[Tom39]

Ptit up .

[Oncle Barney]

Ptit up oui, à quel sujet? Quelle est ta question là aujourd'hui?

N'oublie pas, on n'est pas dans ta tête. Fais l'effort d'exprimer tes problèmes

[Tom39]

Envoyé par 'Barney'

Ptit up oui, à quel sujet? Quelle est ta question là aujourd'hui?

N'oublie pas, on n'est pas dans ta tête. Fais l'effort d'exprimer tes problèmes

Okay je me lance,

Alors je pense avoir identifié plusieurs problèmes chez moi pour rester dans la relation avec les autres. En fait, j'ai l'impression que mon bonheur dépend des autres ( coucou Hanneman ).

Genre, quand tout va bien avec mes potes, quand je leur parle par message, quand tout roule, je me sens vraiment bien, en confiance, heureux de vivre etc.. Mais il suffit que je ne reçoive plus de message, que je ne leur parle plus trop, je me sens vraiment mal, abandonné. Il suffit par exemple qu'un samedi je ne sors pas ( je sors quand meme assez souvent ) pour me sentir mal toute la soirée. Je ne saurais l'expliquer, enfin je pense être "dépendant" de mes amis. Et je pense que c'est mauvais que c'est mauvais, parce que du coup je deviens "needy" avec mes potes ( en fait j'ai l'impression de plus l'être qu'avec les nanas ), et je pense que ça se sent dans mon attitude. C'est en quelque sorte le même phénomène qu'avec les filles. Pourtant je ne comprends pas trop, j'ai des objectifs, une idée précise de ce que je veux être dans 10 ans, je fais beaucoup de sport, je travaille à fond pour les atteindre, mais pourtant je reste dépendant d'eux ( peut être un peu lié à ce que j'avais dis ici, par rapport à mon OI ( Oui toujours le même d'ailleurs , faut pas me frapper, je suis faible, j'ai craqué ).

Donc voilà, je t'avoue que je ne sais pas trop quoi faire pour changer ça. Est-ce un mal en soi ? je pense que oui vu que ça me fait souffrir.

Donc j'aimerais bien avoir votre avis sur la question

Sinon, autre sujet, j'ai toujours une peur bleue d'aller parler à des groupes, même en soirée, sauf s'ils sont vraiment réduits ( 2 personnes max ). Je me fais des films de malade, j'imagine leur réaction en live, et j' avoue que c'est souvent un rejet en pleine gueule avec des critiques. Je galère vraiment à dépasser ça, et même en ayant déjà abordé de petits groupes (2-3 personnes) sans me faire rejeter, avec qui ça s'est très bien passé, je flippe toujours à mort. En fait en général, je n'arrive pas à être détaché du résultat, et le rejet me mine beaucoup ( ça m'est beaucoup arrivé dans mes années collège, le rejet )

Donc j'aimerais bien avoir certains témoignages si d'autres personnes ont traversé ça, et comment elles s'en sont sorties, je pense devoir me débarrasser du premier problème pour pouvoir aborder le second sereinement.

Voilà, je te remercie vraiment Barney pour le temps que tu m'as donné, et les autres aussi bien sûr,

Bonne soirée

[Oncle Barney]

Envoyé par Tom39

Genre, quand tout va bien avec mes potes, quand je leur parle par message, quand tout roule, je me sens vraiment bien, en confiance, heureux de vivre etc.. Mais il suffit que je ne reçoive plus de message, que je ne leur parle plus trop, je me sens vraiment mal, abandonné.

C'est quelque chose que tu dois vraiment questionner. Cette situation te renvoie à quelque chose dans ton passé. Mettre le doigt dessus te permettrait de faire la distinction entre ton passé et ce que tu vis aujourd'hui.

Envoyé par Tom39

Il suffit par exemple qu'un samedi je ne sors pas ( je sors quand meme assez souvent ) pour me sentir mal toute la soirée.

Moi je te conseillerais de prendre le taureau par les cornes en te forçant à ne pas solliciter tes amis et à ne pas sortir, pendant 1 semaine déjà.
Et je t'encourage à tenir un carnet pour écrire toutes les pensées qui te viendront.

