[Dryn]

Bonjour à tous.
J'ai beaucoup de choses à dire, donc j'ai essayé d'organiser mon texte pour que ce soit le plus digeste possible. Je posterai en plusieurs fois vu qu'apparemment mon texte est trop long.


Je lis régulièrement ADS depuis déjà pas mal de temps (je dirais 2-3ans), et je dois dire que ça m'a apporté beaucoup. Bien que la partie sur la séduction m'intéresse fortement, celle qui retient le plus mon attention est celle sur le développement personnel. Je suis un étudiant en deuxième année de médecine de 18ans, qui a très longtemps été mal dans sa peau, et qui compte se prendre en main et devenir maître de sa vie. Je préfère vous parler un peu de moi avant de vous exposer mon réel problème, histoire que vous sachiez à peu près à qui vous avez à faire. Je m'excuse d'avance de vous pondre un tel pavé, mais ces temps-ci je ressens un besoin urgent de vider mon sac, et de me confier à quelqu'un qui pourrait m'aider.

I / Le chantier de ma vie

J'ai lu l'article sur la méthode SWAG (Sport Work Art Game) et j'ai été vraiment surpris, parce que récemment j'ai essayé de faire un travail sur moi-même, et de cette introspection j'en ai tiré 4 grands piliers que je voudrais bâtir dans ma vie : mon corps, mon métier, ma passion et mes relations sociales (je dis « mon » mais je pense que c'est valable pour quiconque souhaite une vie équilibrée). Vous comprendrez donc ma surprise quand j'ai vu cet article, je devais être sur la bonne voie ^^.
Je m'imagine tout ça comme une grande maison (ma vie) que je bâtirai tel un maçon, avec ces 4 piliers que je dois élever petit à petit. Du coup j'ai essayé de me mettre à ce vaste chantier.

→ Pour le métier : je suis actuellement étudiant en 2ème année de médecine. Je ne sais pas précisément quelle spécialité je veux faire, mais je sais que je vais m'éclater, je ne suis pas déçu d'avoir choisi cette voie, j'aime ce que j'y apprend. C'est peut-être trop tôt pour en tirer une conclusion, mais je pense qu'il ne s'agit plus que d'une question de temps et de travail avant que ce pilier ne soit construit, je sens que je suis dans la bonne direction.

→ Pour le corps : je me suis mis à la musculation, j'essaye d'être le plus rigoureux possible dans mon entraînement, je n'oublies pas les exercices d'étirements pour mon bien-être général. J'ai diminué ma consommation d'alcool pendant les soirées (je n'ai jamais fumé et je ne compte pas m'y mettre, mes cours de médecine m'ont déjà vacciné) et je dors également beaucoup mieux et davantage (en me couchant plus tôt). J'ai aussi radicalement modifié mon alimentation : l'année dernière j'étais en 1ère année de médecine, année de concours extrêmement difficile, où le micro-onde est un des meilleurs alliés (car on ne peut pas se permettre de perdre du temps à faire la cuisine, et quand on est seul dans son appartement sans ses parents, c'est vraiment pas facile). Nourri à doses de boîtes de conserves, aujourd'hui j'ai changé tout ça, je mange désormais équilibré, tout en mangeant en quantité pour prendre de la masse. Cela a d'ailleurs entraîné de bons changements d'un point de vue physique (liés à la musculation). Idem pour ce pilier-ci, je pense être dans la bonne voie, je me sens mieux et mon corps se sent mieux. Le temps et la volonté feront le reste.

→ Pour ma passion : c'est la musique, plus particulièrement le rock (ce qui se rapproche étonnement du A de la méthode SWAG, je vous le répète, j'étais réellement surpris, drôle de coïncidence ^^). C'est ma grande passion depuis le collège, mais je n'ai décidé de me mettre à la guitare électrique que cet été. Et je m'en mords les doigts tous les jours de ne pas avoir commencé étant gamin, parce qu'avec mes études c'est dur de trouver le temps pour. Un pilier a consolider davantage que les 2 précédents donc.

→ Pour mes relations sociales : nous en arrivons à mon problème, ce qui m'a poussé à vous écrire (et pour que j'en vienne à demander de l'aide, croyez-moi c'est qu'il y a vraiment du boulot sur ce point...). Ce pilier manque à ma « maison », ce qui la rend vraiment bancale (ouais je sais j'ai encore cette image de la maison, mais je trouve qu'elle reflète parfaitement ce que je veux dire, j'ai envie d'avoir de bonnes fondations avant de bâtir quelque chose dont je serai fier : un moi, mais en mieux). C'est vraiment la cause de mon mal-être.

II / Problèmes dans mes relations sociales

Je vais vous dresser un portrait du bonhomme qui vous écrit, je pense que ça pourra vous aider.

