Bonjour, je vais vous expliquer quelque chose qui me gêne depuis exactement un an à ce jour, quelque chose que je ne contrôle pas et que personne n'arrive à résoudre.
Peut être qu'ici je trouverai ma réponse?
Je rencontre Marie, une fille avec qui j’ai commencé à parler sur badoo.
Je suis dans une période où je commence à me sentir + à l'aise avec les filles, même si ce n'est pas le top non plus !
On boit un coup et les 2 premiers rendez-vous se passent bien.
Lors du 3ème rendez-vous, elle m’apprend qu’elle va déménager sur Montluçon.
J’arrive à obtenir un dernier rendez-vous avant qu’elle parte.
On passe une grande partie de la journée ensemble. Durant presque toute cette journée, j’ai énormément de mal à aborder le sujet de se mettre ensemble, alors que je savais qu’il y avait de grandes chances que ça fonctionne. Jusque là , c'est du stress plus commun, on est beaucoup à ne pas oser avouer ses sentiments.
Le soir, on mange ensemble à crousti pain.
J’arrive à la convaincre de faire un tour après le repas afin qu’on commence la relation : j’avais envie de l’embrasser.
C’est là que tout commence à mon avis.
J’arrive à aborder le sujet. On discute en parfaite harmonie du pour et du contre (ne pas se voir souvent). Elle était parfaitement d’accord pour qu’on démarre notre relation maintenant si j’étais d’accord. Je lui ai dit que je lui serai fidèle pour pouvoir l’embrasser. C’était assez faux car je me disais bien que j’aurais une autre copine en même temps si j’étais avec elle. J’étais insouciant depuis le début de ma vie et jusque-là , je n'avais vraiment pas beaucoup d'éthique. A ce moment-là , j'ai senti comme un écoeurement, une brûlure au niveau du ventre, et comme une envie de vomir mais différente par exemple de celle quand on est dans la voiture ou malade. C'est un écoeurement, on sent que ça part du ventre et que les aliments se trouvent plus haut, c'est assez difficile à expliquer, même après un an. Voici les raisons que je soupçonnais à ce moment-là :
- J’avais envie de l’embrasser, mais quelque part je m’écœurais car je savais que je lui mentais, donc d’écœurement par rapport à mon comportement…
- La situation était acquise, et je n’ai pas l’habitude que les choses se déroulent aussi bien. Avoir autant le contrôle sur quelque chose de si puissant m’aurait déstabilisé au point de me sentir écœuré ? Un peu comme si je me disais que je n'ai plus rien à faire, que j'ai juste à claquer des doigts et mal par rapport à ça?
Je voyais pas d'autres explications, pourtant les 2 me semblaient flous, et pas sûres du tout.
Je me suis senti très mal, ça a duré. J’aurais eu 100 fois l’occasion de l’embrasser, mon "envie de vomir" était assez forte pour que je décide de ne pas le faire. Je me disais peut être dans mon inconscient à ce moment que si je tissais des liens physiques, l’envie de vomir serait encore plus forte. En + de ça, j’ai donc été frustré de ne pas pouvoir l’embrasser, mon mal-être s'est accentué car je devais l’embrasser, et + j’attendais + ça devait faire bizarre pour la fille.
Je suis parti aux toilettes pour essayer de vomir, je n’ai pas réussi (et ça ne venait pas facilement, c’est peut être différent des nausées). L’envie est restée presque aussi forte en sortant.
Lorsque j’ai envie pu l’embrasser dans la voiture, j’ai ressenti une envie de vomir assez importante, ou comme une "brûlure, rien de sûr c'est très dur à déterminer pour moi... et donc quasiment aucun plaisir. C’était une des soirées les moins marrantes que j’ai passé, à la limite + parce que je me demandais ce qui m’arrivait que par rapport à la fille avec laquelle j'avais mené mon game pour en arriver là .
Je suis sûr d’une chose : le fait d'avoir mangé ensemble le soir a en tout cas bien aggravé la chose (peut être qu'on aurait pas mangé ensemble ce ne serait pas arrivé? Ca je ne sais pas). Ce qui s'est passé est arrivé peu après le repas. J'avais à cause de cette "envie de vomir" comme un écoeurement pour le repas passé ensemble.
Je m'oriente alors sur la piste de l'éthique en me disant que c'est peut être le fait que j'ai promis quelque chose que je n'ai pas tenu. Point positif tout de même : c'est à partir de ce moment-là que j'ai commencé à avoir une éthique bien acceptable, contrairement à avant.
J'ai donc beaucoup moins pensé à ce qui m'est arrivé, pensant que ce serait règlé...
Quelques semaines plus tard, prochaine fille avec laquelle "tout va bien..."
