[Organ]

Phantom>

Plus tu montres aux autres que tu as envie qu'ils t'acceptent, plus tu fournis des efforts pour le faire, et plus ils vont te fuir. A l'inverse, plus tu te montreras confiant et te fichant du regard extérieur, plus les gens seront intrigués par toi et seront attirés.

Oui c'est vrai...
D'ailleurs je le sais, et j'ai tendance à être trop démonstratif quand j'apprécie quelqu'un. Et ce, en public ou dans un endroit clos.
Et un autre problème, je n'aime pas le fait qu'on ne puisse pas m'apprécier. Je parle pour moi, mais aussi pour les autres, je n'aime pas les conflits, et je fais toujours tout pour que le maximum de personnes puissent s'entendre.

Ce problème est sans doute la résultante de ta peur du rejet.

Oui tout mes problèmes d'ordre sociaux sont basés la-dessus. J'ai besoin de plaire, ou au moins, ne pas donner mauvaise impression.

Barney>

Bref, non seulement tu cherches une validation par le sexe qui évidemment n'arrivera jamais, mais en plus tu poursuis une quête de plaisir égoïste. Le comble, c'est qu'en faisant cela, tu ne pourras JAMAIS être un bon coup

Depuis plusieurs mois je fais un travail sur moi pour être serein. Je vais jusqu'à le verbaliser auprès des filles que j'ai dans mon champs de tir... "je suis très serein avec moi-même/ j'ai des valeurs/ j'ai jamais eu de problèmes avec mes partenaires", un peu comme pour m'en persuader moi aussi.

Si tu veux continuer à t'amuser, sors de la fac et enlève toi cette pression!

La fac c'est un environnement très ouvert (enfin dans la mienne en tout cas), les étudiants ont envie de s'amuser et il est très facile de se trouver un partenaire de jeu. C'est peut etre immature, mais c'est l'âge où tout le monde découvre réellement et librement les joies du sexe !
Sauf que là j'ai couché avec 4 filles de ma promo, et que je commence à avoir des remarques en tout genre de la part de mecs jaloux... Donc oui, je vais arrêter mes frais à la fac je pense.

De quel comportement "différent" parles tu?

J'ai toujours été plus mature que la plupart des élèves, et c'était très lourd à supporter. Entre les blagues douteuses, l'humour louuuuurd, le manque d'investissement dans une relation (exemple bête: "t'as foiré ton coup ? Bah fallait pas faire de la merde !" de la part d'un "pote".).
Les vrais amis en qui j'avais entièrement confiance, je pouvais les compter sur les doigts de la main.
Ca ne m'a jamais empêché d'être sociable, et de parler/rire avec tout le monde, mais dès qu'il y avait un minimum de méchanceté gratuite, ça me renfermait dans une bulle de protection anti-conflits.
Et le pire, c'est que j'étais sujet de moqueries facilement: un humour différent (trop compliqué pour certains), le fait que les filles me touchent et que je vois autre chose qu'un trou et deux obus...

Maintenant c'est plus le cas, car à la fac les gens sont gentils. Ca n'empêche pas qu'il y ait des gamins, mais personne ne se fait la guerre et du coup je suis plus à mon aise.

D'ailleurs, est ce que tu fais partie d'un ou plusieurs groupes d'étudiants pour trainer et sortir? Que fais tu pour aller dans ce sens?

Oui, je fréquente beaucoup de groupes à la fac ! Comme je l'ai dit plus haut, je n'aime pas les conflits.
Je suis très sociable, j'ai la tchatche facile, je m'adapte à tout le monde, et je ne dénigre personne, du coup je connais beaucoup de monde à la fac.
En fait, je n'appartiens pas à un groupe en particulier, mais à plusieurs à différentes échelles.

Je suis aussi très démonstratif, ça me fait tellement plaisir qu'il y ait une bonne ambiance que je suis tout le temps euphorique. Ca ne m'empeche pas d'être discret en groupe cependant, je sais respecter la pudeur de mon groupe !