1 → J'ai toujours été très petit, tout le temps le plus petit de la classe, j'ai entamé ma croissance après mes copains, et je l'ai terminé avant mes copains. Aujourd'hui j'ai 18ans, je mesure 1m65, et cela fait maintenant 2ans que je n'ai pas pris le moindre cm. Je pense qu'il faut maintenant arrêté d'espérer. Cela me bloque énormément, que ce soit dans mes relations avec les mecs ou avec les filles. Avec les mecs, j'ai toujours la sensation désagréable d'être plus ou moins ignoré. Quand je suis dans un groupe il est très difficile pour moi de prendre la parole, et je me prends souvent des vents (et pourtant je n'ai pas vraiment l'impression que les autres le fassent exprès, ce ne sont pas tous des connards par nature). J'ai CONSTAMMENT l'impression de devoir fournir plus d'effort que les autres pour être leur égal. J'étais également très maigre (42kg). Mais grâce à la musculation je fais aujourd'hui 55kg sans prendre trop de gras. Et j'en suis très fier parce que ça a été une revanche contre moi-même, j'ai regagné un peu de confiance en moi. J'étais maigre, et grâce à de la volonté j'ai réussi à devenir moins maigre et à apprécier davantage mon corps. Mais avec toute la volonté du monde, je ne pourrai RIEN faire pour combler ce manque au niveau de la taille (alors que c'était possible pour mon poids). Ce qui me rend malade c'est que certains ont une taille idéale alors que c'est juste par chance. Vous parlez souvent du lien entre le physique d'un mec et sa confiance en soi, son rapport aux autres. Quelqu'un de grand et maigre ou obèse, avec de la volonté, il peut devenir un mec au physique attrayant. Alors qu'un petit, quelque soit sa motivation il n'en sera jamais capable. C'est peut-être idiot comme complexe, « il faut de tout pour faire un monde », mais bon sang qu'est-ce que cela me pèse ! On dit qu'il faut juger un homme sur les choses qu'il peut changer, mais le regard des autres ne cesse de me juger sur ce que je ne pourrai jamais changer (indirectement en général, on ne me traite pas de nain, mais je sens que ma taille me bloque socialement, cf. plus loin).
Maintenant parlons de ce problème de taille avec les filles. Bon là c'est le problème classique hein, on vire toutes les filles qui sont naturellement plus grandes et on vire toutes les filles qui veulent un mec grand (ou à défaut pas un mec petit). Je n'ai jamais eu la tchatche avec les filles (avec les mecs non-plus d'ailleurs, j'en parlerai plus tard). Alors quand en plus je me sens mal à côté d'elles... Au final elles sont presque toutes plus grandes que moi vu que les filles de ma taille mettent souvent des talons hauts. Ma mère a toujours dit à ma sœur qu'il fallait éviter les talons hauts, que ça abimerait le dos... En tout cas dans ma fac elles en mettent presque toutes. De quoi m'encourager.

2 → J'ai eu une acné assez sévère à mes 16-17ans. Au collège j'étais très timide, je parlais vraiment très peu aux autres. Au lycée ça s'est amélioré, je n'abordais pas spontanément les autres mais cela ne me dérangeait pas de tenir une conversation quand c'était mon interlocuteur qui faisait le premier pas. Puis j'ai eu cette acné. Je vous laisse deviner la suite. J'ai pris un traitement carabiné, aujourd'hui je n'ai plus de boutons mais encore pas mal de cicatrices. Disons que ça ne me gêne plus, mais c'est écrit en gros sur ma gueule que j'ai eu de l'acné et que ça n'a pas fait semblant. Je ne m'en rends plus compte quand je parle aux autres, cela ne me gêne plus. Je ne suis pas quelqu'un de moche (ou qui se trouve moche), je pense que sans mes cicatrices mon visage est même beau, mais voilà ya les cicatrices. Ça, + le fait que je sois petit, + le fait que je n'ai pas encore de pilosité faciale, + le fait que j'ai un an d'avance : ben je ressemble à un gamin. Du fait de mon année d'avance, et du fait que j'ai réussi mon concours de médecine du premier coup (beaucoup redoublent la première année) et bien je me retrouve à être l'un des plus jeunes de la fac. En plus, vu le nombre d'années d'études en médecine, on côtoie régulièrement des personnes de 20-23ans. Alors quand les filles les plus jeunes ont 19-20ans, qu'elles cherchent la plupart du temps un mec plus âgé, et qu'on a que 18ans mais qu'on en paraît à peine 16, ben c'est, comment dire, pas très facile. Là encore j'en nourrit presque une haine envers ceux pour qui tout est facile : ils sont grands, ils sont beaux, pas de traces d'acné, il ressemble à des hommes, à des adultes, « comme ça ».
Tout ça pour dire que j'ai du mal à grandir et à devenir un adulte, alors que je suis coincé dans un corps d'enfant.

