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  #31  
Vieux 08/02/2025, 23h53
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Sujet difficile.

A part ça, considérations pragmatiques : tu as les reins solides financièrement ? Parce que si la réponse est non, inutile de philosopher 107 ans sur la meilleure conduite à tenir.
Bien vérifier prestation compensatoire etc
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  #32  
Vieux 09/02/2025, 11h12
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l'opinion des gens se forge par les vagues émotionnelles et la répétition, d'une certaine manière tu les as peut-etre construit ainsi en ne disant jamais non

perd pas ton temps à essayer de leur faire comprendre que c'était anormale, soit ce sont des abuseurs et la discussion est inutile, soit c'est des opinions que tu as forgé en eux comme je disais et ils resteront dans le dénie pour pas culpabiliser.

Dernière modification par Lotus8 ; 09/02/2025 à 11h20
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  #33  
Vieux 10/02/2025, 12h41
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Citation:
Envoyé par Tzorglux Voir le message
Bonsoir,
Relation bancale entre parents > bon divorce ( à lire: The Unexpected Legacy of Divorce).

[...]
De fait, ton discours, c'est encore des éléments de langage sauce moderne destiné à justifier les attitudes YOLO. Nous sommes a priori tous deux de la génération des enfants du divorce, je ne connais aucun enfant de divorcé ayant tenu ce discours, ni pendant, ni après (sauf cas de parent dangereux, et encore).
Et toi ?
Si tu parles bien ici du discours Relation bancale entre parents > bon divorce, j'en connais, plus que ceux tenant le discours inverse d'ailleurs (d'après ce que je connais de leur vie).

Citation:
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Non, simplement rappeler qu'il est loin de s'agir d'un événement neutre et qu'il tend à favoriser la réalisation de certains phénomènes négatifs.
Du reste, doit on s’abstenir d’évoquer l’existence de toutes statistiques au motif seul qu’elles te déplaisent, quand bien même celles-ci viseraient à te sensibiliser aux conséquences potentielles de tes choix ....?
Pas du tout, même si ma réponse était peut-être un peu sèche, j'apprécie beaucoup ton intervention parce que l'on discute de ce qui tourne autour du sujet sur lequel j'ai demandé de l'aide.
Ce qui m'a dérangé, et c'est le cas dans ce nouveau message, c'est que tu arrives avec tes arguments et la manière dont tu les exposes (ou peut-être la manière dont je les reçois, admettons) me semble très péremptoire. Tu fais ta liste d'arguments et on ne peut qu'être d'accord. Si je n'adhère pas, c'est que je souhaite simplement être en mode YOLO comme tu le dis.

Citation:
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Sinon, concernant le caractère « ridicule » lié à l’évocation de ces risques, je ne sais pas si tu remets en question le lien de causalité ou les résultats - simplement, ça me fait remettre en question, au choix, la rudesse réelle de ton expérience, ou ta bonne foi. Parce que balayer les conséquences d’un revers de main au motif que tu en aurais vécu en partie me parait bien léger et pourrait énerver plus d’un les ayant expérimenté dans toute leur intensité ( car ces statistiques sont bien réelles, et concernant la question spécifique du caractère accru de la violence dans les foyers « recomposés » que tu trouves grotesque, je t’invite à te renseigner sur le bien nommé « effet cendrillon »).
Vu le débat que l'on a, il me semble qu'il serait bon de savoir qui tu es également, parce que tu as tout le contexte de mon histoire qui guide ma réflexion, mais qu'en est-il de toi ?
Ce passage me laisse entrevoir un discours de quelqu'un qui a subi les violences dont il parle et qui ne "supporte" pas que l'on puisse minimiser les souffrances de son vécu lorsque l'on dit que l'on a vécu de la souffrance dans la situation opposée. Si tu préfères en parler en MP, ça me va aussi, je comprendrai sans souci.

Quand j'ai parlé de ridicule, je n'ai pas voulu écarter les liens de causalité ni les résultats, mais plutôt souligner qu'un listing de points qui relèvent d'une étude globale de la population (pluralité) soit mise en avant pour expliquer une situation individuelle, sans prendre en considération sa spécificité.

