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30/01/2025, 11h40
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Motivé
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Date d'inscription: décembre 2019
Localisation: Worldwide
Messages: 225
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En effet, tu n'es pas bien dans ta vie. J'ai été dans le passé, dans une relation un peu similaire (c'est-à -dire une femme avec enfants et prises de tête).
Comme dit précédemment, ASSUME et sois un pu**** d'égoïste et tu verras comment tu vas te sentir mieux.
Quitte ta femme ! La "pièce manquante" est certainement d'avoir ce qu'il faut entre les jambes pour le faire, mais tu verras la libération que cela va te provoquer. Tu verras les femmes que tu as envie de voir, tu passeras des moments d'exclusivité avec tes enfants en faisant les activités que TOI tu décides de faire, tu auras du stress en moins et un équilibre retrouvé...
Je crois également que ton problème est de ne pas savoir ce que tu veux vraiment dans/pour ta vie et de ne pas savoir dire "non". Tu sembles être un homme généreux et qui veut faire de son mieux pour les autres, mais ce n'est pas forcément le mieux pour toi, alors parfois tu satures et tu pètes un câble. Prends du recul et va dans une direction qui te soit bénéfique d'abord (sois égoïste), et si tes décisions te rendent heureux, alors c'est là que tu te sentiras mieux avec les autres.
Juste mon point de vue.
Bon courage.
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30/01/2025, 13h00
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Nouveau Membre
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Date d'inscription: mai 2024
Localisation: France
Messages: 41
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Hello,
Passage très difficile pour moi actuellement d'où un retrait du forum (malgré moult sujets intéressants) mais la gravité du sujet me pousse momentanément à quitter ma grotte.
Au risque de passer pour une odieuse rétrograde briseuse d'ambiance : tu n'es plus seul face à tes choix; ton collatéral, c'est ta famille.
Le vrai courage n'est pas celui de partir comme le promeut la société moderne, c'est de rester stoïque face à l'adversité et de mettre tout en oeuvre pour réparer ce qu'on a contribué à édifier (en l'occurence, cher OP, ta famille), de tenir le cap plutôt que céder face aux sirènes (quand bien même seraient elles tentantes). De ce que je lis, ça fait un moment que tu es un pied en dedans, un pied en dehors. Et si tu essayais de mettre les deux pieds dedans ?
Stop au discours déculpabilisant et axé sur l'épanouissement personnel au détriment du reste.
Les conséquences du divorce sur les enfants sont édifiantes, prenons quelques instants pour les rappeler brièvement.
Divorcer, c'est augmenter le risque de consommation de drogue de tes enfants ; leur risque de développement de troubles psychiatriques ; leur risque de décrochage scolaire. C'est aussi leur assurer une perte certaine de qualité de vie.
Divorcer, c'est exposer tes enfants au potentiel enfer qu'est la "famille recomposée", leur imposer des tiers dans leur intimité, potentiellement destructeurs (critère le plus prédictif de subir des violences domestiques : présence d'un beau parent dans la cellule intrafamiliale, avant même la consommation d'alcool des parents, c'est dire). Es tu prêt à leur faire prendre ce risque là , par simple lassitude ?
A un niveau plus anecdotique mais non moins important :
Divorcer, c'est faire perdre à tes enfants leur concept de famille (plus de foyer, mais un père; une mère, des frères/soeurs, mais plus d'entité unie). C'est prendre le risque de nuire durablement à la figure que tu incarnes pour eux. C'est remettre en question leur vision des rapports homme/femme, de la capacité des adultes à tenir leurs engagements et ce ne sera pas neutre dans leur développement.
Enfin, la présence au quotidien de la figure du père n'est pas facultative. As tu vraiment envie d'incarner ce père qui les verra un week end sur deux quand il a pas jeu de société ?
A toi de voir quel père et homme tu veux être.
Mais il n'y a pas de divorce heureux - les enfants sont toujours perdants, donc arrêtons de le banaliser. Hormis circonstances extrêmes (ex: danger physique), il ne se justifie pas. La lassitude, elle, se combat, pour peu qu'on s'en donne les moyens.
My two cents.