[Dryn]

3 → Alors je ne sais pas trop comment mettre un mot sur ce que je ressens : « asocial », « agoraphobe » ou juste « solitaire », à vous de voir. Ce que je sais c'est que j'aime être seul. Je passe la plupart de mon temps seul, et je n'en souffre pas, très franchement. Je me suis longtemps demandé si je n'essayais pas de me trouver une excuse pour ne pas sortir, mais j'aime vraiment être seul. Par contre j'aimerai aussi de temps en temps l'être moins. J'aime être avec 2-3 bons copains de temps en temps, mais dès que je suis dans un grand groupe, c'est comme si d'un coup je me faisais chier, de suite je ne suis plus à ma place, je le sens. Dès que j'en ai l'occasion, je m'éclipse. Je parle très rarement au sein d'un groupe, je n'ai jamais été le leader, l' « alpha mâle » comme vous dites. Le truc c'est que je n'ai jamais eu envie d'être un leader. J'ai l'impression que pour la majorité des étudiants, la fac se résume à un grand concours de popularité, où faut à tout prix être THE alpha mâle de la fac. Cela ne m'attire vraiment pas du tout, au contraire j'aime être discret.
Je me suis longtemps demandé si c'était bien d'être seul. Si je pouvais être heureux comme ça. Si ma maison pouvait être suffisamment solide. Je me la pose toujours d'ailleurs.
Le truc, c'est que dès que je suis entouré de monde, je me sens mal, j'ai envie de partir et d'être seul. Quand je croise des « connaissances », c'est toujours « bonjour ça va ? » quand je n'ai pas réussi à les éviter par divers stratagèmes.
Et quand la conversation va plus loin, je sens que je n'intéresse pas, je sens que les autres ne s'attachent pas à moi. Et je ne peux pas vraiment leur en vouloir vu que moi-même je n'arrive pas à m'intéresser à eux. Je me rend compte que des fois des amis me parlent de quelque chose qu'ils ont fait, qui leur est arrivé, et je me dis dans ma tête « mais j'en ai rien à cirer mon vieux ». Je ne trouve aucune utilité à parler de futilités, et surtout aucun plaisir, à chaque fois je me dis que j'ai mieux à faire. Du coup pour aborder des personnes (mecs ou filles) bah ça coince forcément.
Tout ce que je vous raconte vous paraît peut-être un peu flou, je m'y emmêle moi-même un peu les pinceaux. En gros, je n'arrive pas à établir un lien avec les autres (et je me rend compte que j'ai du mal à maintenir ce lien avec les rares amis que j'ai, qui sont mes amis pour des raisons que je ne connais pas, et pourtant j'ai cherché, peut-être juste le courant qui est bien passé ? Peut-être que ce sont eux qui ont fait l'effort de s'intéresser à moi ?). Est-ce que c'est nécessaire pour tout le monde d'établir et maintenir ces liens ? Ne peut-on pas vivre seul et heureux ?
Apparemment non, à cause de la pression sociale.
Je n'ai pas spontanément envie d'établir un lien avec les autres, en plus les autres m'infligent cette pression sociale parce que je ne suis pas comme eux (j'ai l'impression que personne ne comprend qu'on puisse ressentir le besoin d'être seul), j'en nourris presque une haine des autres, et forcément je n'ai pas envie d'aller vers eux. Mais cette pression sociale est tellement forte que je n'arrive pas à l'ignorer.