[Oncle Barney]

Tu dois vraiment prendre conscience de tes peurs archaiques, fondées sur ces histoires avant la fac, et évidemment les histoire dans ta famille (je mets une buchette sur l'ambiance familiale délétère )

En faisant cela, tu pourras diminuer l'emprise que ces peurs ont sur toi dans ton contexte actuel où tout va bien. Et donc vivre dans le présent.

Est ce que tout ça t'aide pour le problème pour lequel tu es venu? Est ce que tu sens un changement?

[Organ]

En famille c'est pareil, lors des repas de famille, j'ai dû mal à être complètement à l'aise quand je m'exprime, toujours peur de faire mauvaise impression, de dire un truc de travers... Pourtant je fais des efforts, je suis même obligé de surjouer pour pas que ça se voit.

Est ce que tout ça t'aide pour le problème pour lequel tu es venu? Est ce que tu sens un changement?

Je suis un peu plus éclairé oui merci
Maintenant il va falloir que je trouve un moyen de faire abstraction de mon passé !

[Oncle Barney]

Demande toi à chaque fois que tu ressens cette peur du conflit, de cette peur du rejet: est ce lié à la situation présente ou est ce un "réflexe de mon passé"?
Aiguise cette détection. Reconnait la. Au début ca sera difficile, mais avec la pratique, tu la repéreras plus facilement.
Rien qu'avec cette exercice, je t'assure que ça ira déjà mieux.

Prends le temps de digérer tout ça et tiens nous au courant de l'évolution du problème. On verra à ce moment là ce qu'on peut faire

[Organ]

Je pense que c'est lié à mon physique.
Pendant le lycée, je me suis découvert que des défauts: mon dos courbé, mon nez, ma bouche, mes dents jaunes, mes cheveux incoiffables, et le fait que je n'arrivais pas à articuler quand je parle.
Bon evidemment tout ça est réglé et c'était surtout très exagéré.

Il n'empêche que quand je suis en groupe, je pense à au moins un de ces détails, et de la façon dont les gens me perçoivent.
Du coup je me sens mal à l'idée que quelqu'un me regarde.

[Oncle Barney]

Il faut bien que tu comprennes une chose: tu cherches chez les autres ce que tu ne t'offres pas.
Si tu en es là, c'est que tu as un vide en toi que tu tentes de remplir depuis l'extérieur. Alors que la solution est en toi.
Ca a évidemment à voir avec l'image que tu as de toi et l'estime que tu te portes.

Quand tu commenceras à prendre réellement conscience de tes qualités (c'est à dire sans attendre que les autres te les valident), que tu te flagelleras plus de ne pas être parfait, et que tu trouveras quelles sont tes aspirations, ça ira beaucoup mieux, crois moi!

Pour ça, ya pas de miracle: arrêter de se mentir, arrêter de faire les choses dont on n'a pas envie au plus profond de nous, être à l'écoute de ses émotions et comprendre ce que ça essaie de nous dire, avoir des projets et se battre pour les mener au bout, s'auto congratuler pour chaque petite victoire, savourer le moment présent en étant détaché du passé et du futur. Bref, du développement personnel (et pas un truc superficiel) avec toutes les ressources disponibles ici et ailleurs.

[soulisaur]

Envoyé par Organ

Ca ne m'a jamais empêché d'être sociable, et de parler/rire avec tout le monde, mais dès qu'il y avait un minimum de méchanceté gratuite, ça me renfermait dans une bulle de protection anti-conflits.
Et le pire, c'est que j'étais sujet de moqueries facilement: un humour différent (trop compliqué pour certains), le fait que les filles me touchent et que je vois autre chose qu'un trou et deux obus...

Maintenant c'est plus le cas, car à la fac les gens sont gentils. Ca n'empêche pas qu'il y ait des gamins, mais personne ne se fait la guerre et du coup je suis plus à mon aise.