Dernière modification par Tzorglux ; 30/01/2025 à 13h03
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30/01/2025, 16h46
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Master
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Date d'inscription: janvier 2018
Messages: 1 914
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Citation:
Pour autant j'ai énormément de mal avec ce recentrage dont on me parle
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C'est-Ã -dire ?
Mon conseil est d'arrêter de te plaindre et d'essayer de comprendre pourquoi tu laisses volontairement les choses se dégrader. Qu'est-ce que tu veux vraiment ? Il y a sans doute un manque de prise de responsabilité dans cette situation qui se détériore, notamment en ce qui concerne ton rôle de père.
Citation:
je suis dans une situation différente ici
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Ils ne peuvent plus te voir.
Ça arrive, mais il ne faut pas rester coincé dans cette phase. Objectivement, ta façon de communiquer ne fonctionne pas.
Citation:
Un doute sur ton message ici
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L'important, c'est de comprendre pourquoi tu es en crise afin d'empêcher la situation de s'enliser et de pouvoir reconstruire quelque chose.
Mais tu as des enfants, donc ce processus doit les inclure. Je ne pense pas qu'il existe une seule solution à ton problème, mais il est clair que la séparation est un sujet essentiel sur lequel personne ne peut décider à ta place.
Dernière modification par Péitho ; 31/01/2025 à 10h48
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02/02/2025, 11h31
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Initié
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Date d'inscription: octobre 2012
Messages: 376
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Citation:
Envoyé par Alphalex
En effet, tu n'es pas bien dans ta vie. J'ai été dans le passé, dans une relation un peu similaire (c'est-à -dire une femme avec enfants et prises de tête).
Comme dit précédemment, ASSUME et sois un pu**** d'égoïste et tu verras comment tu vas te sentir mieux.
Quitte ta femme ! La "pièce manquante" est certainement d'avoir ce qu'il faut entre les jambes pour le faire, mais tu verras la libération que cela va te provoquer. Tu verras les femmes que tu as envie de voir, tu passeras des moments d'exclusivité avec tes enfants en faisant les activités que TOI tu décides de faire, tu auras du stress en moins et un équilibre retrouvé...
Je crois également que ton problème est de ne pas savoir ce que tu veux vraiment dans/pour ta vie et de ne pas savoir dire "non". Tu sembles être un homme généreux et qui veut faire de son mieux pour les autres, mais ce n'est pas forcément le mieux pour toi, alors parfois tu satures et tu pètes un câble. Prends du recul et va dans une direction qui te soit bénéfique d'abord (sois égoïste), et si tes décisions te rendent heureux, alors c'est là que tu te sentiras mieux avec les autres.
Juste mon point de vue.
Bon courage.
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Merci pour ton témoignage. Tu n'es pas le premier à me le dire, je pense qu'il faut juste arrêter de culpabiliser en effet, mais c'est un vrai travail de se détacher de tout ça. Je bosse là -dessus avec mon psy en ce moment, ça fait du bien de lire des choses comme ça. Merci.
Citation:
Envoyé par Tzorglux
Le vrai courage n'est pas celui de partir comme le promeut la société moderne, c'est de rester stoïque face à l'adversité et de mettre tout en oeuvre pour réparer ce qu'on a contribué à édifier (en l'occurence, cher OP, ta famille), de tenir le cap plutôt que céder face aux sirènes (quand bien même seraient elles tentantes). De ce que je lis, ça fait un moment que tu es un pied en dedans, un pied en dehors. Et si tu essayais de mettre les deux pieds dedans ?
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C'est exactement ce que je tente depuis 2 ans, parce que j'aime mes enfants et que je préfèrerai mille fois leur permettre d'avoir le meilleur pour eux. Mais est-ce que je leur apporte le meilleur si je ne suis que l'ombre de moi-même, enfermé dans ce couple où je vis mal ? J'en doute fortement.
Citation:
Envoyé par Tzorglux
Stop au discours déculpabilisant et axé sur l'épanouissement personnel au détriment du reste.
Les conséquences du divorce sur les enfants sont édifiantes, prenons quelques instants pour les rappeler brièvement.
Divorcer, c'est augmenter le risque de consommation de drogue de tes enfants ; leur risque de développement de troubles psychiatriques ; leur risque de décrochage scolaire. C'est aussi leur assurer une perte certaine de qualité de vie.
