Tes collègues ont remarqué ton manque de confiance et de facto le respect s'en retrouve terni.
Tu as peur. Tout le monde a peur sauf les fous (au sens médical) et chacun y réagit de manière différente.
1- La fuite.
2- La panique.
3- Le statisme.
4- L'affront direct.
5- La réflexion et action.
Toi tu te situes dans le n°1, 2 et 3. Tu bats en retraite, Tu as peur de faire erreurs et tu ne bouges pas quand il faut s'imposer. Il faut évidemment adopter l'option n°5. Tu fais tourner ta partie émotionnelle à plein régime qui empiète sur ton logos. Il faut réfléchir juste avant d'agir et peu importe le temps que ça prend. Il vaut mieux réfléchir 10 minutes et bien agir, plutôt que de foncer tête baissée et faire des conneries. Ça tu le sais quand même
Si tu es à ce poste ce n'est pas pour rien. Tu connais ton travail, tu es intelligent et as les connaissances suffisantes pour l'effectuer. Pose-toi chez toi tranquillement (ta zone de confort), travailles sur les changements que tu veux opérer dans ton service et réfléchis à des arguments qui vont faire mouche, quasi irréfutables. Une fois au travail, tu convoques ton équipe et tu leur présentes ton projet avec conviction, fermeté et détermination. Tu dois y croire et croire en toi. Si ce n’est pas le cas, comment veux-tu que les gens te suivent? On doit le sentir dans ton attitude, ton regard et ta voix (séduction).
Si tu te pointes devant une commission pour présenter un projet d'entreprise sans convictions, sans connaissances, sans arguments de poids et contre-arguments, t'es foutu. Au contraire, si tu as bien bossé tout ça avant, tu vas y aller confiant, avec une pointe de stress comme tout le monde mais t'es préparé. Quand tout est bien en place dans la tête, l’attitude, le regard et la voix doivent normalement suivre.
Regarde les bons avocats et les hommes politiques (je mets la morale et les convictions de côté pour éviter un débat houleux).