[diabolo]

Bonsoir à tous,

J'étais venu vous raconter mon histoire avec un gars super chouette qui avait eu des doutes... et c'est fini. J'avais envie de vous raconter ce qui s'est passé car j'aurais bien aimé avoir votre avis.

C'est parti pour le gros pavé!

Je l'ai rencontré en décembre. Premier mois parfait! On part trois jours ensemble à Noël. En revenant, je le sens distant. Il me dit qu'il a peur d'être moins emballé que moi, que parfois il se demande ce qu'il ressent exactement pour moi. Mais il se sent bien avec moi, il veut continuer. Je me sens bien moi aussi, alors on continue et tout se passe bien.

Deux semaines après, on part en weekend avec mes amis. Tout se déroule super bien. Le soir, chez lui, je me colle à lui, et il me dit qu'il n'aime pas les grosses galoches, sauf quand on fait l'amour. Et puis il me ressort exactement la même phrase "J'ai peur d'être moins emballé que toi". S'en est suivie une discussion, dans laquelle il me fait part de son mal-être général et de son manque d'enthousiasme pour tout car il est en phase de réflexion sur son avenir, il fait un doctorat et a plein de projets à côté. Il me répète que je lui plais, qu'il se sent bien avec moi.

Trois jours plus tard, je lui dis que j'ai été refroidie par ses doutes, et que je me demande pourquoi il en a. Et il me révèle alors que c'est parce que lorsqu'on est partis trois jours ensemble, il a eu une panne sexuelle et qu'il s'était demandé pourquoi, car ça ne lui était jamais arrivé auparavant. S'en suit une longue discussion sur le désir, je lui dis que d'après moi, ça arrive et ce n'est vraiment pas grave. Il est désolé que j'ai été blessée, me dit que s'il m'a fait part de ses doutes, c'est pour qu'on se comprenne mieux, s'excuse, on est tout attentionnés, il me répète que je lui plais, etc.

Je pars deux semaines en vacances, on communique. On se voit à mon retour, tout repart de plus belle, yeah! Fin février, suite à une sortie, on rentre chez moi, il sent que j'aurais envie d'aller sous la couette, lui non, il se pose plein de questions, se demande pourquoi il n'a pas de désir alors que je suis une belle femme, etc. Il pleure. Il a l'impression qu'il merde toujours, ne comprend pas pourquoi, malgré le fait que je suis pleine de qualités. Il me dit qu'il ne sait pas ce qu'il veut, mais qu'il se sent bien avec moi, que je lui plais et qu'il a envie d'essayer. Le lendemain, on se revoit et on décide de pas se prendre la tête, d'en profiter...

Le mois de mars se déroule super bien. Il me présente pour la première fois ses amis. Il dit qu'avec moi, il se sent à ma place. Deux jours après, on va au ciné, et dès qu'on a un temps d'attente, il me demande s'il peut bouquiner. Ça me faisait un peu bizarre, mais je dis qu'il n'y a pas de problème. Le soir, je lui dis que parfois j'ai peur qu'il ait à nouveau des doutes, car les trois dernières fois, chaque fois que ça allait super bien, il en avait, il me dit qu'il ne faut pas que j'ai peur.

Et puis, finalement, le weekend de Pâques, à un moment, je chantais une chanson avec son nom dedans (disant qu'il était rigolo, bref, une chanson à la con pour lui montrer que je l'apprécie et que je profitais du moment). À la fin du premier couplet, il me dit "C'est bon, stop, j'ai compris". J'ai l'impression de prendre un seau d'eau froide sur la tête. Il me dit qu'il n'aime pas qu'il aime bien quand je chante des chansons, mais pas quand je mets son nom dedans et que je le mets en avant. Je me suis sentie cassée dans mon élan, et je lui dis que j'avais la sensation que je m'adaptais beaucoup à lui (on reparle des compliments à ce moment-là, il me dit qu'il ne comprend pas pourquoi parfois je lui en fais plein d'un coup) mais que ce n'était pas nécessairement l'inverse.