Divorcer, c'est exposer tes enfants au potentiel enfer qu'est la "famille recomposée", leur imposer des tiers dans leur intimité, potentiellement destructeurs (critère le plus prédictif de subir des violences domestiques : présence d'un beau parent dans la cellule intrafamiliale, avant même la consommation d'alcool des parents, c'est dire). Es tu prêt à leur faire prendre ce risque là , par simple lassitude ?
A un niveau plus anecdotique mais non moins important :
Divorcer, c'est faire perdre à tes enfants leur concept de famille (plus de foyer, mais un père; une mère, des frères/soeurs, mais plus d'entité unie). C'est prendre le risque de nuire durablement à la figure que tu incarnes pour eux. C'est remettre en question leur vision des rapports homme/femme, de la capacité des adultes à tenir leurs engagements et ce ne sera pas neutre dans leur développement.
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C'est à partir de là que j'ai commencé à tilter sur ton intervention. Tu viens me sortir des stats culpabilisantes pour me dire que je n'ai qu'un choix vertueux et que si je ne le suis pas, mes enfants vont vivre les pires choses possibles.
Tu sais quoi ? Mes parents n'ont divorcé il y a seulement 1 an (j'ai 34 ans) et pourtant : - J'ai consommé des drogues
- J'ai surement quelques troubles dans ma construction, sinon, je ne serai pas ici à chercher de l'aide, ni à consulter des psys
- J'ai eu mon bac pile à la moyenne après un lycée compliqué, alors que j'avais d'excellents résultats scolaires jusqu'au collège. J'ai fait 7 années d'études post-bac, jamais plus que la seconde année. 5 cursus différents.
- Ma conception de la famille n'est clairement pas celle dont tu parles
- Je pense que je suis dans cette situation justement parce que ma conception des rapports homme/femme au sein d'une famille est complètement éclatée
Je ne parlerai pas des violences domestiques, et ce qui suit...
Citation:
Envoyé par Tzorglux
Enfin, la présence au quotidien de la figure du père n'est pas facultative. As tu vraiment envie d'incarner ce père qui les verra un week end sur deux quand il a pas jeu de société ?
A toi de voir quel père et homme tu veux être.
Mais il n'y a pas de divorce heureux - les enfants sont toujours perdants, donc arrêtons de le banaliser. Hormis circonstances extrêmes (ex: danger physique), il ne se justifie pas. La lassitude, elle, se combat, pour peu qu'on s'en donne les moyens.
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La présence du père, c'est évidemment ce que je cherche à conserver en me questionnant sur moi-même jusqu'au bout, parce que je préfèrerai mille fois rester.
D'autant que je ne les verrai qu'un week-end sur deux pour quelle raison ? Parce que ma femme a l'avantage d'être une femme, que l'on a un bébé et que la loi interdit de séparer une fraterie. Donc ma femme fait comme elle veut et moi, j'ai juste à fermer ma gueule.
As-tu vraiment lu ce que j'écrivais ? Qui a parlé de lassitude ? Sérieusement ?
J'ai demandé de l'aide, pas de la propagande catholique, merci !
Citation:
Envoyé par Péitho
Mon conseil est d'arrêter de te plaindre et d'essayer de comprendre pourquoi tu laisses volontairement les choses se dégrader. Qu'est-ce que tu veux vraiment ? Il y a sans doute un manque de prise de responsabilité dans cette situation qui se détériore, notamment en ce qui concerne ton rôle de père.
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Ce travail, je le fais avec mon psy oui. Dans un premier temps, je cherche à comprendre pourquoi je me suis mis dans cette situation, ce que je veux, on verra juste après.
Citation:
Envoyé par Péitho
L'important, c'est de comprendre pourquoi tu es en crise afin d'empêcher la situation de s'enliser et de pouvoir reconstruire quelque chose.
Mais tu as des enfants, donc ce processus doit les inclure. Je ne pense pas qu'il existe une seule solution à ton problème, mais il est clair que la séparation est un sujet essentiel sur lequel personne ne peut décider à ta place.
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Comme je l'ai indiqué un peu plus haut, je ne peux pas faire autrement que d'accepter de ne les voir qu'un week-end sur deux, parce que la loi est du côté de ma femme et qu'elle n'acceptera jamais la garde alternée.
