Peut-être que c'est le cas, je ne sais pas. Mais sincèrement je peux me diagnostiquer des tas de maladies en lisant des symptômes.
Je pense sincèrement que ce qu'on appelle "maladie mentale" est simplement un regroupement arbitraire de symptômes.
Je dirais simplement que je suis plutôt très sensible et que mes motivations internes entrent naturellement en conflit.
Tout est affaire d'estime de soi et de perception. Tout ce qui est hors génétique n'est pas une "maladie mentale".
Ainsi, peut-être que j'ai ces troubles mais ils disparaîtront au fur et à mesure de mes efforts. Peut-être restera-t-il un résidu génétique mais peu importe.
J'endure mes phases mélancoliques (qui ont des avantages tout de même en termes artistiques) en sachant qu'un jour j'y arriverai. Tant que je reste "lucide" (pas forcément 100% du temps - il n'y a pas de surhomme), tout va bien.
Citation:
Mais j'ai quand même l'impression que tu tires une certaine satisfaction de ton côté "sombre"(une façade hautaine qui protège ton ego). Une forme d'orgueil qui est à mon avis le noeud du problème.
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Oui ça me plaît car j'ai l'impression que si je deviens "serein" je perdrais mon identité. Oui quand je séduisais avec ma façade favorite, j'étais heureux.
Je pense malgré tout que dans une certaine mesure on reste un acteur dans la vie. J'aime le théâtre. Je veux réussir MAIS en imprimant ma propre touche.
Tout ceci n'est pas forcément simplement artificiel. Enfant, je n'ai presque jamais aimé "LE héros". Je préférais toujours le mec du film qui était un peu "loup solitaire", "sauvage", dans l'exubérance, etc. Dans les dessins animés j'aimais souvent bien le méchant par exemple. Cela ne veut pas dire que je suis "mauvais" dans le sens où c'est plutôt le style "rebelle arrogant" que j'ai toujours aimé.
C'est ce qui d'ailleurs m'a sans doute aidé dans une certaine mesure à ne pas avoir les difficultés classiques dans la séduction (j'en ai eu d'autres mais pas les plus classiques).
Mes ambitions sont élevées, trop peut-être. Mais je l'ai déjà fait donc je le referai. Ce que j'ai intégré cependant c'est qu'on ne peut pas toujours être un acteur. Ma relation actuelle me l'a fait comprendre.
Et des fois je regarde ce que j'ai fait en un an et je me dis quand même que j'ai accompli beaucoup de choses même si mon regard est presque toujours porté vers ce qu'il me manque (verre à moitié vide).
Je continue mon chemin et de toutes façons je pense qu'il est LEGITIME que je me sente mal vu ma situation. j'ai vu des témoignages de chômeurs et je me trouve au final pas si pessimiste que ça.
Cela ne veut bien sûr pas dire que je doive tomber dans l'autosatisfaction comparative.