Le soir, on se couche, il me dit que biologiquement, il pourrait faire l'amour, mais qu'il n'en a pas envie, il a juste envie qu'on se câline. On parle un peu du désir, il me dit que sa libido est "historiquement basse" depuis 6-8 mois, que ça n'a pas rapport avec moi.
Le lendemain, il me propose de prendre une douche, mais alors que je tente de lui rouler une pelle, je sens qu'il n'en a pas envie. C'est peut-être idiot et bébé, mais je me suis sentie rejetée... une autre discussion découle, je me sens "en attente", et ça me dérange. Je lui fais part de mon mal-être général en ce moment, j'ai le mal du pays et j'ai besoin de beaucoup d'affection. Je lui dis que je comprendrais s'il en a marre de mes prises de tête, il me dit que si je me sens comme ça, c'est aussi à cause de son comportement, que s'il en avait marre, il me l'aurait dit mais que oui, deux "mises au point" en 24h, c'est fatigant et qu'il pense qu'on mérite mieux que ça.

On se revoit le lendemain, on est tout affectueux et câlin, ça fait du bien. Le soir, je lui dis que je suis désolée de me prendre la tête, que je vais essayer de pas trop me compliquer la vie, que je le trouve chouette et que je ne veux pas que ça arrête (sous forme de chanson débile, ça l'a bien fait rire). Il me dit qu'il faut pas qu'on tourne en rond, qu'il faut regarder vers l'avant. Qu'il voit bien que je veux être rassurée, mais qu'il essaye, mais qu'il sait pas rassurer.

La semaine suivante, j'avais l'impression qu'il prenait ses distances : on s'est vus à un concert et on n'a pas dormi ensemble après (et ça n'avait pas l'air de le déranger du tout...), c'était la première fois en quatre mois. Et les deux jours suivants, j'avais pas de nouvelles, à part des "like" sur Facebook. Je l'appelle, je lui demande si tout va bien, il me dit que oui, qu'il est désolé, qu'il aurait dû me donner des nouvelles.

Et donc, on en arrive à ce fameux dimanche de la semaine dernière. Après une journée passée avec des amis qu'il m'a présentés pour la première fois. Le soir, je lui dit que je suis vraiment contente qu'il me les ait présentés. Et aussi que je savais qu'il était occupé, que je me doutais que c'était pas facile d'être en doctorat, et que je comprendrais tout à fait qu'il veuille s'isoler pour bosser un peu plus. Et je lui demande si, la prochaine fois qu'il sera dans le rush, il peut juste me prévenir, que je ne m'inquiète pas. Que je veux pas être relou. Il me dit que je ne le suis pas du tout.

Et c'est là qu'il s'est rendu compte qu'il n'avait absolument pas réalisé que j'avais été mal la semaine passée quand j'avais l'impression qu'il prenait ses distances. Et j'ai réalisé pour le coup qu'il était sincère. Il s'en voulait, mais mon but c'était pas ça du tout...

J'ai fini par lui dire que je savais bien qu'il ne pouvait pas toujours me rassurer, mais que j'avais besoin de savoir où il en était par rapport à nous deux. Je lui ai alors dit la fameuse phrase, qui a déclenché la suite : "J'ai l'impression que tu aimes bien être avec quelqu'un, mais je ne sais pas si tu aimes bien être avec moi". Il m'a répondu : "Aaah, on m'a déjà dit exactement la même chose" (son ex) La discussion a alors continué. Il me dit que ça le ferait chier que ça arrête car j'étais "une bonne personne". Je lui ai dit que j'avais besoin de savoir où il en était pour pouvoir m'investir. Et puis il m'a dit qu'il ne pouvait pas me garantir que ça irait mieux, ni qu'il saurait où il en est d'ici un jour, deux jours, trois mois... qu'il ne pouvait pas me demander de me mettre de côté en attendant qu'il aille mieux et qu'il sache mieux ce qu'il voulait, ce qu'il ne savait toujours pas. Qu'il se sentait bien avec moi, mais qu'il ne savait pas si c'était suffisant.