Mais j'ai le sentiment que tu parles d'autre chose quand tu parles de rôle de père, j'ai l'impression que je ne saisi pas le fond de ce que tu veux me dire.
Est-ce que tu veux dire qu'être père, c'est se "sacrifier" pour ses enfants ? Ou alors, assumer qui je suis pour être leur modèle ? Quelque chose du genre?
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04/02/2025, 02h40
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Sage
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Date d'inscription: juin 2011
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Tu as pris le message de Tzorglux qui repondait a alphalex de travers.
Elle t'invite a reflechir a ton choix et nuance le discours je cite "déculpabilisant et axé sur l'épanouissement personnel au détriment du reste."
Elle a 100% raison.
Le choix et la decision finale n'appartient qu'a toi, seul toi vit la situation et a tous les parametres pour faire au mieux.
Mais ne lui tombe pas dessus parce qu'elle rappelle a raison que ce choix aura des consequences et que le parametre "ton bien etre" n'est pas le seul.
Je dirai meme que c'est tres secondaire. Je suppose qu'en temps que pere tu seras d'accord avec ca?
Peut etre que tu dois divorcer, peut etre pas. Mais ce qui est sur c'est que contrairement a ce que peut dire Alpha (qui je pense n'a tout simplement pas d'enfant) ou ta psy, ca n'a rien de malsain de culpabiliser dans une situation comme ca au contraire.
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04/02/2025, 18h23
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Motivé
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Date d'inscription: décembre 2019
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Messages: 225
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Je confirme, Alpha a des enfants et aujourd'hui il vit et fait vivre la meilleure vie à ses enfants sans être dans une relation de couple toxique dans laquelle il se poserait tous les jours la question de rester ou non en couple et par conséquent de passer à côté d'une bien meilleure vie pour lui et ses enfants !
Chaque relation est unique et, si tu veux être heureux avec tes enfants et profiter de façon qualitative avec eux, alors ton bonheur est indispensable pour te recentrer sur ta vie et être un modèle et un exemple à suivre pour tes enfants.
Ne tombe pas dans ces discours qui te font croire que si tu te sépares de la mère de tes enfants, alors ces derniers seront malheureux. C'est deux choses très différentes ! D'ailleurs, en matière judiciaire, souvent un des parents essaie de faire "payer" une séparation à l'autre parent en se servant des enfants, et c'est là qu'il peut y avoir des conséquences négatives sur les enfants, et en matière de garde, le JAF ne s'intéresse qu'à l'intérêt des enfants et pas aux intérêts personnels des parents.
Chacun son avis et ses propres expériences.  Mais tu dois prendre le problème de façon plus globale et, surtout, quand ta femme te traite de "connard égoïste" ou t'insulte, alors tu dois fuir ce genre de relation néfaste pour ta santé mentale et psychologique qui pourrait avoir des répercussions néfastes sur tes enfants à long terme. Ta femme est adulte, tes enfants ont besoin de toi. Ce n'est pas parce que tu te sépares que tu vas les abandonner. Au contraire !
Après, vous pouvez éventuellement faire une thérapie de couple avec ta femme et faire un point sur la relation.
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05/02/2025, 22h49
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Initié
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Date d'inscription: octobre 2012
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Citation:
Envoyé par Notic
Elle t'invite a reflechir a ton choix et nuance le discours je cite "déculpabilisant et axé sur l'épanouissement personnel au détriment du reste."
Elle a 100% raison.
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Je ne lui suis pas tombé dessus comme tu dis sur le fait qu'elle ai voulu modérer le propos d'Alphalex mais plutôt parce que le listing interminables des horreurs vécus par les enfants de famille séparée m'ont semblé bien ridicules puisque que la quasi totalité semble me concerner alors que je suis dans l'exact opposé qui provoquerait tout ça.
Citation:
Envoyé par Notic
Mais ne lui tombe pas dessus parce qu'elle rappelle a raison que ce choix aura des consequences et que le parametre "ton bien etre" n'est pas le seul.
Je dirai meme que c'est tres secondaire. Je suppose qu'en temps que pere tu seras d'accord avec ca?