L' histoire suivante s’est passée pendant un stage de BTS. Une stagiaire arrive dans la même pièce que moi pour quelques jours, on devait travailler sur une activité commune. Le feeling passe bien, je ne ressens aucun stress. Je suis content de moi, je m’aperçois que je suis de plus en plus à l’aise avec les filles et que je gagne en répartie.
On a très vite eu un feeling suffisant pour se parler comme des amis d’assez longue date, c’est par exemple moi qui la déposais le soir en rentrant.
Alors qu’elle était très proche de moi, j’ai commencé à ressentir ce même "écoeurement" un des matins où on devait trier les enveloppes tous les 2 dans une pièce, un peu comme un écoeurement de la bouffe, mais difficile à expliquer. Le même que celui avec la Marie, mais en un peu moins fort pour le moment car j'en étais pas non plus à la même étape.
J’ai ressenti cette sorte d’écœurement, comme si chacun de ses compliments accentuait les remontées (je pense que c’est + les compliments que les reproches, j’insiste là -dessus).
Je suis parti aux toilettes le temps que ça passe et ça allait mieux ensuite. Mais ce n’est pas normal que ça me fasse ça !
Était-ce dû à l’appréhension que ça recommence ? Dans ce cas, c’est inconscient car il me semble que ça s’est déclenché alors que je n’y pensais pas forcément !
Je pense plutôt à une situation acquise (c’est le seul élément commun que je rallie à l’histoire d’avant, mais c’est spécial, est-ce exactement ça ?)
Je me suis rendu compte que + le temps passait dans la matinée, moins je ressentais cet écœurement car + j’avais le ventre vide. Au fur et à mesure de la matinée, revenait alors l’envie normale de la draguer et de recevoir des compliments. J’arrivais alors tout à fait normalement à ressentir des sentiments pour elle.
Cette situation s’est reproduite 2 ou 3 fois.
Peu de temps après, cette fille, avec qui je me suis toujours très bien entendu, m’a proposé que l’on mange ensemble un midi. Rien que d’y penser, j’étais déjà mal la veille.
Il est évident que mon appréhension n’a pas arrangé les choses.
Cette fois, ça a fait fort : le simple fait de sentir l’odeur des aliments dans la cafeteria a suffit à déclencher le mal-être que j'ai ressenti avec Marie.
Avec Marie, ne s’est passé de tel pendant le repas, ça ne s'était déclenché que lors de la discussion sur le fait de se mettre ensemble (à part le fait que je n’ai vraiment pas avalé grand-chose ce soir-là avec Marie car troublé à mon avis par le fait de ne rien lui avoir dit encore).
Je n’ai quasiment rien mangé avec la stagiaire, mal tout le long. Les remontées étaient aussi sérieuses que celles avec Marie après le repas. Le pire, c’est lorsque la stagiaire avait des discussions parfaitement en feeling avec moi. Si je faisais un pas pour me rapprocher d’elle, ça empirait aussi.
Voilà les hypothèses lors de ce repas, là il se peut que plusieurs de ces choses se soient produites :
- L’appréhension depuis la veille que ça recommence (possible car ça a commencé rien qu’au fait de sentir l’odeur)
- La réaction rapide de mon organisme étant donné qu’il a déjà ressenti ça maintenant plusieurs fois, il s’agit + ou - d’une sorte de réflexe que je ne contrôle pas (possible au même titre que la 1ere hypothèse, ou en complément avec la 1ère
- Quasiment sûr : le fait que tout aille bien, j’aimerais vraiment en savoir + là -dessus ! PS: jen ai parlé à un ami, il m'a dit "et si tu étais homo? " Hypothèse à écarter, je ressens vraiment beaucoup de désir en temps normal et loin des repas
Sur le chemin du retour, j’ai trouvé des toilettes où aller. Je n’ai pas réussi à vomir, peut être aussi un manque de courage de le faire ça rien n’est sûr, mais ça ne sort pas comme ça en tout cas, comme si on était en voiture ou malade.
Je me suis senti mieux en sortant. Je remarque alors que ça fait 2 fois que ça s’arrange + ou – en sortant (mais ça met du temps à se rétablir et pour moi c’est pas sûr que ça se rétablisse à chaque fois comme ça).
En tout cas, c’est uniquement lié aux filles : j’ai mangé avec un ami proche quelques jours après : il a eu beau avoir le parfait feeling avec moi, me complimenter… rien n’est arrivé.
Lorsque quelqu’un de la famille est super proche de moi, pareil, il ne se passe rien.
C’est sûr : c’est lié aux filles !
(je m'excuse d'avance, mais le texte étant trop long, je suis obligé de faire un double post pour que je puisse poster). Je m'excuse d'avance auprès des modérateurs, mais si je n'écris pas tous les élements alors vous ne pourrez pas m'aider, ou alors ce seront peut être des fausses pistes).