[Philos-strophe]

Je vais écrire un message plutôt déprimant et pathétique à lire mais je suis certains que vos conseils seront d'une aide précieuse.
J'ai aussi le cerveau explosé de questionnement et d'un peu de pastis, de la merde.

Pour rappeler le contexte : Je suis jeune (juste en dessous de la vingtaine) je suis actuellement dans un cursus scolaire, je fréquente donc du monde et je communique souvent avec des filles.
Je n'ai pas vraiment d'amis proches actuellement, je suis plutôt en solitaire dans ma vie privé, j'en est peut être marre.
J'ai pas vraiment de raison de me plaindre, j'en ai pas non plus de me vanter, mais je sens d'étranges sensation depuis quelques jours.

Depuis une soirée que j'ai fais le week end dernier, je suis pris depuis mardi d'un mal être sans précédent.
J'ai passé une excellente soirée, j'avais rigoler, je me suis rapproché d'une fille avec qui je voulais avoir plus de proximité, bref tranquille quoi. Il faut préciser, que avant cette soirée, j'ai passé une voir deux semaines dans un bon état mental, c'est à dire "pensée positive" je rigolais en classe et je pense ramenait une certaine bonne énergie.

Sauf que depuis mardi, je me sens pris d'un mal très profond, du matin au soir. J'ai perdu un peu confiance en moi, je n'arrive plus à rire vraiment, je suis plus susceptible. Je ne cesse de me comparer à autrui, à part au sport je n'arrive pas à me défouler.
Dans ma formation, j'ai l'impression de vouloir deux filles en même temps, dont l'une est celle dont je parlais.
Quand je les vois parler à un gars, je cesse tout intérieurement et j'éprouve de la colère, de l'injustice. J'ai qu'à leurs parler me diriez vous, je le fais en me motivant et la je n'éprouve aucun plaisir, une interactivité morte car je me sens comme extérieur à moi même.

Je voudrais en sortir et me remettre dans le droit chemin oú j'étais, a une période pas si lointaine. Seulement je ne trouve pas de moyens de me défouler, de changer mes idées afin d'évacuer mon trop plein de pensée négative.
J'ai voulu tester avec une série qui dhabitude me met en forme, je n'ai rien ressenti. Pareil avec de la musique.

Ce post est peut être écrit dans un état de desarroi alcoolisé, il fait peut être pas crédible, mais je suis très sérieux. Je regretterais sûrement ce post quand je me sentirais mieux, on dirait un gamin qui se plaint de tout pour rien, dieu sait que je déteste les personnes qui se plaignent et qui ne se bougent pas pourtant.

Je fais du sport pour me motiver, je compte m'inscrire dans du théâtre d'improvisation, mais j'ai peur que tout cela ne soit pas nécessaire.

Si vous avez des pistes de lectures motivantes, de films motivants, reportage... Oú de conseil à pratiquer sur le terrain j'en serais honoré !

[Barbiche_]

Bah mon gars apparement t'aimes Bukowski, bah voilà, tu y es, maintenant, écris connard !

Si tu veux aller mieux, y a pas de secret, il faut que cela vienne de toi, ça sert à rien de chercher ailleurs : tu veux faire du théâtre, bah retient ça

"Ne cherchez jamais à être jaloux, ou amoureux, ou à souffrir pour le plaisir. Ne copiez pas les passions. Votre façon de les interpréter doit venir de votre façon de les vivre"
Stanislavski dans la formation de l'acteur (le livre que tu devrais lire pour le théâtre)

Si ta façon d'être heureux, tu la trouve dans des musiques, des films, des filles ou des sports, j'ai bien peur que tu fasses un piètre acteur (au moins au début)

[Philos-strophe]

J'avais oublié que je l'avais en signature ! Après justement j'aime bien l'écrivain mais je ne suis pas du style jeune alcoolique qui se la joue sombre et torturé aha

J'aime bien la citation, je me renseignerais sur le livre ça pourrait me motiver et apporter des pistes !