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Pour être totalement franc, je pense être dans cette situation parce que justement, je fais passer le bien-être des autres avant le mien, de manière globale. Je me retrouve donc aujourd'hui dans une situation qui ne me convient pas, à subir une femme qui me rend mal parce que je la rend malheureuse (depuis que je ne crois plus vraiment à notre histoire de couple). Et je crois que je fais tout cela pour préserver l'illusion que la famille sera belle et solide si je reste, quoiqu'il en coûte.
Alors oui, je pourrai rester avec une femme qui n'écoute pas mes besoins (en tout cas, c'est ce que je ressens) pour que mes enfants aient l'impression d'avoir une super belle famille.
Qu'ils se disent que même si on est malheureux, il faut rester, pour les autres et tant pis pour nous, si ça permet de tenir l'illusion. Et ils feront une famille à leur tour, peut-être avec une mauvaise personne également pour eux puisqu'ils penseront que c'est normal, puis ils seront malheureux à leur tour, etc etc...
Aujourd'hui, j'ai plutôt tendance à rejoindre le discours d'Alphalex dans le sens où, après avoir forcé pendant 2 ans, je vois que cela ne mène à rien et je me dis que je donnerai sûrement beaucoup plus à mes enfants 5-6 jours par mois en vivant une vie heureuse et épanouie plutôt que 30 jours en étant aigri et malheureux de me sentir prisonnier.
Citation:
Envoyé par Alphalex
Je confirme, Alpha a des enfants et aujourd'hui il vit et fait vivre la meilleure vie à ses enfants sans être dans une relation de couple toxique dans laquelle il se poserait tous les jours la question de rester ou non en couple et par conséquent de passer à côté d'une bien meilleure vie pour lui et ses enfants ! 
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C'est exactement la situation dans laquelle j'ai l'impression d'être... Est-ce que tu as eu ce sentiment d'être piégé dans cette situation parce que ton couple alternait les phases sympas et les phases désagréables, te faisant faire un yoyo au niveau des décisions que tu voulais prendre ?
Citation:
Envoyé par Alphalex
Ta femme est adulte, tes enfants ont besoin de toi. Ce n'est pas parce que tu te sépares que tu vas les abandonner. Au contraire !
Après, vous pouvez éventuellement faire une thérapie de couple avec ta femme et faire un point sur la relation.
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Oui, j'aimerai vraiment avoir la possibilité d'une garde alternée, mais la dernière est trop jeune pour que j'ai la moindre chance de l'obtenir pour l'instant. Et ma femme a lancé un divorce pour que "l'on reste ensemble mais que je me sécurise". Autrement dit, je valide la garde des enfants tant que je suis sûre de l'obtenir et ensuite, on voit si on vit ensemble et si tu veux rester ou pas.
La thérapie de couple, je le disais plus haut, je n'y crois plus. On a tenté 2 fois, les deux fois j'avais l'impression que la psy servait à ma femme de validateur que sa pensée était la bonne et que j'étais un horrible connard insensible.
Dernière modification par Nobishi ; 05/02/2025 à 22h54
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07/02/2025, 11h54
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Motivé
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Date d'inscription: décembre 2019
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Citation:
Envoyé par Nobishi
C'est exactement la situation dans laquelle j'ai l'impression d'être... Est-ce que tu as eu ce sentiment d'être piégé dans cette situation parce que ton couple alternait les phases sympas et les phases désagréables, te faisant faire un yoyo au niveau des décisions que tu voulais prendre ?
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Oui, j'avais ce sentiment, et j'avais parfois même une anxiété en rentrant à la maison après des déplacements pro (car, quand je n'étais pas là , c'était le bordel à la maison et je savais que, quand je rentrais, elle allait se plaindre et qu'il fallait que je remette de l'ordre dans ce déséquilibre). À savoir que je suis un papa poule, je me suis occupé de mes enfants dès leur naissance (ce qui est normal en tant que parent), mais surtout pour pallier les insuffisances de leur mère…
Donc, à un moment donné, j'ai préféré que la relation de couple s'arrête pour que mes enfants ne soient pas exposés à cette relation toxique plus longtemps. Ils vivent leur relation avec leur mère et avec leur père de façon distincte. Et ce n'est pas plus mal pour leur épanouissement, surtout si, toi, tu peux être un modèle d'inspiration pour eux dans tes accomplissements et ambitions et que tu leur apportes des expériences enrichissantes. Ils t'en remercieront un jour ou l'autre (même s'ils peuvent parfois être ingrats, ils en prendront conscience un jour ou l'autre), et ceci, tu ne peux le faire de façon optimale que si tu n'es pas influencé par une personne toxique ou manipulatrice à tes côtés.