Envoyé par Tom39

Sinon, autre sujet, j'ai toujours une peur bleue d'aller parler à des groupes, même en soirée, sauf s'ils sont vraiment réduits ( 2 personnes max ). Je me fais des films de malade, j'imagine leur réaction en live, et j' avoue que c'est souvent un rejet en pleine gueule avec des critiques. Je galère vraiment à dépasser ça, et même en ayant déjà abordé de petits groupes (2-3 personnes) sans me faire rejeter, avec qui ça s'est très bien passé, je flippe toujours à mort. En fait en général, je n'arrive pas à être détaché du résultat, et le rejet me mine beaucoup ( ça m'est beaucoup arrivé dans mes années collège, le rejet )

Wouah! Incroyable! C'est la description de ce que ressentent 80% de la population

Non vraiment, à part l'intensité de ce que tu ressens, ton comportement est affreusement banal.

Maintenant que c'est dit, qu'est ce que tu vas faire de tout ça?

[Tom39]

Salut, réponse tardive, j'ai eu une grosse semaine

Envoyé par 'Barney'

C'est quelque chose que tu dois vraiment questionner. Cette situation te renvoie à quelque chose dans ton passé. Mettre le doigt dessus te permettrait de faire la distinction entre ton passé et ce que tu vis aujourd'hui.

Je vais y réfléchir. J'ai quand même quelques idées en tête : par exemple j'avais consulté un psy l'année dernière parce que j'étais persuadé que mes amis étaient faux-cul avec moi, qu'ils me crachaient dessus dans mon dos, et j'avais fait une dépression à cause de ça entre autre ( phobie sociale principalement ). Donc j'ai toujours eu peur du rejet, que mes amis me laissent tomber, et je pense que cette peur refait surface dans les moments ou je ne suis pas en confiance.

Parce que je vis vraiment par vague : 1 semaine se passe parfaitement, comme celle-ci, et celle d'après c'est la déprime.

Tu en penses quoi ?

Envoyé par 'Barney'

Moi je te conseillerais de prendre le taureau par les cornes en te forçant à ne pas solliciter tes amis et à ne pas sortir, pendant 1 semaine déjà.
Et je t'encourage à tenir un carnet pour écrire toutes les pensées qui te viendront.

Okay je ne vais contacter plus personne et laisser les autres venir vers moi pour un ptit moment. Je vais essayer de noter tout ce qu'il me passe par la tête et venir te le rapporter ici

Envoyé par 'Barney'

Wouah! Incroyable! C'est la description de ce que ressentent 80% de la population

Non vraiment, à part l'intensité de ce que tu ressens, ton comportement est affreusement banal.

Maintenant que c'est dit, qu'est ce que tu vas faire de tout ça?

Haha je veux bien te croire, c'est vrai que beaucoup de personnes ont l'air fermé dans la rue

J'imagine qu'un gros travail sur moi-même m'attend si je veux dépasser ça, en débutant la sarge notamment, j'ai beaucoup de mal à passer l'étape du premier abordage et du premier rateau, je vais avoir besoin de quelqu'un pour ça je pense

Merci Barney

[Tom39]

Envoyé par 'Barney'

Moi je te conseillerais de prendre le taureau par les cornes en te forçant à ne pas solliciter tes amis et à ne pas sortir, pendant 1 semaine déjà.
Et je t'encourage à tenir un carnet pour écrire toutes les pensées qui te viendront.

Bon, me revoilà 1 mois après, je me suis donc forcé à ne contacter personne et à organiser aucune soirée. J'ai donc eu 2 samedis soirs pour pouvoir me concentrer sur cette exercice. Voilà ce qui en est ressorti, pour se faire, je me suis posé dans mon pieu et j'ai laissé mon esprit vagabonder :

- j'avais une sensation bizarre au niveau du ventre, comme une boule dans l'estomac, et je me sentais vide, vraiment mal à l'aise, j'avais plutôt chaud , et je me sentais fatigué sans pour autant pouvoir m'endormir, j'ai la tête qui tournait un peu Pour la partie physique