4 → Je suis trop sérieux, je n'arrive pas à me lâcher, je n'en vois pas l'intérêt. Je suis quelqu'un de trop rationnel. Quand je vois des photos de personnes faisant les andouilles, je n'arrive pas à comprendre le pourquoi de leur action. Ça doit vous sembler triste, mais je n'arrive pas à m'amuser avec les autres. Être seul à écouter de la musique me fait plaisir, être seul à jouer de la guitare me fait plaisir, être seul à faire ma séance de muscu me fait plaisir. Par contre faire le zouave, avec les autres, j'en suis incapable. Pourquoi ? Suis-je normal ? (ouais ça fait question d'ado en pleine crise du « le-monde-est-contre-moi », mais là ça dure, je n'ai plus l'impression d'être un ado, je sens que bientôt je vais devoir être adulte, mais j'ai vraiment du mal avec ça.)
J'ai tenté d'être comme les autres en soirée, de boire de l'alcool même si je ne suis pas vraiment fan, faire comme les autres. Rien. J'me sentais au milieu d'un troupeau d'idiots avec au milieu un mec encore plus idiot qui n'arrivait pas à être un mouton. Surtout que les autres étaient particulièrement défoncés (que ce soit à l'alcool ou pas d'ailleurs). J'ai vraiment du mal à comprendre leur démarche. Je ne me sens vraiment pas à ma place, je n'ai pas l'impression d'être « jeune ». Je sais pas si je suis déjà mature et adulte dans ma tête, ou si j'ai oublié d'être jeune et con et que c'est un passage obligé. Du coup j'ai essayé de faire partie de ces jeunes à une autre soirée, où je me suis mis minable. Je n'ai que des brides de la soirée tellement j'étais mort, mais je me souviens avoir été heureux, je me souviens m'être éclaté, de m'être amusé comme jamais, même si je ne savais pas ce que j'avais fais.
C'était une sensation extraordinaire : j'ai voulu retenter l'expérience. Et je me suis réveillé dans un lit d'hôpital aux urgences : je vous laisse deviner le diagnostic. Si seulement vous saviez à quel point j'ai eu honte ce jour-là. Je suis un étudiant en médecine, et je me retrouve de l'autre côté du lit pour coma éthylique. Pourquoi ? Parce que j'ai voulu ressentir ce que les autres de mon âge veulent dire par « s'amuser, profiter de la vie ». Parce qu'à force de souffrir d'être différent, j'ai voulu être comme les autres. Le pire, c'est que le lendemain j'étais acclamé par ceux qui savaient que j'avais fini la soirée aux urgences. Je me suis réellement demandé ce que je foutais là. Est-ce que les autres sont vraiment trop cons, ou je suis vraiment trop sérieux ? Cette expérience m'a vraiment refroidit, au réveil j'avais vraiment l'impression d'être passé à ça de mourir pour une connerie. Cette fois-ci je ne me souvenais de rien, gros black-out pendant plusieurs heures. Je me suis senti encore plus con que les autres. (En plus je tiens vraiment très mal l'alcool, surtout que je pèse 55kg et que quand faut suivre les autres étudiants qui font 70-80kg et qui sont entraînés à boire...et bim le problème de corpulence qui revient sur le tapis !)
A la suite de cette expérience j'étais vraiment perdu, et depuis je ne bois quasiment plus d'alcool. Donc du coup je m'amuses moins, et être sobre au milieu de centaines d'étudiants torchés c'est pas vraiment la joie. Du coup je sors moins quand ya des fêtes organisées. Du coup mes potes me demandent pourquoi je ne vais à la fête avec eux. Du coup ils se détachent de moi.
Pour tout vous dire, je suis jaloux de mes amis : jaloux de les voir heureux avec du monde, alors que j'en suis incapable. J'ai fais beaucoup d'effort pour remédier à mon problème de relation social, tout ce que j'ai gagné, c'est une visite des urgences aux premières loges et me rendre compte que je suis vraiment pas fais pour vivre en société. Là j'avoue que j'en arrive à un point où je n'ai même plus envie d'essayer. J'ai l'impression que pour tout le monde, tisser des liens, se faire des amis est quelque chose d'inné, ça se produit, c'est tout. Alors que moi, je galère, je comprend pas, et parfois je peine à en trouver l'utilité. Peut-être que je cherche trop loin ? Peut-être que je suis juste fais pour être seul ? Si c'est le cas pourquoi je me pose toutes ces questions et pourquoi j'ai si souvent tenté de changer ?
(Petit HS : vous vous demandez peut-être comment quelqu'un de si réservé peut être amené à devenir médecin. Et bien bizarrement je n'ai pas de problème quand il s'agit de la relation avec les malades. Surement parce que je me sens utile, que la conversation a un but précis, et du coup le courant passe mieux je trouve. Par contre durant mes quelques stages je me suis rendu compte qu'avec le personnel hospitalier c'était la même galère qu'à l'extérieur de l'hôpital, impossible de créer des liens, de surcroit quand on est en stage pendant seulement un mois. Je me souviens de la première semaine de mon premier stage : j'étais tout simplement effrayé par l'hôpital. Moi qui suis très réservé, je suis jeté dans un univers très peuplé, où on côtoie énormément de monde, sans compter les patients. Je me sentais littéralement oppressé. Je me souviens également que le seul moyen de baisser la pression, c'était de m'enferme aux WC pendant quelques temps. C'est quand même révélateur : la pièce où je me sentais bien était la seule pièce où je pouvais être seul.)

[Dryn]