Et il a finalement dit que ce serait mieux qu'on arrête parce que même si on passe de bons moments et qu'il se sent bien avec moi, il avait l'impression qu'on se faisait plus de mal que de bien.

Je lui ai dit que lorsque qu'il m'avait fait part de ses doutes, je l'avais écouté et j'étais resté. Et il m'a répondu qu'en effet, c'était peut être lâche et égoïste, mais que lorsque je lui faisais part de mes doutes, ça le renvoyait aux siens... qu'il n'en avait pas quand on était ensemble, mais qu'il en avait quand on ne se voyait pas (mais aussi qu'il doutait de tout, tout le temps)

Je lui ai dit qu'on aurait pu prendre quelques jours pour y penser, il m'a dit qu'il ne voulait pas se prendre la tête pendant deux jours pour en arriver au même point et me faire encore du mal. Et qu'il ne reviendrait pas sur sa décision. Qu'il était conscient qu'il était égoïste.

Il m'a dit aussi qu'il pensait qu'il était prêt à être avec quelqu'un mais que finalement non, visiblement. Et que s'il était pas capable de faire face à mes doutes, c'était qu'il n'était pas la bonne personne pour moi. Qu'il se sentait cassé et instable.

Depuis, je n'arrête pas de ressasser. Je me dis que si je n'avais rien dit on aurait pu se laisser du temps, surtout qu'il m'a dit au début de notre discussion dimanche qu'il avait pourtant eu l'impression qu'on avait trouvé un certain équilibre. Je regrette de l'avoir "forcé" à discuter alors qu'il voulait pas.

Je me dis aussi que ça ne faisait que 4 mois, que j'aurais dû être plus patiente, qu'il me donnait déjà pas mal. J'ai aussi l'impression qu'il en a eu marre de mon besoin d'être rassurée.

Je lui ai écrit dimanche soir "Je suis désolée d'avoir tout gâché. Sache que j'ai apprécié chaque moment passé avec toi. Tu es une personne vraiment chouette et j'espère que tu réussiras à te retrouver." Et il m'a répondu "Encore une fois, tu n'as rien gâché, tu n'as aucune raison de t'en vouloir. Je suis vraiment désolé de te mettre dans cette situation. Je te souhaite de rencontrer quelqu'un qui soit prêt à te donner autant que tu lui donnes."

Que pensez-vous de tout ça? Où est-ce que j'ai merdé? Est-ce que j'aurais dû être plus patiente, plus tolérante? (il m'a dit que j'étais la fille la plus conciliante qu'il connaissait, mais je me dis que j'aurais pu attendre qu'il soit moins occupé) Est-ce que c'était voué à l'échec quoi que je puisse faire?

Merci énormément à l'avance de votre aide!

[Littlefinger]

Mon opinion : Tu as été d'une patience d'ange ! Sérieusement, quand je vois des mecs "en couple" qui se comportent comme ça, je me dis que c'est (pardonne-moi l'expression) "du caviar pour les cochons !"

Il a eu raison d'avoir l'humilité et la lucidité d'avoir mis fin à cette "relation", car elle t'aurait effectivement fait beaucoup de mal. Il n'y a qu'à voir le titre de ton post "où j'ai merdé ?" alors que fondamentalement, c'est lui qui a tout fait foirer.
Ton seul tort est peut-être de ne pas t'être affirmée davantage, mais quand on a des sentiments, je conçois que c'est difficile.

Pour moi ce gars est un LSE (low self-esteem), égocentrique, qui ne sera jamais satisfait de ce qu'il éprouve (à moins de faire un grand travail sur lui-même).

Ce qui me fait dire ça ?