Citation:
Envoyé par Nobishi
La thérapie de couple, je le disais plus haut, je n'y crois plus. On a tenté 2 fois, les deux fois j'avais l'impression que la psy servait à ma femme de validateur que sa pensée était la bonne et que j'étais un horrible connard insensible.
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Je pense que tu dois aussi faire une introspection dans cette expérience et en tirer des leçons pour améliorer la personne que tu peux être aussi bien pour toi que pour les autres.
On est tous fautifs dans nos échecs (ou nos apprentissages) et on a tous nos parts de responsabilités, aussi bien d'être tombés dans la facilité/le confort d'une relation ou bien de ne pas avoir eu le courage de dire "stop".
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07/02/2025, 22h41
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Initié
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Date d'inscription: octobre 2012
Messages: 376
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Merci pour ce témoignage détaillé. Les sujets du genre sont toujours difficiles à discuter parce que la morale du couple uni jusqu'à la mort prend souvent le dessus, en mettant en avant le bien-être des enfants, sans peser le pour et contre de la situation je trouve.
Mes enfants ne souffrent pas de l'insuffisance de leur mère, mais j'ai un peu cette sensation de devoir compenser mes absences (genre rentrer du travail à 19h, c'est tard, alors que je commence à 9h30) alors que je m'occupe de beaucoup de choses à la maison et des enfants dès que je suis présent.
Le souci se situe plus dans notre relation entre père et mère, mais je ne suis pas sûr que ça soit mieux pour autant.
Citation:
Envoyé par Alphalex
Je pense que tu dois aussi faire une introspection dans cette expérience et en tirer des leçons pour améliorer la personne que tu peux être aussi bien pour toi que pour les autres.
On est tous fautifs dans nos échecs (ou nos apprentissages) et on a tous nos parts de responsabilités, aussi bien d'être tombés dans la facilité/le confort d'une relation ou bien de ne pas avoir eu le courage de dire "stop".
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J'essaye toujours de me remettre en question lorsque je traverse ce genre de phase étranges, qui semblent te pousser à te redéfinir autrement, à évoluer.
Ça fait un an que je fais une psychothérapie ayant pour origine ce sujet, c'est très enrichissant et je commence à apercevoir les rouages qui m'ont conduit jusqu'à cette situation.
J'avais envie d'aborder ce sujet de l'égoïsme ici plutôt qu'en séance, sûrement parce que je cherchais des témoignages comme le tien.
C'est extrêmement dur de faire le choix de partir lorsque l'on aime ses enfants, on est un peu prêt à tout accepter pour eux, alors que vu de l'extérieur, ça semble être contre-productif pour leur bien-être.
Merci beaucoup l'ami
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08/02/2025, 21h59
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Nouveau Membre
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Date d'inscription: mai 2024
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Bonsoir,
Merci @Notic d’avoir été mon exégète.
Pour répondre, ensuite:
Citation:
Mais est-ce que je leur apporte le meilleur si je ne suis que l'ombre de moi-même, enfermé dans ce couple où je vis mal ? J'en doute fortement.
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Histoire d'aller droit au but : OUI, et ce malgré cela (et si tant est bien sûr, que te ne sois pas de nature violente).
Relation bancale entre parents > bon divorce ( Ã lire: The Unexpected Legacy of Divorce).
D'où d'ailleurs la peur viscérale du divorce chez les enfants, et leur souhait constant (et souvent désespéré) de réconciliation entre leurs parents. Le seul truc qui les réfrène et les rend plus circonspects quand on évoque ce scénario, c'est la crainte que la relation de leurs parents s'effondre de nouveau et d'être contraints de revivre les mêmes moments douloureux.
De fait, ton discours, c'est encore des éléments de langage sauce moderne destiné à justifier les attitudes YOLO. Nous sommes a priori tous deux de la génération des enfants du divorce, je ne connais aucun enfant de divorcé ayant tenu ce discours, ni pendant, ni après (sauf cas de parent dangereux, et encore).