Après je ne dirais pas que je trouve le bonheur dans le sport, ni dans les films... Je vois ça plus comme des anesthésiants me permettant justement de pas réfléchir et me reposer au final.
Les filles je vois ça différemment, dhabitude c'est clairement ce qui peut me réconforter pour la journée limite quand j'ai un bon feeling et une bonne discussion, mais plus maintenant.

Pour le théâtre je ne cherche absolument pas à y faire une variété, ce serait surtout l'occasion de sortir de ma zone de confort et de pouvoir me lâcher dans un certain sens !

Merci pour ta réponse !

[Oncle Barney]

Tu vois bien que tu n'as gout à rien en ce moment. Tente des choses mais ne te force pas.

Il vaudrait bien mieux essayer de comprendre d'où vient ce mal être, d'autant plus si ça commence à durer.

Envoyé par Philos-strophe

Depuis une soirée que j'ai fais le week end dernier, je suis pris depuis mardi d'un mal être sans précédent.
J'ai passé une excellente soirée, j'avais rigoler, je me suis rapproché d'une fille avec qui je voulais avoir plus de proximité, bref tranquille quoi.

Tu parles d'une soirée le we puis de ce mal être mardi seulement. Si ça a commencé mardi, pourquoi parler de cette soirée?
Sinon, rien entre les 2? C'est mardi matin en te levant que tu as ressenti ça? Pas de signes avant coureur?

Envoyé par Philos-strophe

Sauf que depuis mardi, je me sens pris d'un mal très profond, du matin au soir. J'ai perdu un peu confiance en moi, je n'arrive plus à rire vraiment, je suis plus susceptible. Je ne cesse de me comparer à autrui, à part au sport je n'arrive pas à me défouler.

Comment ressens tu ça? Où ça se passe dans ton corps? C'est très localisé ou c'est diffus? Au niveau du thorax? Du ventre? De la gorge? La tête peut être?

Quelles émotions ressens tu en te focalisant sur ce mal être? Tu peux t'aider de cette liste pour trouver les mots qui expriment le plus fidèlement ce mal être

Envoyé par Philos-strophe

Dans ma formation, j'ai l'impression de vouloir deux filles en même temps, dont l'une est celle dont je parlais.
Quand je les vois parler à un gars, je cesse tout intérieurement et j'éprouve de la colère, de l'injustice. J'ai qu'à leurs parler me diriez vous, je le fais en me motivant et la je n'éprouve aucun plaisir, une interactivité morte car je me sens comme extérieur à moi même.

Qu'est ce qui fait que tu nous parles de ça? Est ce lié à ce mal être? Ou bien c'était pour illustrer les conséquences de ton mal être?

[Philos-strophe]

Je vais répondre idée par idée, pour la mise en page sur téléphone j'arrive pas à citer les détails correctement.
Déjà merci à toi aussi pour le temps accordé.

Pour l'histoire de la soirée, j'ai l'impression que c'est relié dans le sens oú j'ai vécu un ascenseur émotionnel (soirée oú je m'amuse bien, oú je suis proche d'une fille qui me plait) puis le retour à ma réalité que je considérais avant comme normal, et maintenant comme triste : faut rajouter à ça que j'arrive pas à redevenir proche de cette fille en questions, car j'ai l'impression d'être trop instable d'un moment à l'autre.


J'arrive bien à ressentir oú ce gène apparaît. C'est clairement dans la tête, comme si j'avais une barre qui pesait et me fatiguait. C'est un sentiment d'oppression lors des moments où je pars vraiment loin et j'ai l'impression que mon visage se crispe, que mon regard se ferme et que je deviens déconnecte des autres, comme si j'étais pas dans mon corps enfaite.


Je parlais de ça car ces une de mes fixettes du moment, différencier cela d'une cause ou d'une conséquence m'amenerait a une grande réflexion. Je pense que c'est une des causes des conséquences que je peut ressentir à certains moments de la journée.

