Bon, tu n'es pas Ronsard! Tant mieux.
Pas de quoi se réfugier au sommet d'un arbre à la lecture du 1er vers ou alors pour préparer un noeud coulant. Qui déprime au travail? personne!
Ta prose est de saison: les bourgeons bourgeonnent, le printemps printonne etc
Pour faire le lien avec la proposition plus sexu de
darsh"j'aurai bien aimé que tu joues avec mon stylo...", tout en respectant ton initiative poétique, voici une ode que
tu n'enverras pas quoiqu'il arrive, même menacé.
"Depuis la perte de ce joli sourire, je me surprends à tailler mes stylos bic...
Mais aujourd'hui, j'ai l'crayon bavard!
Il s'agite, se tortille comme un gammare
Frétillant sur son papier un grain buvard.
Sorti du fond de mon simarre,
Crois-tu que ce vieux rossard
S'apprêtait à te jouer un ricercar?
Tss-tss, ton regard furibard
Lui ordonne de changer rapidement de pinard.
Cette piquette aigrelette, infâme reginglard,
Ces derniers jours, t'a composé des vers qq peu tocards.
N'en parlons plus! Eveillé de son coaltar,
Mon stylo égrillard,
Te propose un rencard (Tu n'éviteras pas!)
Sous la tonnelle de vélars,
Nous dégusterons un tout autre nectar.
Enfin,je t'inviterai, sous mon oeil renard,
A prendre mon braquem...
...mon bras droit, bien sûr."