande ce que cette fille doit penser de moi… », « Purée, la semaine dernière j’ai vu cette fille à l’autre bout de la rue, j’ai même pas osé l’appeler pour discuter avec elle… », « Olala, pareil le mois d’avant j’étais assis pendant 1h à côté d’elle en cours, mais je lui ai rien dit, à part lui demander de me prêter un stylo et de la remercier avec un grand sourire pour lui démontrer toute l’étendue de mon charme. », « Raaaaaaah, ça me gonfle, il y a tellement de mecs qui lui tournent autour… Ces mecs savent tout faire mieux que moi. », « Ouuuuuuuuh mais j’hallucine, qu’est-ce qu’elle fiche dans les bras de ce mec ? Ce mec pue la malhonnêteté… Et elle, est tellement mignonne, franche, honnête + toutes les qualités que vous voulez. Ça me fait mal au cœur, elle serait tellement mieux avec moi, le mec gentil, qui ne lui fera jamais aucun mal et qui ne la contredira jamais. »
Voilà , moi j’étais comme ça jusqu’à mes 18 ans. Et quand une fille me disait que je lui plaisais, j’étais tellement stressé, et j’avais tellement peur que les autres me jugent que je n’ai jamais embrassé une seule fille. Si une fille me disait que je lui plaisais, c’était grosse crise de panique, rythme cardiaque très élevé, bégaiements, et surtout peur que les gens se moquent de moi et de la fille que je convoitais.
Etape 2 : 18 Ã 22 ans.
Je trouve mon échappatoire en développant mon sens de l’humour. Je suis à l’université, les gens sont plus réfléchis. Moi le grand timide, je commence à littéralement vanner avec tout le monde. Un prof qui pose une question dont personne ne connait la réponse, je lève la main, je sors une très bonne blague et je fais rire tout le monde dont le professeur. C’est un humour de contexte. Je rebondis sur le moment présent en faisant rire par rapport au moment présent. C’est de l’humour bien placé.
Je vous donne un exemple (cours de philosophie), pour que vous saisissiez mieux :
- Prof : « … Et là , vous faites face à un dilemme. Dans une cage, il y a la femme de votre vie. Dans l’autre cage, il y a 100 personnes dont des enfants. Les 2 cages sont à 10 mètres de hauteur. Les 2 cages tombent vers le sol au même moment. Vous ne pouvez « sauver » qu’une seule cage. Soit vous sacrifiez la femme de votre vie. Soit vous sacrifiez 100 personnes. Que faites-vous ? »
- Etudiants : « Olala, c’est trop dur ce que vous nous dites, Monsieur… »
- Moi : « Bah moi j’appelle Spider-Man, comme ça il sauve les 2 cages tout seul. »
- Etudiant et prof : « Hahaha… »
En disant cela, j’ai pris aucun risque. Je savais que j’allais faire rire tout le monde. J’ai montré que j’avais bien écouté le professeur et que je savais détendre l’atmosphère.
Donc rapidement, des filles sont venues vers moi, pour me draguer. Sauf que moi, je restais focalisé seulement sur la fille qui venait me draguer. Je n’allais pas voir d’autres filles, et j’enchainais les discussions interminables par SMS. J’ai échangé 2000 SMS avec une fille, cette fille était très tactile avec moi, rigolait à toutes mes blagues, était jalouse (ça se voyait sur son visage) quand je parlais à une autre fille, je prenais cette fille par la main pour m’amuser, on s’amusait à se mettre des petites claques au parc… Mais vous savez quoi ? J’ai juste été « friend zoné » par la fille. La situation a duré 3 mois comme ça, et après 3 mois je suis allé jusqu’à lui faire la gueule et l’inviter à un RDV pour faire le point sur notre situation avec elle (toujours en lui faisant la gueule). J’ai critiqué devant elle le fait que la plupart des gens de l’université pensaient qu’on était en couple sauf que pas du tout. Elle m’a répondu : « Ah mais moi je t’ai jamais vu comme un petit ami potentiel. Je te voyais juste comme un ami en or, l’ami d’une vie. »
Quand j’y repense aujourd’hui, ce n’était pas brillant, mais au moins j’étais dans une phase de progrès. C’est-à -dire que j’avais moins peur des filles. J’ai eu le courage de m’énerver contre cette fille. Oui, je l’avais fait. J’étais entré en conflit avec cette fille purée. Moi le grand timide…
Etape 3 : 22 Ã 24 ans.