5 → Je n'ai jamais eu de petite amie. Aucune fille ne m'a vraiment donné envie de me caser à vrai dire. Ces temps-ci je me suis souvent posé la question si je voulais vivre en couple. Je suis très bien tout seul dans mon appartement, j'ai BESOIN de cet espace vital où il n'y a que moi et où je peux me réfugier quand je veux, autant de temps que je veux. Du coup je ne pense pas que ça soit une bonne idée que je vive avec quelqu'un. Au lycée j'étais en internat parce que mes parents habitaient trop loin, et bien j'avais du mal à vivre avec les autres. Récemment un ami a proposé de faire une colocation l'année prochaine (une idée un peu lancée en l'air mais qui m'a fait réfléchir). Je l'apprécie vraiment, il doit être mon meilleur ami. Mais même, je sens que si je n'ai plus cet espace vital rien qu'à moi où je pourrai être seul, et bien ça va finir par coincer. Pour en revenir au couple, je me fais souvent la réflexion que ceux que je vois ont l'air un peu abruti depuis qu'ils sont en couple : passer leur temps à se bécoter pendant des heures alors qu'ils pourraient bosser, faire du sport, jouer d'un instrument, lire un livre, n'importe quoi d'autre. Je n'ai jamais ressenti un vrai Amour pour une fille, ceci explique peut-être cela. Quand je me relis je me fais à la foie peur et pitié. J'ai parfois l'impression d'être une machine qui n'a qu'une approche utilitariste des relations humaines et qui n'est pas foutu d'avoir des émotions comme tout le monde.
Comme vous pouvez le voir, je ne sais même pas si j'ai réellement envie d'avoir une copine. Alors forcément aucune raison pour que je passe à l'acte.
J'ai pensé que fréquenter quelques filles sans envie de se mettre en couple et quelques coups d'un soir pouvaient peut-être me débloquer un peu, histoire de mieux connaître la gent féminine. (A ce stade est-il réellement nécessaire de préciser que je suis encore puceau ? Cela ne me pose à vrai dire aucun soucis, quand je suis seul (disons que ce n'est pas une idée qui m'obsède nuits et jours). Le truc c'est que, pression sociale oblige, une fois à la fac, plus personne n'est puceau ! D'ailleurs je pense que c'est un facteur qui joue sur mon blocage avec les autres mecs. Évidemment je n'ai aucune expérience à raconter dès que le sujet est abordé. Et puis traîner avec un puceau c'est pas bon pour la réputation (cf. la fac, alias concours de popularité).)
Mais je me demande si au contraire cela ne risque pas d'accentuer le fait que je conçoive une quelconque relation par une approche utilitariste ? (faire l'effort d'aborder une fille, pour coucher). Si je parle avec quelqu'un que je ne connais pas ou peu, c'est en général pour demander un renseignement.
Et puis quand bien même je voudrais vraiment une petite copine, je trouve que je ne suis pas assez stable pour être dans une relation durable (il n'y a qu'à voir toutes les questions que je me pose). Pas très alpha tout ça. D'ailleurs parler de ces problèmes avec mes amis, demander désespérément de l'aide, c'est pas très alpha non-plus. Pourtant j'en ai besoin. Mais un homme doit être fort, il est maître de sa propre vie, il ne demande pas d'aide, pas de place pour les faibles. Merci la pression sociale, ça faisait longtemps tiens (sans compter qu'un nain c'est pas très alpha non-plus, pression sociale II : le retour, comment ne pas haïr les « autres », qui m'inflige cette « pression sociale » quand je m'en prends constamment plein la gueule dans chaque aspect de ma vie ? Dois-je vraiment tenter de m'intégrer alors que je ne m'y sens pas à l'aise, pas à ma place ?). Le truc c'est que pour devenir un homme, j'ai besoin de demander de l'aide. Chez moi ce n'est pas naturel. J'ai décidé de briser cette spirale infernale, derrière un écran certes, mais c'est déjà un grand pas que j'ai réussi à franchir. Se rendre compte qu'il y a un truc qui tourne pas rond, et l'admettre, et essayer de trouver des solutions, et ne se heurter qu'à des échecs, j'en ai marre.
Help.
Une autre soirée médecine est organisée pour bientôt. Avant je me forçais à y aller histoire de me forcer à sortir, à être entouré d'inconnus pour favoriser les rencontres. Je ne compte pas y aller cette fois-ci. Soit c'est pour s'amuser (je n'y arrive pas), soit c'est pour choper (je ne sais même pas si j'en ai envie et je ne pense pas que ce soit le meilleur moment étant donné que ma « maison » est trop bancale ces temps-ci). Je préfère préciser que mon blocage du côté des filles n'a rien à voir avec un autre complexe de taille : tout se passe bien sous la ceinture, et encore heureux parce que si je devais supporter ce complexe en plus, j'aurai déjà touché le fond.





Résumons : trop petit, restes d'acné, solitaire, n'aime pas la société, trop sérieux, n'est pas suffisamment attiré par les filles que ce soit pour un ONS ou une LTR.
Vous l'aurez compris, j'ai besoin d'une grosse dose de confiance en moi, et de changer, mais je ne sais ni comment ni par où commencer. Pas de soucis pour mes 3 premiers piliers. Le 4ème est-il vraiment nécessaire ? Si oui comment puis-je le bâtir ? Il y a-t-il un moyen de reconnaître des personnes comme moi (dans leur BL par exemple) ? Peut-être que la solution est là.

Je m'excuse de ne pas mettre UNE question bien définie sur mon problème, j'ai moi-même du mal à savoir ce qui ne tourne pas rond chez moi.

