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Envoyé par Tzorglux
Bonsoir,
Relation bancale entre parents > bon divorce ( à lire: The Unexpected Legacy of Divorce).
[...]
De fait, ton discours, c'est encore des éléments de langage sauce moderne destiné à justifier les attitudes YOLO. Nous sommes a priori tous deux de la génération des enfants du divorce, je ne connais aucun enfant de divorcé ayant tenu ce discours, ni pendant, ni après (sauf cas de parent dangereux, et encore).
Et toi ?
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Si tu parles bien ici du discours
Relation bancale entre parents > bon divorce, j'en connais, plus que ceux tenant le discours inverse d'ailleurs (d'après ce que je connais de leur vie).
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Envoyé par Tzorglux
Non, simplement rappeler qu'il est loin de s'agir d'un événement neutre et qu'il tend à favoriser la réalisation de certains phénomènes négatifs.
Du reste, doit on s’abstenir d’évoquer l’existence de toutes statistiques au motif seul qu’elles te déplaisent, quand bien même celles-ci viseraient à te sensibiliser aux conséquences potentielles de tes choix ....?
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Pas du tout, même si ma réponse était peut-être un peu sèche, j'apprécie beaucoup ton intervention parce que l'on discute de ce qui tourne autour du sujet sur lequel j'ai demandé de l'aide.
Ce qui m'a dérangé, et c'est le cas dans ce nouveau message, c'est que tu arrives avec tes arguments et la manière dont tu les exposes (ou peut-être la manière dont je les reçois, admettons) me semble très péremptoire. Tu fais ta liste d'arguments et on ne peut qu'être d'accord. Si je n'adhère pas, c'est que je souhaite simplement être en mode YOLO comme tu le dis.
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Envoyé par Tzorglux
Sinon, concernant le caractère « ridicule » lié à l’évocation de ces risques, je ne sais pas si tu remets en question le lien de causalité ou les résultats - simplement, ça me fait remettre en question, au choix, la rudesse réelle de ton expérience, ou ta bonne foi. Parce que balayer les conséquences d’un revers de main au motif que tu en aurais vécu en partie me parait bien léger et pourrait énerver plus d’un les ayant expérimenté dans toute leur intensité ( car ces statistiques sont bien réelles, et concernant la question spécifique du caractère accru de la violence dans les foyers « recomposés » que tu trouves grotesque, je t’invite à te renseigner sur le bien nommé « effet cendrillon »).
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Vu le débat que l'on a, il me semble qu'il serait bon de savoir qui tu es également, parce que tu as tout le contexte de mon histoire qui guide ma réflexion, mais qu'en est-il de toi ?
Ce passage me laisse entrevoir un discours de quelqu'un qui a subi les violences dont il parle et qui ne "supporte" pas que l'on puisse minimiser les souffrances de son vécu lorsque l'on dit que l'on a vécu de la souffrance dans la situation opposée. Si tu préfères en parler en MP, ça me va aussi, je comprendrai sans souci.
Quand j'ai parlé de ridicule, je n'ai pas voulu écarter les liens de causalité ni les résultats, mais plutôt souligner qu'un listing de points qui relèvent d'une étude globale de la population (pluralité) soit mise en avant pour expliquer une situation individuelle, sans prendre en considération sa spécificité.
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Envoyé par Tzorglux
Avoir deux jambes ne garantit pas de ne jamais trébucher et tomber - en revanche, avoir une jambe en moins favorise de manière importante que cela se produise.
De la même manière, avoir des parents mariés ne garantit pas que tous les indicateurs soient au vert.
Ton argumentaire prouve a minima que l’existence est déjà suffisamment difficile pour ne pas encore rajouter de l’adversité.
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Conduire une voiture ne garantit pas d'avoir un accident, mais par contre, le faire favorise de manière importante que cela se produise.
Je pense qu'à force de décortiquer ton argumentaire, je comprends de plus en plus pourquoi il me gêne. Tu envoies des vérités vides de sens mais qu'il semble difficile à contredire. T'as pas de chance, c'était ma manière de fonctionner avant d'aller justement discuter de ma situation actuelle avec mon psy, qui fait un travail formidable je trouve (et pas parce qu'il me dit "oui monsieur, vous êtes gentil", mais parce qu'il ne laisse pas passer des aberrations pareilles qui viennent pourrir le raisonnement).