Citation:
Envoyé par Tzorglux Voir le message
Avoir deux jambes ne garantit pas de ne jamais trébucher et tomber - en revanche, avoir une jambe en moins favorise de manière importante que cela se produise.
De la même manière, avoir des parents mariés ne garantit pas que tous les indicateurs soient au vert.
Ton argumentaire prouve a minima que l’existence est déjà suffisamment difficile pour ne pas encore rajouter de l’adversité.
Conduire une voiture ne garantit pas d'avoir un accident, mais par contre, le faire favorise de manière importante que cela se produise.

Je pense qu'à force de décortiquer ton argumentaire, je comprends de plus en plus pourquoi il me gêne. Tu envoies des vérités vides de sens mais qu'il semble difficile à contredire. T'as pas de chance, c'était ma manière de fonctionner avant d'aller justement discuter de ma situation actuelle avec mon psy, qui fait un travail formidable je trouve (et pas parce qu'il me dit "oui monsieur, vous êtes gentil", mais parce qu'il ne laisse pas passer des aberrations pareilles qui viennent pourrir le raisonnement).

Citation:
Envoyé par Tzorglux Voir le message
Fable moderne que cette affirmation - père présent au quotidien > père qui voit ses enfants 5 jours par mois. Pater familias > père à la carte.
De plus, offrir des temps de qualité à tes enfants n’est pas dépendant de ton statut marital. Quant au fait de leur faire subir ton aigreur, il est de ton ressort de mordre sur ta chique et de ne pas leur faire payer …?
Je précise car je pense m'être mal exprimé et je comprends ta réponse : Effectivement, aucun souci pour donner du temps de qualité à mes enfants, même dans un contexte compliqué pour le couple parental.

Par contre, qu'est-ce que je fais de ma femme qui vient me dire "Aimes moi s'il te plait. J'ai besoin de ton affection. Ça me fait souffrir de te voir et de nous voir distant." ?
Qu'est-ce que je lui dis quand elle se met à pleurer au milieu du salon ou quand elle m'engueule devant les enfants parce qu'elle n'a pas ce qu'elle aimerait ?

C'est toujours bien pour les enfants ça ?


Citation:
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Sur la forme d'abord, je te confirme t'avoir bien lu - j’ai bien conscience que cette situation et discussion te sont difficiles, mais attends tu un blanc seing / bénédiction de tes interlocuteurs ou leur avis critique sur ta situation ?

Sur le fond ensuite, je suis navrée de te brusquer et du caractère "désagréable" de mon message mais il me semble qu'il y a un travail plus profond à mener.
Ton discours me tique et je maintiens que tu sembles passer ton temps un pied en dedans un pied en dehors
; et une partie m’a particulièrement interpellée / semblé révélatrice.
Avis critique, je l'évoque plus haut.

Aujourd'hui, je t'accorde que je suis un pied dedans, un pied dehors. Cette histoire dure depuis plus de 2ans, dont 8 mois consécutifs à être les deux pieds dans la famille, au point de faire un 3ème enfant, avant que ça n'explose à nouveau car le problème de fond n'est pas réglé, chez moi et/ou chez ma femme.

Citation:
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Se planter une fois, ou se réorienter car on a fait fausse route : ça arrive et ça fait même partie du process. Mais cinq fois….?

Tu ne me sembles pas décérébré, aussi cela indique (rayez la/les mentions inutiles) que tu manques singulièrement de discipline, de capacité de persistance dans tes choix, de vision, de capacité à apprendre de tes erreurs. Ce qui semble encore se manifester aujourd’hui par une tentation pour la fuite en avant.
Oui, je ne peux rien nier ici, il y a un souci. C'est ce que j'essaye de creuser avec mon psy justement, je ne peux pas aller plus vite que le temps nécessaire à ce travail.