Je vois déjà le tampon « cas désespéré » accolé sur mon front, j'espère que vous relèverez le challenge d'aider ce cas en question. Je ne me suis pas encore totalement résigné, j'ai envie de me battre, mais je sais pas comment. C'est vraiment sur l'aspect développement personnel que je veux me focaliser, et je pense que vous pouvez m'aider sur ce point. Pour la séduction, why not, mais ce n'est vraiment pas ma priorité. Je pense que pour être séduisant il faut déjà se sentir séduisant et avoir une vie remplie et équilibrée.

Félicitations à ceux qui ont eu le courage d'aller jusqu'au bout et merci de m'avoir lu



[Question bonus, que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans les relations aux autres (amicales ou de séduction), vaut-il mieux consolider et améliorer ses points forts ? Ou combler ses point faibles ?]

[aigle]

ouf, je n'ai pas tout lus. Je vais répondre juste à la question boni, car c'est des points gratuis!

Donc, est-ce préférable d'amélioré ses défauts ou d'amélioré ses qualités.

Il existe plusieurs manière de voir les choses, certains préfèrent être mauvais dans tout, mais avoir un début de tout. D'autres préfèrent être le meilleur dans une chose et être mauvais dans le reste.

Pour ma part, je crois que c'est dure pour un seul homme d'être bon dans tout, ce qui fais en sorte que j'essaie d'améliorer et de consacrer plus de temps à ce que j'ai le pouvoir de changer et d'accorder moins d'importances à ce que je ne peux pas changer. J'essaie d'améliorer mes défauts tout en cultivant d'avantage mes bons côtés. Car après tout, nous sommes ce que nous cultivons de nous même. Si on a envie d'être notre côté cupide nous valoriseront notre cupidité en lui accordant plus d'importance. Donc je crois qu'en cultivant le positif, ont a plus de chance de récoltés du positif.

[Otchi]

J'ai pris la peine de tous lire contrairement a mon collègue et je te psoerai qu'une seule question avant de répondre :

Veux tu vraiment te sociabilité ? Ou est-ce seulement pour faire comme les autres ?

Pour moi tu n'as pas l'air de le vouloir, je veux dire trouver des pillers important dans ta vie est une bonne chose mais ils ne sont pas les même pour tous. Tous le monde ne reve pas devenir à l'aise socialement ou avec les filles. Je connais des mecs seul et très heureux comme ça parce qu’ils préfèrent rester seul.

D'ou ma question.

[oui]

Je pense qu'il faut que tu changes ta vision des choses.

Tu dis que tu aimes être seul, mais ne préfèrerais pas tu te voir entouré avec plusieurs personnes en train de parler de tout et rien?

Tu te dis aussi que les autres sont des imbéciles.. Qu'ils sont pas intéressant et tout mais comment peux tu affirmer ça sans les connaitre? Qui te dis qu'ils ne jouent pas de la guitare comme toi?

Si tu te dis que les gens sont inintéressant, ils le seront mais si au contraire tu t' intéresserais à eux car vous avez peut être des points en commun? Plus cool déjà non

La carte n'est pas le territoire. Le territoire ne change pas, la carte oui. Il faut que tu mettes à jours ta carte (Ta visions des choses). Ce que je veux dire, c'est qu'il y a un territoire, et la façon de voir le territoire. Pour être plus clair, je vais te donner un exemple lu dans le livre pouvoir illimité (Que je te conseil).

2 enfants qui jouent au bord de mer quand une vague arrive et les renverse, le territoire est le même ils ont tout les deux subient la même action. Mais en se relevant, l'un était mort de rire et l'autre pleurait. Ils avaient pas la même carte, la même vision des choses.

Choisis une carte qui te rendra heureux

[Dryn]

aigle → Merci pour ta réponse sur ma question bonus


Otchi → Disons que la plupart du temps j'aime être seul, cela ne me dérange pas. Mais là où je me sens mal, c'est quand je suis dehors, avec les autres. Et comme je ne peux pas vivre cloîtrer chez moi, j'aimerai bien me sociabiliser, non-seulement pour ne plus me sentir mal, mais aussi pour élargir un peu mon cercle d'amis, et renforcer mes liens déjà tissés.
En gros j'ai envie de découvrir ce que ça fait que d'être sociable, quand je ne suis pas seul chez moi. Je ne veux pas devenir le mec super populaire qui connaît tout le monde, je veux juste améliorer mes moment en société pour que ça ne devienne plus une punition que de sortir de chez soi.

Je veux aussi me sociabiliser pour faciliter mes rapports avec les filles aussi. Je ne veux pas finir ma vie célibataire non-plus.

Envoyé par Otchi

Je connais des mecs seul et très heureux comme ça parce qu’ils préfèrent rester seul.

J'aime la solitude, mais je pense que j'aimerai bien être entouré d'une poignées de personnes auxquelles je tiens vraiment : une petite copine, et quelques bons amis.