- Concernant les pensées, je me suis rendu compte que je pensais beaucoup à mon OI, avec les pensées habituelles de manque, mais cela en général quand je ne fais rien. Cela fait plus de 2 mois qu'on ne s'est pas parlé ni même vu, mais je n'arrive pas à passer à autre chose, je continuais de temps en temps à la stalker sur facebook. J'ai donc décidé de prendre le taureau par les cornes et d'arrêter complètement les réseaux sociaux : j'ai supprimé facebook, instagram etc.. histoire d'en finir une bonne fois pour toute, mais depuis je ressens la même sensation physique ci-dessus. En fait, j'ai l'impression d'être un drogué à qui on aurait retiré sa dose. Je commence à en avoir marre de cette situation pour tout avouer, je reste confiant pour le futur, mais mine de rien cette histoire me mine, j'ai l'impression que c'est de pire en pire.

- Sinon de temps en temps je pensais à mes potes, mais finalement pas autant que je ne le pensais, c'est principalement l'histoire ci-dessus qui revenait le plus souvent. En fait, je pense que de me tenir occupé tout le temps me permettait de fuir justement ces pensées

Je ne sais pas trop quoi faire, je compte faire l'exercice que Barney avait donné dans Ce Topic avec la feuille de papier, en espérant que ça marche

Merci
Tom

[Oncle Barney]

Envoyé par Tom39

- Concernant les pensées, je me suis rendu compte que je pensais beaucoup à mon OI, avec les pensées habituelles de manque, mais cela en général quand je ne fais rien. Cela fait plus de 2 mois qu'on ne s'est pas parlé ni même vu, mais je n'arrive pas à passer à autre chose, je continuais de temps en temps à la stalker sur facebook. J'ai donc décidé de prendre le taureau par les cornes et d'arrêter complètement les réseaux sociaux : j'ai supprimé facebook, instagram etc.. histoire d'en finir une bonne fois pour toute, mais depuis je ressens la même sensation physique ci-dessus. En fait, j'ai l'impression d'être un drogué à qui on aurait retiré sa dose. Je commence à en avoir marre de cette situation pour tout avouer, je reste confiant pour le futur, mais mine de rien cette histoire me mine, j'ai l'impression que c'est de pire en pire.

Tu as déjà vu dans les films à quoi ressemble une désintox, non? Que ça soit pour l'alcool, la drogue, ou toute autre addiction. Tu vois comment le manque se fait de plus en plus sentir? Comment ils suent, comment ils se tordent de douleur. Jusqu'à atteindre un moment où ça comment à aller mieux, chaque jour étant moins douloureux que la veille, tu le vois ça?

Hé bien dis toi que là c'est la même chose. Tu as l'impression que ça ne vas pas s'arrêter, que ça empire même. Mais c'est parce que tu t'y confrontes vraiment.
Et je peux te promettre que ça ne va pas durer. C'est juste que tu as l'impression sur le moment que c'est sans fin. Forge toi dans la tête la croyance que tu morfles là maintenant mais que ça va finir par se calmer, comme la fois où tu as été malade comme un chien, et que ça a finit par s'estomper.

Envoyé par Tom39

- Sinon de temps en temps je pensais à mes potes, mais finalement pas autant que je ne le pensais, c'est principalement l'histoire ci-dessus qui revenait le plus souvent. En fait, je pense que de me tenir occupé tout le temps me permettait de fuir justement ces pensées

Voilà où je voulais t'amener. Je savais bien que ce n'était pas ton problème principal, que ce qui se cachait derrière venait empoisonner ta vision du problème qui t'avais amené ici.

Envoyé par Tom39

Je ne sais pas trop quoi faire, je compte faire l'exercice que Barney avait donné dans Ce Topic avec la feuille de papier, en espérant que ça marche

Continue ce travail. Et en même temps, comme je le dis dans le lien que tu cites, prête attention à ce que tu aurais envie de faire. C'est justement quand on ne fait plus rien qu'on se rend compte de ce qui nous anime vraiment, et non quand on est tout le temps occupé, qu'on a blindé son agenda de pleins de choses qui finalement ne sont pas importantes. Cet exercice est là pour remettre les compteurs à zéro, tu es en train de réapprendre à te connaitre

Courage!