Citation:
Envoyé par Tzorglux Voir le message
Ton souci c’est pas le problème, c’est ta manière de réagir face aux difficultés.
Stop l’autoapitoiement et au discours victimaire. Exerce ton pouvoir et fais tes choix en connaissance de cause, en assumant leurs conséquences négatives plutôt qu’en les niant, et fais les uniquement s’ils contribueront à l’accomplissement à de tes aspirations long terme et s’ils sont conformes à tes valeurs
.
Qu’est ce que tu veux avoir accompli dans ta vie ? Quel type d'homme tu veux être , et quelles sont tes valeurs (l'individu, ou le clan) ? Comment tu te visualises long terme (i.e, si tu divorces c’est quoi le plan ? En retrouver une autre, lui faire un enfant et/ou élever ses enfants à elle ?) ?
Si tu tiens à ton idée de réussir ta famille, réessayer de travailler la relation avec ta femme serait la solution. Tu dis que vous avez tenté la thérapie deux fois, et évoques le fait que tu as mis fin à l'exercice car ton(tes?) psy servait de validateur des propos de ta femme .... Pourquoi ne pas essayer de reprendre sérieusement et avec un autre professionnel, et dans un temps plus long ? N'aviez vous rien tiré des travaux précédemment entrepris ?
Le problème est là et je le sais, c'est qu'au final, je ne saurai pas dire précisément ce que je veux. J'ai cru l'avoir su, mais je me rends compte que ce n'est peut-être pas le cas. Tu m'accorderas que les études et fonder une famille sont deux choses différentes.

Dernière modification par Nobishi ; 10/02/2025 à 15h26
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  #34  
Vieux 10/02/2025, 12h42
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Tu veux acter une décision au bénéfice exclusif de ta personne, fine ; mais ne viens pas tenter de la justifier pour te donner bonne conscience et expliquer à tes enfants que tu l’as fait pour leur bien, car ce discours leur sera inaudible et intolérable.
Parce que ça serait équivalent à amputer et à expliquer aux patients (=tes enfants) que tu l’as fait car ils auraient plus d’espace lors de leurs futurs trajets en voiture, alors que ce qui a guidé cette décision, c'était ta perspective d'économie en matière d'habillement.
Normalement on arrive plus ou moins à composer entres les différents intérêts et à trouver une situation d’équilibre. Dans ton cas ils sont venus antagonistes. Ta décision dépend donc de ta hiérarchie des valeurs et de ta vision long terme.
Si ton bien être /confort > intérêts/bonheur des enfants= divorce
Si intérêts/bonheur des enfants > ton confort /bien être = maintien de ta relation
Je pense que c'est le conflit qui se joue en moi en effet: Je n'arrive plus à vivre bien chez moi parce que je ne supporte plus ma femme mais j'aimerai être présent pour mes enfants et rester. On en revient à savoir ce que je fais vis à vis de ma femme si je reste.

EDIT: D'ailleurs, je dis que je ne supporte plus ma femme et pourtant, je peux dire que je m'entends bien avec elle, on a des moments agréables. Mais je n'arrive plus à vivre avec quelqu'un qui saute sur la moindre occasion pour dire que je n'ai pas fait ce qu'elle aimerait (un bonjour, une caresse, ...) parce qu'elle souffre. Tout est pris de manière négative, j'ai l'impression de passer pour un tortionnaire psychologique alors que j'essaye de venir lui parler. Je pense que parfois, j'essaye d'aborder les choses de manière purement factuelles, mais ça me semble impossible puisque l'émotionnel prend le dessus et on passe directement à des réactions "primitives" si on peut dire.

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Envoyé par Tzorglux Voir le message
Enfin, nul prêche religieux de ma part - je t’invite cependant chaleureusement à lire E. Sullerot ( féministe et cofondatrice du planning familial, pas vraiment ta définition sur le papier d'une prosélyte, si ?) qui vient expliquer comment les conséquences du divorce sont aujourd’hui minorées pour ne pas accabler de manière supplémentaire les parents et qui vient expliquer les conséquences néfastes de l’absence induite du père par le phénomène du divorce.
Je m'en suis voulu d'utiliser la propagande religieuse dans mon message précédent, c'était pour illustrer le propos plus qu'autre chose.

Et pour répondre à ta proposition de lecture, je suis sûr que cette personne raconte plein de choses importantes et édifiantes, mais j'ai l'impression que l'on étudie les conséquences d'un des deux cas uniquement et ça me gêne.

Encore une fois, la pluralité ne peut pas (toujours) avoir la solution au niveau de l'individualité.


Encore merci de prendre autant de temps pour discuter du sujet, c'est important de ne pas avoir uniquement des gens qui te poussent dans le sens qui te semble le bon, ça nourrit le débat.

(Et je réitère ma proposition si tu veux en discuter sur un autre canal)


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Je pense que ça devrait aller, ma femme ayant déjà débuter la demande de divorce (signée aujourd'hui), je sais quels sont les montants qui suivront.

Dernière modification par Nobishi ; 10/02/2025 à 16h14
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