Donc pour te répondre, oui, je veux me sociabiliser.


oui →

Envoyé par oui

Tu te dis aussi que les autres sont des imbéciles.. Qu'ils sont pas intéressant et tout mais comment peux tu affirmer ça sans les connaitre? Qui te dis qu'ils ne jouent pas de la guitare comme toi?

Je me dis ça pendant les grosses soirées où tout le monde se met misère, vu de l'extérieur quand t'es pas dans le même trip, c'est ce que je me disais. Mais au final je me sentais encore plus imbécile qu'eux vu que je n'étais même pas capable de m'amuser.
Sinon pour apprendre à les connaître faudrait justement que je m'améliore socialement pour aller vers des inconnus plusieurs fois. Je ne tomberai pas de suite sur une personne qui me correspond. Et c'est cette tchatche avec des inconnus ou des "connaissances" qu'il me manque. Et j'avoue que j'ai du mal à m'intéresser à quelqu'un, tant que je n'ai pas trouvé de points communs (comme la guitare par exemple). Mais faut les trouver ces points communs, et c'est là que j'ai un gros défaut. Parfois quand j'essaye de connaître quelqu'un, j'ai l'impression que je procède à un interrogatoire, j'ai du mal à faire des liens logiques qui ne font pas passer pour un psychopathe. Bref à faire une conversation fluide, "naturelle". Et puis pour être suffisamment proche d'un inconnu pour apprendre à mieux le connaître, faut passer par cette étape de "parler de tout et n'importe quoi", ça serait vraiment louche sinon, non ?

Et je me demande aussi pourquoi les autres qui ont l'air sociable ne vont pas spontanément vers moi ? Est-ce qu'il y a des attitudes qui les repoussent ? Ou au contraire d'autres qui les inciteraient à venir vers moi ? Les rares fois où je fais l'effort d'aller m'intéresser à d'autres, j'ai un peu l'impression que l'effort est unilatéral, c'est pas vraiment encourageant.

Merci beaucoup pour ton image de la carte en tout cas, j'aime beaucoup

[Otchi]

Je vais essayer de te répondre point par point alors :

1. Pour ta taille tu ne pourras rien faire pour la changer, tu dois juste accepté ca et ne plus le voir comme un complexe. Certains arrive à séduire avec des défauts beaucoup + ennuyant. Pour ca je crois qu'on ne peut rien faire pour toi, essaie de l'accepter !

2. Deja arretes d'avoir la haine comme tu dis avec ceux qui font "+ hommes". On dirait de la jalousie, quoi qu'il en soit la haine et la jalousie ne t'apporteront rien de plus !
Met en avant ta maturité par exemple ca compensera ton physique qui fait + jeune. Ou essaie de gamer des filles un peu plus jeune que toi (si tu as 18 ans essaie les filles de 16-17).

3. Faudra faire un effort pour t'intérésser aux autres, si on te parles et que tu t'en fiche c'ets que tu veux peut etre pas vraiment te sociabiliser, être al'ecoute des autres est assez important si tu veux te faire des amis.

4. Pas besoin de te mettre mal pour t'amuser, tu peux faire des soirée tranquille sans forcement trop boire, ou même t'amuser autrement avec des gens qu'en soirée. Faire des voyages, du sport ..

5. Pour les filles c'est la même chose, essaie déjà de t'interesser a elle, de les voir comme un bon pote. Ensuite tu pourras commencer le game.

[Melahel]

Salut Dryn,

Je te conseil la lecture d'un roman, Dieu voyage toujours incognito de Laurent Gounelle. C'est une petite merveille ce bouquin sur le développement personnel, un certain nombre de "mission" sont proposées dans le livre et si tu les réalises, je peux t'assurer que tu feras un pas en plus afin de quittter ton état de solitude avancée.

Bien à toi

[Dryn]

Melahel → Merci beaucoup pour ton bouquin, il a l'air effectivement très intéressant, je vais essayer de me le procurer


Otchi →

1. Pour ta taille tu ne pourras rien faire pour la changer, tu dois juste accepté ca et ne plus le voir comme un complexe. Certains arrive à séduire avec des défauts beaucoup + ennuyant. Pour ca je crois qu'on ne peut rien faire pour toi, essaie de l'accepter !

C'est ce que j'essaye de me dire, mais j'avoue avoir vraiment du mal avec ça. Je me souviens j'avais acheté sur internet une paire de chaussures réhaussantes, quand je les porte je fais 1m70. Je les ais toujours, mais je ne les mets quasiment pas. Je voudrais votre avis dessus d'ailleurs.
Est-ce que ça peut être un plus, est-ce que vous me conseilleriez d'en porter ou non ? Et pourquoi ? Quelque part je me sens mieux dans la rue c'est clair, mais en même temps je me demande si c'est pas non-plus se mentir à soi-même. Je sais pas vraiment ce que les autres en pensent, et ce que vous en pensez. Est-ce que ça vous est indifférent (certains utilisent bien des talonnettes, les filles mettent bien des talons, pourquoi les mecs ne pourraient pas se grandir également ?) ? Ou est-ce que vous voyez ça comme quelqu'un qui ne s'assume pas (et du coup porter des chaussures réhaussantes serait plutôt péjoratif) ? Est-ce une solution ou est-ce se voiler la face ? Ou les deux ?