- Il te jette un froid dès les premiers jours en disant qu'il est pas aussi à fond que toi, et pourtant, tente de te rassurer en disant que tu lui plaît : signes contradictoires. Il aurait pu être beaucoup plus clair ! (pas à fond veut souvent dire sexfriend, or là il a quand même tenté une relation longue...)
- Il te fait part de ses doutes, tu l'écoutes patiemment, par contre quand c'est toi... en gros ferme ta gueule parce que tu me renvoies à mes insécurités ! Putain, mais primo, un mec ça doit quand même être une valeur sûre, pas une chiffe molle qui étale sans cesse ses peurs, deuxio, un couple c'est bi-latéral, ça se fait à deux, si tu l'écoutes, il devrait pouvoir le faire !
- Plus tu vas vers lui et te montres aimante et compréhensive, plus il se montre distant (peut être que ça t'attire, mais dans ce cas c'est dangereux)
- Tu as sans doute vu juste quand tu lui as dit "J'ai l'impression que tu aimes être avec quelqu'un, mais pas forcément avec moi." Tu sais ce que ça traduit dans mon esprit ? Au mieux une peur de la solitude problématique pour un adulte, au pire, une dépendance affective dangereuse pour toi.

Désolé si je suis un peu rude, mais pour moi avoir bon sur toute la ligne, sembler être une fille bien et quand même l'impression d'avoir merdé, je ne pouvais pas laisser passer ça...

[beowulf]

Euuuh je vais te donner mon ressenti perso, étant donné que je vis quasiment exactement la même chose (côté mec) en ce moment

Je pense que le seul truc important c'est la différence d'importance accordée à votre histoire de ton côté, et du sien. En lisant ta prose, j'ai l'impression que tu as eu un gros coup de coeur pour lui, mais que ce n'est pas réciproque: il aime bien être avec toi (sûrement), il a envie d'une relation mais n'est pas amoureux. Et le déséquilibre que ça implique dans vos rapports n'a fait que l'éloigner davantage.

Donc, pour moi, l'histoire du doctorat et tout c'est du full bullshit (t'en fais pas que s'il avait des étoiles dans les yeux il en oublierai probablement de potasser en permanence ).

Pour ce qui est de savoir où tu as merdé, je pense que c'est une erreur de prendre ça pour toi. Autant on peut parler de réussir ou de foirer pendant la phase de séduction, autant à un moment tu te montres tel que tu es, avec tes besoins affectifs et ce que ça implique. Et si le mr en face ne te donne pas le change, c'est que ça ne pouvait pas coller entre vous tout simplement.

Dans mon cas par exemple, je suis en couple avec une fille adorable, très mignonne, qui fait plein d'efforts, mais j'ai du mal à suivre le rythme car je me rends compte que j'ai encore pas digéré ma dernière rupture (après plus de 6 mois ). Alors je balance des fac-similé d'excuses liées au boulot, sport etc parce que dans le fond, j'ai envie de donner une chance à cette histoire même s'il y a 95% de chances que ça finisse mal (j'ai des états d'esprit très fluctuants alors j'évite d'agir trop impulsivement).

hope that helps!

ps: d'accord avec le VDD, sauf sur

"un mec ça doit quand même être une valeur sûre, pas une chiffe molle qui étale sans cesse ses peurs"

Mais si tu ne l'es pas (sur de tes choix et de tes décisions à 100%) tu fais comment? Fake it till you make it?

[Wallin]

Pour avoir vécu la même situation en étant également du coté féminin je pense que tu as eu le bon comportement.

Tu ressasses sur le fait de ne pas lui avoir laissé assez de temps mais si tu n'avais pas provoqué la discussion, ce type aurait pu te balader et te laisser dans une situation d'attente et de frustration pendant des mois voire des années.
Je viens de sortir d'une relation avec ce mode de fonctionnement et j'ai juste la sensation d'avoir perdu les 4 dernieres années de ma vie pour quelqu'un d'égocentrique.

Visiblement le problème vient de lui et son monde de fonctionnement, la preuve en est que tu n'es visiblement pas la premiere a lui faire ce genre de reflexion (son ex).
A mon sens tu n'as rien a te reprocher et tu viens de t'éviter la perte de quelques plumes supplémentaires dans cette relation. Tu étais plus investie que lui et tu souffrais de son manque de retour, il l'a bien vu mais n'a voulu faire aucun effort. Il ne méritait tout simplement pas ce que tu étais prête a lui donner.

Bon courage

[Oncle Barney]

Je vais être honnête avec toi: oui tu peux t'en vouloir.

