J+7, faisons le point. Je suis toujours en "autoquarantaine" jusqu'à dimanche.
Je me sens beaucoup, beaucoup,
beaucoup mieux depuis jeudi dernier. Pas de rechute, quelques anxiétés. Je poursuis ma conscientisation de ce que j'appelle mes "soucis psychologiques", je m'observe, j'observe mes émotions (que je décèle plus facilement).
J'ai attaqué pour cela le livre de Glover "Trop gentil pour être heureux" qui ne synthétise pas mon cas, mais en reprend pas mal d'aspects, clairement dus (c'est dit dans le livre) à un "père absent [...]". Ce qui est marrant c'est que je n'osais pas ouvrir ce livre pour la même raison que je ne voulais pas voir le psy : peur d'y trouver des choses que je n'avais pas envie de voir. Aujourd'hui je n'ai plus peur et je me sens bien à me laisser être "faible".
J'ai envoyé bouler mon ex, son comportement étant immature et stupide, et je me sens bien et sans émotions sur le sujet. Pour la première fois aussi, un conflit avec elle ne me fait pas remettre en question toute notre relation. Ça reste une amie, elle a ses bons et ses mauvais côtés, et cette fois elle a merdé. Je vais lui laisser le temps de cogiter, et elle reviendra d'elle-même. J'étais trop
gentil avec elle.
Avec la fille de ma promo, les choses se sont améliorés, on a eu quelques très bonnes conversations et je suis content d'avoir une amie dans mes fréquentations quotidiennes. L'idée de la masser (sans arrières pensées - cela a clairement été dit) est réapparu, chose que je vois cette fois d'un oeil purement cartésien car j'ai besoin de pratique et je souhaite expérimenter plusieurs choses (que j'ai listé sur un document). On a également parlé Reiki et hypnose, je lui ai dit pourquoi pas, mais ça n'est pas mon métier donc je ne te garantis rien.
Ce qui est intéressant c'est de pouvoir développer une relation platonique avec une fille qui m'a plu, malgré une proximité physique volontairement accrue. C'est une bonne façon de m'observer vis-à-vis du sexe féminin : comment mes anciens mécanismes d'attachement vont se manifester, comment je peux voir venir un éventuel désir sexuel. Tout cela pour mieux me connaître. Bon ça c'est l'aspect purement émotif et lié aux femmes, car sinon, c'est aussi une confidente et j'ai besoin de m'ouvrir davantage.
Besoin de m'ouvrir davantage aussi aux hommes. Tron a mis le doigt sur quelque chose que je n'avais jamais vu, c'est que j'avais une relation compliquée avec les autres hommes. Les événements de jeudi dernier ont provoqués un changement immédiat et très net à ce sujet dans mon attitude, et les résultats s'en font déjà sentir dans mon entourage où je me sens plus chaleureusement accepté. Il s'agit maintenant d'aller plus loin. J'ai la chance d'être bien entouré, donc ma progression se fera sans encombre encore une fois.
Pour l'anecdote, dès samedi dernier j'étais avec quatre potes de ma promo parti au stade voir du foot, avant de passer une bonne soirée entre gars. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vécu ça, et encore plus longtemps que je n'avais pas apprécié ça.
J'ai décrété rester célibataire jusqu'au printemps (ça ne sera pas dur) et ne pas chercher de relations sexuelles jusqu'à cette même échéance (et si elle me trouvent, je n'ai pas encore décidé de ce cas de figure). Je me suis recentré dans ma vie et mon esprit, je redeviens la personne la plus importante de ma vie, je cesse de chercher à être heureux et complété par autrui.
Drôle d'effet secondaire, j'ai divisé par trois ou quatre mon quota de pougnettes. Comme si une certaine frustration à ce niveau là était partie aussi. Au final j'apprécie le bonus de testostérone car
c'est une hormone qui rend sympathique et courageux, et j'ai retrouvé mon humour et ma tchatche. Mes relations sociales s'en ressentent déjà. Effet domino inattendu.
Je regarde moins vers le futur et plus vers le présent. J'apprécie davantage la compagnie des gens, les plaisanteries, les cours qui m'intéressent, les sorties, un café avec ma mère, etc. En règle général, je suis amplement plus détendu. Ça se sent jusque dans mon sommeil.
Le seul éventuel contrecoup, c'est d'avoir mis lecture, cuisine et sport en standby pour le moment, mais je crois que c'est nécessaire à ce stade. J'ai besoin de consolider cette nouvelle stabilité avant de repartir plein gaz dans les activités qui m'éclatent.
Je n'ai pas encore décidé si j'allais consulter un psy. J'ai l'impression que d'avoir fait sauté ce verrou a suffit a réglé une quantité de problèmes bien supérieure à ma seule impression de me sentir seul. Je ferais le point avec moi-même ce dimanche, je pense renouveler d'une semaine ma période d'autoquarantaine.
P.S.: si quelqu'un veut lire l'article entier sur la testostérone, me contacter en message prive.