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Envoyé par Tzorglux
Fable moderne que cette affirmation - père présent au quotidien > père qui voit ses enfants 5 jours par mois. Pater familias > père à la carte.
De plus, offrir des temps de qualité à tes enfants n’est pas dépendant de ton statut marital. Quant au fait de leur faire subir ton aigreur, il est de ton ressort de mordre sur ta chique et de ne pas leur faire payer …?
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Je précise car je pense m'être mal exprimé et je comprends ta réponse : Effectivement, aucun souci pour donner du temps de qualité à mes enfants, même dans un contexte compliqué pour le couple parental.
Par contre, qu'est-ce que je fais de ma femme qui vient me dire "Aimes moi s'il te plait. J'ai besoin de ton affection. Ça me fait souffrir de te voir et de nous voir distant." ?
Qu'est-ce que je lui dis quand elle se met à pleurer au milieu du salon ou quand elle m'engueule devant les enfants parce qu'elle n'a pas ce qu'elle aimerait ?
C'est toujours bien pour les enfants ça ?
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Envoyé par Tzorglux
Sur la forme d'abord, je te confirme t'avoir bien lu - j’ai bien conscience que cette situation et discussion te sont difficiles, mais attends tu un blanc seing / bénédiction de tes interlocuteurs ou leur avis critique sur ta situation ?
Sur le fond ensuite, je suis navrée de te brusquer et du caractère "désagréable" de mon message mais il me semble qu'il y a un travail plus profond à mener.
Ton discours me tique et je maintiens que tu sembles passer ton temps un pied en dedans un pied en dehors ; et une partie m’a particulièrement interpellée / semblé révélatrice.
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Avis critique, je l'évoque plus haut.
Aujourd'hui, je t'accorde que je suis un pied dedans, un pied dehors. Cette histoire dure depuis plus de 2ans, dont 8 mois consécutifs à être les deux pieds dans la famille, au point de faire un 3ème enfant, avant que ça n'explose à nouveau car le problème de fond n'est pas réglé, chez moi et/ou chez ma femme.
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Envoyé par Tzorglux
Se planter une fois, ou se réorienter car on a fait fausse route : ça arrive et ça fait même partie du process. Mais cinq fois….?
Tu ne me sembles pas décérébré, aussi cela indique (rayez la/les mentions inutiles) que tu manques singulièrement de discipline, de capacité de persistance dans tes choix, de vision, de capacité à apprendre de tes erreurs. Ce qui semble encore se manifester aujourd’hui par une tentation pour la fuite en avant.
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Oui, je ne peux rien nier ici, il y a un souci. C'est ce que j'essaye de creuser avec mon psy justement, je ne peux pas aller plus vite que le temps nécessaire à ce travail.
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Envoyé par Tzorglux
Ton souci c’est pas le problème, c’est ta manière de réagir face aux difficultés.
Stop l’autoapitoiement et au discours victimaire. Exerce ton pouvoir et fais tes choix en connaissance de cause, en assumant leurs conséquences négatives plutôt qu’en les niant, et fais les uniquement s’ils contribueront à l’accomplissement à de tes aspirations long terme et s’ils sont conformes à tes valeurs.
Qu’est ce que tu veux avoir accompli dans ta vie ? Quel type d'homme tu veux être , et quelles sont tes valeurs (l'individu, ou le clan) ? Comment tu te visualises long terme (i.e, si tu divorces c’est quoi le plan ? En retrouver une autre, lui faire un enfant et/ou élever ses enfants à elle ?) ?
Si tu tiens à ton idée de réussir ta famille, réessayer de travailler la relation avec ta femme serait la solution. Tu dis que vous avez tenté la thérapie deux fois, et évoques le fait que tu as mis fin à l'exercice car ton(tes?) psy servait de validateur des propos de ta femme .... Pourquoi ne pas essayer de reprendre sérieusement et avec un autre professionnel, et dans un temps plus long ? N'aviez vous rien tiré des travaux précédemment entrepris ?
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Le problème est là et je le sais, c'est qu'au final, je ne saurai pas dire précisément ce que je veux. J'ai cru l'avoir su, mais je me rends compte que ce n'est peut-être pas le cas. Tu m'accorderas que les études et fonder une famille sont deux choses différentes.