Tu peux t'en vouloir de ne pas être plus à l'écoute de tes propres besoins, de ne pas avoir plus de considérations pour ces doutes qui, s'ils sont sous cette forme négative, cachent des besoins qui demandent à être respectés.

Tu te culpabilises, tu prends en charge la responsabilité de ta relation. Tu es un caméléon qui se plie aux errements de l'autre. Et tu es persuadée que c'est la seule façon de vivre une relation. Tout ça à tes dépends.

Considérer ses besoins à un instant T, ce n'est pas "être une chieuse", c'est mettre des limites à ce qu'on est capable d'accepter. Ou en tout cas le signifier.

Car exprimer ses besoins, ce n'est pas les imposer à l'autre. C'est les lui partager pour trouver ensemble une solution qui respecte aussi les siens.

Encore faut il savoir mettre des mots sur ces besoins, qui ne sont pas ceux des doutes qui prennent le visage de nos peurs. Il faut avoir le courage de creuser pour aller au delà de ce discours qu'on se tient de manière si habituelle qu'elle devient notre réalité.

Et en faisant cette expérience là, on se rend compte qu'on ne fragilise pas sa relation, bien au contraire. On traite le problème à la racine, et on se donne ainsi la possibilité que ce problème ne revienne plus hanter la relation. Sinon, il revient tous les jours, toutes les semaines, ou tous les mois. Comme ce que tu as vécu.

En ayant tenté ça dès la première alerte (ou presque), tu aurais donné une chance à ta relation d'aller plus loin.

Si je joue la culpabilisation, ne m'en tiens pas rigueur (et ne t'en tiens pas rigueur), c'est ok. On apprend de nos expériences.
Ce que je te souhaite vraiment, avec toute la bienveillance, c'est que tu prennes conscience de tes schémas relationnels pour les modifier et ne plus en être l'esclave.

Bien à toi, sincèrement

[Finesse]

Je trouve aussi que t'as été méga patiente pour une femme , j'aimerai bien en rencontrer une comme ça moi lool

t'as du avoir un coup de coeur hein mais comme dit plus haut il devait pas te kiffer autant réciproquement mais ce gars il a l'air quand même méga bizarre la façon dont tu l'expliques

[diabolo]

Merci énormément à tous pour vos messages. Ça me fait vraiment du bien de vous lire. Ça me rassure, ça me montre qu'en effet, cette relation était sûrement vouée à l'échec...

Je peux en effet m'en vouloir de ne pas m'être un peu plus écoutée... cela m'aurait peut-être évité de souffrir autant. Car je me rends bien compte que je suis triste, bien plus que je ne l'aurais cru.

Il me manque. Pas juste notre relation, non, lui aussi me manque.

Ce weekend, j'ai beaucoup pleuré, je me sentais mal... et j'ai décidé d'écouter mon coeur et mes besoins. Et je lui ai donc écrit : "Salut, j'espère que tu vas bien. J'ai repensé à tout ça et même si j'ai l'impression qu'on s'est mal compris parfois, je comprends ta décision et je pense que tu as eu raison. Avec le recul, je me dis que c'est sûrement mieux pour nous deux.
Mais je dois t’avouer que je trouve dommage qu'on se soit laissés de cette façon un peu « brutale », et qu’on ne communique plus... et pour être honnête, j'éprouve le besoin de te parler. Ce n’est pas du tout pour te faire changer d'avis, ne t’inquiète pas, mais parce que j'ai encore des choses sur le cœur que je tenais à te dire, et que je préférerais que ce ne soit pas par texto. Ça me ferait du bien de te parler, histoire de ne pas rester sur cette difficile soirée... serais-tu d'accord ?

Je ne m'attendais pas du tout à sa réponse 1h plus tard : "Bonjour, j'espère que tu vas bien aussi. Je suis tout à fait d'accord pour qu'on se voie, dis-moi quand tu as un moment de libre et où est-ce que ça t'arrange."

Et une heure plus tard, il m'a écrit de nouveau :"Et je suis désolé que cela se soit passé aussi brusquement, ce n'était pas correct de ma part."