2. Deja arretes d'avoir la haine comme tu dis avec ceux qui font "+ hommes". On dirait de la jalousie, quoi qu'il en soit la haine et la jalousie ne t'apporteront rien de plus !
Met en avant ta maturité par exemple ca compensera ton physique qui fait + jeune. Ou essaie de gamer des filles un peu plus jeune que toi (si tu as 18 ans essaie les filles de 16-17).

Merci Pour ce qui est des filles plus jeunes, ça va être compliqué je pense. Ce qui ne me plaît pas trop avec la fac de médecine, c'est que ces étudiants ne se mélangent pas avec les autres facs, c'est comme une grande famille, relativement soudée, mais qui ne traîne pas avec les lettres, psychos, bio etc... Pas étonnant que certains nous trouvent prétentieux. Et comme je l'ai dis plus haut, je fais partie des plus jeunes de la fac, donc les filles de 16-17ans, faudrait s'incruster dans des soirées lycéennes, et ayant changé de ville pour mes études, je ne connais personne de cette tranche d'âge.

3. Faudra faire un effort pour t'intérésser aux autres, si on te parles et que tu t'en fiche c'ets que tu veux peut etre pas vraiment te sociabiliser, être al'ecoute des autres est assez important si tu veux te faire des amis.

Ok, merci. Je vais essayer d'en tenir compte. J'vais essayer de mettre tout ça en pratique, ya l'annif d'un copain dans pas longtemps, et ya du monde que je ne connais pas.

4. Pas besoin de te mettre mal pour t'amuser, tu peux faire des soirée tranquille sans forcement trop boire, ou même t'amuser autrement avec des gens qu'en soirée. Faire des voyages, du sport ..

Comment est-ce que tu t'amuses en soirée ? Ca peut paraître une question débile, mais chez moi c'est ce qui cloche ? Bavarder avec du monde ? Faire un jeu de société ? Regarder des vidéos insolites sur internet ? Bouffer et boire ?
Pour les filles, je trouve ça plus compliqué de leur montrer mon intérêt dans des petites soirées tranquilles. On est pas nombreux, du coup le moindre move, tout le monde s'en aperçoit. C'est l'avantage des grosses soirées méd, c'est qu'on est des centaines, dans l'obscurité, tu te prends un râteau tu t'en branles. Dans une soirée avec 10 personnes dans un salon, le rateau devant tout le monde et tes amis c'est un peu la honte quoi.

Sinon pour le sport, je fais de la musculation au poids de corps (la méthode Lafay, si ya des connaisseurs. Elle m'a apporté beaucoup, j'ai gagné beaucoup de confiance en mois grâce à elle. Et comme je suis chétif, j'ai un peu la honte de faire de la fonte vu que je soulève la moitié des autres.) Mais une fois par semaine on s'est motivé avec des copains pour aller dans une salle de muscu, ensemble. Le problème c'est que moi je viens là pour me muscler, pour tout donner, le faire sérieusement quoi. Mes potes passent leur temps à faire les zouaves à toucher 2 haltères de toute la séance. Ils s'amusent. Moi je suis là pour suer. Du coup le sport à plusieurs pour s'amuser, je pense que c'est râpé pour moi, on a pas les mêmes objectifs.

5. Pour les filles c'est la même chose, essaie déjà de t'interesser a elle, de les voir comme un bon pote. Ensuite tu pourras commencer le game.

Finalement je vais aller à cette grosse soirée méd (c'est open-bar...). Je me suis fixé quelques objectifs (je ne me mets pas la pression pour absolument les réussir à tout prix, mais plus pour me donner une direction pour me motiver à progresser) :
- m'amuser avec mes potes, passer un bon moment, sans finir en PLS
- rencontrer du monde, filles comme mecs, discuter et m'intéresser à eux (après tout mon meilleur pote je l'ai rencontré à une soirée du WEI)
- gamer un peu, me prendre quelques râteaux, pourquoi pas un KC ou plus si affinités, sachant que j'ai vraiment ZERO expérience. A vrai dire à une fête précédente j'ai un peu dansé avec une fille mais j'étais complètement mort je ne me rappelle plus de tout, on a fait un peu de collé/serré, mais j'avais un pantalon souple (pas du jean) et jme souviens avoir bien bandé sur le coup, je me demande si ça n'a pas fait fuir la donzelle... D'ailleurs comment réagir si mon colonel se remet au garde-à-vous à la soirée ? La fille en question se sent flattée ou elle flippe ? Comment agir si elle s'en rend compte ?