[Playmaths]

C'est pour toi que je dis ca, pas pour elle on s'en fout. Dans TA tête tu seras plus à l'aise, c'est faible le principe du last chance, sois fort, et ton estime de toi même augmentera, ta self confidence avec.

[AlexandreDeMacedoine]

C'est pour toi que je dis ca, pas pour elle on s'en fout. Dans TA tête tu seras plus à l'aise, c'est faible le principe du last chance, sois fort, et ton estime de toi même augmentera, ta self confidence avec.

Pour avoir appliqué ce principe du "sois fort" (en fait "apparais fort") toute ma vie, je peux te dire que c'est au contraire le meilleur moyen de :

- ne rien obtenir ou en tous cas de rater beaucoup de choses
- diminuer progressivement sa confiance en soi

Tu juges une action comme étant forte ou faible. La vérité est que la véritable force c'est d'agir selon ses envies au lieu de les retenir. C'est de sortir de sa zone de confort en acceptant de perdre. Tu ne gagnes jamais en jouant petit bras, c'est ce que m'a appris le sport.
Tu vois, je l'ai ignorée pour être "fort" et regarde le résultat. Idem avec une fille l'année dernière, j'ai voulu jouer au plsu malin, au mec qui contrôle tout au lieu de me livrer et BAM j'ai tout perdu d'UN SEUL COUP.

"Qui ne se plante jamais,
n'a aucune chance de pousser "

"La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute."

C'est de façon EMPIRIQUE qu'on invalide une vision des choses. Agir contre son envie c'est CA la vraie faiblesse car on a peur de froisser son orgueil qui est une vanité. L'évitement d'une situation est une marque de LACHETE et donc de FAIBLESSE.

Ce que tu décris est une vanité, une impression de victoire qui n'est qu'illusoire.
On ne se réalise pas en singeant un comportement d’homme confiant mais en agissant comme on est pour ensuite en tirer les leçons.

Un homme qui est dans le bon chemin va chercher les réponses, s'exprime, est acteur de sa vie, ne refoule pas ses envies.

Tu es plus à l'aise avec des remords qu'avec des regrets.

D'ailleurs l'année dernière j'ai fait la "connerie" d'avouer mes intentions, je me suis pris un râteau qui s’est transformé en une situation hyper favorable. Il faut miser ou on ne gagne jamais rien. De plus après ce râteau, je me sentais bien plus confiant car j'avais AGI même si c'était maladroit au lieu de cogiter comme un lâche.

[tron]

Envoyé par alex

La seule conséquence sera l'image de moi dans l'esprit d'un autre être humain sur des milliards...que dalle.

La seule conséquence sera l'image de toi dans l'esprit de deux êtres humains, et le deuxième que t'oublies restera avec toi jusqu'à la fin, ce deuxième est le seul qui doit réellement avoir une bonne estime de toi, c'est le seul pour qui ça a de l'importance.

Cette limite que tu cherches dans le sujet de ce topic c'est quand t'en as marre ou plus envie, à mon avis tu l'a dépassée depuis un petit moment déjà. Méfies-toi de tes moments d'euphories auto-galvanisatrice après ça, je trouve qu'ils te court-circuitent pas mal tes pensées.

[AlexandreDeMacedoine]

Merci tron.
Tu veux dire que je dois m'écouter et y aller ? Moi j'ai ce sentiment. J'ai quelque chose à gagner, j'ai envie de changer ; de faire ce que je n'ai pas réussi à faire à 100 % l'été dernier et qui avait GRANDEMENT affecté mon estime personnelle (car je n'arrivais pas à libérer ce que j'avais en moi).

Par contre tu as raison sur mon état d'euphorie auto-galvanisatrice. Une fois que j'ai trouvé quelle chose, je ne vois plus qu'une possibilité et j'agis comme si tout ce qui était attaché à ma décision (donc les hypothèses privilégiées) était vrai.

Ça ma joué des tours l'année dernière car par exemple à un moment je concluais des choses qui étaient fausses MEME si mon action avait des effets positifs (avec en plus des effets négatifs plus diffus et durables à cause de mon manque d’adaptabilité).
Disons que cet état me permet d'être confiant.

Je pars dans l'idée de ne surtout pas préjuger de choses et de calibrer en fonction de la conversation, d'intuitions et de ressentis immédiats. Car si je déroule ma décision de façon linéaire et procédurale sans être à l'écoute et donc sans adaptabilité, c'est la meilleure chance de se planter au final même si au départ la démarche était bonne. Car je n'ai aucune idée de ce qu'il en est. Donc ce n'est pas "Last chance", c'est juste une envie de parler sincèrement et de dénouer la situation. Si elle me dit juste "je suis malade, on se voit la semaine prochaine", je dirais juste un truc du genre "Ok parce que ça serait cool qu'on se voit, juste des SMS, etc. ce n'est pas terrible pour une relation". Enfin je verrai selon le ressenti du moment, je ne vais pas péter un câble si ce n'est pas nécessaire.

[tron]

J'ai des bonnes raisons de le croire que si tu t'écoutais tu laisserais tomber. Bref t'es pas loin de la conclusion je vais pas te spoiler la fin, on verra bien. Pour conclure un mec doit pouvoir choisir d'arrêter une relation s'il le veut. Si un mec arrête jamais d'histoire en cour, c'est qu'il ne s'écoute probablement pas assez.