J'ai répondu beaucoup plus tard, ceci : "Ça pourrait être un soir de la semaine prochaine (18 avril), par exemple ?"

Je ne me sentais pas prête à le voir cette semaine en fait... je crois que j'avais besoin d'une semaine de plus.

Je lui ai écrit pour qu'on se parle, pas nécessairement qu'on se voie, mais je me dis que ce n'est peut-être pas plus mal qu'on se retrouve face à face. Histoire de pouvoir discuter, remettre les choses à plat, et pouvoir tourner la page...

J'ai l'impression, à lire son message, qu'il a repensé à ce qui s'est passé... je ne dis pas qu'il a changé d'avis, non non, mais j'ai l'impression qu'il s'en veut un peu d'avoir arrêté si brusquement.

Que pensez-vous de tout ça ?

[Plop]

J'ai attentivement lue votre histoire a tout les deux....

Effectivement, le maitre mot qui saute aux yeux vu le compte rendu de votre relation c'est "déséquilibre", tu as essayé d'être patiente et de t'investir en attendant des lendemains meilleurs qui ne sont jamais venus...

Et tu n'as pas a t'en vouloir....

Je comprend que ça te fasse mal, qu'il te manque, alors... Si tu as besoin de pleurer, crier un bon coup et exprimer tout ce que tu as sur le coeur, juste fais le, ça soulage et il vaut mieux que ça sorte maintenant que plus tard en plus douloureux...

Mais de toi a moi, lui envoyer un message était une grossière erreur, tu te met a sa disposition et ses réponses ne sont pour moi que "formelle" et ne traduisent pas une réelle affection pour toi, crois moi, tu ne perds rien dans cette histoire, le mieux a faire est de faire ton petit temps de deuil et de continuer ton silence radio car de ma propre opinion, il ne te mérite tout simplement pas.

Take care

[jdm94]

Consciemment ou inconsciemment il à chercher à te garder près de lui alors qu'il aurait du savoir que sa finirait comme sa. Pour moi, il n'a pas été tous à fais honnête avec toi quand il cherchait à te rassuré. Il avait peur de te perdre mais pas par amour, plutôt je pense parce que tu comblais un vide dans sa vie.

En effet les doutes que tu a eu étaient fondé. Mais quand on a un coup de coeur on espère toujours le meilleur car on ne veut pas souffrir et c'est humain. Tu as été trop patiente et tu ne lui a pas mis trop de pression, il en a lui même conscience car il te répète que tu n'a rien n'a te reproché. C'est lui qui avais une sortes d'emprise sur toi et il n'y a que lui qui pouvait mettre fin à votre relation mais il aurait du le faire beaucoup plus tôt.
Le problème n'est pas qu'il a arrêté trop brusquement votre relation mais qu'il l'à fais beaucoup trop longtemps.

Oublie tous ça, ne laisse plus une personne qui à des doutes avoir autant d'emprise sur toi et passe rapidement à autre chose.
Coupe complètement les pont avec lui, il t'a causé suffisamment de problème comme ça, je ne pense pas qu'il veuille te reprendre et si jamais c'est le cas, qu'il te dit que tu lui manque, qu'il regrette ou quelque chose comme ça, fuis très loin car il cherchera encore à te faire comblé un vide que tu n'as pas a combler pour lui et c'est encore toi qui va souffrir.

[Chaud Dassin]

Bonjour.
Peut être est tu allé un poil trop vite au début dans ta relation. Ca peut refroidir un peu un homme.

Mais surtout, tu aurais du le quitter dés Janvier.
Parce-que le coup du je sais, je sais pas,, je suis bien avec toi , mais je ne sais pas...
C'est un homme dont tu as besoin pas d'une girouette.

Alors, ça te fais des montagnes russes émotionnelles, puis cette impression que l'autre te fuit peut paraitre faussement attirant...mais c'est du Bullshit.

Puis surtout ça risque de t'enfermer dans des systèmes relationnels à la con.
Cette histoire est toxique.