J’ai 22 ans et j’embrasse pour la 1ère fois une fille. J’AI dragué cette fille à l’université. JE suis allé parler à cette fille que je croisais tout le temps dans les couloirs sans la connaitre. J’AI d’emblée proposé à cette fille de lui payer un café à 50 centimes au distributeur. J’AI parlé de moi, de ce que j’aime faire. J’AI parlé des études avec elle. Tout ça autour du café à 50 centimes. Le soir, JE l’ai ajouté sur FB. Elle m’a accepté dans la foulée. JE lui ai parlé RAPIDEMENT sur FB. Quelques jours après, JE l’ai invité à manger chez moi, avec une proposition concrète : « En entrée il y aura ça, le plat il y aura ça, et le dessert il y aura ça. » ELLE a dit oui. Puis ELLE m’a proposé de me conduire à la plage et le WE suivant je l’ai embrassé en boite de nuit. Nous sommes rentrés chacun de notre coté mais ELLE était très contente de la soirée. Une semaine plus tard, rebelote, boite de nuit, bisous. Sauf que là ELLE me propose de dormir chez elle. Et c’est là que JE commence à merder… JE lui dis que j’ai jamais eu de copine (elle me dit que ça la dérange pas et qu’elle me trouve à l’aise), mais une fois arrivé dans son lit, JE lui fais que des bisous et JE n’ose même pas la coller physiquement pour lui montrer que j’étais excité… JE ne la touche pas, JE ne la caresse pas, et pourtant elle était en petite tenue devant moi…).
Le jour d’après, elle m’a viré comme une merde. Tout ça avec mes potes qui en rajoutent (à juste titre) une couche par derrière : « Putain, mais mec, qu’est-ce que t’as foutu ? La nana t’invite dans son lit, elle est en petite tenue devant toi, elle avait un peu bu et toi tu la touches pas…Mec, t’auras jamais une situation plus simple que ça… »
J’ai mis 3 mois à m’en remettre. Et ensuite jusqu’à mes 24 ans, j’ai dû embrasser 2/3 filles rencontrées en soirée.
Etape 4 : 24 Ã 25 ans.
Je rencontre ma 1ère copine sérieuse et officielle. Nous sommes restés 9 mois ensemble. J’aimerais vous raconter le déroulement du 1er RDV… Ne vous faites pas de films par rapport au 1er RDV, restez naturels c’est mieux.
Déjà , nous avons discuté pendant 2 jours sur un site de rencontres, et après 2 jours nous étions tous les 2 d’accord pour nous rencontrer.
Voici ce que je lui ai envoyé : « Bah écoute, on peut se voir demain après-midi si ça te dérange pas de m’accompagner à mon match de tennis. Car j’avais dit à mon pote que je jouerai avec lui, donc je peux pas changer de programme. »
Elle : « OK. »
Donc le jour J, on a discuté pendant 30 minutes en tête à tête, puis elle a poireauté pendant 1h30 en plein soleil (elle s’amusait sur son téléphone pendant que je faisais du tennis). Ensuite, je lui ai proposé d’aller au parc. On s’est posé sur un banc et comme elle était fatiguée elle a posé sa tête sur mes genoux. Donc j’en ai profité pour l’embrasser…
Et après, relation de 9 mois. Elle m’a montré pas mal de défauts des filles. Elle m’a montré mes propres défauts. On a passé des très bons moments. On a passé des mauvais moments. Et après 9 mois, j’ai dit stop. Et ça ne m’a absolument pas pris la tête. En 48h chrono, je suis passé à autre chose. Car j’étais à 100% sûr de ma décision. J’ai coupé tous les contacts avec elle pour ne pas cogiter et ne pas l’entendre pleurer.
Dernière modification par Xamax ; 24/06/2018 à 13h11
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