Et toi ?
Citation:
Tu viens me sortir des stats culpabilisantes pour me dire que je n'ai qu'un choix vertueux et que si je ne le suis pas, mes enfants vont vivre les pires choses possibles.
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Non, simplement rappeler qu'il est loin de s'agir d'un événement neutre et qu'il tend à favoriser la réalisation de certains phénomènes négatifs.
Du reste, doit on s’abstenir d’évoquer l’existence de toutes statistiques au motif seul qu’elles te déplaisent, quand bien même celles-ci viseraient à te sensibiliser aux conséquences potentielles de tes choix ....?
Citation:
mais plutôt parce que le listing interminables des horreurs vécus par les enfants de famille séparée m'ont semblé bien ridicules puisque que la quasi totalité semble me concerner
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Sinon, concernant le caractère « ridicule » lié à l’évocation de ces risques, je ne sais pas si tu remets en question le lien de causalité ou les résultats - simplement, ça me fait remettre en question, au choix, la rudesse réelle de ton expérience, ou ta bonne foi. Parce que balayer les conséquences d’un revers de main au motif que tu en aurais vécu en partie me parait bien léger et pourrait énerver plus d’un les ayant expérimenté dans toute leur intensité ( car ces statistiques sont bien réelles, et concernant la question spécifique du caractère accru de la violence dans les foyers « recomposés » que tu trouves grotesque, je t’invite à te renseigner sur le bien nommé « effet cendrillon »).
Quant à la question de la voie vertueuse, factuellement, démissionner de ton rôle de chef de famille n’est pas glorieux.
Ta posture, c'est celle d'un soldat qui veut déserter plutôt qu'aller au front et qui justifie sa défection sous couvert d’acte politique, alors que ce qui l’a poussé à agir ainsi, c’est son manque de courage, de force morale, son absence de sens du devoir.
Citation:
Tu sais quoi ? Mes parents n'ont divorcé il y a seulement 1 an (j'ai 34 ans) et pourtant :
J'ai consommé des drogues
J'ai surement quelques troubles dans ma construction, sinon, je ne serai pas ici à chercher de l'aide, ni à consulter des psys
J'ai eu mon bac pile à la moyenne après un lycée compliqué, alors que j'avais d'excellents résultats scolaires jusqu'au collège. J'ai fait 7 années d'études post-bac, jamais plus que la seconde année. 5 cursus différents.
Ma conception de la famille n'est clairement pas celle dont tu parles
Je pense que je suis dans cette situation justement parce que ma conception des rapports homme/femme au sein d'une famille est complètement éclatée
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Avoir deux jambes ne garantit pas de ne jamais trébucher et tomber - en revanche, avoir une jambe en moins favorise de manière importante que cela se produise.
De la même manière, avoir des parents mariés ne garantit pas que tous les indicateurs soient au vert.
Ton argumentaire prouve a minima que l’existence est déjà suffisamment difficile pour ne pas encore rajouter de l’adversité.
Ma supposition: si tes parents avaient été séparés, que tu avais été brinquebalé semaine après semaine, que tu avais vu un de tes parents se retrouver dans une position très fragile, que tu avais perdu économiquement et en qualité de vie, que tu avais du composer avec beau-père/belle mère, éventuellement des beaux frères/belles sœurs ,que tu changeais en prime de maison/ d’école, je pense pouvoir affirmer sans crainte qu’il y aurait eu de grandes chances que ton bilan soit moins positif encore.
Citation:
Aujourd'hui, j'ai plutôt tendance à rejoindre le discours d'Alphalex dans le sens où, après avoir forcé pendant 2 ans, je vois que cela ne mène à rien et je me dis que je donnerai sûrement beaucoup plus à mes enfants 5-6 jours par mois en vivant une vie heureuse et épanouie plutôt que 30 jours en étant aigri et malheureux de me sentir prisonnier.
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Fable moderne que cette affirmation - père présent au quotidien > père qui voit ses enfants 5 jours par mois. Pater familias > père à la carte.
De plus, offrir des temps de qualité à tes enfants n’est pas dépendant de ton statut marital. Quant au fait de leur faire subir ton aigreur, il est de ton ressort de mordre sur ta chique et de ne pas leur faire payer …?
