Que de messages il va falloir que je synthétise !
Oui Gira je comprends ce que tu me dis, je le vis aussi.
Je crois que je vais aler dans le sens de Barney. J'aimerai expliquer ma vision de la séduction, ma réalité.
J'ai besoin d'émotions très fortes, car je suis hypersensible. Autant j'adore le côté challenge où tu vas aborder un max de personnes en soirée, j'ai cependant besoin d'une réelle et forte connexion émotionnelle avec la fille pour aller plus loin. C'est ce qu'on appelle le feeling sauf que je le ressens puissance 10.
J'ai vécu ce genre de situations dans le passé et je n'ai jamais été aussi séduit par la femme quand il y avait ce truc. Par exemple :
- une jeune irlandaise un peu timide tenant un salon de thé qui montrait son attraction pour moi.
- une quadragénaire qui m'a retenu par le bras au moment où je commençais à partir de la soirée.
- une canadienne qui m'aborde naturellement dans une auberge de jeunesse en pleine nuit.
- une croate qui me faisait des sourires de dingue au stand de glace à Lopud.
Justement cette canadienne a changé ma vision des femmes et de la séduction. C'était super naturel comme échange et en même temps, il y avait cette atmosphère. La séduction était équilibrée, c'était fluide et naturel. Et, même si on a pas conclu, elle m'a respecté de bout en bout.
Ca m'a choqué car en France, les femmes attendent que tu fasses tout et ne participent aucunement à la séduction active. Et elles te jettent sans le moindre remord.
C'est ça qui m'excite, j'ai besoin d'être séduit un minimum activement par la fille. J'ai rien contre faire 80% du boulot mais je ne peux envisager plus avec la fille si elle se contente juste de me regarder faire.
Un autre exemple :
- Il y a deux mois en soirée "rencontres internationales" dans le 11e, une trentenaire (oui je précise je ne sors qu'avec des femmes qui ont 10 ans de plus que moi en moyenne) qui me plait. Je déroule ma tchatche, elle est réceptive mais très froide, elle ne se dévoile pas. Et en fin de soirée elle me lance un "je vais rentrer chez moi !..." (sous-entendu on passe à la vitesse supérieure).
Ca m'a complètement bloqué, c'était tellement soudain et mal amené que ça m'a repoussé instinctivement. Je me suis senti comme un bout de viande.
Et c'est pour ça que je dis que c'est un putain de parcours du combattant. Rares sont les femmes (bon j'en ai déjà trouvé) qui vont être un peu active dans la séduction, comme la quadra qui m'a attrapé la main.
Je vois surtout, au delà des filles qui ne sont là que pour leur égo, des femmes certes en quête d'amour ou de sexe mais qui attendent et ne font rien (je crois que la française est très réservée aussi).
Alors non flower je ne cherche pas à coucher absolument, j'ai bien compris avec l'irlandaise psychopathe que je ne pouvais pas faire n'importe quoi. Ce que je recherche, c'est ce putain de feeling, ce shot d'adrénaline (attention je ne parle pas de coup de foudre).
C'est là où il y a contradiction dans ma tête et que je suis las (dans le sens ça fatigue pas que j'en ai marre). Je sors énormément en soirée internationale, à 65% pour m'amuser et rencontrer des gens, 35% pour les filles, au cas où.
Dois je ? :
- persister dans ma réalité et ma quête du feeling avec une fille ?
- accepter que je n'ai pas emprise sur toutes les choses et de fait oublier complètement mon idée de feeling ?
Dans une étape de ma vie très importante où je bascule enfin vers un homme plus mûr, responsable et séduisant, c'est choix difficile à faire entre poursuivre l'idéal ou s'abandonner.