[Oncle Barney]

Tu t'es dit quoi à propos de cette fille à cette soirée alors que ça se passait bien?
Es tu en contact avec elle par téléphone? Echangez vous des sms?
Y a-t-il quoique ce soit qui s'est passé après avoir passé un super moment ensemble qui te ferait redescendre? Si tout s'est bien passé avec cette fille, ya pas de raison de badder ensuite, n'est ce pas?

Faut que tu nous donnes toute l'histoire avec cette fille et ce qu'il s'est passé à cette soirée, ainsi que où tu en es avec les filles en ce moment

[Philos-strophe]

Enfaite pour t'expliquer cette fille est déjà en couple, avec un gars en relation à distance pour les études.
Depuis le début de cette année j'avais néanmoins ressenti et observé pas mal de regards entre nous.
A une soirée, elle était bien alcoolisé et avait failli coucher avec un autre mec, elle était vraiment très alcoolisé. A cette soirée je n'avais aucune motivation et je n'avais rien tenté.

A la dernière j'étais plus joyeux, et on a eu un très bon feeling. On a eu pas mal de délires communs et je me suis rendu compte qu'outre son regard qui me plait, j'aimais vraiment sa façon de parler, les petits moments affectifs de gamins je dirais (bisous sur la joue, câlins etc).

Sauf qu'après j'ai eu dès le début de la semaine ce bad, qui a fait que même en lui parlant je ne me sentais pas bien. Elle avait quand même enrichit la discussion mais a des moments j'étais trop déconnecté. Et là je m'étais fais la réflexion "est ce que vraiment je l'intéresse moi oú c'est juste l'alcool qui m'a fait espérer) faut préciser que j'ai rien tenté à la soirée car j'ai finis bien alcoolisé et que je n'avais pas en tête une potentielle séduction.

J'ai peut être perdu confiance surtout par rapport à ça, dès que j'ai aperçu qu'on ne délirait pas de la même manière quen soirée, j'ai remis cette cause sur moi.
D'ailleurs je lui est parlé dans la journée, et elle rigole souvent à mes blagues tout ça, puis des fois je la vois juste après taper un bad sur moi du style yeux grands ouverts et fixe, comme si j'étais intriguant (je me dis fou sur le coup)
D'ailleurs il est peut être intéressant de préciser qu'à cette soirée, nous avons elle et moi évoqué le fait que nous n'étions pas proche dans la vie en général et qu'il était idiot que l'on ne se parle que en soirée alors qu'on s'entend bien justement.

Pour les filles en général, même si je discute avec pas mal en ce moment, je suis plutôt mou et peu entreprenant, j'ai de temps en temps quelques petites actions mais rien de chaud. Mon dernier fc remonte à quelques mois et n'était pas à la hauteur en plus de cela.

[Oncle Barney]

Est ce que tu te vois aller plus loin avec cette fille? Est ce que tu te vois au pieu avec elle? Est ce que tu te vois en couple avec elle? Et tout simplement, as tu envie d'elle?

Une autre question: tu étais donc alcoolisé hier soir? Tu as bu seul? Ca t'arrive souvent? Et en soirée, tu te mets toujours une race?

[Philos-strophe]

Pour les questions au sujet de la fille, je serais bien tenté de répondre instinctivement oui à toutes.
D'ailleurs, même si je n'ai aucune piste d'intérêts de sa part, je pense que le blocage entre nous dont nous avions parler vite fait vient de moi.

Récemment non ça faisait longtemps que je n'avais pas bu seul. J'ai eu récemment (il y a de cela cinq mois environ) une grosse période où je buvais seul durant mon temps libre, ça a duré à peu près mes trois années de lycée, c'était par période.
Depuis un déclic je me suis remis au sport, ça m'a fait un bien fou et j'ai pas bu durant des mois entier.
La c'était la première fois que je buvais depuis le soir du nouvel an, et j'ai compris durant la soirée pourquoi j'aimais ça, et parallèlement, pourquoi je redoutais ça.

[Oncle Barney]

Bon, je te propose mettre tout ça de côté, de faire ce que tu as envie de faire (et non ce que tu aimerais faire dans l'idéal), de ne forcer dans rien du tout, et ce pendant toute la semaine qui vient.
On refera le point le we prochain