[AlexandreDeMacedoine]

Tu as raison mais pas totalement.

En fait, la relation actuelle ne me convient pas. Si elle devait perdurer ainsi, je ne l'accepterais pas. Surtout que je n'ai concrètement aucun sentiment à son égard. Mais je sais qu'elle est inhibée, je ne l'ai pas assez mise à l'aise sauf en face à face où elle commençait doucement à se livrer à moi malgré sa timidité.
De son côté, c’est plus simple. Elle sait que je vais revenir à chaque fois lui proposer un truc; elle reçoit des SMS rassurants voire de sexualisation. Qu'elle m'apprécie ou pas, elle est plus détachée car elle a la conviction qu'elle ne peut pas me perdre (en supposant qu'elle soit intéressée). Je néglige ce point de vue car la "relation" est asymétrique. Moi je ne reçois rien. Par contre, j'oublie un truc qui est comment je suis revenu, avec un "You finally succeeed to make me think of you" et avec une sexualisation.
Je ne cherche même pas un couple, juste à continuer l'interaction en vrai pour se connaître. Ce n'est même pas du needisme, juste une frustration devant un blocage contre-productif.

Le problème c'est que j'ai un espoir que ça change. Peut-être est-ce faux mais j'ai la conviction qu'il faut aller chercher les réponses soi-même au lieu de faire semblant de croire sur ce que les autres écrivent de manière statistique.

C'est peut-être un défaut de ma personnalité, mais c'est comme ça, je n'aime pas l'incertitude et les malentendus. J'ai ce besoin de savoir, je n'y peux rien.

Ça va être une énorme ouverture dans mon ego que je vais présenter. Je m'expose comme rarement, j'ouvre la carapace. Je suis persuadé que c'est le meilleur moyen de progressivement ne plus en avoir besoin.
Et je ne peux pas chasser ce doute dans ma tête.

On verra donc la conclusion, peu importe. Elle m'apportera peut-être de la souffrance mais au final une liberté retrouvée, un sentiment d'accomplissement. Une rupture de l'illusion, un retour à la réalité et une force intérieure.

[tron]

Tu me rassures en fait.

Je sais pas si je devrais attendre la conclusion pour le dire mais un couple se créé à un point haut émotionnellement et là vous êtes tous les deux dans un plan bas voir très bas. Ton état d'esprit est je pense au moins en bonne partie partagé.

Bref tiens nous au jus.

[AlexandreDeMacedoine]

Oui on verra, je vous tiendrai au jus, rien que le fait d'avoir pris cette décision m'a rendu mieux dans ma peau et a désacralisé ce que je m'apprête à faire ^^
J'ai aussi un peu joué stratégie (encore cette idiotie mais c'est trop tard ^^) en ajoutant une Chinoise "au hasard" sur Facebook (je la connais vite fait).

Je ne cherche même pas un couple à ce stade, juste à la voir pour avancer.

Un flash m'est quand même arrivé dans la nuit. Il est vrai que ma manière de revenir a été maladroite. J'ai commencé par "You finally suceed to make me think of you" [ce qui sous-entends que je me suis d'un coup rappelé d'elle, comme si c'était un second choix] puis ensuite j'ai changé de comportement par rapport à d'habitude en lui envoyant même un SMS de "sexualisation". Puis a téléphone je suis froid. ==> manque de congruence générale.
Et bêtement, j'avais dit au premier rendez-vous un truc du genre "j'aime les trucs nouveaux mais après ça me lasse" (et je sais d'expérience qu'une femme retient bien tout ce qu'on dit, surtout ces choses là qu'on avaient dites sans arrière pensée ^^)

Donc il est aussi possible qu'elle se méfie de moi, surtout qu'elle est timide et donc potentiellement un peu LSE. Mais ça ne change rien au problème, il y a quelque chose à dénouer, un quiproquo à lever.

[tron]

Je trouve ça révélateur que t'arrives à te motiver sans interaction de sa part pour envoyer un message couillu et que t'as du mal quand elle réagit. Au final c'est elle et de votre relation ou l'idée que tu finis par te faire d'elle et de votre réaction quand tu cherches la motivation tout seul dans ton coin?

C'est une question ouverte je donne qu'une hypothèse. Comme toujours c'est sûr mais c'est bien de le rappeler.

[AlexandreDeMacedoine]

Eh bien quand j'envoie un SMS couillu, c'est tout simplement la manière dont j'ai envie d'orienter la relation sans souci de sa réaction.
Ma "sexualisation" signifie : je veux une interaction physique avec toi, i.e. dans la vraie vie (pas en ligne) et l'idée était qu'elle ait ça dans la tête.

Ensuite quand elle réagit je me mets en mode sécurité et repense à ses (pseudo ?-) attentes.

Donc voilà. Rien que d'avoir pris cette décision hier fait que je suis plus à l'aise avec moi-même. Je suis ma voie en me détachant du passé douloureux. Je suis maintenant convaincu qu'il faut exprimer des demandes, présenter sa vision des choses avant que les autres y adhèrent...ou pas.
Surtout que j'ai compris que ce que je voulais faire n'avait rien de bien dramatique - moi j'aimerais bien qu'une fille discute avec moi et me fasse part de sa vision des choses au lieu de traîner. Donc pourquoi j'adopterais un comportement contraire ?

L'arcane sans nom, ou le courage de se dénuder du poids du passé, du superflu (des vanités), des poids pour renaître et devenir un homme.