Oui, je fréquente beaucoup de groupes à la fac ! Comme je l'ai dit plus haut, je n'aime pas les conflits.
Je suis très sociable, j'ai la tchatche facile, je m'adapte à tout le monde, et je ne dénigre personne, du coup je connais beaucoup de monde à la fac.
En fait, je n'appartiens pas à un groupe en particulier, mais à plusieurs à différentes échelles.

Tu cherches à fuir le conflit tout en essayant de maintenir ton rôle de sympa, de sociable…

Sache qu’en temps de conflits de groupes, chacun sort de son rôle habituel au sein du troupeau.

Qq uns le montrent, le disent et d’autres se taisent. L’ambiance n’est plus la même puisque les individus modifient leurs comportements.

Tu as trois choix :

-tu restes sympa, sociable avec un max de personnes.
Tu finiras par agacer car eux ont changé et verront d’un œil critique ta passivité (sous-entendu, le conflit, il s’en moque ou il fait semblant, il ne prend pas partie).

Tu fuis le conflit sans vraiment le vouloir. Tu cherches à maintenir une ambiance passée n’existant plus dans le présent. Tu vises l’avenir en croisant les doigts pour que tout s’arrange.

-Tu pacifies. Comment ?
Par l’observation, l’écoute et la planification.

Tu as un rôle à cet instant de non influençable. Le nœud du conflit est vite cerné. Toutes les ramifications sont donc comprises.

Ta planification dépendra du conflit : tu agis calmement en proposant différentes choses par ex. si tu as des personnalités fortes chez tes amis.

Des rumeurs sont à apaiser si tu as la preuve du contraire en ayant entendu ou observé chacun.

-Tu te casses !


Dans les groupes, il y a tjrs des conflits, des histoires, des mauvaises têtes.

Le tout est de garder la sienne ! sa lucidité.
Prendre du recul au sein du groupe.

Tu n’as pas à t’adapter aux ligueurs mais à adapter tes attitudes, tes choix / au conflit, sans chercher à l’alimenter.

Pour l’avenir :
Des membres ont déjà envisagé de partir et s’excluront d’eux-mêmes. Les laisser partir, c’est leur droit. Tu peux les retrouver plus tard, ailleurs.

Ceux qui resteront auront vu :
tes actes et ton attitude calme et non influençable.

Dans un groupe, il est fondamental de rester impartial qd tu n’es pas directement pris à partie dans un conflit. Tu peux redevenir sociable…sans pb.

Qd il arrive un accrochage, pose-toi la question « pourquoi devrais-je intervenir ? »

Lorsque tu évalues une déroute inéluctable qui te posera un gros gros pb personnel rapidement. Pas concerné, est-ce nécessaire?

En agissant correctement, tu feras taire les râleurs en mettant en avant tes actions.
Tu pourras leur dire « Et toi, qu’as-tu fait ? râler, alimenter le conflit »

Selon le caractère, des personnes privilégient le coup de poing sur la table.
C’est valable mais tu obtiens un résultat de tribunal : un gagnant et un perdant.

Parfois, il ne sert à rien d’en arriver là. La situation n’est pas trop grave.
Tout s’apprend !

Les râleurs se cassent !

[Organ]

Tu pacifies

C'est ce que je fais hein

Au lycée je me laissais pas faire, mais parfois je laissais tomber, c'était de la prise de tête pour rien, surtout que c'était juste un ptit groupe de merdeux, puisque pris un par un ils étaient sympa.

Dans mon message, j'ai peut etre donné l'impression que je me laissais marcher sur les pieds, mais pas du tout.
Je suis pacifiste, mais je suis pas non plus une larve qui se laisse couler. Je sais intervenir, organiser, régler des problèmes.
J'ai d'ailleurs la confiance de plein de gens à la fac, puisque j'ai établi un contact personnel à chacun, un peu plus intime quoi...

[soulisaur]

Lorsque tu pacifies, tu prends le rôle du pacificateur...pacifiste pourquoi pas.

Le pacificateur peut passer de l'agneau au loup en cas de mauvaise évolution.

[Organ]

Et oui ça fait parti du risque de se mouiller...