Citation:
As-tu vraiment lu ce que j'écrivais ? Qui a parlé de lassitude ? Sérieusement ?
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Sur la forme d'abord, je te confirme t'avoir bien lu - j’ai bien conscience que cette situation et discussion te sont difficiles, mais attends tu un blanc seing / bénédiction de tes interlocuteurs ou leur avis critique sur ta situation ?
Sur le fond ensuite, je suis navrée de te brusquer et du caractère "désagréable" de mon message mais il me semble qu'il y a un travail plus profond à mener.
Ton discours me tique et je maintiens que tu sembles passer ton temps un pied en dedans un pied en dehors ; et une partie m’a particulièrement interpellée / semblé révélatrice.
Citation:
J'ai eu mon bac pile à la moyenne après un lycée compliqué, alors que j'avais d'excellents résultats scolaires jusqu'au collège. J'ai fait 7 années d'études post-bac, jamais plus que la seconde année. 5 cursus différents.
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Se planter une fois, ou se réorienter car on a fait fausse route : ça arrive et ça fait même partie du process. Mais cinq fois….?
T u ne me sembles pas décérébré, aussi cela indique (rayez la/les mentions inutiles) que tu manques singulièrement de discipline, de capacité de persistance dans tes choix, de vision, de capacité à apprendre de tes erreurs. Ce qui semble encore se manifester aujourd’hui par une tentation pour la fuite en avant.
Ton souci c’est pas le problème, c’est ta manière de réagir face aux difficultés.
Stop l’autoapitoiement et au discours victimaire. Exerce ton pouvoir et fais tes choix en connaissance de cause, en assumant leurs conséquences négatives plutôt qu’en les niant, et fais les uniquement s’ils contribueront à l’accomplissement à de tes aspirations long terme et s’ils sont conformes à tes valeurs.
Qu’est ce que tu veux avoir accompli dans ta vie ? Quel type d'homme tu veux être , et quelles sont tes valeurs (l'individu, ou le clan) ? Comment tu te visualises long terme (i.e, si tu divorces c’est quoi le plan ? En retrouver une autre, lui faire un enfant et/ou élever ses enfants à elle ?) ?
Si tu tiens à ton idée de réussir ta famille, réessayer de travailler la relation avec ta femme serait la solution. Tu dis que vous avez tenté la thérapie deux fois, et évoques le fait que tu as mis fin à l'exercice car ton(tes?) psy servait de validateur des propos de ta femme .... Pourquoi ne pas essayer de reprendre sérieusement et avec un autre professionnel, et dans un temps plus long ? N'aviez vous rien tiré des travaux précédemment entrepris ?
Tu veux acter une décision au bénéfice exclusif de ta personne, fine ; mais ne viens pas tenter de la justifier pour te donner bonne conscience et expliquer à tes enfants que tu l’as fait pour leur bien, car ce discours leur sera inaudible et intolérable.
Parce que ça serait équivalent à amputer et à expliquer aux patients (=tes enfants) que tu l’as fait car ils auraient plus d’espace lors de leurs futurs trajets en voiture, alors que ce qui a guidé cette décision, c'était ta perspective d'économie en matière d'habillement.
Normalement on arrive plus ou moins à composer entres les différents intérêts et à trouver une situation d’équilibre. Dans ton cas ils sont venus antagonistes. Ta décision dépend donc de ta hiérarchie des valeurs et de ta vision long terme.
Si ton bien être /confort > intérêts/bonheur des enfants= divorce
Si intérêts/bonheur des enfants > ton confort /bien être = maintien de ta relation
Enfin, nul prêche religieux de ma part - je t’invite cependant chaleureusement à lire E. Sullerot ( féministe et cofondatrice du planning familial, pas vraiment ta définition sur le papier d'une prosélyte, si ?) qui vient expliquer comment les conséquences du divorce sont aujourd’hui minorées pour ne pas accabler de manière supplémentaire les parents et qui vient expliquer les conséquences néfastes de l’absence induite du père par le phénomène du divorce.
Bref, le message est suffisamment long, je m'arrête là - j'espère en tout cas que ça pourra étayer ta réflexion. Dans tous les cas, bonne soirée à tous !
Dernière modification par Tzorglux ; 08/02/2025 à 22h06
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